A Saclay, la famille Vilain est agricultrice depuis quatre générations et chez Elodie, la benjamine, l’amour de la terre est palpable. A 23 ans, la jeune femme déborde d’énergie et de passion pour son projet. Elle va reprendre les terres de son père, mort d’un cancer en 1999 et va peu à peu diversifier une partie de l’exploitation céréalière en maraîchage biologique et en petit poney club incluant des chevaux de propriétaires au pré.
« Cultiver des produits sains sur ces terres exploitées depuis des générations par ma famille, c’est pour moi le plus beau métier au monde », dit Elodie. « Se lever en se disant que par son travail on va pouvoir nourrir des gens et le faire entouré de chevaux et de sourires d’enfants… C’est le rêve ! »
En juin, forte de ses diplômes : BTS Agricole ACSE (Analyse et conduite de systèmes d’exploitation), son BP responsable d’exploitation agricole agro-biologie ainsi que son BPJEPS équitation en poche et l’expérience acquise lors de ses stages elle ouvrira les portes du grand hangar jaune sur le Plateau du Moulon au sud du plateau de Saclay pour se lancer dans l’aventure.
Malheureusement le projet d’Elodie pourrait bien ne jamais voir le jour. Son rêve de culture biologique, de vente en directe et de centre équestre sera sans doute enterré par l’urbanisation du plateau.
« Il me reste une dernière chance, »
explique Elodie qui à passée les derniers mois à rencontrer les maires du plateau et les responsable de l’Etablissement Public de Paris-Saclay (EPPS). « Une enquête publique est en cours et si assez de gens demandent à ce qu’au moins 20 hectares de mes terres soient sanctuarisées (en sachant que je n’ai qu’une seule parcelle dans le périmètre sanctuarisé qui est d’une surface de 13ha) et qu’Il faut trouver une solution pérenne pour un siège d’exploitation en propriété à proximité immédiate de mes terres sanctuarisées alors à ce moment-là l’exploitation et mon projet seront sauvés », dit-elle.
En nous mobilisant nous pouvons sauver ce projet et contribuer à préserver notre qualité de vie sur le plateau. Il suffit de demander à ce qu’Elodie puisse conserver :
- Un hectare de terre en propriété à proximité immédiate de ses terres sanctuarisées pour y installer des serres, un hangar, une habitation et éventuellement des petites installations équestres tout en gardant au moins un point de vente au niveau du hangar actuel car il est idéalement situé aux abords de la N118.
- Un minimum de 20 ha dans le périmètre sanctuarisé idéalement 13 ha (déjà dans le périmètre sanctuarisé) + 7 ha (parcelle à inclure dans le périmètre sanctuarisé, elle se situe au nord de la rigole de Corbeville, la parcelle est cadastrée ZV33 et ZV 43 situé sur la commune de Saclay).
Envoyez votre demande (qu’il faut absolument personnaliser sinon votre demande ne sera pas pris en compte) avant le 14 avril à :
M. Georges-Michel Brunier
Président de la Commission d’Enquête sur la zone de protection
Mairie de Saclay
Place de la Mairie
91400 Saclay
Ou de passer lors d’une permanence
Plus d’information sur l’enquête publique http://www.terreetcite.org/?
6 Comments
[…] est particulièrement important de chercher à sauver l’exploitation d’Elodie Villain : voir l’article du 4 avril sur le blog. […]
Bonjour,
Trouvant le projet d’agriculture bio d’Elodie Vilain très intéressant et novateur sur le plateau de Saclay, je lui accorde tout mon soutien, même s’il est un peu tardif, car je n’ai pris connaissance de celui-ci qu’aujourd’hui. En effet, faire du bio d’une part et préserver des terres agricoles d’autre part sur le plateau de Saclay me parait être plus qu’une nécessité en 2012.
J’espère que ce petit mot pourra lui apporter un soutien supplémentaire non négligeable.
Très cordialement.
P. Renaut
Tony, as tu parlé avec Elodie Vilain de sa mine d’or familiale? Moi oui. Je peux te dire que sa vocation est réelle. Au delà du maraichage bio, c’est son projet de centre équestre qui lui tient fortement à coeur, et qui nécessite de la surface.
Je pense qu’à l’heure de réfléchir au devenir de Saclay au travers de son PLU, notre qualité de vie est aussi très importante. Pour le développement économique de la commune , son attractivité « verte et bleue » n’est pas à négliger : les atouts patrimoniaux (architecture, agriculture, espaces naturels) sont à valoriser. Bâtiments de la ferme d’Orsigny, Viltain déjà, mais aussi ferme Trubuil, base de loisirs sur l’étang neuf, parcours découverte des étangs et rigoles, etc … Alors pourquoi pas aussi un centre équestre et des gîtes chez Elodie?
[…] Elodie Vilain toutes les demandes à ce jour n’ont pas abouti. On attend toujours des solutions […]
[…] Vous souvenez vous de l’appel à l’aide d’Elodie Villain ? Elle espérait installer sur le plateau de Saclay une exploitation maraîchère et un poney club. (Lire l’article et voir la vidéo). […]
Pour les bâtiments de la ferme d’orsigny , cela risque être difficile car la ferme est sous un bail agricole qui ne permet pas de valorisation des batisses mais juste de l’exploitation agricole!