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Info Citoyen

Mieux connaître nos forêts …

Avr 4, 2022

A notre porte et au-delà des bois proches se trouvent les forêts domaniales de Versailles et de Verrières-le-Buisson.

Qui n’a pas aimé à l’occasion se promener dans ces poumons verts et lieux d’agrément ?

Mais qui ne s’est pas interrogé sur leur gestion au vu de spectacles parfois inquiétants ?

Il y a deux ans ces forêts firent l’objet d’un dossier dans le journal  « Le Castor »  (n°87) des Amis de la Vallée de la Bièvre,

puis d’articles sur leur site internet :

– pour une protection de la forêt de Verrières

– les  coupes ONF qui font réagir

Cette semaine, c’est une conférence-débat qui est organisée : « Forêts de Versailles et de Verrières »

Exposé de Michel Béal, directeur de l’agence ONF Île de France Ouest :

– les connaissances les plus récentes sur l’arbre, son cycle, sa biodiversité,

– les fonctions de la forêt, sa gestion, son avenir en face du changement climatique.

Débat public animé par Allan Wisniewski (coréalisateur du documentaire « Quand l’écologie sort du bois »).

Une occasion d’échanger sur les attentes parfois paradoxales entre public et gestionnaire de nos forêts péri-urbaines. 

Le jeudi 7 avril à Jouy-en-Josas, 20h salle du Vieux Marché (place de la Marne)

entrée libre, réservation conseillée

Bon plans, Plateau de Saclay, Vauhallan

Histoires Gourmandes à Vauhallan :
1 – son auberge gastronomico-artistique.

Mar 3, 2022

Le Syndicat d’Initiative de Vauhallan présente l’histoire du restaurant vauhallanais « L’atlas du Maroc », ancien « Petit Maxim », déjà évoquée dans le célèbre Journal universel l’Illustration du 4 juin 18701.

L’auteur C. Perruchot met à l’honneur Un village inconnu, décrit avec une sympathique emphase. : Vauhallan cet aimable village…une petite perle …. Vauhallan est un bijou…
avec son histoire qui se perd dans la nuit des temps mérovingiens.
 Puis l’auteur présente son auberge gastronomico-artistique, si avenante, avec sa cuisine en pleine lumière, ses chambres gaies, ses ateliers de peintre, et ses tables servies, pendant les jours d’été, sous la tente parfumée des bois…
En effet, les peintres de  l’Ecole d’Igny , en particulier Antoine Chintreuil et Léon-Germain Pelouse2, s’y rejoignaient après avoir peint les paysages de Vauhallan et de la Vallée de la Bièvre.
Cette auberge, aurait-elle été découverte par Charles Monselet (1825-1888), cet esprit si fin, cette fourchette si intelligente et renommée ?
Surnommé  le roi des gastronomes , Charles Monselet est considéré comme le premier chroniqueur gastronomique. Auteur de nombreux ouvrages, un prix et de nombreux plats portent aujourd’hui son nom.

 1 Texte complet avec gravure de l’Illustration sur demande au SI
2 Dossiers consultables au SI

Info Citoyen, Plateau de Saclay, Vallée de la Bièvre

Le Sage de Jouy et CEA

Sep 30, 2021

C’était il y a 75 ans, pendant l’automne 1946. La perspective de construction du « CEA » induit un séisme d’appréhension dans la région et trouble la quiétude du Plateau de Saclay. Léon Blum est mêlé à ces réflexions d’une part en tant que Jovacien et d’autre part comme soutien politique et actif de la recherche scientifique pendant le Front populaire.  

Projet de Centre Atomique

            En 1945, tirant les leçons de la guerre, le Général de Gaulle demande à Frédéric Joliot-Curie, chercheur engagé et directeur du CNRS flambant neuf, et à Raoul Dautry, ministre de la reconstruction et de l’urbanisme, de mettre en place le Commissariat à l’Energie Atomique, à visées pacifistes bien sûr.

Le projet d’installer un Centre d’études localisé sur le plateau de Saclay date de mars 1946[1]. Déjà, l’idée avait germé d’un superorganisme qui allait rassembler et coordonner toutes les recherches fondamentales et appliquées, du moins en physique nucléaire. Il s’agissait de créer « un centre pour mille ans. Le plan de masse : Versailles en petit »[2].

En 1947, la décision est prise de construire le Centre atomique de Saclay, les arguments pour le choix du lieu étant exactement les mêmes que quelques décennies plus tard : trop d’espaces libres trop près de Paris. Mais l’atome fait peur. Les populations sont inquiètes. Les agriculteurs hostiles protestent. Malgré tout, la perspective des retombées économiques est indéniable et les maires des communes environnantes ont du mal à faire valoir des arguments défavorables. Sauf le maire de Jouy-en-Josas qui possède dans sa commune un atout, maître à deux égards.

Deux raisons pour faire appel à Léon Blum

            La première raison nous entraine dix ans plus tôt. En 1936, parmi d’autres innovations plus célèbres et plus populaires, Léon Blum crée le tout premier (sous-)secrétariat d’état à la recherche scientifique, création assortie d’une deuxième originalité où il fait valoir son féminisme : alors que les femmes n’ont pas le droit de vote, il sollicite Irène Joliot-Curie pour occuper le poste de ministre. Celle-ci, dévouée aux deux causes -féministe et scientifique-, n’accepte ce poste que pour un laps de temps court, mais productif car elle imposera plusieurs orientations majeures. Ces mesures déterminantes expliquent en partie le prestige dont jouit Léon Blum auprès des chercheurs.

