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métro aérien

Info Citoyen

Les articles les plus lus du mois de mai 2012 – monSaclay Live – Fête des Voisins

Mai 31, 2012

Voici les 10 articles les plus lus sur monSaclay.fr au cours du mois dernier (les articles, eux, ne datent pas forcément du mois de mai).

  1. Grève aux Cars d’Orsay 2 comment(s) | 797 view(s)
  2. Saclay ouverture d’un Simply Market, d’un salon de coiffeur, d’un SPA et d’un restaurant 8 comment(s) | 566 view(s)
  3. Les habitants du plateau de Saclay se mobilisent contre le projet de métro aérien du Grand Paris. 5 comment(s) | 385 view(s)
  4. Saclay : Création de collectifs contre le métro aérien – questions à Gérard Guillan 2 comment(s) | 299 view(s)
  5. La maire des Ulis rebondit sur le débat sur l’identité sexuelle 3 comment(s) | 249 view(s)
  6. Manifestation contre le métro Aérien du plateau de Saclay  | 226 view(s)
  7. Législatives : Le maire de Bièvres sera-t-il élu député ? 1 comment | 187 view(s)
  8. Ouverture au public du Simply Market Mercredi 18 Avril 2012 3 comment(s) | 184 view(s)
  9. Saclay au coeur du projet Grand Paris 4 comment(s) | 176 view(s)
  10. Vidéo : Plateau de Saclay – un élevage de poulet bio pour préserver l’agriculture locale 8 comment(s) | 160 view(s)

lecteurs de monsaclay essonneLe 24 mai a eu lieu le 3ème monSaclay  Live. Une bonne quarantaine de personnes se sont rencontrées dans une ambiance conviviale et chaleureuse.

Lecteurs du blog et entrepreneurs, agriculteurs et associations, bloggeurs se ont échangé et ont discuté de leur vie sur le Plateau. Les maires de Saclay et de Bièvres ont également passé la soirée avec nous.

N’oubliez pas : vendredi 1er juin à 19h30 Fête des Voisins sur la place de la Chapelle au Val. Inscriptions ici.

 

Environnement, Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Une Silicon Valley à Saclay: Frédéric Taddeï crée le débat

Mai 30, 2012
Frédéric Taddeï newsring débat saclay

Frédéric Taddeï (photo : Olivier Laffargue)

Sur son site Newsring, Frédéric Taddeï, le le journaliste, animateur de télévision et de radio Frédéric Taddeï lance le débat : « Plateau de Saclay, pour ou contre le projet de Silicon Valley à la française ? »

La journaliste et modératrice du débat sur Saclay, Nolwenn Guyon demande aux lecteurs de monSaclay.fr de contribuer. « La question du débat est assez large », dit-elle. « Il est donc possible du parler du projet de façon général mais aussi de points plus précis comme le métro aérien ».

Plateau de Saclay, pour ou contre le projet de Silicon Valley à la française ?
Vous pouvez consulter le contexte du débat ici : http://www.newsring.fr/local/922-plateau-de-saclay-pour-ou-contre-le-projet-de-silicon-valley-a-la-francaise/reperes

La philosophie de Newsring est de faire avancer le débat : à partir d’une question de départ, les internautes sont invités à venir échanger, discuter avec des propos bien argumentés. Des institutionnels, experts, politiques sont susceptibles d’intervenir, mais la discussion est ouverte à tous ceux qui sont intéressés par le sujet.

Si vous argumentez et remportez l’adhésion d’un maximum d’utilisateurs vous deviendrez « Tops influenceurs » de Newsring, bonne chance !

Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay, Transport

Législatives : Marie-Pierre Digard une candidate Verte pour le plateau de Saclay

Mai 24, 2012
Marie-Pierre-Digard saclay EELV

Marie-Pierre-Digard

Marie-Pierre Digard, candidate EELV, 5ème circonscription 

Pourquoi vous présentez-vous ?

Notre pays a besoin de changements profonds pour surmonter les crises sociales, économiques et environnementales auxquelles nous sommes confrontés. Engagée dans de nombreuses associations, première adjointe au Maire d’Orsay en charge de la démocratie participative et du développement durable, vice-présidente de la CAPS, je souhaite agir à l’Assemblée Nationale pour apporter des solutions efficaces et réalistes. Mon action politique et militante se veut au service de l’intérêt général pour faire face aux problèmes d’emploi, de logement, de sauvegarde de l’environnement, du dérèglement climatique.

Quel territoire couvre votre circonscription ?

Je me présente sur la 5ème circonscription qui concerne les communes de Bièvres, Bures-sur-Yvette, Gif-sur-Yvette, Les Ulis, Orsay, Saclay, Saint-Aubin, Vauhallan, Verrières-le-Buisson et Villiers-le-Bâcle. C’est une circonscription que je connais bien car je l’arpente depuis plus de 20 ans ; j’ai eu à la défendre et à porter de nombreux dossiers lors de mes deux mandats de conseillère régionale entre 1998 et 2010. C’est une grande et belle circonscription, qui résume bien les enjeux de notre temps : préservation des espaces agricoles et naturels, développement économique, accès aux services publics, transports, logements…

Quels seraient vos projets prioritaires si vous étiez élue ?

Elue députée, je le serai à plein temps et ne cumulerai pas avec d’autres mandats.

Elue députée, je m’appuierai sur mon expérience d’ancienne présidente de l’Agence Régionale de l’Energie, pour réaliser à l’échelle nationale la transition énergétique qui est indispensable et qui sera créatrice d’emplois durables, locaux et non délocalisables: économies d’énergie, isolation des logements, recours massif aux énergies renouvelables.

Elue députée, je continuerai mon combat déjà très ancien pour préserver et mettre en valeur les espaces agricoles et naturels de notre territoire. Lorsque certains se targuent aujourd’hui de les défendre, je me permets de leur rappeler leur opposition lors du vote du schéma directeur de la région (SDRIF) en 2008 ! Car, la droite, certains ont la mémoire courte, s’est opposée au SDRIF qui prévoit la préservation de 2.300 hectares sur le plateau de Saclay. C’est grâce à mon action, à l’action des élu/es écologistes à la Région, à la CAPS, que nous avons obtenu de haute lutte la reconnaissance de la nécessaire préservation de ces hectares.

Qui sont vos adversaires ?

Il y a 17 candidat/es en lice le 10 juin. Chacun/e porte des priorités différentes. Les miennes ne sont certainement pas de stigmatiser telles ou telles catégories de la population en raison de leurs origines, de leurs cultures, de leurs religions ou de leurs modes de vie.

Mes valeurs sont la solidarité, la justice, la démocratie.

L’environnement est une préoccupation des habitants du plateau de Saclay ?

Oui,  et cette préoccupation est largement partagée dans notre pays ! Notre territoire doit être exemplaire et ses habitants l’ont bien compris lorsqu’ils soutiennent l’agriculture de proximité ou lorsqu’ils s’engagent aux côtés des associations pour préserver le cadre de vie.

