Search results for

metro

Info Citoyen

Les articles les plus lus du mois de juin

Juin 30, 2014

Voici les 10 articles les plus lus sur MonSaclay.fr au cours du mois dernier (les articles, eux, ne datent pas forcément du mois de juin 2014).
Pour le deuxième mois consécutif les articles sur la grève des Cars d’Orsay restent en tête des articles les plus lus et commentés sur le blog. Un article concernant la grève a même été commenté 105 fois.

  1. MOUVEMENT SOCIAL PREAVIS DE GREVE aux CARS D’ORSAY 66 commentaires | 9 447 vues
  2. Grève aux Cars d’Orsay : reprise lundi ? 5 commentaires | 2 065 vues
  3. Pétition des usagers des transports Les Cars d’Orsay 7 commentaires | 1 677 vues
  4. Vidéo – Cars d’Orsay : face à face grévistes et direction 7 commentaires | 1 625 vues
  5. Cars d’Orsay – bilan en fin de grève : 1,6% d’augmentation 2 commentaires | 1 618 vues
  6. Fin de galère pour les usagers des Cars d’Orsay 3 commentaires | 1 041 vues
  7. Grève aux Cars d’Orsay 1 commentaire | 942 vues
  8. Passage à la Fibre 1 commentaire | 836 vues
  9. Grève des Cars d’Orsay : prolongation de la navette 1 commentaire | 632 vues
  10. GrandParis: le métro et les voyageurs peuvent attendre.. 2 commentaires | 588 vues
Entreprise, Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Vidéo: Sur le plateau les entrepreneurs se mobilisent pour survivre

Mai 11, 2014

Jean-Marie Verdun“Je crois au potentiel du plateau de Saclay», dit Jean-Marie Verdun (@vejmarie), Président de Splitted Desktop Systems une entreprise informatique basée à Saint-Aubin, Essonne. « Il y a ici énormément de cerveaux, donc un incroyable potentiel ».

Aujourd’hui, l’entrepreneur lance Buyparissaclay, une place de marché locale pour mettre en relation acheteurs et fournisseurs présents sur le plateau de Saclay. « Si on veut développer le secteur économique du plateau il faut que les entreprises se mobilisent pour montrer qu’elles existent. Nous devons prouver qu’il y a une économie locale qui fonctionne. Il faut que les entreprises travaillent ensemble au sein d’un écosystème local », dit-il.

Ne lui parlez pas de Silicon Valley à la française. N’évoquez pas non plus la promotion de l’entreprenariat sur le plateau de Saclay. M. Verdun se bat depuis sept ans pour faire vivre son entreprise informatique. Aujourd’hui il tire la sonnette d’alarme : « Nous sommes en train de reproduire ici un nouveau Sophia Antipolis », dit-il en référence au centre de recherche des Alpes Maritimes. « Il ne faut pas que le plateau se limite à un centre de recherche ».

Pour réussir, Paris-Saclay doit créer un environnement permettant aux étudiants et aux chercheurs de rencontrer des entrepreneurs et des investisseurs. Si le pari semble gagné pour les grandes universités qui s’installent sur le plateau aux côtés d’HEC et de Polytechnique et pour certaines grandes entreprises (Danone, Kraft Foods, EDG, Air Liquide…) qui construisent leurs centres de R&D.

Mais, M. Verdun regrette que l’urbanisation du plateau se fasse sans vision d’ensemble. Chaque bâtiment, chaque école étant autonome et sans lien avec les organismes voisins.

« Le plateau de Saclay est constitué de populations qui se croisent sans se rencontrer, » explique M. Verdun qui milite pour la création d’un lieu de vie. « Il faut construire des crèches, des restaurants et des services de restauration rapide, des lieux où les gens qui vivent et qui travaillent ici puissent se rencontrer ».

Ancien étudiant de l’Université d’Orsay, M. Verdun a vécu à travaillé plus de 15 ans dans des grands groupes informatiques nord américain en France et aux USA.

En 2006, il se lance et décide de créer sa première entreprise de fabrication d’ordinateur. La réussite est là et son chiffre d’affaires passe de 32 à 550 mille euros en deux ans avant d’atteindre 3 millions la troisième année, la plaçant parmi les trois seules entreprises française à connaitre une telle croissance. Splitted Desktop qui travaille en partenariat avec de grands groupes américains est spécialiste des solutions fanless (ordinateurs hyper silencieux dont le refroidissement se fait sans ventilateur).
En 2008, la société est frappée de plein fouet par la crise. « Nous avons réussi à survivre sans licencier personne », dit-il fièrement. « Nous avons dû nous réinventer en société d’étude et d’assemblage à bas coût travaillant entre autres pour Grosbill Auchan ».

Splitted Desktop Systems Un assembleur à bas coût en France, ça surprend. Pourtant M. Verdun assure que les atouts de sa société sont nombreux : « Nous fournissons un service de très bonne qualité avec beaucoup de souplesse et une réactivité incomparable. Nous pouvons livrer en moins de 48h »

Pourtant, l’année dernière Splitted Desktop a risqué la faillite. « Malgré de nombreuses commandes personne ne voulait prêter de l’argent à une petite société comme la nôtre » dit-il.