La deuxième raison est la suivante : après la Libération et quelques mois d’errance, le couple Blum vient élire domicile à Jouy-en-Josas et s’installe au Clos des Metz dans la charmante propriété de Jeanne sa femme. Si, au crépuscule d’une vie tellement féconde, il trouve là un havre, ce n’est pas l’inactivité paresseuse d’un retraité indolent que se plaisent à décrire tant d’écrits (pour ne pas dire tous). Dans sa jolie fermette, Blum reste avant tout un chef politique dont l’auréole et la stature ont profondément marqué l’époque contemporaine. Aussi, pendant les cinq années passées à Jouy (1945-1950), il conserve un rôle de premier plan (au moins jusqu’à fin 1948, date à laquelle la maladie le terrasse) qui le fait voyager et s’impliquer dans des actions d’envergure telles que les négociations de l’annulation de la dette de la France à New-York, la rénovation de la SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière), la participation au gouvernement, le projet de communauté européenne de défense, la fondation et la vice-présidence de l’Unesco, la sympathie active pour la cause sioniste, etc… De plus, hormis l’écriture de l’éditorial quotidien pour « Le Populaire », organe central de la SFIO, hormis ses activités littéraires, il faut compter les visites – ou plutôt les consultations- que nombre d’hommes politiques et publiques rendent au « Sage de Jouy ». Considéré comme parfaitement intégré et très apprécié par la population pour ses qualités humaines, il est intéressé par la vie de la commune et, bien que très rares, ses rapports avec les édiles de la ville sont très cordiaux.

Intervention du maire de Jouy

C’est armés de ces arguments qu’Emile Mousseau, maire de Jouy (1946-47 et 47-59), et le conseil municipal se tournent vers Léon Blum comme ultime recours contre le projet de centre d’études nucléaires sur la commune adjacente. L’épisode est raconté par Jacques Toutain (maire de Jouy de 1970 à 1985) qui développe avec chaleur le séjour de Léon Blum à Jouy[3].

Il est inutile de détailler le contenu de la délibération du conseil municipal car aucun des sept arguments proclamés ne déparerait les pétitions des mouvements écologiques et antinucléaires d’aujourd’hui. En conclusion, le délibéré du conseil énonce qu’il « exige qu’il ne puisse être donné suite aux projets en question ainsi qu’à l’installation d’autres usines dans notre Région où les échos des bombardements de la dernière guerre sont à peine éteints, sans l’ouverture d’une enquête publique, comme pour toute établissement présumé insalubre. »

Blum reçoit les élus du peuple au Clos des Metz, les écoute attentivement, se range à leur opinion et intervient énergiquement auprès des responsables du projet, en janvier 1947, alors qu’il venait d’effectuer une courte Présidence du gouvernement provisoire.

L’ordonnance d’expropriation des terrains de Saclay n’est prise que le 15 avril 1947.

Epilogue

Léon Blum n’a pas réussi à empêcher la création du CEN de Saclay mais il a bien réussi à indisposer ses amis physiciens nobélisés. En effet, Blum, le littéraire de haut vol, avait noué des liens d’amitié avec tous les grands scientifiques de l’époque, presque tous engagés dans l’organisation de la recherche en France. Témoin le contenu de la très longue préface du livre sur Jean Perrin d’Albert Ranc « Un grand savant au service du socialisme »[4]. La plupart de ces physiciens étaient socialistes.

Le 19 février 1947, Joliot lui écrit qu’il a été « très étonné et peiné » de le voir « s’opposer énergiquement au projet ». Brume vite dissipée.

                                                                                                Danièle Bouchet


[1] En 1942, Irène Joliot-Curie évoque « un grand terrain non bâti à vendre sur le Plateau de Saclay…. qui serait très intéressant pour y construire toute une cité universitaire ».

[2] « Frédéric Joliot-Curie », Michel Pinault, éd Odile Jacob Paris 2000

[3] « De Chazeron à Jouy en Josas : le long voyage de Léon Blum (1941-1950) », allocution de Jacques Toutain, Documents, supplément de Jouy Information, n°6, janvier 1980

[4] Éditions de la liberté, Paris, 1945

Info Citoyen

de l’ambiance au casier de jouy

Sep 26, 2021

La rue commerçante prend un air de fête. Le guitariste Joseph Manuel s’installe dès 17 h 30, joue Bashung ou les propres « compos » de son dernier album. Cette animation de rue (Oberkampf) est proposée par la cave de Jouy* (M & Mme dos Santos) sous une voûte de parapluies colorés. Céline improvise, adapte le programme, assure que « La Cuverie annoncée dans la newsletter reviendra en novembre avec les bières d’Irancy ». Caviste avec Nelson, elle donne à chacun un gobelet, sert de petits fonds, propose des IPA (Indian Pale Ale), Sessions, Goses, blonde, stout… toute une terminologie qui questionne. Tout n’est pas qu’orge et malt, les bières, craft (artisanales) ou industrielles (qu’elle aime aussi), ont plus ou moins d’alcool (jusqu’à 10°) et l’amertume – que mesure l’IBU – est plus ou moins prononcée. Une voiture s’arrête au milieu de la rue pour permettre au chauffeur d’applaudir. Le musicien se taille un franc succès avec La Bamba, chante en français ou en espagnol, interprète Gainsbourg… Défilent les Volcelest, Canopée, Petite Soeur, il y en a même à la verveine ou à la prune. A quand la prochaine dégustation ? * Le Casier de la Vallée de la Bièvre à Jouy-en-Josas

