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Hervé hocquard

Info Citoyen

Très bonne ambiance pour monSaclay Live

Déc 10, 2011
monsaclay liveRéunion monSaclay Live

Jeudi 8 décembre a eu lieu la deuxième édition de monSaclay Live au restaurant l’Etoile de Saclay.

Le maire de Bièvres Hervé Hocquard est passé pour l’apéritif. Huit personnes sont restées pour le dîner.

Dîner convivial avant tout, le groupe a également échangé des idées et suggestions d’articles pour le réseau monSaclay.fr

Il a été décidé de créer une liste de distribution pour partager des idées d’articles. Si vous aussi souhaitez contribuer à monSaclay.fr, n’hésitez pas à envoyer un mail à [email protected]

Un prochain monSaclay Live aura lieu fin février.

Environnement, Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay

A Bièvres on se félicite de l’accord sur la zone de protection naturelle agricole et forestière du Plateau de Saclay

Déc 8, 2011

Source: Communiqué de presse de Hervé Hocquard, Maire de Bièvres,Conseiller régional d’Ile-de-France, Représentant des Maires de l’Essonne au conseil d’administration de l’EPPS (8/12/2011)

Herve Hocquard

Hervé Hocquard

Le projet amendé de la zone de protection naturelle agricole et forestière du Plateau de Saclay a été unanimement voté par le Conseil d’administration de l’EPPS ce 7 décembre. Il satisfait à la plupart des demandes exprimées par les collectivités locales, les associations et la profession agricole qui ont été officiellement consultées depuis juillet dernier.

L’engagement pris par le Président de la République en janvier 2008, repris par la loi en juin 2010, est donc respecté et même au delà.

En effet, la zone de protection:

  • comporte 2 451 hectares de terres agricoles dont 2 315 hectares situés à la fois sur le plateau de Saclay et dans le périmètre de l’OIN;
  • sanctuarise 87% des terres agricoles désormais soustraites aux appétits des promoteurs ;
  • assure une présence pérenne à l’agriculture et permet de développer un modèle d’agriculture de proximité ;
  • préserve en outre 1446 hectares d’espaces naturels et forestiers désormais intouchables.

Hervé HOCQUARD a assorti son vote de quelques réserves. Quelques améliorations mériteront en effet encore d’être apportées (parcelles situées au Nord de la Rigole de Corbeville à Saclay, lieu-dit du « Trou aux Biches » à Saint-Aubin, coteaux boisés d’Orsay et de Palaiseau) après l’enquête publique qui va être engagée dans les prochaines semaines.

Enfin, Hervé HOCQUARD souligne que ce travail a été effectué en dépit de l’absence persistante (depuis 1 an) et non motivée du Conseil régional, de la CAPS et du Conseil général de l’Essonne au conseil d’administration.

 

Info Citoyen, Plateau de Saclay

Vidéo — Val d’Albian : Rencontre avec les gens du voyage

Sep 26, 2011

Une vingtaine de familles de gens du voyage se sont installées dimanche soir 25 septembre en bas de la côte du Parc de Diane au Val d’Albian dans un champ appartenant à l’INRA sur la commune de Bièvres.

D’après Ludovic Jamet, adjoint au maire de Jouy en Josas et habitant du Parc de Diane, une première caravane est arrivée en fin de semaine dernière. « C’était un travailleur pauvre, aucun lien avec les gens du voyage qui sont arrivés plus tard ».

« Ce terrain est privé », a déclaré lundi à monSaclay.fr Hervé Hocquard le maire de Bièvres. « C’est à l’INRA de se manifester. De notre côté, la mairie de Bièvres ne peut intervenir que s’il y a un risque de salubrité ou de trouble à l’ordre public ».

« Ils sont là jusqu’à ce que les procédures aboutissent », dit-il.

Et les procédures risquent de prendre au moins 15 jours… C’est ce que souhaitent des membres du camp rencontrés lundi soir.

Les vingt familles étaient jusqu’à présent à Gometz-la-Ville. Lorsqu’elle ont cherché un nouveau terrain, une partie du groupe est restée sur l’aire d’accueil des gens du voyage aux Ulis.

« Nous sommes du 91. Notre médecin référent est à Palaiseau et nous devons régulièrement pointer au commissariat », explique Lens, un jeune père qui travaille comme élagueur. « Le problème c’est que les villes préfèrent payer des amendes que de nous accueillir. Pour tout le monde nous sommes de Gitans, des voleurs, des truands… S’il y a un vol demain à Saclay il est évident que la police fouillera le camp immédiatement ».

Cette vie de voyage, même limitée à l’Essonne, Lens dit l’aimer. « Notre caravane c’est notre identité. Mais aujourd’hui nous sommes les derniers des Mohicans. De plus en plus de jeunes souhaitent se sédentariser », explique t-il.

Leur plus grand souhait : « Etre acceptés et que les villes disposent d’aires d’accueil. Ainsi nos enfants pourraient être scolarisés », dit Buggy de Brally qui affirme qu’un rachaï (prêtre chez les gens du voyage) a fait remonter son arbre généalogique sur onze générations en France. « Mais je ne suis sûr de rien, je ne sais pas lire ».