Contrairement à ce qu’affirmait dans vos colonnes un autre candidat, les militants et sympathisants Europe-Ecologie les Verts ne se sentent aucune affinité avec le parti de l’ancien président de la République qui proclamait “l’environnement, ça  commence à bien faire”. Nous étions dans l’opposition jusqu’au 6 mai dernier. Notamment parce que la droite a mis à mal l’environnement durant 10 ans : baisse des crédits dédiés à l’environnement, aux économies d’énergie, poursuite du tout bagnole, du tout nucléaire, soutien aux OGM etc… Le Grenelle de l’Environnement a mis en lumière nombre de problèmes, mais le gouvernement sortant n’en a rien fait de sérieux. Il est temps d’agir vraiment !

Etes-vous pour le métro aérien ?

De longue date, EELV a dit son opposition à un mode de transport démesuré sur notre territoire. Ni aérien, ni souterrain, donc ! Les raisons de ce refus sont simples : il faudra densifier à outrance le plateau pour que le métro soit rentable. Je soutiens l’idée qu’il faut d’abord améliorer l’existant (RER, bus) avant de se lancer dans des dépenses qui aujourd’hui ne sont pas financées. Renforcons les liaisons plateau-vallées,terminons au plus vite le TSCP sur le plateau, mettons en oeuvre celui entre Massy et les Ulis avant de creuser ou d’ériger des pylônes pour un métro qui au mieux ne transporterait que 5.000 personnes en heure de pointe ! Et pourquoi ne pas envisager un tramway ou un T-Zen, en remplacement du TCSP ? C’est une infrastructure de surface, moins coûteuse financièrement et pour l’environnement, et qui pourrait être mise en service en moins de 10 ans !

Que pensez-vous du démantèlement du réacteur Ulysse ?

Je suis pour ce démantèlement évidemment ! Mais aujourd’hui, je ne pense pas que toutes les précautions soient prises pour qu’il soit effectué dans les meilleures conditions de sécurité pour les employés et les habitants. Il faut absolument que le nouveau gouvernement exige du CEA de revoir les procédures et surtout ne pas faire appel à la sous-traitance pour des opérations dangereuses et qui demandent un véritable savoir-faire.

Pour vous quelle est la place de l’agriculture sur le plateau de Saclay ?

Elle est centrale ! Je suis secrétaire générale de l’association Terre et Cité et connaît bien les acteurs agricoles de notre territoire. Je suis de longue date investie, sur le terrain, comme dans les institutions, pour mettre en valeur cette richesse extraordinaire dont nous disposons.

Nous avons la chance d’avoir des agriculteurs attachés à leur territoire et qui s’investissent pleinement pour défendre le territoire. C’est l’identité de notre Plateau et les habitants ont prouvé à maintes reprise qu’ils pouvaient se mobiliser pour la préserver.

Quelle est votre opinion sur la situation des Roms en général ?

Louis XIV les envoyait aux galères, le régime de Vichy les parquait dans des camps d’internement, des dizaines de milliers de Roms furent massacrés durant la seconde guerre mondiale. Il est sans doute utile de rajouter qu’environ 500.000 personnes en France sont aujourd’hui classées dans la catégorie « gens du voyage ». La plupart de ces personnes détiennent depuis longtemps la nationalité française et pourtant, ils ne sont pas considérés comme le reste de la population puisqu’ils sont dans l’obligation de posséder un livret de circulation à faire viser régulièrement par la police. Arrêtons la stigmatisation !

Je souhaite que la loi soit aussi appliquée sur notre territoire, et que nous trouvions, en concertation avec l’ensemble des acteurs, une solution durable pour accueillir dignement les gens du voyage.

Site internet de campagne : www.digard2012.fr 

Note : monSaclay.fr est un site collaboratif apolitique. Nous invitons tout candidat qui désire communiquer sur son programme à nous le faire savoir à l’adresse suivante [email protected]

 

Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay, Transport

Législatives : Le maire de Bièvres sera-t-il élu député ?

Mai 20, 2012
Herve Hocquard Legislative

Affiches d'Hervé Hocquard à Saclay

Les français voteront pour élire leurs députés les 10 et 17 juin prochains lors des élections législatives.

Les élections législatives ont lieu tous les cinq ans. Elles ont pour but d’élire un député par circonscription législative au suffrage universel direct majoritaire uninominal à deux tours.

Depuis vendredi 18 mai à 18 heures, heure-limite du dépôt des candidatures, les préfectures disposent des noms de 6 591 prétendants, dont 2 641 femmes, aux 577  sièges de députés à pourvoir, soit 11 candidats en moyenne par circonscription, selon la liste fournie par le ministère de l’Intérieur.

Dans notre circonscription, la 5ème, le député sortant, Pierre Lasbordes avait provoqué la surprise générale en janvier dernier, en décidant de ne pas se représenter. « Je considère qu’à 65 ans il est temps d’arrêter, de privilégier un renouvellement de génération. Je le fais d’autant plus sereinement qu’il y a deux candidats (NDLR : Michel Bournat, maire UMP de Gif, et Hervé Hocquard, celui de Bièvres) de talent sur la circonscription », expliquait le futur ex-député (Le Parisien, 12-01-2012).

MonSaclay.fr a demandé à Hervé Hocquard, maire de Bièvres, pourquoi il se présente aux législatives et ce qu’il compte faire pour notre région s’il est élu.

Pourquoi vous présentez-vous ?

Parce que je me sens prêt. Prêt à reprendre le flambeau de Pierre Lasbordes. Je crois pouvoir apporter beaucoup à cette circonscription si particulière. Ceux qui me connaissent savent que je suis un élu actif et travailleur, capable de traiter des dossiers complexes à fort enjeu. Ils savent aussi que j’aime travailler mes sujets en collectif, avec les autres élus, avec les associations et toutes les bonnes volontés.

Quel territoire couvre votre circonscription ?

Il va de Verrières aux Ulis avec le plateau de Saclay en son coeur. Sur les 10 communes, neuf ont un habitat et un caractère assez voisins qu’il faut préserver au maximum. La dixième, les Ulis, est très différente et passionnante. C’est un territoire très contrasté avec des atouts extraordinaires dont son agriculture, ses forêts, ses paysages et évidemment le grand Campus Paris-Saclay qui se développe.

Quels seraient vos projets prioritaires si vous étiez élu ?

J’ai trois priorités essentielles.

La première est celle du bon usage de l’argent public. Notre pays souffre d’un gaspillage gigantesque qui est à l’origine de ses déficits.

La seconde est la fin du bétonnage en Ile-de-France. Notre région atteint une limite et les objectifs de construction de logements à hauteur de 60.000 par an, dont 6 à 8.000 dans notre territoire, sont à la fois irréalistes et dangereux. Il faut savoir dans le même temps que 300.000 logements restent vacants en Ile-de-France. On ferait mieux de s’interroger pourquoi ils le sont. Il y a de bonnes raisons à cela, qui tiennent à la relation viciée qui existe dans notre pays entre locataire et propriétaire.

La troisième c’est l’ambition pour notre pays. La France a du ressort. Elle peut beaucoup apporter au monde à condition de se réformer et de se rassembler. L’un des projets les plus emblématiques se développe justement sur notre territoire. Il faut mener à bien ce grand campus d’échelle mondiale que le précédent gouvernement a courageusement initié, tout en évitant les dérives bétonnières. L’investissement dans la recherche et l’enseignement supérieur est le meilleur que le pays puisse faire. Cette opération donne une vraie chance à notre pays et plus encore à notre territoire.

Qui sont vos adversaires ?