Christophe Baillat

Art, Info Citoyen, Vallée de la Bièvre

Foire internationale de la Photo à bievres

Sep 16, 2021


Un visiteur intéressé

Farouk Ferrah – boxeur – avec son fils

Thierry Camus, LIGNES & COULEURS

Exposition des oeuvres de Claudine Doury à la Foire de la Photo de Bièvres

57e édition de la Foire internationale de la photo de Bièvres légèrement décalée – cause Covid – de juin (habituellement) aux 11 et 12 septembre. Pour le reste, même ambiance. On va d’un espace à un autre (marché de l’occasion, antiquités photographiques, voire épaves pour pièces), d’une conférence (Vendre une photo n’est pas réservé aux pros ?! avec Eric Delamarre, photographe et consultant) à une autre (La photo de voyage : conseils pour réussir vos images avec Vincent Frances, fondateur de l’agence de voyage photo Photographes du Monde). 

On ressort manger un morceau, on remontre son tampon (tous vaccinés) sur le bras et de nouveau, on regarde les plaques stéréoscopiques de Sophie Faguay (Photographies anciennes), en se plaçant face au soleil, un vieux procédé qui permet de voir en relief… et on ne s’arrête plus. _Vous avez dit mouvement perpétuel ? Ici à Bièvres (91), à la fois verdoyante et proche (au sud-ouest) de Paris, la photographie tient une place importante depuis que deux amateurs passionnés : Jean puis André Fage, ont lancé le mouvement dans les années 50. Que depuis rien n’arrête !

Christophe Baillat

Agenda, Art, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Le 10 juillet, la Maison Léon Blum accueillera dans son parc 2 concerts dans le cadre du festival ouVERTures.

Juin 25, 2021

Cet evenement à été annulé

Information pratiques : 

Deux concerts dans le parc de la Maison Léon Blum : 

  • 16h : Le Baroque Nomade. Embarquement pour Cythère, inspiré par les tableaux de Watteau. Chants, gestes et instruments baroques pour le plaisir des yeux et des oreilles. 
  • 17h30 : Les Frivolités Parisiennes. Paris-Berlin 1900, une plongée dans la Belle Epoque avec un programme pour soprano, harpe et violon. 

La Maison ouvrira ses portes dès 14h30 pour accéder à la billetterie, et permettre de visiter le musée avant d’assister aux concerts. 

Tarif : 15€ par personne / 10€ pour les 6-18 ans et les étudiants / gratuit pour le moins de 6 ans. 

L’entrée comprend la visite libre de la Maison et les deux concerts. La réservation est conseillée au 01 30 70 68 46 ou par mail à [email protected]

La programmation détaillée est disponible sur notre site vers lequel vous pouvez diriger les internautes : https://www.maisonleonblum.fr/2021/06/11/concerts-du-10-juillet/

Environnement, Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay, Transport

Zaclay, un nouveau collectif de lutte contre la bétonisation des terres agricoles du plateau de Saclay

Juin 17, 2021

Depuis la fin mai, un campement dénommé Zaclay, contraction de l’acronyme « ZAD » (« Zone A Défendre » lui-même issu de « Zone d’Aménagement Différé ») et de « Saclay », s’est installé au bord de la RD36 sur la commune de Villiers-le-Bâcle. Ici, entre tentes, barnums, et installations, un groupe de citoyens, pour la plupart issus de collectifs ou d’associations des environs, organise une présence constante, des rencontres et des mobilisations. Leurs objectifs : lutter contre la bétonisation des terres agricoles du plateau de Saclay et contre une ligne 18 qui serait le cheval de Troie d’une urbanisation massive de ces terres. Leurs propositions : préserver une agriculture en circuits courts et préférer des investissements de modernisation dans les RER B, C et des bus en sites propres plutôt que dans la ligne 18 du Grand Paris Express, pour un territoire qui se prépare et s’adapte au changement climatique.

Installation Zaclay au bord de la RD36 sur la commune de Villiers-le-Bâcle

Rencontre avec « Camille », membre de ce collectif.

La ligne 18 semble déjà bien engagée. Croyez-vous pouvoir arrêter ou faire infléchir ce grand projet ?

Pour le moment, les travaux réalisés par la Société du Grand Paris sont des travaux préparatoires. Bien que cette phase soit spectaculaire et que des destructions irréversibles ont eu lieu, il est encore possible de sauver beaucoup d’espaces naturels ou agricoles. Dans le contexte actuel de crises climatique, sanitaire et financière, abandonner ce projet serait du bon sens. En ce qui concerne notre action, elle vise à transmettre un message d’espoir à la population. Il faut augmenter la pression sur les décideurs politiques pour obtenir la mise à l’arrêt de ce grand projet inutile et imposé, et un moratoire sur l’ensemble des travaux.

Que dites-vous aux usagers du plateau qui réclament une meilleure offre de transports collectifs ?

Qu’on les a trompés depuis le début, car la ligne 18 n’est en rien une réponse à leurs besoins. Au contraire, la ligne 18 masque l’abandon des vraies solutions. Les études de fréquentation l’ont montré de façon répétée : même après la réalisation de tous les programmes de l’opération dite « d’Intérêt National », de Massy à Versailles, la ligne 18 à l’heure de pointe ne fonctionnera qu’à 10% de sa capacité maximum. Pourquoi ? Parce qu’elle ne suit pas la direction de la majorité des trajets domicile-travail sur le plateau, qui se font essentiellement en direction des vallées.