Ecoles, Enfance, Plateau de Saclay, Val d'Albian

Evénement à Saclay : Inauguration de la nouvelle école du Val d’Albian

Sep 25, 2011

Le soleil était au rendez-vous pour l’inauguration tant attendue de la nouvelle école du Val d’Albian. A l’appel d’un garde champêtre, la foule s’est rassemblée le matin autour des officiels, venus nombreux pour la célébration. Etaient notamment présents Michel Berson, le président du Conseil de l’Essonne, Vincent Placé, député de l’Essonne, Thomas Joly, conseiller général de l’Essonne, Hervé Hocquard, maire de Bièvre.

Après le classique mais toujours émouvant découpage du ruban tricolore, tenu pour l’occasion par deux élèves de l’école maternelle et primaire, les élus ont fait une visite de l’école et du centre aéré attenant. Des photos de l’ancienne école et des travaux de construction de la nouvelle étaient exposées.

L’école maternelle porte le nom de Pauline Kergomard, fondatrice des écoles maternelles. L’école primaire est baptisée Thomas Gobert, l’architecte et ingénieur de Louis XIV qui a conçu le système adduction d’eau du château de Versailles.

Une classe d’antan avait été recréée pour l’occasion dans l’une des salles. Les plus jeunes ont ainsi pu découvrir les pupitres en bois et les encriers mais aussi balance Roberval, chaîne d’arpenteur de dix mètres en fer forgé, mètre en bois gradué et mesures de volume en étain.

Les anciens ont ensuite chanté le fameux «hymne du Val d’Albian» (vidéo) chanson créée en 1935 par la commune libre du Val d’Albian.

Après le discours du maire qui a insisté sur l’implication de chacun, employés de la municipalité, enseignants, bénévoles dans le succès de ces travaux, Mme Maud Olivier, maire des Ulis, vice-présidente du conseil général de l’Essonne, et déléguée de la lutte contre les discriminations et à l’égalité Femme/Homme a chaleureusement salué le bon déroulement du projet mais aussi rappelé les menaces qui pèsent aujourd’hui sur l’Éducation Nationale.

Elle a notamment cité le problème des suppressions de postes, entraînant des classes en sureffectif, la médiocre place de la France dans le classement de l’OCDE des rémunérations accordées aux enseignants et a souligné qu’un enseignement de qualité était la base de l’égalité des chances. Elle a conclu en citant la belle phrase de Victor Hugo: «Qui ferme une école, ouvre une prison».

Mr Lasbordes, député de l’Essonne est également intervenu pour se réjouir de l’évènement. Les officiels ont ensuite signé le Livre d’Or de la commune.

Les enfants de l’école maternelle et de l’école élémentaire, accompagnés d’un orchestre de vents, percussions et piano ont ensuite entonné quatre chansons pleines d’entrain sous la direction de Muriel Senez.

Ce petit concert ne pouvait évidemment pas se terminer sans la chanson «Saclay, mon petit village» qui a été reprise en choeur par le public. Puis, un cocktail était offert dans la toute nouvelle cantine.

L’après-midi, le groupe des seniors a fait partager aux absents du matin l’hymne du Val d’Albian mais les enfants ont repris possession des lieux pour profiter des nombreuses attractions offertes à la kermesse: Structures gonflables, pêche à la ligne, course à l’oeuf, jeux d’échasses, chamboule tout, sculpteurs de ballons, maquillages, club de modélisme, atelier de dessin sur bitume, barbe à papa, il y en avait pour tous les goûts.

Aucune chute de débris de satellite n’est venue troubler cette belle occasion de rencontre entre générations!

Photos par Claude Gallas (président du Club de Photo)

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay, Vallée de la Bièvre

Plateau de Saclay : réactions à la déclaration du maire de Bièvres sur le projet de zone agricole de 2300 ha

Juin 28, 2011

Hier, le maire de Bièvres a publié une déclaration optimiste sur le choix des 2300 ha de terres agricoles sanctuarisées sur le plateau de Saclay et la zone de l’OIN.

Hervé Hocquard

Hervé Hocquard

MonSaclay.fr a demandé au maire de Saclay, à Emmanuel Vandame un agriculteur et à Harm Smit, le représentant d’un collectif de 100 associations régionales de protection de l’environnement leur point de vue sur cette déclaration et leur propre perception du processus de sélection de cette zone protégée.

Dans un communiqué daté du lundi 27 juin 2011 le maire de Bièvres déclare, « que les travaux de préparation du projet de zone naturelle, agricole et forestière par l’EPPS sont maintenant achevés. Le projet qui sera soumis au conseil d’administration le 6 juillet prochain devrait répondre aux exigences de la loi, dans sa plus stricte acception.

Il comportera ainsi notamment plus de 2300 hectares d’exploitation agricole, situés tout à la fois sur le plateau de Saclay et à l’intérieur du périmètre de l’OIN.

Ce sont donc plus de 85% des terres agricoles du plateau qui seront sanctuarisées, donnant aux agriculteurs du plateau la perspective qui leur faisait défaut pour déployer durablement sur ces terres très fertiles une agriculture au service des Franciliens.