Ils sont nombreux et de toutes les couleurs, évidemment. Mais ma principale adversaire est de toute évidence la candidate du Parti socialiste adoubée par François Lamy.

L’environnement est une préoccupation des habitants du plateau de Saclay ? L’UMP n’est-il pas moins présent sur ce sujet que les Verts ?

Nous pouvons être très fiers de ce qui a été fait par le gouvernement sortant en matière d’environnement, que ce soit nationalement avec l’ensemble des dispositions découlant des deux « Grenelle » ou localement avec la protection par la loi , ce que personne n’avait jamais osé imaginer, de près de 3.898 hectares dont 2.316 agricoles sur le plateau.

Mes amis Verts, car je compte bien des amis parmi eux, ont juste un défaut : ils sont enfermés dans un jeu politique et leur écologie sert de marche pied au Parti socialiste. Ils nous habituent à de grandes proclamations, à des positions extrêmes qui passent sous le tapis dès après le premier tour des élections. J’ai le sentiment qu’en tant qu’écologiste UMP –ou gaulliste vert si vous préférez- je suis beaucoup plus libre, beaucoup plus lucide et concret que les Verts officiels, pour qui l’écologie est une sorte de fonds de commerce. Leur crédibilité ne peut d’ailleurs que diminuer et les résultats de l’élection présidentielle l’ont montré.

Etes-vous pour le métro aérien ?

Certainement pas. Nous nous sommes battus pour la préservation du plateau de Saclay, c’est-à-dire non seulement de son caractère agricole mais aussi de ses paysages. J’ajoute que le projet de métro a toujours été présenté comme réalisé en souterrain. Une réalisation en tranchée couverte ne devrait présenter qu’un surcoût de 15%. Cela me paraît tout à fait admissible. Ce qui ne l’est pas en revanche c’est l’opacité qui entoure ces choix et le fait que les différentes hypothèses n’aient donné lieu à aucune étude comparative connue. En savoir plus sur le futur métro du plateau de Saclay

Que pensez-vous du démantèlement du réacteur Ulysse ?

C’est très bien et je suis partisan de la dénucléarisation progressive du site de Saclay. C’est d’ailleurs la politique du CEA lui-même. Il développe désormais à Saclay son activité sur de nombreux autres segments.

Pour vous quelle est la place de l’agriculture sur le plateau de Saclay ?

Elle est maintenant assurée pour longtemps et c’est ce qui faisait défaut avant la zone de protection. Rappelons-le cette zone sanctuarise tout de même 87% des terres aujourd’hui exploitées. L’agriculture du plateau et des environs doit maintenant progressivement évoluer pour être directement perceptible, utile et consommée par les habitants d’Ile-de-France. Au restaurant scolaire de ma commune par exemple, nous mangeons des poulets élevés à Bièvres et des yaourts du lait des vaches de Viltain.

Si je suis député je m’efforcerai de faire que l’exemple de Saclay soit reproduit ailleurs, aussi bien en Ile-de-France qu’autour des autres métropoles du pays. Il faut à la fois sanctuariser des espaces suffisants et développer une agriculture au contact des citadins.

Un camp de Roms est présent sur votre commune, quelle est votre opinion sur la situation des Roms en général ?

C’est un pitoyable jeu de mistigri dont les pays originaires des Roms sont les premiers coupables. La France est généreuse et accueillante. Elle est aussi le pays qui offre à ses visiteurs les meilleures conditions de soins, pour ne parler que de cela. Voilà pourquoi la question se pose avec tant d’acuité chez nous. Il y a à mon sens autant de bêtise à condamner les Roms sommairement qu’à les à accueillir bras ouverts en ignorant les causes de leur venue en France. C’est un problème européen dont la solution suppose une solidarité et surtout une absence d’hypocrisie de la part de chacun. En savoir plus sur les Roms du Petit-Clamart et de Bièvres

Le blog d’Hervé Hocquard

Les 130 candidats aux législative de l’Essonne

Note : monSaclay.fr est un site collaboratif apolitique. Nous invitons tout candidat qui désire communiquer sur son programme à nous le faire savoir à l’adresse suivante [email protected]

Info Citoyen

Les articles les plus lus du mois d’Avril 2012

Avr 30, 2012

Voici les 10 articles les plus lus sur monSaclay.fr au cours du mois dernier (les articles, eux, ne datent pas forcément du mois de avril).

MonSaclay organise une rencontre informelle le 24 mai à Chez Guy à l’Etoile de Saclay, déjà plus de 30 inscrits, ne tardez pas à vous inscrit.

  1. Point sur la situation des gens du voyage à Saclay 30 commentaires | 927 lectures
  2. Saclay ouverture d’un Simply Market, d’un salon de coiffeur, d’un SPA et d’un restaurant 8 commentaires | 816 lectures
  3. Vidéo – Interview des représentants du camp de gens du voyage de Saclay en Essonne 15 commentaires  | 611 lectures
  4. Vidéo – Les Gens du Voyage Envahissent le Stade du Val d’Albian – Saclay 4 commentaires  | 530 lectures
  5. Ouverture au public du Simply Market Mercredi 18 Avril 2012 3 commentaires  | 433 lectures
  6. Photos de l’inauguration du SimplyMarket de la Mare aux Saules (Val d’Albian) 347 lectures
  7. Saclay : Création de collectifs contre le métro aérien – questions à Gérard Guillan 2 comment(s) | 342 lectures
  8. La maire des Ulis rebondit sur le débat sur l’identité sexuelle 3 commentaires  | 294 lectures
  9. Vidéo – Alerte : mobilisons-nous pour sauver l’exploitation d’Elodie sur le Plateau de Saclay 2 commentaires | 264 lectures
  10. Les gens du Voyage ont libéré le stade de Saclay Val d’Ablian 7 commentaires  | 240 lectures

Bonus : Bernard Marc le peintre des boîtes aux lettres de Saclay

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay, Vallée de la Bièvre

Plateau de Saclay : réactions à la déclaration du maire de Bièvres sur le projet de zone agricole de 2300 ha

Juin 28, 2011

Hier, le maire de Bièvres a publié une déclaration optimiste sur le choix des 2300 ha de terres agricoles sanctuarisées sur le plateau de Saclay et la zone de l’OIN.

Hervé Hocquard

Hervé Hocquard

MonSaclay.fr a demandé au maire de Saclay, à Emmanuel Vandame un agriculteur et à Harm Smit, le représentant d’un collectif de 100 associations régionales de protection de l’environnement leur point de vue sur cette déclaration et leur propre perception du processus de sélection de cette zone protégée.

Dans un communiqué daté du lundi 27 juin 2011 le maire de Bièvres déclare, « que les travaux de préparation du projet de zone naturelle, agricole et forestière par l’EPPS sont maintenant achevés. Le projet qui sera soumis au conseil d’administration le 6 juillet prochain devrait répondre aux exigences de la loi, dans sa plus stricte acception.

Il comportera ainsi notamment plus de 2300 hectares d’exploitation agricole, situés tout à la fois sur le plateau de Saclay et à l’intérieur du périmètre de l’OIN.

Ce sont donc plus de 85% des terres agricoles du plateau qui seront sanctuarisées, donnant aux agriculteurs du plateau la perspective qui leur faisait défaut pour déployer durablement sur ces terres très fertiles une agriculture au service des Franciliens.