Quelle serait selon vous une meilleure approche pour prendre des décisions plus démocratique sur ce type de grand projet ?

Les territoires doivent être aménagés en écoutant celles et ceux qui y vivent, et non par une vision d’ingénieur depuis les open-spaces des tours de la Défense ou d’ailleurs. Il aurait fallu organiser très tôt des débats publics informés et transparents pour la définition des objectifs. Nous avons aujourd’hui tous les outils pour permettre cette réflexion collective. Les récentes expériences citoyennes (Grand Débat, Vrai Débat, Convention Citoyenne pour le Climat) ont montré qu’on peut ainsi converger vers des propositions ambitieuses, techniquement solides et respectueuses de l’intérêt général. Ce qui manque toujours aujourd’hui, c’est clairement la volonté politique d’écouter la parole des gens. Il y a en France un mépris profond de l’expertise citoyenne par les technocrates.

Êtes-vous en relation avec des agriculteurs de plateaux de Saclay ? Que vous disent-ils ?

Ils sont entre révolte et résignation, car le rouleau compresseur avance inexorablement et la Société du Grand Paris ne connaît toujours aucun contre-pouvoir. Le campement de Zaclay, c’est aussi l’antidote à cette résignation. Tant qu’il reste des terres agricoles, des gens se lèveront et les défendront. Et ce n’est pas qu’une affaire d’agriculteurs, qui ont leurs contraintes et leurs difficultés, mais celle de tous ceux et celles qui s’inquiètent de construire un avenir meilleur.

Quelle serait votre vision idéale de développement du plateau de Saclay à l’horizon 2050 ?

Des villes et des villages équilibrés, accueillants, des transports publics de desserte fine qui nous fassent oublier la voiture et réduisent vraiment les trafics routiers, des liaisons douces faciles et sûres pour les vélos et les piétons, et enfin et toujours une agriculture de proximité, soutenue par la population et qui nous approvisionne en produits frais et sains. Nous avons encore un territoire riche en espaces nourriciers et naturels, nous avons un grand potentiel pour des emplois de proximité, pour nous adapter au changement climatique. Il reste cependant à trouver un équilibre et à stopper la fuite en avant actuelle. Apprenons à prendre soin du plateau de Saclay, pour nous-mêmes et surtout pour les générations jeunes ou à venir.

Pour en savoir plus sur Zaclay : https://nonalaligne18.fr/zaclay-occupons-les-champs

Bourg, Ecoles, Enfance, Info Citoyen

Thomas Pesquet, en visio avec une classe de CM2 de Saclay !

Juin 4, 2021

Par Viviane Giniaux, Maire-adjoint à la communication & à la culture, Mairie de Saclay

Un évènement exceptionnel à Saclay !

La base lunaire 3D des CM2 de M.Teysseire de l’école Joliot-Curie à Saclay, a été présentée à la Cité de l’Espace de Toulouse lors de l’IFC (In-Flight Call) avec l’astronaute français Thomas Pesquet le 1er juin 2021 !

Portrait officiel de Thomas Pesquet (2020).
Thomas Pesquet

La classe a été l’une des seules écoles primaires en France à avoir participé parmi un ensemble de collèges et de lycées !

Petits et grands, tout le monde était enchanté !

En effet, les élèves ont participé au Moon Camp Challenge proposé par l’ESA (European Space Agency) en réalisant un projet avec l’aide de deux PC et d’un plan de travail mis à disposition dans l’atelier de la classe par la municipalité. 

La qualité de la réalisation, l’engagement des élèves et la mise en valeur de leur travail dans un musée virtuel réalisé par le Groupe Numérique 91 a permis d’établir une relation privilégiée avec le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) et l’ESERO (European Space Educative Resource Office ) et d’être ainsi la classe française à représenter le premier degré dans cet événement. 

M.Teysseire a présenté le matin les outils mis en œuvre ainsi que la conduite du projet, et l’après-midi une question de la classe a été choisie et posée en anglais depuis Toulouse à Thomas Pesquet actuellement dans l’Espace sur l’ISS (International Space Station).

Enfin, une astronaute présente à la Cité de l’Espace de Toulouse avec de membres de l’ESA et du CNES a répondu aux nombreuses questions des élèves.

Cet événement a été filmé et vous sera retransmis prochainement. 

Le Moon Camp Challenge est un projet éducatif piloté par L’ESA, la Fondation Airbus et Autodesk. Il est proposé au niveau mondial et consiste en la conception en 3D à l’aide du logiciel Tinkercad, d’une base lunaire innovante et futuriste destinée aux futurs explorateurs de l’espace. 

Trois niveaux sont proposés en fonction de l’âge des participants (Discovery, Explorers et Pioneers), les CM2 ayant rendu leur projet dans les catégories Discovery et Explorers. 

Le musée virtuel 

La présentation vidéo du musée

A l’issue de la journée, l’équipe du CNES a laissé entendre que la classe pourrait être choisie l’année prochaine pour conduire l’expérience du BLOB en même temps que Thomas Pesquet à la rentrée.

Quarte classes participeraient à ce défi scientifique à Joliot Curie et nous attendons la décision du jury pour une confirmation et une éventuelle attribution de matériel. La décision est imminente.