Malgré tout M. Verdun le dit : « Je suis français et suis fier d’avoir une société ici. Notre projet vivra ou mourra en France. Mais si nous mourons, la question se posera alors de savoir où nous nous installerons pour recréer notre prochaine entreprise, car si, les investisseurs nous encouragent à nous développer, c’est aux Etats-Unis ou en Asie qu’ils nous disent d’aller… pas en France. »

Sans lieu de vie, sans véritable activité économique, le plateau reste un lieu très académique très : « métro-boulot-dodo » et la tâche est rude pour les entrepreneurs du plateau de Saclay. « Les PME du plateau n’arrivent pas à vendre aux institutions du plateau car la plupart sont trop petites pour pouvoir répondre aux appels d’offres », dit-il. Les seuls qui jouent le jeu sont Thales et Danone qui acceptent d’acheter aux PME innovantes ».

Pour mettre en relation entrepreneurs et acheteurs, M. Verdun a créé le site web Buyparissaclay pour les entrepreneurs du plateau de Saclay et pour le bénéfice de la communauté des utilisateurs. Elle a pour objectif de simplifier les achats et la création de partenariats sur le plateau.

Pour l’instant la plateforme regroupe :

Coté acheteurs référencés, seul Thales et Normale Sup sont présents…

« C’est difficilement à croire, mais il y a 15 millions d’achats de matériel informatique par an sur le plateau et jamais nous n’avons eu de demande de prix ! C’est symptomatique du manque de dynamisme de cette zone. Si nous n’arrivons pas à créer d’économie locale nous n’attirerons pas d’investisseurs et les entreprises ne viendront pas s’installer ici ».

Rares sont les PME qui ont pour client le CEA, ajoute-t-il. « Nous n’avons même pas été sollicités pour savoir si nous étions compétitifs ».

M. Verdun appelle à une prise de conscience collective. Il y a un potentiel unique de compétences, de ressources et une volonté du gouvernement de développer cette région. « Nous, entrepreneurs, devons également nous atteler à la tâche pour travailler ensemble et créer localement l’écosystème qui nous permettra de réussir et de faire de Paris-Saclay non pas uniquement un pôle de recherche mais un véritable pôle économique ».

Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay, Transport

Pétition contre le doublement du CD 36 sur le plateau de Saclay

Avr 7, 2014

Texte de la pétition envoyé par les Jardins de Cérès et la SCI Terres Fertiles

« Comme vous le savez, nous sommes expropriés sur une de nos parcelles par le Conseil Général de l’Essonne pour doubler le CD 36 et en faire une voie rapide.

L’AMAP des Jardins de Cérès et la SCI Terres Fertiles se sont unies pour organiser une pétition contre ce projet inacceptable de construction d’une 2×2 voies sur le plateau de Saclay.

L’Etat va investir sur ce même tracé pour la réalisation de deux transports en commun: un bus en site propre (TCSP) et un métro léger.
Le bus en site propre est pour 2015, le métro pour 2030.
Il y a pour nous une contradiction évidente à vouloir construire encore pour la voiture alors que les projets sont prêts pour développer des transports en commun efficaces sur ce secteur.
L’emprise des différents ouvrages condamne durablement 14 hectares de terres agricoles, sans aucune possibilité de retour en arrière.

Nous considérons que ce projet de doublement est incompatible avec le classement du plateau de Saclay en Zone Protégée Naturelle Agricole et Forestière.
Nous nous inquiétons de la construction sur le plateau d’une 2×2 voies qui prolonge la Francilienne (N104) au sud, vers le réseau routier de l’ouest de l’Ile de France, qui risque d’augmenter fortement la circulation de transit sur le secteur, dégradant finalement les conditions de circulations des habitants du plateau.

La RD 36 n’est pas saturée. Les points de blocage qui gênent la circulation matin et soir sont bien connus. Un aménagement peu couteux de ces trois carrefours: intersection avec RD938, entrée du CEA, Christ de Saclay, suffirait à améliorer la circulation, et serait beaucoup moins destructeur de terres agricoles que le projet de doublement prévu.

Ce projet est tout à fait incompatible avec des objectifs de transition énergétique et écologique, même faibles comme ceux affichés par le gouvernement.

Merci de SIGNER LA PÉTITION et de la relayer dans vos réseaux.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/plateau-saclay-doublement-x-voies-rd-760.html

Il y a de quoi être indigné de voir l’Etat s’engager dans de tels projets, sans regarder la cohérence d’ensemble, et au mépris des espaces agricoles que tout le monde, y compris l’Etat dans sa communication, considère comme « remarquables », et « à protéger » (com. de l’EPPS par exemple)

Bien solidairement avec tous les défenseurs des espaces agricoles, naturels et forestiers sur le Plateau de Saclay, mais aussi ailleurs en Ile de France, et dans les autres régions,
Laurent Sainte Fare Garnot – gérant de Terres Fertiles
Cyril Girardin – Président de l’AMAP des Jardins de Cérès »

Lire également

 http://www.epps.fr/wp-content/uploads/2013/09/Etude-dimpact-ZAC-QEP-Partie-2.pdf

Ainsi que le rapport du Conseil municipal du 25 juin 2010 – Ville de Villiers-le-Bâcle 

Info Citoyen

Préoccupations préélectorales Saclaysiennes

Mar 20, 2014

Vendredi dernier 14 mars, environ 150 personnes assistaient à la réunion publique organisée par la liste « Agir Ensemble pour l’Avenir de Saclay », candidate aux élections municipales.