Après le conseil d’administration du 6 juillet, le projet sera soumis à l’avis du Comité consultatif de l’EPPS, de diverses institutions et donnera lieu enfin à une enquête publique ».

Saclay Christian Page

Christian Page

« Monsieur Hocquard est au conseil d’administration de l’EPPS et est conseiller régional », explique M. Christian Page, Maire de Saclay et Délégué Communautaire. « Il fait son travail de communication auprès de la population. Nous, élus du territoire, attendons des plans et des projets un peu plus précis que ce communiqué ».

« Il ne faut se satisfaire de rien tant que la carte définitive ne sera pas sortie », martèle Emmanuel Vandame, céréalier du plateau dont la ferme à Villiers-le-Bâcle est le siège des Jardins de Cérès, une Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP).

« De plus, le tracé du métro aérien léger apparait sur leur carte (réunion publique du jeudi 23 juin à Gif sur Yvette) comme traversant le golf de Saint Aubin et les parcelles que j’exploite à l’ouest du CEA, un comble, tout cela n’était pas prévu!!! »

Pour sa part, Harm Smit, coordinateur du collectif OIN-Saclay (COLOS), précise :

Harm Smit COLOS

Harm Smit

« C’est pour moi l’occasion de mettre les choses en perspective. Rappelons qu’il s’agit là de l’aboutissement d’une action de longue haleine du milieu associatif. En effet, la préservation d’une « masse critique » de terres agricoles utiles sur le plateau de Saclay est une revendication de l’UASPS depuis une vingtaine d’années, inscrite sur sa Charte du Plateau (alors 2000 ha, car les terres situées dans périmètre de la ville nouvelle de St. Quentin-en-Yvelines n’y étaient pas incluses). Cette demande fut reprise à leur compte par Michel Pelchat, député puis sénateur, et Robert Trimbach, président du District Intercommunal du Plateau de Saclay, organisme qui fut remplacé par la suite par la CAPS (Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay). En décembre 2006, la CAPS a adopté à son tour la préservation de 2300 ha de terres agricoles sur le plateau. Grâce à l’intervention de l’union régionale IDFE (Ile-de-France Environnement), par la voix de son vice-président, Gérard Delattre, également créateur de COLOS et auparavant de l’UASPS, cette prescription de la CAPS fut reprise dans la révision du SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile-de-France) voté par Conseil régional en septembre 2008.

En février 2009, c’est à l’UASPS que la Présidence de la République confirma que « 2300 hectares de terres du plateau de Saclay seront réservées aux activités agricoles« .

Lorsque la loi du Grand Paris fut discutée à l’Assemblée nationale, puis au Sénat, ce sont les représentants d’IDFE et de COLOS qui furent auditionnés et qui ont fait valoir les revendications des associations au niveau de ces assemblées. D’autres associations leur ont emboîté le pas. COLOS et l’UASPS sont également intervenus en février 2010 auprès du sénateur Laurent Béteille, qui a su convaincre ses collègues d’adopter un amendement réclamant la préservation d’au moins 2300 ha de terres agricoles sur le plateau tout en précisant les communes concernées.

Une fois l’EPPS (Etablissement Public du Plateau de Saclay) installé, en septembre 2010, Hervé Hocquard, vice-président de la Commission Environnement-Agriculture de l’EPPS, a pris à-bras-le-corps le problème de la délimitation de la zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF) englobant les 2300 ha de terres agricoles ; la loi du Grand Paris oblige à définir cette zone avant le 3 juin 2011. COLOS a publié un état des lieux précis des terres agricoles et a fait profiter Hervé Hocquard de sa connaissance du terrain.

Hier soir, lors de la présentation de la carte de la ZPNAF par l’EPPS, en présence de la ministre Valérie Pécresse, à la ferme du Trou salé, Hervé Hocquard a humblement reconnu le travail des associations et de certains élus permettant d’aboutir à cette « sanctuarisation » des terres agricoles du plateau, une première en France. Il faut également saluer le rôle joué par la Chambre interdépartementale d’agriculture d’Ile-de-France. Au final, après un travail long et minutieux, l’EPPS a réussi, non sans mal, à délimiter une ZPNAF comprenant une surface agricole utile de 2309 ha sur le plateau, à laquelle on peut ajouter 51 ha de terres agricoles situées dans la vallée de la Bièvre. »

 

Mise à jour :

Suite à la mise en ligne de cet article M. Hervé Hocquard nous a fait parvenir le commentaire suivant :

« La carte présentée est un projet qui marque un progrès décisif, mais pas encore un aboutissement. Elle mérite un examen très attentif avant le conseil d’administration du 6 juillet où je relaierai, car c’est mon rôle, les observations des communes directement concernées en Essonne. Je les consulterai aussitôt que je recevrai les documents préparatoires officiels du Conseil d’administration.
D’ores et déjà il est clair que des ajustements seront nécessaires avant d’en arriver, in fine, à un document complètement satisfaisant. »

Association, Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Plateau de Saclay : face à l’urbanisation l’AMAP de Vandame fait le pari du Bio

Juin 19, 2011
Emmanuel Vandame AMAP Les Jardins de Cérès Saclay

Emmanuel Vandame

 

Sur le plateau de Saclay, le gouvernement cherche à créer une Silicon Valley à la française, regroupant grandes écoles et start-up sur un espace desservi par un métro aérien. Dans le même temps les agriculteurs se battent pour sauvegarder leurs terres, ou au minimum les 2300h promis par la loi, pour que leurs exploitations restent viables.

MonSaclay.fr a rencontré Emmanuel Vandame, un céréalier du plateau dont la ferme à Villiers-le-Bâcle est le siège des Jardins de Cérès, la plus grande Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) d’Ile de France. Alors que le gouvernement cherche à identifier les terres qui seront sanctuarisées, M. Vandame reste dubitatif : « Ils ne vont pas trouver les 2300h. On va juste s’en approcher « , déclare t-il. « Cela montre qu’ils sont incapables de réduire leur projet. Pierre Veltz est un fin politicien, » ajoute-t-il, « ses délégués ont même essayé de faire passer l’aéroport de Villacoublay dans les 2300h de terres sanctuarisées ». (Lire l’interview de Pierre Veltz dans monSaclay.fr)

Le métro devait être souterrain, aujourd’hui on apprend qu’il sera aérien, je ne peux pas me satisfaire de cela. La loi est la loi et là elle n’est pas respectée. Je suis donc très méfiant », explique M. Vandame.

Malgré tout, d’après M. Vandame, l’agriculture  sur le plateau reste viable.

M. Vandame parle en chef d’entreprise et comme beaucoup d’entrepreneurs, il aime les paris. En 2009, il mise sur l’agriculture biologique. Aujourd’hui 52h de ses terres (sur 238h) sont convertis au bio.

Dès la fin août, les habitants de Villiers-le-Bâcle et les 300 membres de l’AMAP pourront acheter du pain bio cuit au feu de bois dans un four espagnol, un Fargas.

« C’est un bel exemple de valorisation d’une agriculture biologique en grande culture », affirme M. Vadame. « C’est un gros projet et j’espère qu’on va réussir ».

Le four pourra cuire 120kg de pâte en une fournée. « Depuis le début, mon épouse Cristiana  et moi souhaitions proposer des produits bio à un prix moins cher que dans les supermarchés bios et nous aimerions que ces produits profitent surtout aux enfants. D’ailleurs nous avons récemment  répondu à un appel d’offre de la ville de Saclay pour fournir du pain aux cantines », dit M. Vandame.