Pour les photos et vidéos, l’équipe encadrante travaille dessus et nous attendons également des retours de l’ESA.

Félicitations aux élèves et aux équipes enseignantes !

Paris-Saclay

Science et spiritualité au cœur du pôle Paris-Saclay !

Mai 27, 2021

Création du Centre culturel et cultuel Teilhard de Chardin

Annoncé dans MonSaclay en 2019[1], c’est à la rentrée 2022 que doit s’ouvrir le nouveau Centre Culturel et Cultuel Teilhard de Chardin dans le quartier du Moulon (Gif-sur-Yvette). Au sein de la « Silicon Valley » à la française et environné d’Ecoles prestigieuses, ce Centre catholique est appelé à devenir un pôle de formation, d’innovation et de recherche académique au rayonnement mondial. Le but en est grandiose et tout à fait à l’échelle de Paris-Saclay. En effet, il a pour ambition d’offrir un espace de dialogue entre sciences, technologie et spiritualité »[2].

Qui est Pierre Teilhard de Chardin ?

Dans les années 70, qui n’avait pas dans sa bibliothèque le joli petit livret blanc et bleu, intitulé « Sur le bonheur » de Pierre Teilhard de Chardin ? Les « anciens » se souviendront peut-être du côté optimiste et enthousiasmant de ce texte. Mais, l’auteur est beaucoup plus que cela.

Le sens de la présence de Teilhard de Chardin (1881-1955) à Saclay est sa qualité de théologien mais aussi de scientifique de renom. Homme de science et philosophe, prêtre jésuite, chercheur paléontologue, il eut ses heures de gloire dans les années 40-50 puis est plus ou moins tombé dans l’oubli. Ses travaux ressurgissent opportunément pour participer aux préoccupations de notre époque.

Pensée effervescente et exaltante, certains parlent de « vision », riche et synthétique, à la fois scientifique et spirituelle, controversée aussi. Symbiose de la foi et de la raison. Et, partant, porté au pinacle par certains et mis au pilon par d’autres. Aussi bien par l’église que par les scientifiques.

Dans l’optique de son installation à Saclay, il est nécessaire d’avoir une idée des apports de Teilhard de Chardin dont je tente de donner un ou deux exemples. Quelques mots sonnent à l’évocation de Teilhard de Chardin : ce sont noosphère, point oméga, planétarisation et dans un autre ordre d’idées péché originel.

Adepte de l’idée d’évolution, il contribue à la notion d’enveloppe pensante, de sphère de la réflexion, de l’invention consciente, de l’union sentie des âmes jusqu’à l’évolution de l’intelligence. La noosphère serait « ces ensembles conscients qui enserrent la planète d’une pensée toujours plus réfléchie » qu’il décrit lui-même comme la zone pensante. Cette noosphère, « conscience collective de l’humanité », converge vers le point oméga qui est le Dieu des catholiques. C’est la porte ouverte à internet et à la mondialisation.

Des extraits calligraphiés de quelques-uns de ses textes ont été glissés dans un cylindre en acier qui sera inséré dans un des murs du centre.

Les acteurs du projet.

Favorisée par le concile Vatican II (1962-65), l’idée est en gestation depuis une dizaine d’années, initiée par les Jésuites et le diocèse d’Evry.

Ce projet est porté et financé à parts égales par la Compagnie de Jésus (Province jésuite d’Europe occidentale francophone), et les diocèses d’Ile de France (Évry Corbeil-Essonnes, Paris, Nanterre, Versailles), auxquels seront rajoutés des dons et l’aide des Chantiers du cardinal.

Sur le terrain vague et nu, le jeudi 8 avril 2021 s’est tenue la bénédiction du futur centre Teilhard-de-Chardin, lançant le démarrage du chantier. Mgr Michel Pansard (évêque du diocèse d’Évry-Corbeil-Essonnes), le père François Boëdec (Provincial des jésuites), Mgr Michel Dubost, initiateur du projet, et Jean Marie Duthilleul, architecte, étaient accompagnés de quelques étudiants de Centrale Supélec entre autres. Etait également présent le père jésuite Dominique Degoul, aumônier d’HEC et de Centrale Supélec, qui sera le futur directeur du centre.

Description du projet

Le Centre sera localisé au carrefour entre la rue André Blanc-Lapierre et l’avenue des Sciences, au sud de la rigole de Corbeville. Le terrain est actuellement bordé de quelques centaines de logements sociaux et d’un grand parking silo pour le stationnement des voitures.

Le coût du bâtiment d’une surface de 1600m2 est estimé à huit millions d’euros et la construction en est confiée au grand architecte Jean-Marie Duthilleul, récemment distingué par le pape François.

Il comprendra un espace dédié aux conférences et expositions, une cafétéria, des espaces de travail et de réunions, des logements pour l’équipe animatrice et une douzaine d’étudiants. Il y aura également une chapelle pouvant accueillir 2 ou 300 personnes.

Objectifs et attentes de cette opération si nouvelle

Plusieurs aspects sont considérés[3] :

Tout d’abord, un aspect social chrétien : le Centre aura vocation à devenir le lieu de vie et de célébrations de la communauté chrétienne sur place. Il s’agit clairement d’apporter la spiritualité chrétienne aux étudiants et chercheurs qui en ont besoin et répondre aux besoins pastoraux des familles. De plus, d’après le père Dominique Degoul, il est souhaité d’en faire un lieu de formation chrétienne pour des gens de niveaux intellectuels très élevés en recherche scientifique.