Après le conseil d’administration du 6 juillet, le projet sera soumis à l’avis du Comité consultatif de l’EPPS, de diverses institutions et donnera lieu enfin à une enquête publique ».

Saclay Christian Page

Christian Page

« Monsieur Hocquard est au conseil d’administration de l’EPPS et est conseiller régional », explique M. Christian Page, Maire de Saclay et Délégué Communautaire. « Il fait son travail de communication auprès de la population. Nous, élus du territoire, attendons des plans et des projets un peu plus précis que ce communiqué ».

« Il ne faut se satisfaire de rien tant que la carte définitive ne sera pas sortie », martèle Emmanuel Vandame, céréalier du plateau dont la ferme à Villiers-le-Bâcle est le siège des Jardins de Cérès, une Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP).

« De plus, le tracé du métro aérien léger apparait sur leur carte (réunion publique du jeudi 23 juin à Gif sur Yvette) comme traversant le golf de Saint Aubin et les parcelles que j’exploite à l’ouest du CEA, un comble, tout cela n’était pas prévu!!! »

Pour sa part, Harm Smit, coordinateur du collectif OIN-Saclay (COLOS), précise :

Harm Smit COLOS

Harm Smit

« C’est pour moi l’occasion de mettre les choses en perspective. Rappelons qu’il s’agit là de l’aboutissement d’une action de longue haleine du milieu associatif. En effet, la préservation d’une « masse critique » de terres agricoles utiles sur le plateau de Saclay est une revendication de l’UASPS depuis une vingtaine d’années, inscrite sur sa Charte du Plateau (alors 2000 ha, car les terres situées dans périmètre de la ville nouvelle de St. Quentin-en-Yvelines n’y étaient pas incluses). Cette demande fut reprise à leur compte par Michel Pelchat, député puis sénateur, et Robert Trimbach, président du District Intercommunal du Plateau de Saclay, organisme qui fut remplacé par la suite par la CAPS (Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay). En décembre 2006, la CAPS a adopté à son tour la préservation de 2300 ha de terres agricoles sur le plateau. Grâce à l’intervention de l’union régionale IDFE (Ile-de-France Environnement), par la voix de son vice-président, Gérard Delattre, également créateur de COLOS et auparavant de l’UASPS, cette prescription de la CAPS fut reprise dans la révision du SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile-de-France) voté par Conseil régional en septembre 2008.

En février 2009, c’est à l’UASPS que la Présidence de la République confirma que « 2300 hectares de terres du plateau de Saclay seront réservées aux activités agricoles« .

Lorsque la loi du Grand Paris fut discutée à l’Assemblée nationale, puis au Sénat, ce sont les représentants d’IDFE et de COLOS qui furent auditionnés et qui ont fait valoir les revendications des associations au niveau de ces assemblées. D’autres associations leur ont emboîté le pas. COLOS et l’UASPS sont également intervenus en février 2010 auprès du sénateur Laurent Béteille, qui a su convaincre ses collègues d’adopter un amendement réclamant la préservation d’au moins 2300 ha de terres agricoles sur le plateau tout en précisant les communes concernées.

Une fois l’EPPS (Etablissement Public du Plateau de Saclay) installé, en septembre 2010, Hervé Hocquard, vice-président de la Commission Environnement-Agriculture de l’EPPS, a pris à-bras-le-corps le problème de la délimitation de la zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF) englobant les 2300 ha de terres agricoles ; la loi du Grand Paris oblige à définir cette zone avant le 3 juin 2011. COLOS a publié un état des lieux précis des terres agricoles et a fait profiter Hervé Hocquard de sa connaissance du terrain.

Hier soir, lors de la présentation de la carte de la ZPNAF par l’EPPS, en présence de la ministre Valérie Pécresse, à la ferme du Trou salé, Hervé Hocquard a humblement reconnu le travail des associations et de certains élus permettant d’aboutir à cette « sanctuarisation » des terres agricoles du plateau, une première en France. Il faut également saluer le rôle joué par la Chambre interdépartementale d’agriculture d’Ile-de-France. Au final, après un travail long et minutieux, l’EPPS a réussi, non sans mal, à délimiter une ZPNAF comprenant une surface agricole utile de 2309 ha sur le plateau, à laquelle on peut ajouter 51 ha de terres agricoles situées dans la vallée de la Bièvre. »

 

Mise à jour :

Suite à la mise en ligne de cet article M. Hervé Hocquard nous a fait parvenir le commentaire suivant :

« La carte présentée est un projet qui marque un progrès décisif, mais pas encore un aboutissement. Elle mérite un examen très attentif avant le conseil d’administration du 6 juillet où je relaierai, car c’est mon rôle, les observations des communes directement concernées en Essonne. Je les consulterai aussitôt que je recevrai les documents préparatoires officiels du Conseil d’administration.
D’ores et déjà il est clair que des ajustements seront nécessaires avant d’en arriver, in fine, à un document complètement satisfaisant. »

Association, Vallée de la Bièvre

Un espoir pour le musée de la photo de Bièvres ?