Association, Grand Paris, Plateau de Saclay

Saclay côté Etudiants s’investit pour le Plateau de Saclay

Fév 2, 2011

Saclay côté étudiants (ScE) est une association créée il y a deux ans dont le but est d’améliorer la communication entre les instances décisionnaires et les étudiants, que ce soit vers les étudiants, en facilitant l’accès aux informations concernant le plateau de Saclay, ou dans l’autre sens, en faisant remonter le ressenti des étudiants vis à vis des changement à venir.

Pour ce faire, Saclay côté Etudiants rassemble en son sein des représentants de tous les BdEs qui déménageront sur le plateau de Saclay, ce qui lui permet de parler au nom des étudiants du futur Campus Paris-Saclay. L’association est aussi composée d’étudiants de tous horizons désireux de s’investir dans le projet d’aménagement du plateau de Saclay.

Depuis sa création, ScE a eu l’occasion de démontrer son efficacité à plusieurs reprises ainsi que son rôle d’intermédiaire privilégié autant pour les étudiants que pour les professionnels : tout d’abord, d’un point de vue politique, lors de l’organisation de la table ronde du 11 juin 2009 où de nombreux représentants politiques étaient présents. Afin d’apporter une plus-value étudiante, ScE avait donc décidé de créer des groupes de travail ayant pour thèmes : la vie étudiante, le logement et la restauration, le transport, le développement durable. Les propositions émanant des différents groupes ont finalement été reprises dans le communiqué de presse de madame la ministre Valérie Pécresse.

D’un point de vue économique : lors de l’organisation de la table ronde sur les assises des transports le 18 mars 2010, réunissant tous les acteurs du Plan Campus du plateau de Saclay. Saclay côté Etudiants y a notamment présenté les résultats d’un sondage réalisé auprès d’élèves de Supélec et permettant de mieux comprendre les habitudes de déplacement d’étudiants du plateau.

Plus récemment, l’association a participé à la réunion du choix du logo pour le Campus Paris-Saclay et a publié son cahier d’acteurs dans le cadre du débat public sur le Grand Paris. Elle y défend la nécessité d’améliorer la desserte du plateau, notamment grâce à l’existence d’un métro aérien.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter à [email protected].

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Hervé Hocquard : Continuer à ne rien faire pour le Plateau de Saclay revenait à le condamner

Jan 15, 2011
Hervé Hocquard

Hervé Hocquard

Lors d’un entretien organisé à l’initiative du maire de Bièvres et Administrateur de l’Etablissement Public de Saclay M. Hervé Hocquard jeudi matin avec MonSaclay.fr, l’élu a déclaré que « continuer à ne rien faire [pour le Plateau de Saclay] c’était la solution la plus lâche. En réalité on laisse le Plateau s’urbaniser petit à petit dans le plus grand des désordres. C’était la mort lente mais la mort à coup sûr du Plateau de Saclay».

Un espace sanctuarisé de 2300 hectares

Le Conseiller régional d’Ile-de-France pense que le projet actuel « définit très précisément une zone d’au moins 2300 hectares de terres agricoles, de forêts et d’espaces naturels devant être sauvegardée. On ne connait pas dans l’ordre juridique français de protection plus forte. Cette zone sanctuarisée est intouchable », ajoute-il.

« Le projet actuel met un coup d’arrêt l’urbanisation rampante du Plateau.», dit M. Hocquard.

« La protection d’au moins 2300 hectares par la loi, » insiste M. Hocquard, « c’est beaucoup plus qu’aucun écologiste n’a jamais osé espérer ». Il y a aujourd’hui 2700 hectares de terres agricoles sur le Plateau. « Dans les prochaines semaines, nous allons devoir délimiter les terres à sauvegarder. Il va falloir se battre pour que ce ne soit pas 2300 hectares, mais d’avantage de surface qui soient protégés.

Le Transport sur le Plateau de Saclay

Le maire de Bièvres appelle un développement progressif du transport sur le plateau.

Dans un premier temps il faut que la région fasse l’effort nécessaire pour moderniser les RER existant. Puis il faut continuer les liaisons existantes et créer de nouvelles lignes de bus en sites propres — transport en commun en site propre (TCSP). Il préconise également la multiplication des liaisons entre sites (universités, entreprises, gares) par les chemins et routes prévus pour une circulation douce (à pied, à vélo).

Le Métro à Saclay

Enfin il faut prévoir l’arrivée du métro affirme M. Hocquard car, « comment peut-on imaginer qu’un projet comme le projet campus soit évité par un transport en commun rapide et efficace ? Il y a aussi un très grand intérêt pour les habitants du Plateau pour une liaison performante entre Orly, St Quentin-en-Yveline, Versailles et la Défense. Mais un métro ça ce prépare aujourd’hui ».

M. Hocquard serait sans doute en faveur d’un métro aérien, moins coûteux que le   métro souterrain, car, dit-il « même si prévu pour être sous terre on peut douter qu’il y soit vraiment et pour des raisons de coût il y a le risque qu’il ne soit réalisé qu’en tranchées ».

MonSaclay.fr a demandé à Hervé Hocquard d’expliquer les raisons du Grand Débat sur le Plateau de Saclay à un enfant de 6ème lors d’une interview vidéo.

Info Citoyen

Un camp climat sur le Plateau de Saclay.

Oct 26, 2020

La semaine dernière s’est tenu à Villiers-le-Bâcle l’équivalent d’un mini Camp Action Climat pour la défense de l’agriculture et contre le dérèglement climatique.

Cet évènement a été coordonné par « Extinction Rebellion » avec le soutien d’associations locales comme l’AMAP « Les Jardins de Cérès », le collectif « Urgence Saclay » et AES (Assemblée écologique et sociale).

Près du lieu de distribution de l’AMAP des tentes ont été installées dans un champ prêté par la ferme Vandame.

Le lundi, les protestataires ont effectué une marche-randonnée vers l’endroit de Palaiseau où est prévue la sortie du tronçon aérien de la ligne 18.

Malgré la présence de forces de l’ordre, « Extinction Rebellion » avait pu pénétrer la nuit sur le chantier de la SGP.

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Une fois dans la place ils ont conduit des opérations de désobéissance civile en déployant leurs banderoles et en « customisant» les engins.

Du mardi au vendredi des ateliers et conférences se sont tenus au campement. Echanges de points de vue, concertation sur les moyens d’action pour se faire entendre.

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A la suite de sa visite et conférence Hervé Kempf a fait paraître un article à la une de « Reporterre », journal en ligne de l’écologie, dont il est le rédacteur en chef.

Le samedi, malgré la pluie qui a malheureusement contrarié buffet, bar, et ambiance festive, s’est tenue l’Assemblée finale dans une grange de la ferme. Parmi la centaine de participants, présence de beaucoup d’Amapiens (de diverses AMAP) et de pas mal d’étudiants (grandes écoles du Plateau), tous malades, pas du COVID, mais du maintien de « l’anormal ». En particulier du déraisonnable métro surdimensionné qui préfigure une urbanisation à venir au détriment de la vocation agricole du Plateau.