Après une présentation résumée de son programme (pour plus de détails, se reporter à sa profession de foi), la parole fut donnée à la salle pour aborder diverses préoccupations des habitants, que nous rapportons ici, rassemblées par thèmes plutôt que par ordre chronologique.

Propreté et Civisme

Il a été stigmatisé certains comportements d’abandon de déchets sur l’espace public. La municipalité ne peut malheureusement pas organiser une surveillance apte à prendre sur le fait les contrevenants. Elle promet néanmoins une action d’information civique ciblée sur certains locataires de la rue Etienne Denys Perrier.

Les abords de la piste cyclable reliant le Val au Bourg sont déplorables : la rigole de Favreuse est prise pour un dépotoir et une partie longeant la RN118 est une décharge sauvage annexe de la Sodextra. Cette « voie douce » des promeneurs Saclaysiens se trouve malheureusement sur la commune de Bièvres qui ne s’en soucie guère!

Etat des routes et chemins

Malgré les efforts consentis, il reste des points noirs, au confluent des responsabilités partagées, par la CAPS (dans l’agglomération), par le Conseil Général (Christ et RD36) ou par le Groupe Arcade (rue de la Martinière). Il y a aussi une part d’expectative concernant les aménagements futurs, qui freine les remises en état nécessaires.

La réfection des routes est ordonnancée sur 5 ans dans le budget de la commune, où l’on peut en situer la planification. Les contraintes budgétaires font que malheureusement des concessions doivent être faites : les réseaux ne seront pas tous enfouis et le projet souhaité rue de la Martinière sera vraisemblablement amendé.

Transports

Les transports par bus ressortent de la compétence de la CAPS, et sont assurés par la compagnie Transdev, un des leaders mondiaux des transports publics, et partenaire privilégié du STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France). Malheureusement, il semble que des chauffeurs de cette compagnie ont un comportement incompatible avec la régularité du service. Il n’est pas admissible de perturber à ce point les transports scolaires et la CAPS a donc  porté plainte contre Transdev. A noter que la dernière carence (droit de retrait suite à agression) a été palliée grâce à l’action de la municipalité de Saclay.

Nuisances sonores

Aussi bien au Bourg qu’au Val et depuis longtemps, le survol des hélicoptères a toujours suscité le mécontentement. Il existe désormais une Commission Consultative de l’Environnement de l’Aéroport de Vélizy-Villacoublay dont l’objet est d’amener à réduire les nuisances. Les militaires de la BA107 se sont montrés coopératifs en ce sens, avec aménagement des trajectoires. Mais pour l’instant, si la Gendarmerie commence à discuter, le RAID des gros « Pumas » nocturnes ne fait pas d’effort particulier.

Grand Paris

La loi du 27/01/2014 sur la Métropole du Grand Paris ne concerne pas notre département. Quand bien même nous serions conduits à terme à un EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) d’au moins 200.000 habitants, une fusion avec  « Europ’Essonne » (Massy) n’est pas inéluctable, tout autre rapprochement peut être envisagé, y compris  en Yvelines.

Les aménagements du « cluster » Paris-Saclay concernent encore assez peu le territoire de notre commune, il n’est donc pas attendu pour l’instant de retombées inflationnistes sur les impôts locaux. Il est prévu de maintenir ceux-ci à leur niveau très raisonnable. Néanmoins, la population augmentant beaucoup sur Palaiseau, Orsay, et Gif, la CAPS devra financer de nouveaux équipements collectifs et il n’est pas sûr que notre contribution n’en soit pas affectée.

(NDLR : quant aux effets de la rentabilité incertaine du futur métro, ils concerneront la mandature d’après … )

Scolarisation

Le collège Fournier d’Orsay approche de la saturation et il serait dommage d’éparpiller à nouveau les élèves de Saclay. Alors sont attendus avec impatience le collège et le Lycée du Plateau que prévoient le Contrat de Développement Territorial de l’EPPS.

La réforme des rythmes scolaires soulève toujours la polémique de certains enseignants et  parents. Quoiqu’on puisse en penser,  Christian Page refuse de se laisser pousser à la révolte et appliquera le décret. En attendant se prépare l’organisation des NAP (Nouvelles Activités Périscolaires) et gageons qu’avec l’important tissu associatif de Saclay, les compétences ne manqueront pas pour en assurer le succès, pour le plus grand bien des enfants. A noter que ces NAP ne devraient pas être gratuites mais qu’un quotient familial tempèrera l’effort des familles modestes.

Les trains qui arrivent à l’heure

Dans ce genre de réunion, le public parle toujours de ce qui ne va pas. Il fallait bien un ancien de la SNCF pour parler de ce qui est bien allé, et délivrer un satisfecit à la municipalité sortante.

Charte des AVB

L’association « Les Amis de la Vallée de la Bièvre » avait soumis sa « Charte AVB »  à l’adhésion de la liste candidate. Celle-ci n’a pas souhaité signer l’engagement alors que, autant dans sa profession de foi que dans sa réponse circonstanciée, elle affiche une convergence certaine de point de vue ! Chacun appréciera les tenants et aboutissants de cette réserve, quand on sait que la maîtrise de l’urbanisme sera le point délicat de la mandature, sous la pression prévisible de la CAPS, de l’EPPS, et de l’Etat.