Juin 23, 2011

Communiqué de la mairie de Bièvre

Hervé HOCQUARD se félicite de la décision du Conseil régional ce 23 juin, qui conforte le choix de Bièvres pour le Musée de la Photographie.

A l’occasion de la révision du Contrat de Projet Etat-Région ce jeudi 23 juin, le Conseil régional a conforté le choix d’un nouveau « Musée de la Photographie à Bièvres » en lui maintenant 3,5 millions € de crédits (plus 800 000 € de l’Etat).

Cette décision a été prise à l’unanimité de l’Assemblée régionale, sur l’initiative du groupe Majorité Présidentielle dirigé par Valérie PECRESSE et sur proposition de Julien DRAY, Vice-président de la région chargé de la Culture. Cette décision est assortie de l’engagement à ouvrir des financements complémentaires afin de mener à bien ce projet.

Bièvres, qui est le berceau du Musée de la photographie et accueille chaque année la Foire internationale de la photographie, voit ainsi sa légitimité pleinement réaffirmée par la Région, après que le Ministre de la Culture ait lui même confirmé son soutien en répondant le 17 mai à l’Assemblée Nationale à l’interpellation de Pierre LASBORDES, député.

Hervé HOCQUARD, maire de Bièvres et conseiller régional, considère que ce dossier devrait faire la même unanimité au Conseil général et exprime sa confiance si le dossier est examiné avec la même objectivité et le même réalisme qu’à la Région. Il rappelle que la commune met à la disposition du Conseil général un terrain situé sur la place de la gare RER C pour accueillir le futur Musée.

Lire égalementFoire à la Photo de Bièvres et mobilisation pour le musée de la photo

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Plateau de Saclay les 2300h sanctuarisé sont identifiées

Mai 19, 2011

Bièvres, le 19 mai 2011

Communiqué de presse de la villes de Bièvres

Après la réunion de la commission Agriculture Environnement de l’EPPS tenue ce 18 mai, Hervé HOCQUARD, Maire de Bièvres, représentant des Maires de l’Essonne au conseil d’administration de l’EPPS, Conseiller régional d’Ile-de-France, se félicite des progrès accomplis dans le travail de définition de la future zone de protection naturelle, agricole et forestière.

Quelques ajustements doivent encore être apportés afin de présenter le 6 juillet prochain un projet pleinement satisfaisant au conseil d’administration de l’EPPS. Les 2 300 hectares agricoles (sur le plateau et dans le périmètre de l’OIN) seront bien trouvés, ce qui permettra ensuite au projet de se poursuivre dans un esprit de confiance et de collaboration entre l’EPPS, les élus, la profession agricole et les associations.

Lire également:

Hervé Hocquard : Continuer à ne rien faire pour le Plateau de Saclay revenait à le condamner

Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

Vidéo – Pierre Veltz : Les écoles veulent venir sur le plateau de Saclay

Mar 29, 2011

Le directeur du Plan Campus déclare se battre pour préserver les terres agricoles en minimisant les zones urbanisées

Pierre Veltz, le président directeur général de l’Etablissement public de Paris-Saclay (EPPS), a accordé mercredi 23 mars un entretien à monSaclay.fr dans ses bureaux à Orsay durant lequel il a partagé ses espoirs et ses frustrations sur la mise en place du Plan Campus.

Pierre Veltz monsaclay saclay

Pierre Veltz PDG de L'EPPS

« La CAPS nous complique sérieusement la vie en refusant tout contact entre ses services et les nôtres », dit Pierre Veltz. Ce manque de collaboration avec les instances locales ainsi que la lourdeur des processus administratifs retarde certaines décisions.

« C’est compliqué avec les élus pour nous », explique M. Veltz, « Ils sont 49 et nous n’avons qu’une petite équipe. Le temps qu’on peut consacrer à chacun est un peu limité. Malgré tout, nous avons mis en place un processus dont les délais sont parfaitement tenu ».

L’EPPS a comme vocation le développement et l’aménagement du cluster (le regroupement sur le plateau de Saclay de 23 établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche en vu de constituer le plus grand campus d’Europe).

Aujourd’hui trois débats entourent ce projet :

  1. Le déménagement des grandes écoles vers le plateau de Saclay
  2. La mise en place de moyens de transports collectifs
  3. La protection de 2300 hectares de terre agricole

L’arrivée des écoles

« Je suis toujours un peu surpris quand j’entends dire que Saclay serait une espèce de projet top-down décidé à l’Elysée et que l’on obligerait ces malheureuses écoles et universités à rejoindre le plateau », déclare M. Veltz.

« Il y a des grandes écoles qui veulent venir : l’Ecole Centrale, l’Agro ParisTech, ENSAE, l’ENSTA ParisTech, les Mines ParisTech et l’Institut Télécoms, ENS Cachan. Je rencontre régulièrement des équipes de direction extrêmement proactives pour venir.

D’ailleurs, ils sont sur notre dos pour accélérer les processus. Ils viennent parce qu’ils ont fait l’analyse que la situation d’isolement dans laquelle ils sont aujourd’hui n’est pas tenable », affirme M. Veltz.