Ensuite, la création de ce Centre est un moyen pour l’Église de s’engager dans la formation et modestement de faire entendre sa voix sur des sujets d’actualité aussi divers que l’intelligence artificielle ou encore l’écologie intégrale. Le Centre se veut être un lieu d’échange autour des développements technologiques actuels et à venir. Ce sera un lieu de discussion, de formation aux questions éthiques que la science se pose.

Aujourd’hui

La photo ci-dessous du terrain a été prise le 23 mai 2021, soit plus de 6 semaines après l’inauguration. La construction n’avait pas encore commencé.

On devine au loin une grande sculpture noire. Son titre est « ADN : unité du vivant ». Elle est « destinée à accompagner l’ensemble des illustres établissements scientifiques de Paris-Saclay », dixit le sculpteur Pascal Masi le 16 mars 2021 lors de la présentation de l’œuvre[4].

Dans l’extrait de Youtube, Pascal Masi ne semblait pas alors prendre en compte le fait que son œuvre avait un pied dans la spiritualité. En effet, comme le montre la photo rapprochée, elle est située, très symboliquement, sur la limite physique du Centre Teilhard de Chardin, côté rue Yvette Cauchois.

Demain

Les travaux devraient commencer en juin prochain. Il faudra attendre quelques années pour pouvoir constater l’effet pondérateur du Centre sur les élans scientifiques de Paris-Saclay.

                                                                                                                        Danièle Bouchet


[1] MonSaclay Christophe Baillat

[2] Communiqué de presse du 9 avril 2021 du Centre Teilhard de Chardin

[3] https://www.centreteilharddechardin.fr

[4] You tube Reportage Paris-Saclay TV / présentation de la Sculpture ADN unité du vivant 16 mars 2021

Info Citoyen

Visite des ateliers et labos DE VEDECOM

Mai 22, 2021

L’institut du futur de notre mobilité s’appelle VEDECOM, il est situé en limite de Versailles. Près de deux cents personnes y travaillent, la plupart en R & D. A l’occasion des Circuits de l’innovation de Paris-Saclay Spring*, il a ouvert ses portes le 21 mai. Retour sur cette journée. Nous sommes accueillis par la Directrice de la communication, Juliette Duault, et Aline Ségalard, Chargée de la communication événementielle. Visite presque privée puisque dans le premier créneau de la journée, nous étions trois, avec un auto-entrepreneur dans le domaine de l’intelligence artificielle, spécialisée dans la détection de personnes, et un conseil en propriété industrielle, Anthony Berton, du cabinet éponyme. * Un évènement de l’EPA Paris-Saclay

Simulateur, si les diodes sont bleues, tout va bien. Elles passent au rouge pour signaler un potentiel danger. Le conducteur est invité à reprendre la main.

Courte présentation avant la visite proprement dite.

Né en 2014 pour créer du lien entre académiques, industriels et territoires, cet Institut a la forme d’une « fondation partenariale de l’Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines ». Assurance, Automobile, Infrastructures de communication, etc., il rassemble une cinquantaine de partenaires. Depuis 2018 au sein de l’ensemble immobilier mobiLAB dans le quartier de Satory, il occupe une surface de 5 000 m2. Voilà pour la partie corporate. La moitié des projets de VEDECOM sont des projets européens. Illustration avec « Drive to the future ». Ses déclinaisons : Needs, wants and behaviour of « Drivers » and automated vehicle, éclairent sur les enjeux de connaissance : les besoins, le comportement des conducteurs de véhicules automatisés et nous pourrions ajouter la notion d’acceptabilité.

Nicolas observe le comportement de son cobaye (photo ci-dessous) en situation de traversée de route. Avec un véhicule piloté d’aujourd’hui, ces interactions passent par le regard, voire un signe de la main, mais demain, quand le chauffeur n’aura plus en permanence les mains sur le volant ? _ « J’ai la main sur les conditions virtuelles, les véhicules tierces, on peut multiplier les configurations et observer ce qui motive la décision. » Différents états : Je circule, je démarre, je m’arrête, je traverse, sont étudiés dans l’interface de dialogue homme-véhicule. Fin de la première partie de la visite.

En voiture, direction les pistes, accompagnés par Juliette Duault qui nous donne des explications chemin faisant : « Tout au long de l’allée, vous allez voir, on a des poteaux pour porter l’infrastructure connectée, pour aider les navettes [autonomes] à se repérer, à anticiper, par exemple, la sortie d’un camion. Les feux sont également connectés : les navettes anticipent, soit un franchissement plus rapide au feu vert, soit un freinage ». Nous découvrons d’autres ateliers. Celui-ci occupe 300 m2 pour le prototypage du moteur électrique, spécifique à la voiture : un univers mécanique, de tôles, bobineuse et fils de cuivre mais aussi de composants électroniques. Dernier labo, l’électronique de puissance. Faïcal Arabi accélère le vieillissement de la matière à des fins d’analyse. Par exemple, si l’on n’y prend garde, une petite bulle d’air peut se propager. Durant des cycles de 1 h ou 2 h sur des bancs d’essais, il suit plusieurs critères, analyse les défaillances et fiabilise. Les véhicules autonomes existent déjà, comme la Tesla, mais il reste encore « des verrous technologiques à passer» pour que le véhicule se débrouille tout seul… le Saint Graal que l’on cherche à atteindre.