Environnement, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Création de la zone de protection naturelle,agricole et forestière du plateau de Saclay

Jan 3, 2014

Source : Ministère de l’Ecologie, 31/12/2013

Le décret n°2013-1298 du 27 décembre 2013, instituant la zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay a été publié au Journal officiel du 31 décembre 2013.

En préservant de toute urbanisation un territoire de plus de 2 400 hectares, soit près de 90 % de la surface du plateau, ce dispositif juridique constitue une garantie que le projet d’aménagement du plateau de Saclay ne se fera pas au détriment des terres agricoles qui constituent une exceptionnelle richesse paysagère, environnementale et nourricière.

Il revient à présent à l’établissement public d’aménagement du plateau de Saclay, en charge du projet de campus scientifique, d’élaborer un programme d’action favorisant l’exploitation agricole, la gestion forestière, la préservation et la valorisation des espaces naturels et des paysages du plateau. Ce programme d’action devra être le fruit d’une concertation avec les collectivités locales et l’ensemble des parties prenantes, afin de concrétiser l’ambition d’exemplarité de ce projet, par exemple en favorisant les circuits courts agricoles et les cultures biologiques dans un intérêt à la fois environnemental et de santé des populations.

À l’occasion de la publication de ce décret, Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, en charge du Grand Paris, Philippe Martin, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, et Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, tiennent à saluer la mobilisation et la persévérance de tous ceux – associations, particuliers, entreprises, sentinelles du développement durable – qui militent depuis des décennies pour préserver le plateau de Saclay, cet exceptionnel poumon vert à quelques kilomètres du cœur de la métropole du Grand Paris.

Pour Cécile Duflot,

« la parution du décret préservant les terres agricoles du plateau de Saclay est la preuve que, dans une métropole telle que le Grand Paris, il est possible de concilier ville et nature. En cohérence avec les objectifs du nouveau schéma directeur de la région Île-de-France, la construction des logements, l’implantation des entreprises, des équipements et des infrastructures dont a besoin la population ne doit plus s’opérer par l’artificialisation de terres agricoles mais par le recyclage des tissus existants, la densification des territoires déjà urbanisés et la reconversion des anciennes friches industrielles ».

Philippe Martin a précisé : « la création de cette zone de protection concrétise l’engagement du Gouvernement de préserver et restaurer la biodiversité, en agissant sur la principale pression qu’elle subit : l’artificialisation des sols et la dégradation des habitats ».

Stéphane Le Foll a indiqué : « ce décret est en parfaite adéquation avec les dispositions que j’ai souhaité intégrer à la loi d’Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, afin de lutter contre l’artificialisation des sols et protéger les terres agricoles, en particulier en Île-de-France ».

Environnement, Grand Paris, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Intérogation sur le Grand Paris et la disparition des terres agricoles de Saclay

Déc 16, 2013

Source : Slate.fr par Antoine Hasday (16/12/2013)

L’Ile-de-France pèse déjà de façon démesurée dans l’économie française. Concentrer encore plus d’entreprises et de populations au détriment des terres agricoles est-il vraiment pertinent?

Le Plateau de Saclay, ce sont des terres agricoles parmi les plus fertiles d’Ile-de-France. Mais la puissance publique, qui rêve d’en faire une Silicon Valley française, l’a déjà amputé de 1.000 hectares, et s’apprête à en bétonner 470 dans le cadre d’un des projets phares du Grand Paris, le campus Paris-Saclay. Au milieu des champs, des grues et des bulldozers s’activent. L’installation d’un métro automatique («ligne verte» ou ligne 18) est également prévue.

Le Grand Paris n’est pas un plan d’amélioration des transports en Ile-de-France. C’est un projet élaboré par Christian Blanc, pour qui le salut de l’Ile-de-France passe par la création de «clusters» (aussi appelés «campus» ou «pôles») associant entreprises, établissements d’enseignement supérieur et chercheurs.
publicité

Pour être attractifs, ils se doivent d’être reliés entre eux par des lignes dédiées de transport en commun (le fameux métro automatique). Selon Harm Smit, coordinateur de COLOS (Collectif Oin Saclay):

 «Pour Christian Blanc, la création de ces clusters doit faire jaillir les start-up par centaines. Pour moi, ce projet, c’est avant tout du marketing.»

Si des débats ont bien eu lieu sur le tracé des lignes et l’ampleur du projet, la logique originelle n’a pas été discutée. Il s’agit d’urbaniser davantage l’Ile-de-France à travers la constitution de grands pôles économiques (comprenant «clusters», logements et zones commerciales) et de relier ceux-ci entre eux par des lignes de transport dédiées (le Grand Paris Express). Avec pour objectif central de rendre la région parisienne plus attractive, afin d’attirer les entreprises et les travailleurs qualifiés du monde entier.