Le président explique que beaucoup de grandes écoles parisiennes sont réparties sur plusieurs sites. Il cite le cas de l’Ecole des Mines où certains regrettent de quitter le quartier du Luxembourg mais dont les labos sont situés à Fontainebleau et Evry et non à Paris. « Pour les Mines c’est une façon de rassembler ses troupes », dit-il.

« Les écoles sont beaucoup trop petites à l’échelle internationale », « Aujourd’hui la référence internationale sont des universités technologiques dans lesquelles vous avez toutes les disciplines et de grandes capacités d’investissement. Ce sont des plateformes technologiques qui sont beaucoup plus importantes que celles de nos écoles. Par exemple le MIT de Boston ou Polytechnique de Lausanne sont les concurrents aujourd’hui de nos grandes écoles et sont en moyenne dix fois plus grosses », dit il.

M. Veltz ne cache pas son souhait qu’en rapprochant, au sein d’un même espace, écoles et universités on mette fin à la coupure institutionnelle, culturelle et sociologique typiquement française de ces deux mondes.

Les transports sur le plateau

Ce cluster ne peut se concevoir sans améliorer et renforcer les transports en communs sur le plateau de Saclay.

« Il faut améliorer la situation du RER B et C et il faut rationaliser les transports en bus existant », déclare M. Veltz. « Pour cela nous sommes très favorables à la création d’une autorité organisatrice de second rang (un échelon intermédiaire dans l’organisation du STIF pour traiter des problèmes locaux à l’échelle locale, (Le STIF, présidé par Jean-Paul Huchon  président du conseil régional d’Île-de-France, organise les transports publics des franciliens).

L’EPPS souhaite également améliorer le transport en commun en site propre (TCSP). « Le débat est de savoir si c’est suffisant », dit M. Veltz.  » Les Verts, en particulier, pensent que le TCSP suffit et qu’on pourrait d’ailleurs un jour le transformer en tramway. Nous, notre réponse est de dire que ça ne suffit pas ».

Avec le métro Paris est à 30mn de Saclay

Pour le PDG de l’EPPS un métro est nécessaire, compte tenu de la taille du plateau et de la distance qui existe entre les établissements à desservir.

Ce métro permettrait de mettre le centre de Paris à 30mn de Saclay et Roissy à 45mn.

M. Veltz ajoute « réfléchir également à un TCSP Nord – Sud pour une connexion plus fluide entre les Ulis, Saclay, HEC, Jouy en Josas, le Val d’Albian et Vélizy ».

« Il faut que tout cela soit réalisé avant la fin de la décennie. Dire aux gens qu’en 2025 vos enfants seront bien desservis, ce n’est pas crédible », ajoute-t-il.

La protection des terres agricole

M. Veltz entend l’impatience du représentant des maires du plateau auprès de l’EPPS, M. Hervé Hocquard, mais il assure que: « Nous allons discuter des terres à sanctuariser avec tous les maires concernés ».

Rien au 1er juin

Même s’il explique que la date du 1er juin fixée par le législateur pour délimiter ces terres ne sera pas tenue, il précise : « Mon objectif est qu’avant l’été cette délimitation soit faite dans le consensus ».

Un état des lieux des terres agricole a été confié à la SAFER. Cette société a rencontré tous les exploitants du plateau pour établir une analyse de l’évolution de l’agriculture sur le plateau. « Nous allons avoir les résultats de cette étude dans les jours qui viennent et à partir de là nous allons pouvoir enclencher un processus de délimitation des 2300 hectares ».

« En tenant compte de la dynamique du monde agricole il faut s’assurer que cette zone corresponde à des exploitations viables et il faut éviter qu’il y est de la déprise agricole. Il faut que les agriculteurs s’y retrouvent », insiste-il.

Il regrette d’avoir, « un peu de mal à faire valider les schémas d’urbanisme », par les acteurs régionaux, même si, dit-il, ces plans « sont basés sur l’économie des ressources naturelles maximum et en particulier [la protection] du foncier.

On utilisera moins les terres agricoles pour faire le Plan Campus que l’on en a dépensées pour construire des lotissements et tracer des golfs ».

L’EPPS a obtenu qu’EDF réduise de moitié la surface initialement demandée pour son centre R&D. L’établissement public cherche avant tout à densifier les schémas d’urbanisme, assure M. Veltz.

« A Beckley il y 30,000 personnes sur un site de la taille de Polytechnique », dit-il. « C’est un campus vert, avec des pelouses, mais contrairement à Polytechnique où sont logés 5000 étudiants, il y a des gens sur les pelouses »…

Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport, Velizy

Sur le plateau de Saclay les maires font monter la préssion

Mar 29, 2011

Communiqué de presse des mairies de Bièvres et de Velizy Villacoublay du 28/03/2011

Hervé Hocquard (lire son interview dans monSaclay.fr) et Joël Loison, représentants de l’Union des Maires de l’Essonne et des Yvelines au Conseil d’administration de l’EPPS, ont convié les maires des communes membres de l’EPPS à une rencontre d’échanges et d’information sur l’opération d’intérêt national (OIN) Massy-Saclay-Versailles-SQY.