Christophe Baillat

Invité le 19 juin au Printemps des Écrivains du Cercle Littéraire et Artistique Jovacien – 78350 – Musée de la Toile de Jouy 11h – 18 h

Art, Info Citoyen

Clap ! On tourne !! Un réalisateur à Saclay…

Mai 14, 2021

Par une autrice Saclaysienne

Coup de cœur !

Fabrice Chaboissier, artiste Saclaysien touche à tout, à la fois auteur, compositeur et réalisateur, prépare un court métrage intitulé « retour aux sources » dont le tournage va commencer de façon imminente dans les Vosges.

Avec toute la sensibilité qui le caractérise, cet artiste « propose un film poétique, qui oscille entre le film contemplatif, le drame et le road movie ».

L’action se déroule au milieu des splendides paysages vosgiens du Grand Est, dont les scènes sont autant de prétextes pour valoriser le patrimoine naturel mais aussi le savoir-faire.

Un retour aux sources donc pour ce Saclaysien originaire de la région Grand Est, qui pose, en filigrane, à travers le récit de Charlie, les questions éternelles sur la vie, les choix, les directions que chacun d’entre nous prenons à certains moments clés de la vie, les rencontres, les décisions et les impacts de chacune d’elles sur nos vies que nous construisons…

De ses deux passions, la musique et l’image, Fabrice peut se targuer d’un très beau CV ! 

Côté image, après une expérience de graphiste sur une chaine dédiée aux voyages, il réalise aujourd’hui quotidiennement les émissions d’une chaîne de la TNT, très suivie par certains passionnés de sport ! Il « réalise également des clips vidéos, captations de concerts (Thérapie taxi, Cats on trees…), captations de spectacles (La chimère du temps), clips institutionnels…

Côté notes, son talent l’a conduit à écrire depuis très longtemps de très belles mélodies. Il a ainsi réalisé les musiques de « plus d’une vingtaine de documentaires : Le code da Vinci, 4X8000 retraçant l’aventure himalayenne de Mike Horn, À l’école des primaires… pour France 3, France 4, France 5, TF1, LCP, KTO… de plusieurs courts-métrages, des jingles pour émission télé, pour des programmes courts, signé 2 albums chez musique & music »…

C’est donc entouré de ses fidèles amis et de ses proches, qu’il s’est lancé dans ce nouveau défi.

Et pour se faire, il peut s’appuyer aussi sur de très solides soutiens !

Vincent Garenq, scénariste et réalisateur des longs-métrages dont certains nommés plusieurs fois aux césars, qui lui apporté soutien et précieux conseils, et pour la musique, Mathieu Vilbert qui a signé la musique de plusieurs longs métrages.

Coté financement et promotion, des professionnels aussi : un producteur, une spécialiste de la promotion et des soutiens financiers divers :

Stéphane CHAMPREUX, producteur, avec notamment la coproduction exécutive et la réalisation de nombreux magazines pour France 3 Grand Est, d’autres canaux de diffusion web. 

Sandrine Frantz, experte dans la vente internationale de programmes et la recherche de financement d’’oeuvres audiovisuelles, jouera un rôle clé dans la stratégie de distribution du film, et complémentera le réseau de recherche de financement déjà mis en place.

Il est d’ores et déjà prévu que le film soit diffusé sur les chaînes du Grand Est.

Le Conseil Départemental des Vosges s’est d’ores et déjà engagé dans le soutien de ce projet ainsi que le CNC, Centre National du Cinéma et de l’image animée, qui à travers ce soutien, exprime sa confiance et témoigne de la qualité du projet.

(« Dans le secteur du cinéma, le CNC apporte des aides à la création, à la production, à la distribution de films, au court métrage, à l’exploitation, aux industries techniques, aux cinématographies en développement, à l’exportation du film français ». Plus d’info : https://www.cnc.fr )

De très nombreux soutiens d’enseignes diverses, qui lui ont également déjà fait confiance…

« Antoinette Production à Epinal, Lukarn productions à Paris, Ahlstrom-Munksjö Arches SAS à Arches,  Le cabinet curieux à Fontenoy-le-Château, Mémé à Gerardmer, Les Authentics à La Bresse, Le grand rondin à la Bresse, Nonno à Epinal, La confiserie des hautes-Vosges CDHV à Plainfaing, Le Jacquard Français à Gerardmer, la maison des soeurs macarons à Nancy,  Bol d’air à La Bresse, le chalet hôtel Le ColletLa Gerbe d’Or en Mosellela charcuterie Pierrat au Tholy, La fromagerie Gérard au Tholy,  Opel France, La maison Martin-Pouret à Orléans, JFA Conseil »

Côté artiste, une belle palette d’actrices et acteurs aux CV déjà bien remplis !

Virgilia Giambruno, actrice, scénariste, réalisatrice française, d’origine italienne qui a tenu le 1er rôle dans le film « LE CARILLON DU TEMPS » de Richard Mégane ainsi que dans le dernier film de Enzo Ysah « A LA FOLIE ».

Laurence Roustandjee, présentatrice, animatrice télé et radio (M6, Teva, RMC Story, France 3, radio FG), qui a fait ses débuts comme actrice dans des téléfilms à forte audience (Joséphine, ange gardien).

Karine Lima, présentatrice télé et journaliste, scénariste, réalisatrice et productrice et comédienne, qui peut se targuer de nombreux prix qui sont venus récompenser ses multiples talents !

Florian Hessique, acteur aux multiples facettes, acteur, réalisateur, interprète, qui a à son actif lui aussi déjà de belles récompenses !