Le noyau du projet, ce sont donc les pôles économiques: plateau de Saclay (pôle haute technologie), Villejuif (Campus Cancer), La Défense (extension de 450.000m2 de bureaux), aéroports de Roissy, Orly et du Bourget (agrandissement et développement), Achères (création d’un port d’envergure internationale)… Des projets portés par le secteur privé sont également associés au Grand Paris, tels que le centre commercial Europa City à Gonesse, porté par Auchan, qui sera desservi par une gare du Grand Paris Express, ou les Villages Nature en Seine-et-Marne (The Walt Disney Company).
Les terres agricoles sacrifiées… dans quel but?

«Le problème, c’est que dans tous ces projets, on reste dans une vision de l’urbanisme issue des années 1970, où les terres agricoles sont vues comme au service de l’urbanisation»,

explique Claudine Parayre, membre de la COSTIF (Coordination pour la Solidarité des Territoires d’Île-de-France) qui fédère des opposants aux différents projets d’aménagement du Grand Paris.

«En ce qui concerne le Plateau de Saclay, il a perdu 980 hectares depuis les années 1980. Le projet prévoit d’en urbaniser 480. 2.600 hectares sont théoriquement protégés, mais pour combien de temps? On sait que les lois se font et se défont. Le SDRIF [Schéma directeur de la région Ile-de-France, NDLR] prévoit que dans les 20 prochaines années, la région Île-de-France va consommer 1.850 hectares de terres agricoles par an. On est passé à l’équivalent d’un département consommé tous les 7 ans, alors qu’auparavant c’était tous les dix ans.»

Lire la suite de l’article d’Antoine Hasday sur Slate.fr

Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Université

Pierre Veltz : l’avenir du Grand Paris

Déc 10, 2013
 Source : L’Express.fr Par Michel Feltin-Palas, publié le Président directeur général de Paris Saclay, Pierre Veltz est l’un des meilleurs observateurs du territoire français. A l’heure où le Parlement se penche sur l’avenir du Grand Paris, ce Mosellan enraciné le rappelle avec force : l’avenir du pays passe par celui de la capitale. Et tant pis si cela ne plaît pas à tout le monde.

"L'Etat s'est toujours méfié de Paris"

« Il existe en France une méfiance générale à l’égard des villes, qui trouve son paroxysme avec Paris, souligne Pierre Veltz. Ce n’est pas un hasard si la capitale n’a un maire que depuis 1977 et si ce maire ne dispose toujours pas des pouvoirs de police. »

Selon vous, les relations de Paris avec la France ont toujours été ambiguës…

Oui. Paris incarne l’Etat mais, en même temps, l’Etat s’est toujours méfié de sa capitale.

Cela paraît curieux…

Pas si l’on se souvient que toutes les révolutions sont parties de Paris : 1789, 1830, 1848… Sous la Seconde République, le suffrage universel a même été instauré dans le but de noyer le vote révolutionnaire des ouvriers parisiens dans la grande masse des électeurs de la France rurale ! Et cela a fonctionné : Louis-Napoléon Bonaparte a été élu et le Parti de l’Ordre a triomphé en 1849. Après la Commune de 1871, la IIIè République fera mieux encore en nouant une alliance avec les agriculteurs contre les villes. De ce point de vue, l’exaltation par Vichy de  » la terre qui ne ment pas  » n’est pas un accident de l’histoire, mais le résumé chimiquement pur de l’anti parisianisme français. Ce n’est pas un hasard si la capitale n’a un maire que depuis 1977 et si ce maire ne dispose toujours pas des pouvoirs de police, que l’Etat préfère garder sous son contrôle.
L’Etat se méfie-t-il seulement de Paris ?

Non. En France, il existe une méfiance générale à l’égard des villes. Sous l’Ancien Régime, déjà, le pouvoir crée ce que l’on a appelé à juste titre des  » villes d’Etat  » pour mieux contrôler les grandes cités commerçantes dont il redoute la puissance. Le Parlement de Bretagne est établi à Rennes, et non à Nantes ; le Parlement de Provence est installé à Aix et non à Marseille, etc. Cette détestation de la grande ville va s’amplifier après la Révolution, et pas seulement pour des raisons politiques. La droite française considère alors qu’elle fait peser un risque moral sur la société, en menaçant la famille et en isolant l’individu. S’y ajoutent des considérations hygiénistes : jusqu’à l’invention des égouts, on pensait sincèrement que la grande ville était ingérable. De fait, la France cultive une  » urbaphobie  » générale, qui trouve évidemment son paroxysme à l’égard de Paris, la ville des villes.

Et qu’en pensent les Français eux-mêmes ?

Eux aussi entretiennent une relation très ambiguë avec la capitale. Pour les Provinciaux, Paris est à la fois une source de fascination et de fierté _ la Ville Lumière _ et une cité que l’on déteste, parce qu’on croit qu’elle vit aux crochets du reste du pays. Il faut dire que, réciproquement, les Parisiens ont longtemps méprisé les Provinciaux .

Pourtant, nombre d’entre eux sont issus des autres régions…

Précisément. Ce sont souvent ceux-là qui faisaient preuve du plus grand dédain à l’égard des Provinciaux car ils voulaient faire oublier d’où ils venaient, montrer qu’ils étaient devenus de  » vrais  » Parisiens. Un peu comme ces Méridionaux  » montés à la capitale  » qui s’efforcent de parler pointu et se moquent de ceux qui ont gardé l’accent.