Le 9 mars dernier, une vingtaine de Maires du périmètre de l’Etablissement public Paris-Saclay (EPPS) se sont réunis à l’invitation de Joël LOISON, Maire de Vélizy-Villacoublay, Conseiller général des Yvelines, représentant des maires des Yvelines au Conseil d’administration de l’EPPS et d’Hervé Hocquard, Maire de Bièvres, Conseiller régional d’Ile-de-France, représentant des maires de l’Essonne au Conseil d’administration de l’EPPS.

Cette réunion a été l’occasion pour les maires de l’Essonne et des Yvelines de confronter leurs visions respectives de l’OIN.

Au cours de cette première réunion, les Maires :

  • ont regretté que les délais imposés par la loi en termes de calendrier ne soient pas respectés, notamment en ce qui concerne la délimitation de la zone de protection naturelle et l’élaboration du contrat de développement territorial (CDT) ;
  • ont estimé qu’il est urgent de préciser la nature et le périmètre des terres agricoles protégées
  • ont insisté sur le fait que les 2 300 hectares de terres agricoles (au minimum) doivent être trouvés sur le plateau de Saclay lui-même ;
  • ont regretté que le Comité consultatif prévu par la loi ne soit toujours pas mis en place, certaines institutions n’ayant toujours pas désigné leurs représentants ;
  • se sont inquiétés des objectifs peu réalistes de logements à réaliser sur le territoire de l’EPPS ;
  • ont demandé que le TCSP (transport en site propre) est-ouest soit achevé dans les meilleurs délais ;
  • ont demandé que le TCSP devant relier Saclay à Vélizy-Villacoublay soit mis à l’étude par le STIF dans les meilleurs délais, de même que sa prolongation jusqu’au pont de Sèvres ;
  • ont souhaité que soient lancées les études des liaisons en TCSP Massy-Les UlisCourtaboeuf le long de l’A 10 et Massy-Orly ;
  • ont demandé que le TCSP Massy-Arpajon le long de la RN 20 et le tram-train EvryMassy (TTME) soient réalisés dans les délais.

A l’issue de cette réunion, les élus présents ont convenus de se rencontrer à nouveau une fois que l’EPPS aura fait connaître ses premières propositions.

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Saclay : Quelles seront les 2300 hectares protégées ?

Mar 10, 2011

Le maire de Bièvres cherche à savoir quelles terres sur le plateau de Saclay vont être protégées et appel M. Pierre Veltz à plus de concertation.

Hervé Hocquard

M. Hervé Hocquard, le maire de Bièvres et Conseiller régional administrateur représentant les maires à l’Etablissement Public de Paris Saclay a communiqué à MonSaclay.fr une correspondance avec le Sénateur de l’Essonne. (Voir le PDF de cette correspondance).

Dans un courrier adressé le 3 février 2011 à M. Hocquard, le Sénateur Laurent Béteille apporte une précision essentielle sur l’article définissant la zone de protection agricole, naturelle et forestière du plateau de Saclay.

Alors que dans les semaines qui viennent les terres sanctuarisées vont être définis, M. Hocquard souhaitait s’assurer que seules les terres situées à la fois sur l’une des 15 communes (annexe B) et dans le périmètre de l’OIN puissent entrer dans le décompte des 2300 hectares.

Beteille

Courriers entre MM. Hocquard & Béteille

M. Hocquard craignait en effet que « des espaces agricoles importants situés sur les 15 communes mais hors du périmètre de l’OIN […] ne concourent à l’atteinte des 2300 hectares, ce qui livrerait autant d’espaces à l’urbanisation sur le Plateau.

Pierre Veltz, le Président-Directeur Général du Conseil d’Administration de l’Etablissement Public de Paris-Saclay «devrait associer plus constamment les élus locaux » dans la définition des options d’aménagement sur le Plateau, déclarait M. Hocquard lors du dîner MonSaclay Live, samedi 5 mars.

« Il serait dommage et préjudiciable que ce projet ne soit pas davantage le fruit d’un travail collaboratif. Les quelques semaines à venir seront tout à fait importantes de ce point de vue car des options déterminantes devront être prises », ajoute M. Hocquard

M. Hocquard rappel que la loi de protection naturelle de 2300 hectares prévoit une enquête publique, une concertation de l’ensemble des maires de la région parisienne et des représentants des mouvements de protection de l’environnement.

 

Annexes B

Liste des communes visées à l’articles 35

  • Bièvres.
  • Buc.
  • Châteaufort.
  • Gif-sur-Yvette.
  • Guyancourt.
  • Igny.
  • Jouy-en-Josas.
  • Les Loges-en-Josas.
  • Orsay.
  • Palaiseau.
  • Saclay.
  • Saint-Aubin.
  • Toussus-le-Noble.
  • Vauhallan.
  • Villiers-le-Bâcle.
Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay

MonSaclay Live : Le réseau est plébiscité par ses membres

Mar 6, 2011

Vingt et une personnes se sont réunies samedi 5 mars au restaurant l’Etoile de Saclay pour la première de MonSaclay Live, la réunion du réseau social MonSaclay.fr.