Cela devrait aussi interpeller des saclaysiens qui ne voudraient pas d’une ZAC à la gare du Bourg, pour un troisième quartier de Saclay encastré au Christ, forcément très dense. Et qui sont interloqués, entre la sévère et juste motion réquisitoire du Conseil municipal de juillet (suite logique du recours débouté par le Conseil d’Etat) et le malencontreux « Info Saclay » de septembre qui a ouvert ses colonnes à une propagande de la SGP (pour une gare dite « CEA-St Aubin » ne servant pas à la moitié des saclaysiens car l’existant RER C a une station Vauboyen, très proche du Val d’Albian) . 

Dans le peu d’avenir qui reste à un « boomer » comme moi, je comprends les inquiétudes et revendications des plus jeunes (et pas seulement pour soigner une mauvaise conscience). Dérèglement climatique, crise alimentaire, inadaptation des moyens de mobilité : ceux qui reçoivent le « Castor » ont pu y lire que toutes ces préoccupations sont partagées par l’association où je m’active.

Alors ces jeunes rencontrés sur le terrain ont besoin de soutien dans leur action, ils en appellent à la constitution d’un collectif citoyen contre la ligne 18.

Michel Meunier

Info Citoyen, Plateau de Saclay

COP21 : des anarcho-libertaire à Saclay ?

Nov 6, 2015

Source : Le point

 

black blocsSelon RTL, la direction du renseignement territorial craint des débordements de la part de la mouvance d’ultra-gauche ou des Black Blocs.

À l’approche de la COP21, les forces de l’ordre sont inquiètes. À en croire un document que s’est procuré RTL, la police craint des violences en marge de la Conférence climat, organisée à Paris à la fin de l’année. L’inquiétude est d’autant plus grande que 80 chefs d’État et 160 délégations étrangères fouleront le sol français pour l’occasion.

Parmi les menaces évoquées par la direction du renseignement territorial ? La mouvance d’ultra-gauche qui « pourrait tenter de se fondre dans la masse des manifestations qui sont prévues afin de s’en prendre aux forces de l’ordre ou à certains symboles de l’État », relaye le site de RTL.

Présence des Black Blocs

Mais ce n’est pas tout. L’installation de campements près du Bourget, où se tiendra le fameux sommet, figure aussi parmi les inquiétudes des forces de l’ordre. À plusieurs kilomètres de là, la police craint aussi la présence de membres de la mouvance anarcho-libertaire à Saclay, où elle aurait prévu de se rassembler.

Ces derniers pourraient manifester contre un projet de métro souterrain et s’approcher de certains sièges sociaux de grandes entreprises comme Areva, Thalès ou Danone. (RTL)

Autre menace prise au sérieux : la présence de militants Black Blocs, un mouvement anarchiste né en Allemagne, ou celle de groupes anglais. Dans le document, la direction du renseignement territorial parle de débordements lors de manifestations ou de mouvements de foule. Il va même jusqu’à juger « certaine » la volonté de déstabilisation de ces groupes.

De possibles incidents qui ne faciliteront pas le travail des policiers, alors que la menace terroriste est maximale. Conséquence ? La mobilisation des forces de l’ordre devrait être exceptionnelle. Quelque 5 000 policiers seront chargés de la sécurité de ce grand rendez-vous international, précise Le Figaro.

Info Citoyen

La fièvre monte à « El Plato »

Juil 10, 2015

Dans un pays imaginaire d’Amérique latine …

Euh, pardon, je me trompe de synopsis : l’éclosion de la rébellion, c’est ici et maintenant.

Depuis le lancement de l’Opération d’Intérêt National en novembre 2005, toutes les associations concernées par la sauvegarde de l’environnement du Plateau de Saclay avaient réagi. Les deux organismes aménageurs créés par les lois de 2010, l’Etablissement Public Paris-Saclay (EPPS) et la Société du Grand Paris (SGP), ne se sont pas distingués par une grande écoute de ces protestations, et ce qui devait arriver arriva : l’opération ne recueille pas l’assentiment du territoire.

Déjà le 12 mai 2012, une grande manifestation était organisée par le collectif « Enterrez le métro », qui dénonce le non-respect par la SGP de la promesse faite suite au débat public en 2011, pour la ligne verte du Réseau de transport public du Grand Paris , sur ce qui deviendra la ligne 18 du Grand Paris Express.

Et nouvelle manifestation le 9 avril dernier devant les locaux de la CAPS, pendant que dans la salle, le Conseil Communautaire votait une motion annonçant des actions contentieuses si ses demandes légitimes devaient rester ignorées par l’EPPS.

Car entre temps, les élections municipales de 2014 avaient changé la donne en remplaçant 3 des 7 maires du comité restreint qui avait validé le projet de Contrat de Développement Territorial Paris-Saclay Territoire Sud. Néanmoins, l’Enquête Publique a été menée sur le dossier CDT de 2013.

Journal de l’actualité récente :

  • Le 23 avril, coup de théâtre, la Commission d’Enquête Publique rend un avis défavorable, suivant objectivement les 676 avis d’associations et de citoyens. C’est un fait sans précédent dans l’histoire des CDT. Alors, pour que les recommandations de la Commission d’Enquête ne restent pas lettre morte, se monte un Groupe de Réflexion et d’Action Citoyenne sur l’Opération Paris-Saclay (GRACOPS).
  • Le 11 juin, réunion SGP de « concertation renforcée » à Magny-les Hameaux ; ambiance houleuse, colère d’agriculteur coupé de ses champs, mécontentement des riverains, protestation d’élus pas ou mal consultés.
  • Le 15 juin et ensuite, une lettre ouverte aux élus est remise par le GRACOPS dans les conseils municipaux des 11 communes de la CAPS.
  • Le 22 juin, l’EPPS annonce que le comité de pilotage du CDT a pris la décision d’actualiser le dossier pour le présenter à nouveau en enquête publique avant la fin de l’année.
  • Le 23 juin, lors de la conférence sur les transports par câble organisée par COLOS, le vice-président du STIF (Syndicat des Transports en Ile de France) s’indigne de voir autant de deniers publics gelés pour une ligne 18 de métro sous-employée alors qu’il seraient bien placés dans une desserte moderne Saclay-Courtabœuf s’appuyant sur un RER B amélioré ; message relayé vers la CAPS par l’UASPS.
  • Le 25 juin, le Conseil de la CAPS, à l’unanimité des présents, refuse de reprendre en patrimoine les équipements publics qui n’auraient pas fait l’objet d’un accord express des collectivités, dans et hors ZAC, au Moulon (délibération D2015-93), et à Polytechnique (délibération D2015-94).
  • Le 30 juin, le GRACOPS adresse une lettre ouverte au préfet de région et aux membres du Comité de Pilotage du CDT pour exiger une réelle concertation.

 

Et aujourd’hui ? Le Comité de Pilotage du CDT se réunit …

Info Citoyen

Interrogations d’une Giffoise de la vallée, sur le Plateau de Saclay qui se construit

Nov 6, 2013

NB: article écrit à titre personnel par Martine Debiesse et qui n’engage qu’elle à titre individuel.