Est-ce ainsi que s’explique le succès de la formule  » Paris et le désert français  » ?

Oui. Ce titre d’un livre paru en 1947, sous la plume de Jean-François Gravier _ un Vichyste exalté _ va rencontrer un succès considérable, jusqu’à devenir le mythe fondateur de l’aménagement du territoire. L’idée selon laquelle il faut limiter la croissance de l’ogre parisien pour sauver le reste de la Nation est alors largement partagée.

Seulement pour des raisons idéologiques ?

Non. Cette conviction, à l’époque, s’appuie aussi sur des raisons objectives. Pendant l’entre-deux-guerres, le décalage entre Paris et les autres villes françaises s’est creusé. Par ailleurs, le patronat de l’époque souhaite quitter Paris, où se concentrent alors les industries, pour éloigner la menace du Parti Communiste, jugée trop forte dans la banlieue rouge. Cela tombe bien : après-guerre, la révolution agricole libère une main d’oeuvre très nombreuse et Pour les jeunes du monde rural, l’usine est alors synonyme d’ascenseur social, d’indépendance par rapport aux parents, d’accès à la modernité… C’est ainsi, par exemple, que la Normandie va accueillir des usines automobiles le long de la vallée de la Seine. Cette industrialisation rurale est à la base de la croissance des Trente glorieuses. Au fond, les seuls perdants de ce compromis social ont été le monde ouvrier parisien et les communes de banlieue, qui vont devenir aussi pauvres que leurs habitants.

En perdant son industrie, Paris ne perd-elle pas aussi de sa puissance?

Au contraire, car la capitale conserve toutes les fonctions de conception et de commandement, comme la recherche, les sièges sociaux, le marketing, etc.. Paris est plus que jamais la capitale industrielle du pays, sans les usines.

Selon vous, cette logique de  » Paris et le désert français  » ne serait plus opérante…

Non car elle repose sur une erreur fondamentale consistant à voir l’économie comme un jeu à somme nulle : ce qui est gagné par les uns serait perdu par les autres. C’est évidemment faux quand l’économie devient très internationale, comme c’est le cas après 1980 : les entreprises parisiennes ne délocalisent plus en province, mais… à l’étranger ! Par ailleurs, ce raisonnement méconnaît le phénomène de  » métropolisation « , qui va de pair avec la mondialisation.

En clair ?

Dans une économie de la connaissance, les grandes villes disposent d’un avantage considérable car c’est là que se concentrent les universités, les laboratoires de recherche, les centres d’ingénierie les sièges sociaux, les industries culturelles, etc. Dès lors, Paris n’est pas en concurrence avec Marseille ou Nantes, mais avec New-York, Tokyo, Londres ou Shanghai. Quand on a compris cela, on comprend qu’il ne faut surtout pas handicaper notre capitale. Car affaiblir Paris, ce n’est pas renforcer la Province, c’est affaiblir la France !

Vous osez même dire que Paris finance la Province…

Je reprends les conclusions de l’économiste Laurent Davezies, qui a calculé que l’Ile-de-France assure 30 % de la production française, mais capte seulement 20% des revenus . Ce qui signifie que Paris subventionne la Province, de deux manières. Par le biais des dépenses publiques et des transfert sociaux, d’une part. Par les retraites, les RTT, les vacances et la redistribution privée, d’autre part. Je nuancerais toutefois ses propos en ajoutant que Paris prélève les ressources humaines de la Province en attirant une partie de ses meilleurs étudiants.

Admettons que Paris tire le reste du pays. Comment faire en sorte que la richesse créée en Ile-de-France profite bien aux autres régions ?

De fait, la France fonctionne déjà comme une  » métropole en réseau « , une  » métropole distribuée  » où certaines grandes villes régionales connaissent d’ailleurs un dynamisme supérieur à celui de la capitale. ll faut que ce dynamisme métropolitain se diffuse, de proche en proche, dans les villes moyennes, les petites villes et les campagnes. On n’en est pas si loin. L’effet TGV, notamment, amplifie ce que l’on a observé au XIXè siècle avec le chemin de fer. Le réseau en étoile que l’on a constitué alors a certes renforcé Paris, mais il a aussi permis à la Province de bénéficier plus rapidement des innovations techniques et de s’ouvrir de nouveaux marchés.

En est-il de même aujourd’hui ?

Oui. Prenez la région Rhône-Alpes. Lyon et Paris fonctionnent en synergie. L’avenir de Saint-Etienne ou de Roanne est lié à celui de Lyon, et celui du Roannais à la bonne santé de Roanne . Tout est lié. Comme le dit le philosophe Michel Serres,  » la France est une ville dont le TGV est le métro  » . Il est vrai que certains territoires périphériques sont en grande difficulté, mais les espaces ruraux n’iront pas mieux si les villes sont affaiblies !

Si tous les Français ont intérêt à ce que Paris aille bien, que faut-il faire pour aider Paris ?

Il faut commencer par renforcer ses atouts, qui sont considérables. Songez à sa puissance: par son PIB, le Grand Paris serait à lui seul la 18è nation du monde, devant les Pays Bas ou la Suisse ! Paris possède aussi une économie hyper-productive : le PIB par actif y est supérieur de 50 % à la moyenne nationale ! Enfin, et peut-être surtout, Paris dispose d’un potentiel intellectuel formidable, avec environ 80 000 enseignants chercheurs. C’est autant que la Silicon Valley et bien plus que Londres ! Paris est la première ville universitaire du monde. Hélas, personne ne le dit…

Pourquoi?