L’objectif était de réunir les membres et les contributeurs du site pour mettre en commun leurs expériences et faire évoluer le site.

Hervé Hocquard, maire de Bièvres, était présent car pour lui, « MonSaclay est un fantastique outil d’information et d’échange sur le Plateau. C’est le seul média vraiment neutre et non-partisan ».

De son côté Philippe Auger un Bièvrois et futur habitant de Saclay explique qu’il consulte le site pour se renseigner sur Saclay et pour y socialiser avant d’emménager en juin.

Les attentes des participants à MonSaclay Live sont à l’image du site : centrées sur une recherche d’information locale et sur un besoin d’échanger avec les membres d’une communauté d’intérêts ou d’idées.

« J’aime recevoir le résumé des derniers articles par emails », dit Danièle Guérin une habitante du Val d’Albian. « Le site me permet de m’informer aussi bien sur le développement du Plateau de Saclay que sur les activités des associations de la ville », ajoute Isabelle Leduc qui vit au Bourg et aimerait fédérer sur MonSaclay.fr les parents d’enfants scolarisés à Versailles pour, par exemple, faciliter le covoiturage.

Vianney Lecoart, un administrateur de MonSaclay.fr, explique qu’il est important pour faire évoluer le site, de comprendre les attentes des membres et les freins que peuvent rencontrer les utilisateurs.

Deux ans après son lancement, 365 articles ont été publiés et le site est consulté quotidiennement par 150 personnes en moyenne. Le référencement et la fréquentation de MonSaclay.fr sont excellents. Il faut par contre augmenter le nombre des contributeurs et des commentateurs.

Claude Duez, le responsable du comité de quartier du Bourg, s’interroge sur la façon de faire encore mieux connaitre le site auprès des Saclaysiens.

Nella Pacaud, maire honoraire de Saclay, se montre surprise que les associations et les clubs ne cherchent pas plus à utiliser le site pour promouvoir leurs activités et communiquer entre leurs membres au sein des forums.

Cette réunion a permis aux administrateurs de réaliser que pour beaucoup de participants, les avantages de la version 2 du réseau et l’intérêt des groupes ne sont pas encore bien compris. Il a donc été décidé de réaliser des vidéos de démonstrations et de simplifier au maximum le processus d’inscription au site.

« Je suis  l’évolution du site depuis son début », dit Philippe Pascual qui vit au Val. « Aujourd’hui le site prend de l’ampleur et je pense qu’il peut jouer un vrai rôle pour faciliter l’emploi sur le Plateau. En tant que professionnel de ce secteur je me propose donc de réfléchir à ce nouveau service».

monsaclay

Dîner MonSaclay Live

Après la réunion et un apéro qui a permis aux membres de mieux se connaitre, MonSaclay Live a été clôturée par un excellent dîner  partagé par 11 membres à l’Etoile de Saclay.

Après vu le succès de cette soirée et les attentes des participants, une nouvelle réunion MonSaclay Live sera organisé avant l’été.

Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

Pour le maire de Bièvres la réaction de Cécile Duflot est « hallucinante »

Fév 10, 2011

MonSaclay publie le texte du communiqué de presse d’Hervé Hocquard (Maire de Bièvres, Conseiller régional d’Ile-de-France et Administrateur représentant les maires de l’Essonne au CA de l’Etablissement Public Paris Saclay)

Hervé HOCQUARD déplore l’intervention du Cécile DUFLOT ce 10 février devant l’assemblée régionale au nom du groupe EELV.

Devant l’assemblée régionale ce 10 février, Madame DUFLOT a dénoncé l’accord passé entre la Région et l’Etat et comparé le Président HUCHON à Don Quichotte. Hervé HOCQUARD regrette ce déni hallucinant des progrès considérables que la mise en œuvre de ce protocole doit apporter aux conditions de transports des Franciliens, à court et à moyen terme. Il déplore le manque de respect du groupe EELV pour le Président HUCHON et note la profonde désunion de la majorité régionale sur un dossier pourtant crucial.

Le groupe EELV a réaffirmé son opposition au tronçon de métro Massy-Saclay-Saint-Quentin en-Yvelines-Versailles en alléguant que les élus locaux unanimes y sont opposés. Hervé HOCQUARD dénonce cette opposition qui voudrait condamner étudiants, universitaires et chercheurs à utiliser des transports inefficaces (bus ou tram), favorisant en cela le développement de l’automobile. Il constate, au contraire de ce que Madame DUFLOT avance, qu’une très large majorité des maires concernés, ainsi que le Président du Conseil général de l’Essonne réclament ce métro. Ceux qui ne le réclament pas n’en réfutent pas la pertinence à terme.

Au cours de cette séance, Valérie PECRESSE, au nom du Groupe Majorité Présidentielle, s’est félicitée de cet accord historique. Elle a loué l’esprit de responsabilité du Président HUCHON et rappelé que depuis le début, le groupe Majorité Présidentielle appelait au rapprochement qui s’est opéré. Elle a aussi réaffirmé l’engagement de l’Etat à réaliser seul le tronçon de métro souterrain Massy-Saclay-Saint-Quentin-en-Yvelines-Versailles que refuse le groupe EELV, dans le respect absolu de la sauvegarde d’au moins 2 300 hectares de terres agricoles sur la plateau de Saclay. Toutes les économies modernes qui développent un grand campus universitaire commencent par assurer sa desserte par un transport rapide et efficace.