Aurore Sellier comédienne dans des séries TV comme notamment la série « Scènes de ménage », ou récemment, un rôle dans la série « En quête de vérité » pour France 2.

–  Tara-Louise, jeune fille de 10 ans, à la vivacité d’esprit et au talent déjà très prometteur ! Elle a ainsi été « choisie pour incarner Jade, le personnage principal du film de Louise Groult « Bien mignonne » prochainement en diffusion sur France2 ».  Quel talent !

Un retour aux Sources donc avant un retour à Saclay très attendu où il ne fait aucun doute que les Saclaysiens seraient heureux de venir découvrir cet artiste et avoir la chance de peut-être visionner ce beau projet cinématographique !

Un fauteuil à Saclay ?

Bonne chance en tous les cas à l’artiste et à toute l’équipe !

Une chose est sûre même si les soutiens financiers sont là, d’autres soutiens financiers sont et seront encore nécessaires !

Alors si vous le souhaitez, n’hésitez pas à encourager ce Saclaysien et lui permettre ainsi qu’à toute l’équipe, d’atteindre l’objectif fixé !

Merci par avance,

Plus d’information en suivant ce lien :

https://www.helloasso.com/associations/polychromes%20productions/collectes/retour-aux-sources

f : https://www.facebook.com/pg/filmretourauxsources/about/

Bon plans, Info Citoyen, Vallée de la Bièvre

Notre cave à Jouy est pleine

Avr 17, 2021

C’est l’heure calme, il est 13 h 30, entre un livreur de la brasserie parisienne Kraft (La Parisienne…) avec quelques cartons. « On reçoit aujourd’hui une de leurs bières, l’Intra-muros qui sera classée bio l’année prochaine ». Céline Beaugrand dos Santos explique qu’on cultive du houblon dans Paris, sur les toits ou sur des surfaces qui remplacent d’anciennes friches. Il fait bon vivre à Jouy-en-Josas, apprécie Nelson, « l’accueil des habitants a été magique, clients ou non, ils sont venus en curieux, attentifs au changement d’enseigne sur leur territoire ».

L’installation remonte à fin 2020 et tient ses promesses au-delà des espérances des époux associés.

Le Casier, la cave de la vallée de la Bièvre, 11 rue Oberkampf 78350 Jouy-en-Josas

Nous pourrions parler longtemps de la bière que Céline a défendue dès le début (elle a de qui tenir, son père a aidé la brasserie rennaise Skumenn via le crowdfunding pour le lancement). En général, les brasseurs ne savent pas quoi faire des résidus : moût et drèches, L’Atelier Second Life a eu l’idée d’utiliser ces dernières (des céréales compressées) pour en faire des gâteaux apéritifs, les Crackers.

Goûter le vin est comparable à une pratique sportive

Il fallait faire entrer 300 références dans 23 m2.

Nous avons fait appel à un ami architecte, Serge Attalah, qui outre un restaurant que nous possédons à Paris, a également conçu le Club Med de Marrakech. Il nous a donné un coup de main ». La vaisselle utilisée dans le restaurant parisien est d’ailleurs exposée. Elle témoigne de la double activité des associés qui forment également un couple dans la vie. L’un et l’autre ont une formation en œnologie reçue à l’École du vin française (de 12 à 30 vins goûtés par jour). Nelson se souvient de son premier verre, bu en 1985, un vin de Beaune chez le vigneron Claude Maréchal. Depuis, l’un et l’autre ont beaucoup appris, par les dégustations, les rencontres et leur restaurant parisien.

Êtes-vous expérimenté ou en construction ?

Le meilleur moment pour goûter un vin est entre 10 h et 11 h ½ pour être en forme. En forme ? Céline et Nelson expliquent : « On doit être concentré pour mobiliser son cerveau. Plus on est expérimenté plus on va droit au but car la bibliothèque est déjà constituée. Par exemple, il y a une case “boisé”.  Mais si on est en cours de construction, ça prend plus de temps ». La mémoire sensorielle sollicitée et entraînée sur tous les terrains, le commentaire vient spontanément pour parler de tel ou tel flacon. « Il faut prendre du temps sur un vin, le décortiquer, c’est un long travail d’archives. C’est à la portée de tout le monde si on s’y intéresse un peu ». Ce meuble est la perle que l’on repère tout de suite, pratique pour l’interview (le micro est posé dessus), il est surtout prévu pour des dégustations. Y trônent en majesté des Porto rares, comme ces cuvées de 1970, 2003 et des Champagne rosés. De part et d’autre de cet îlot central, les rayons avec les bouteilles. Un alignement seulement interrompu par la vaisselle déjà mentionnée qui « casse le rythme et aère un peu » :  un grand plat et des bols très colorés (idéal pour des verrines ou des porte-carottes). Elle est proposée à la vente. Parmi les bouteilles, il y en a une, un vin italien, le Capo di Stato (photo), si connue que son nom est seulement au dos, sur la contre-étiquette. Le nom de la cuvée a été donné en hommage à une visite au domaine du Général de Gaulle. Indépendants, Céline & Nelson choisissent leurs vins et sont à l’écoute de leurs clients pour rechercher leurs vins préférés.

Christophe Baillat


Auteur de « Itinéraire d’un fils d’enseignants – Un amour soudain pour l’entreprise », paru en mars 2021 aux Editions Les Impliqués

MonSaclay.fr -- site communautaire et citoyen contribuant a faciliter la mise en relation des habitants
de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]