Sans doute à cause de nos divisions . Tocqueville disait déjà :  » dès qu’il y a trois Français, ils créent trois groupes « . Et bien l’Ile-de-France, c’est le championnat du monde de la fragmentation municipale. Bertrand Delanoë s’oppose au transfert de l’école d’agronomie du centre de Paris à Saclay alors que, vu de Londres ou de Pékin, il s’agit du même site ! Des communes riches, n’appartiennent à aucune intercommunalité parce qu’elles veulent garder l’argent pour elles. On ne peut pas continuer comme cela car le Grand Paris est un tout. Et si c’est un tout, il n’y a pas de raison que le tas d’or sur lequel les Hauts-de-Seine sont assis grâce à La Défense ne profite pas à la Seine-Saint-Denis.

Cette division est-elle le seul handicap de Paris?

Hélas, non. J’en vois au moins quatre autres. Le premier, c’est la coupure avec la banlieue, symbolisé par le boulevard périphérique. A l’intérieur se concentrent les hauts lieux du pouvoir, de la science, de la culture. A l’extérieur, on a longtemps trouvé les industries polluantes, les usines d’incinération des déchets, le cimetière des indigents de Thiais et même la guillotine quand elle était en usage ! Cette coupure physique se double d’une coupure mentale. Comme l’écrit François Maspero,  » il y a plus perdu qu’un Provincial à Paris, c’est un Parisien en banlieue !  » Le résultat, c’est que les six millions de banlieusards sont encore plus ou moins des Parisiens de seconde classe.

Le second problème, ce sont les transports. Nous avons arrêté d’investir et nous avons mis trop longtemps à créer des liaisons de banlieue à banlieue, là où les déplacements explosent. C’est pourquoi le projet du Grand Paris Express est absolument indispensable.

Le troisième, c’est le manque de logements à des prix accessibles. Cette situation a des causes multiples, mais la principale est la suivante : de nombreux maires, qui contrôlent le foncier via le plan local d’urbanisme refusent de construire, sous la pression de leurs électeurs. Les Franciliens sont bien heureux que l’on ait bâti la maison ou l’appartement qu’ils occupent, mais ils ne veulent pas qu’on en crée pour les autres !

Le dernier problème, c’est la gouvernance…

Evidemment. Non seulement l’Ile-de-France connaît le même mille-feuille administratif que toutes les régions françaises, mais elle souffre d’une difficulté supplémentaire : l’absence d’un acteur fédérateur. Il n’y a pas ici l’équivalent du Grand Lyon ou du Grand Nantes, capables de définir une vision d’avenir et de gérer les problèmes à la bonne échelle. Reprenons l’exemple du logement. On compte 1300 communes en Ile-de-France : comment voulez-vous mettre tout le monde autour d’une table? Dans ce domaine, la seule solution consiste à retirer le pouvoir exclusif d’urbanisme aux maires pour le confier à l’échelon intercommunal.

C’est précisément l’objet de la métropole. Le dispositif examiné au Parlement vous convient-il ?

La formule proposée au départ par le gouvernement était intéressante. Pour simplifier, on obligeait toutes les communes à entrer dans des intercommunalités dignes de ce nom, comme Plaine Commune ou Grand Paris Sud Ouest aujourd’hui,et on créait une métropole fédérant ces intercommunalités.

Mais ce projet a été refusé par le Sénat

Oui, par une étrange alliance entre communistes et UMP. Les députés ont ensuite adopté un autre système, celui d’une intercommunalité unique regroupant les communes de la petite couronne. Ce projet est ambitieux et il a le mérite de mettre un coup de pied dans la fourmilière, mais il a trois énormes défauts.

Lire la suite et en savoir plus sur http://www.lexpress.fr/region/l-etat-s-est-toujours-mefie-de-paris_1306392.html#V68Aj6wTjkUmJjsK.99

Lire également sur monSaclay
Info Citoyen

Interrogations d’une Giffoise de la vallée, sur le Plateau de Saclay qui se construit

Nov 6, 2013

NB: article écrit à titre personnel par Martine Debiesse et qui n’engage qu’elle à titre individuel.

La salle du Conseil Municipal était pleine mercredi 9 octobre pour la 3ème étape de concertation sur le Moulon. En tant qu’élus, on aimerait, d’ailleurs, qu’elle soit ainsi pleine à chacun des quatre à cinq Conseils Municipaux annuels. Cela arrive exceptionnellement (en février dernier, pour cause de décret sur les rythmes scolaires; en avril 2011, quand Dimitri Tchoreloff et moi avons été « sortis » de l’équipe majoritaire pour avoir eu l’outrecuidance de représenter notre parti, fort différent de celui de M. Bournat, aux élections cantonales). C’est bien plus motivant que de ne parler qu’« entre soi ». En dehors de ces événements particuliers, pourtant, la salle est seulement peuplée de quelques fidèles « habitués », citoyens suivant les débats de conseils en conseils et que je remercie vraiment sincèrement de leur présence.
Cette digression faite, je reviens au sujet du jour : il y avait donc foule pour poser des questions et écouter, détaillées par les membres de l’EPPS et les architectes du projet, les avancées concernant la partie giffoise du Plateau.