Contact : Stéphan Sabathé

01 69 35 15 52 – [email protected]

Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

Transport sur le Plateau de Saclay: Accord en vue

Jan 24, 2011

Source : L’Express Par Jacques Trentesaux, publié le 24/01/2011

Après des mois de négociations, le gouvernement et la région Ile-de-France devraient présenter un protocole d’accord, mercredi 26 janvier, sur les transports franciliens.

Il tient enfin son « accord historique ». Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région Ile de France, est décidé à valider coûte que coûte un compromis avec le gouvernement sur le réseau de transport du Grand Paris -et cela même si ses alliés d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) maintiennent leur opposition.

Un protocole d’accord devrait être présenté à la presse ce mercredi 26 janvier en fin de matinée, à l’issue du conseil des ministres. Il apporte à la région des garanties financières complémentaires sur son plan de mobilisation des transports (modernisation des RER, rénovation de la ligne 13, prolongation des tramways, Eole, etc.), sur l’étanchéité de la dette qui sera contractée par la Société du Grand Paris pour la réalisation du métro automatique rapide, sur une meilleure association du Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF) et acte une divergence de vue sur la traversée du plateau de Saclay (Essonne).

Les deux réseaux de transport (Arc Express et métro du Grand Paris), soumis au débat public jusqu’au 31 janvier, ne feront donc finalement qu’un. Cette fusion, réclamée tout au long des réunions publiques, fera la part belle au projet gouvernemental.

A l’Est de Paris, deux lignes sont finalement retenues: l’Arc Grand Est, qui épouse le tracé du métro du Grand Paris (du Bourget à Champigny en passant par Clichy-Montfermeil et Chelles); et une deuxième rocade plus proche de Paris (de Bobigny à Champigny en passant par Rosny-sous-Bois).

Pour le ministère de la ville comme pour la région, il était primordial de verser cette idée nouvelle de rocade au débat public avant sa conclusion afin de ne pas risquer d’être contraint d’engager une nouvelle et fastidieuse procédure de consultation.

Une dernière réunion pour consolider l’accord

Dans le document final, le ministère de la ville et la région Ile-de-France prendront acte de leurs divergences de vue sur la traversée du plateau de Saclay. Ce tronçon est considéré comme le « maillon faible » du futur métro automatique du Grand Paris en raison de son coût (4,5 milliards d’euros) et de ses faibles estimations de trafic (6 000 à 8 000 voyageurs/jour).

Fâchés de ne pas avoir été étroitement associés aux ultimes négociations, les Verts en ont fait un casus belli. « C’est un mauvais usage de l’argent public », affirmait encore Cécile Duflot, mercredi dernier, lors d’un débat à Gif-sur-Yvette. Le nouveau protocole insiste donc sur les investissements d’urgence (la création d’une ligne de bus en site propre) et renvoie à plus tard le choix du mode définitif de transport (un tram-train comme le veulent les Verts, ou un métro rapide comme le souhaite le président de la République), ce qui permet à chacun de sauver la face.

Ce lundi soir, Jean-Paul Huchon doit recevoir l’ensemble des présidents de conseils généraux franciliens de gauche -très demandeurs d’un compromis- pour valider définitivement le protocole d’accord. Le président de la région Ile-de-France aurait reçu l’assurance d’être soutenu par le groupe Front de gauche du conseil régional, ce qui lui garantirait une majorité. Mais Gabriel Massou, président du groupe Front de gauche à la Région, dément avoir donné tout accord.

Lire également l’Interview de MonSaclay.fr avec Hérve Hocquard

Info Citoyen, Paris-Saclay

Vincent PLACE : grand manitou de l’OIN du plateau de Saclay ?

Oct 11, 2013

Hervé HOCQUARD interpelle Jean-Vincent PLACE : voulez-vous être le grand manitou de l’OIN du plateau de Saclay?

Jean-Vincent PLACE vient d’annoncer sa candidature aux élections municipales dans l’une des communes du plateau… « ou alentour », c’est-à-dire, en clair dans l’une des 29 communes essonniennes de l’OIN.

Il faut rapprocher cette déclaration de deux projets de lois actuellement en discussion au Parlement :

1/La nouvelle loi sur la décentralisation et les métropoles, qui, à la faveur d’un amendement sénatorial déposé par le même Jean-Vincent PLACE, transforme l’Etablissement Public du Plateau de Saclay en Etablissement Public national d’Aménagement présidé un élu.

2/Celle sur le cumul des mandats qui curieusement interdit celui de parlementaire avec toutes sortes de fonction… mais pas avec celles de Président d’un Etablissement Public de caractère national.

Le rapprochement est troublant.
Jean-Vincent PLACE est une personnalité très estimable, qui le serait encore davantage en dévoilant ses intentions exactes

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associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]