La salle du Conseil Municipal était pleine mercredi 9 octobre pour la 3ème étape de concertation sur le Moulon. En tant qu’élus, on aimerait, d’ailleurs, qu’elle soit ainsi pleine à chacun des quatre à cinq Conseils Municipaux annuels. Cela arrive exceptionnellement (en février dernier, pour cause de décret sur les rythmes scolaires; en avril 2011, quand Dimitri Tchoreloff et moi avons été « sortis » de l’équipe majoritaire pour avoir eu l’outrecuidance de représenter notre parti, fort différent de celui de M. Bournat, aux élections cantonales). C’est bien plus motivant que de ne parler qu’« entre soi ». En dehors de ces événements particuliers, pourtant, la salle est seulement peuplée de quelques fidèles « habitués », citoyens suivant les débats de conseils en conseils et que je remercie vraiment sincèrement de leur présence.
Cette digression faite, je reviens au sujet du jour : il y avait donc foule pour poser des questions et écouter, détaillées par les membres de l’EPPS et les architectes du projet, les avancées concernant la partie giffoise du Plateau.

Une véritable ville supplémentaire à nos portes

Une chose est désormais évidente, c’est une véritable ville qui est en passe de se construire en haut de la côte de Belle-Image, à cheval sur le territoire de notre commune, celui de Saint-Aubin et celui d’Orsay, faisant du Moulon le pendant de Chevry sur le 2ème plateau que compte Gif.

Imaginez un peu : à l’est et au nord du Synchrotron vont pousser, sur des terres en grande partie consacrées actuellement à l’agriculture, 60 hectares d’activités académiques, économiques, de commerces et de services.

Rappelons que l’ensemble de l’espace urbain construit de toute la commune de Gif est de 529 hectares. 60 hectares de plus, ce n’est donc pas rien. Et dans ces 60 hectares, les surfaces occupées sur le Moulon par les 4.600 logements prévus (2000 familiaux et 2.600 étudiants) ne sont pas comptées. Pas plus que les 56 hectares, pas plus que les 5.100 logements prévus un tout petit peu plus loin sur le plateau, dans le quartier de Polytechnique.

Et tout le monde a l’air de trouver cela très bien, y compris M. Bournat qui pourtant, il n’y a pas si longtemps, à l’automne 2005, votait, avec les délégués de Gif en conseil de CAPS pour refuser toute urbanisation au nord de la RD 128 (la route qui va du rond-point de Saint-Aubin au Bœuf à six Pattes). Vous pouvez constater sur la carte ci-joint que cette « frontière » un temps symbolique est largement franchie. http://carte.epps.fr/map/moulon
Et cette urbanisation ne sera pas essentiellement « de maisons » comme à Chevry, mais d’immeubles et de bâtiments, de 25 mètres de hauteur maximum…

Des transports collectifs sur le Plateau prêts « peu après 2020 »

Le Moulon sera un lieu de travail, un lieu d’habitation, mais rien ne dit, comme l’a très bien fait remarquer un Giffois dans la salle, que ceux qui travailleront là y habiteront aussi. Il faut donc prévoir des moyens de transports adaptés à d’éventuels chassés croisés de grande ampleur. Ils semblent l’être, avec un TCSP (Transport en Commun en Site Propre (autrement dit, avec une voie qui lui est réservée) qui ira du quartier de Polytechnique au Christ de Saclay en passant par le Rond-Point de Saint-Aubin ; un métro (aérien… rares sont ceux qui continuent à se battre contre ce qui se profile sur le sujet) avec trois gares sur le plateau (à Palaiseau vers le lycée Camille Claudel ; à Gif-Orsay vers le Bœuf à six pattes et au Christ de Saclay). Sauf que le TCSP ne sera prêt qu’en 2015, le métro que peu après 2020 (et encore, mercredi 9 octobre, lors de la réunion de concertation, c’était 2023…

M. Ayrault a annoncé jeudi 10, lors de sa visite sur le Plateau, l’avancement du processus de deux ans). Il n’empêche, il faut compter encore un minimum de 7 ans (et pendant lesquels le Plateau sera en travaux permanents) pour parvenir à une offre de transport en commun adaptée aux déplacements modélisés, alors que les installations, elles, auront lieu avant : le quartier devrait être « prêt à vivre » en 2018. Un des Giffois présent à la réunion de concertation a très justement fait remarquer qu’à l’étranger, quand on veut faire un projet de ce genre à partir de rien, le phasage se fait mieux (ce que GemGif ne cesse de dire depuis longtemps) : on commence par installer les infrastructures, puis on construit les logements et les bâtiments. Les gens ne viennent habiter ou travailler que quand les transports sont là, pas l’inverse ! Quid, donc, en attendant, pour se déplacer sur le Plateau ?

Lire la suite de l’article de Martine Debiesse sur son blog Gem Gif

Environnement, Plateau de Saclay, Transport

La desserte de Saclay repoussée au-delà de 2025?

Nov 12, 2012

Source : Le Parisien : 12/11/2012 

Sur le plateau de Saclay, c’est une évidence pour beaucoup.

Le projet de campus, avec l’arrivée de grandes écoles, de centres de recherches, d’entreprises et de plusieurs milliers d’étudiants, enseignants, chercheurs, ne peut réussir sans nouveaux moyens de transport.

Oui, mais lesquels? Face à des riverains et des écologistes qui craignent qu’elle ne défigure les dernières terres agricoles aux portes de Paris, beaucoup d’acteurs locaux misent sur l’arrivée de la future ligne de métro reliant le secteur à Orly et Paris.

Et repousser celle-ci après 2025, comme cela semble se profiler, serait pour eux une très mauvaise nouvelle, le campus devant être finalisé pour 2018! Les chambres de commerce et d’industrie (CCI) de Paris et d’Ile-de-France ont fait savoir que ce possible report au-delà de 2025 ne pouvait « être envisageable, sous peine […] de compromettre la mise en place et l’aménagement » du pôle de Saclay, un site « déterminant pour la croissance économique de la nation et l’emploi des années à venir ». Une manifestation est prévue en décembre.

Pétition lancée pour rappeler la nécessité de réaliser la ligne 

Quant à savoir quelle forme prendra ce nouveau métro en Essonne, la solution aérienne semble aujourd’hui privilégiée, le souterrain s’avérant trop onéreux. « Le rapport doit être remis fin novembre, donc nous attendons, note François Lamy, ministre délégué à la Ville et ex-président PS de l’agglomération du plateau de Saclay. J’ai toujours préconisé un passage en aérien sur le plateau, solution moins chère, plus agréable et plus structurante en matière d’urbanisme. » De son côté, le maire (UDI) de Massy, Vincent Delahaye, s’inquiète. « Nous venons de lancer une pétition pour rappeler la nécessité de réaliser cette ligne dans les délais annoncés au départ, c’est-à-dire 2020. Cette ligne sera une alternative au RER B. Nous avions déjà réfléchi à la traversée aérienne de Massy. Je n’étais pas contre. Mais, techniquement, c’est compliqué et ça risque encore de retarder le projet de dix ans. Ce serait une catastrophe. » Les écologistes, eux, ne désespèrent pas de voir au final le métro s’éloigner de Saclay au profit de solutions plus « légères ». Le 30 octobre, le Premier ministre a toutefois rappelé la nécessité de la « réalisation du métro Grand Paris Express » et confirmé les financements prévus pour le développement du plateau de Saclay.

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Risque de déraillement pour le Grand Paris Express

Oct 22, 2011

[article initialement paru dans le numéro 138 (octobre 2011) du mensuel Liaison publié par Ile de France Environnement] 

saclay grand paris monsaclayDe nombreuses inconnues subsistent pour des aménagements dont Maurice Leroy, ministre en charge du Grand Paris, a déclaré : « ce projet nous dépasse tous. »

Un décret du 24 août 2011 a entériné le « schéma d’ensemble » du futur réseau de transport « Grand Paris Express », objet de l’accord entre l’Etat et la Région du 26 janvier, accord qui avait été adopté par la Société du Grand Paris le 26 mai.[1] Ce réseau combine des éléments des projets de l’Etat (« Grand 8 ») et de la Région (Arc Express). Il comprend trois lignes de métro automatique de 175 km et 72 gares, dont 57 nouvelles. La ligne bleue (Orly – St. Denis) prolonge la ligne 14. La ligne rouge est une rocade en proche couronne Le Bourget – Clichy-Montfermeil – Villejuif – La Défense – Roissy. La ligne verte, Orly – Saclay – Versailles avec un hypothétique futur prolongement vers Nanterre, a changé de nature : le métro lourd souterrain est remplacé par un « métro léger » aérien de type VAL avec trois arrêts sur le plateau de Saclay au lieu d’un seul. Certains tronçons devraient s’ouvrir en 2018, d’autres en 2025, dont Orly-Versailles [2], le reste étant renvoyé aux calendes grecques.

Des sommes faramineuses

Pour financer l’énorme investissement de 20,5 milliards d’euros, l’Etat devrait engager 4 milliards et les collectivités 1,5 milliard. Financement complété par des taxes sur les bureaux et un emprunt à long terme de 9 milliards. Mais ces sommes ne représentent que le sommet de l’iceberg. D’abord, l’amélioration des infrastructures existantes, dont les débats publics ont confirmé l’impérieuse nécessité, coûtera 12 milliards. Ensuite, les estimations ne couvrent ni le raccordement au réseau existant, ni la desserte autour des gares. Enfin, il y aura des dépassements. Selon Bent Flyvbjerg [3], un grand projet d’infrastructures de transport a 86 % de chances de voir ses coûts sous-estimés et le taux moyen de sous-estimation d’un grand projet ferroviaire est de 45 %. La Cour des comptes, elle, constate un écart moyen de 92 % entre le coût prévisionnel et le coût final d’un projet inscrit au contrat de plan Etat-Région 2000-2006.

Il faudra rajouter les frais de fonctionnement. Le rapport Carrez relatif au projet du Grand 8 a évalué les frais de fonctionnement des réseaux franciliens à 43 milliards pour la période 2010-2025 : 19 pour le nouveau réseau et 24 pour faire face à la dérive continue de déficit du réseau actuel. Or, la billetterie ne couvre que 30 à 40 % du budget actuel du STIF (8 milliards), le reste étant à la charge des entreprises et des collectivités.

Un pari à haut risque pour les finances publiques 

Certes, on ne doit pas lésiner sur les investissements d’avenir. Dixit le Président de la République en juin 2007 (avant la crise), au sujet du financement des infrastructures : « ce n’est pas une honte de s’endetter pour cela, car cette dette-là ne finance pas le présent mais l’avenir. Elle représente un passif, mais aussi un actif. Le tout est que la valeur de cet actif justifie celle du passif. » Mais justement… rien ne permet d’affirmer qu’au-delà des formules incantatoires, le projet du Grand Paris améliorera réellement les perspectives d’avenir de l’Ile-de-France et encore moins celles de la France. D’autant plus que la crise économique est loin d’être derrière nous !

Dans son article « Les comptes fantastiques du Grand Paris », l’urbaniste Frédéric Léonhardt évoque un « Grand Canyon financier » et affirme que « tous les ingrédients d’un crash industriel public sont réunis. » Pour sa part, l’urbaniste Jean-Pierre Orfeuil avait déjà, dans sa contribution au débat public « Grand Huit, un grand pari non durable », rappelé à la Société du Grand Paris ce qui figure sur les offres de prêt : « Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. » Dans un récent article « Dix ans de ‘droit à la mobilité’, et maintenant ? », ce spécialiste des mobilités urbaines arrive par ailleurs à la conclusion que notre approche de la mobilité a fait la preuve de son inadéquation et doit être repensée.

Harm Smit
Coordinateur
Collectif OIN Saclay (COLOS)


[1] On se souviendra que dans leur accord du 26 janvier, l’Etat et la Région avaient acté leur désaccord sur la desserte du plateau de Saclay. Que s’est-il passé depuis le 26 janvier ? Nous avons appris de source fiable que la Région a lâché du lest sur le plateau en échange de l’engagement de l’Etat sur sa part de financement du Plan de Mobilisation Régional.

[2] Entre-temps, le 10 octobre, le Président de la République a déclaré : « Afin de créer les conditions favorables à l’arrivée d’institutions prestigieuses sur le plateau [de Saclay], je demande aux ministres concernés d’examiner les moyens permettant d’assurer une desserte par métro automatique le plus rapidement possible et en tout cas avant 2018. » Cela semble relever du rêve… Rappelons, une fois de plus, que cette ligne de métro ne résoudra qu’une petite partie des problèmes de transport induits par les projets d’aménagement du plateau.

[3] Chercheur danois, professeur à l’université d’Oxford.

 

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

Vidéo : Harm Smit coordinateur du Collectif OIN-Saclay revient sur le débat du Grand Paris

Juin 25, 2011

Pour monSaclay.fr Harm Smit, Coordinateur du Collectif OIN-Saclay (COLOS) revient sur les points abordés durant la conférence débat sur le Grand Paris organisé par ce collectif mercredi 22 juin 2011 à Bures-sur-Yvette.

Lors de cette soirée deux urbanistes, Marc Wiel et Gérard Lacoste sont intervenus (l’un en personne l’autre a été représenté) pour éclairer les 80 participants sur les développements de ce projet.

Marc Wiel a résumé les grandes lignes de son livre « Le Grand Paris, premier conflit né de la décentralisation », démontrant entre autres que l’aménagement d’une ville ou métropole repose sur des relations systémiques entre de multiples domaines interdépendants (mobilité et transports, foncier et immobilier, localisation des entreprises et des ménages, …). Ces relations sont méconnues des décideurs et il manque des mécanismes de régulation pour aboutir à un système stable et harmonieux.

Dans sa présentation, Gérard Lacoste, directeur général adjoint de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme d’Ile-de-France (IAU IdF, ex IAURIF) à démontré pourquoi aucun des postulats sur lesquels s’appuie la logique de développement du Grand Paris n’est en accord avec les réalités.

La présentation s’est terminée par un état des lieux de l’avancement du projet. En ce qui concerne le plateau de Saclay et la mise en place d’un métro automatique, il semble maintenant acquis que ce n’est plus une, mais trois stations qui seront créées sur le plateau et que le métro ne sera pas comme prévu souterrain mais aérien. Il ne s’agirait pas d’un métro lourd, mais plutôt d’un transport de type Véhicule Automatique Léger (VAL).

 

Voici les présentations de la conférence-débat du 22 juin :

Marc Wiel « Que penser du Grand Paris ? »

Gérard Lacoste « Le réseau du Grand Paris : principes, postulats et questions à débattre »

Gérard Lacoste« Le projet du Grand Paris : un bilan d’étape est-il possible ? »

Lire le compte-rendu de l’événement sur le site web de COLOS

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