Une véritable ville supplémentaire à nos portes

Une chose est désormais évidente, c’est une véritable ville qui est en passe de se construire en haut de la côte de Belle-Image, à cheval sur le territoire de notre commune, celui de Saint-Aubin et celui d’Orsay, faisant du Moulon le pendant de Chevry sur le 2ème plateau que compte Gif.

Imaginez un peu : à l’est et au nord du Synchrotron vont pousser, sur des terres en grande partie consacrées actuellement à l’agriculture, 60 hectares d’activités académiques, économiques, de commerces et de services.

Rappelons que l’ensemble de l’espace urbain construit de toute la commune de Gif est de 529 hectares. 60 hectares de plus, ce n’est donc pas rien. Et dans ces 60 hectares, les surfaces occupées sur le Moulon par les 4.600 logements prévus (2000 familiaux et 2.600 étudiants) ne sont pas comptées. Pas plus que les 56 hectares, pas plus que les 5.100 logements prévus un tout petit peu plus loin sur le plateau, dans le quartier de Polytechnique.

Et tout le monde a l’air de trouver cela très bien, y compris M. Bournat qui pourtant, il n’y a pas si longtemps, à l’automne 2005, votait, avec les délégués de Gif en conseil de CAPS pour refuser toute urbanisation au nord de la RD 128 (la route qui va du rond-point de Saint-Aubin au Bœuf à six Pattes). Vous pouvez constater sur la carte ci-joint que cette « frontière » un temps symbolique est largement franchie. http://carte.epps.fr/map/moulon
Et cette urbanisation ne sera pas essentiellement « de maisons » comme à Chevry, mais d’immeubles et de bâtiments, de 25 mètres de hauteur maximum…

Des transports collectifs sur le Plateau prêts « peu après 2020 »

Le Moulon sera un lieu de travail, un lieu d’habitation, mais rien ne dit, comme l’a très bien fait remarquer un Giffois dans la salle, que ceux qui travailleront là y habiteront aussi. Il faut donc prévoir des moyens de transports adaptés à d’éventuels chassés croisés de grande ampleur. Ils semblent l’être, avec un TCSP (Transport en Commun en Site Propre (autrement dit, avec une voie qui lui est réservée) qui ira du quartier de Polytechnique au Christ de Saclay en passant par le Rond-Point de Saint-Aubin ; un métro (aérien… rares sont ceux qui continuent à se battre contre ce qui se profile sur le sujet) avec trois gares sur le plateau (à Palaiseau vers le lycée Camille Claudel ; à Gif-Orsay vers le Bœuf à six pattes et au Christ de Saclay). Sauf que le TCSP ne sera prêt qu’en 2015, le métro que peu après 2020 (et encore, mercredi 9 octobre, lors de la réunion de concertation, c’était 2023…

M. Ayrault a annoncé jeudi 10, lors de sa visite sur le Plateau, l’avancement du processus de deux ans). Il n’empêche, il faut compter encore un minimum de 7 ans (et pendant lesquels le Plateau sera en travaux permanents) pour parvenir à une offre de transport en commun adaptée aux déplacements modélisés, alors que les installations, elles, auront lieu avant : le quartier devrait être « prêt à vivre » en 2018. Un des Giffois présent à la réunion de concertation a très justement fait remarquer qu’à l’étranger, quand on veut faire un projet de ce genre à partir de rien, le phasage se fait mieux (ce que GemGif ne cesse de dire depuis longtemps) : on commence par installer les infrastructures, puis on construit les logements et les bâtiments. Les gens ne viennent habiter ou travailler que quand les transports sont là, pas l’inverse ! Quid, donc, en attendant, pour se déplacer sur le Plateau ?

Lire la suite de l’article de Martine Debiesse sur son blog Gem Gif

Info Citoyen

Notre-Dame-des-Landes – Saclay… Même combat ?

Août 5, 2013

RASSEMBLEMENT D’OPPOSANTS À L’AÉROPORT DE NOTRE-DAME-DES-LANDES LE WEEK-END DERNIER

Si le nouvel aéroport à Nantes focalise l’attention, partout en France, de nombreux grands projets sont contestés. Au-delà du débat sociétal, leur financement pose aussi question.

Dans le bocage nantais, les opposants à la construction d’un nouvel aéroport avaient prévu de se rassembler samedi et dimanche 3-4 juillet pour deux jours de débats et de concerts. Les organisateurs attendaient des sympathisants de la région et d’au-delà. « Notre-Dame-des-Landes, c’est le symbole de la lutte contre ces grands projets inutiles et imposés, qu’il faut arrêter de mener », estime Dominique Fresneau, coprésident de l’Acipa, principale association d’opposants.

L’opposition aux grands projets ne se cantonne pas à l’ouest de la France. À Nice, le projet d’Eco-vallée qui doit additionner centre d’affaires, technopole, plateforme agro-alimentaire, stade et plusieurs éco-quartiers dans la plaine du Var, ne fait pas l’unanimité. Sur le plateau de Saclay (Essonne), les agriculteurs voient avec inquiétude se dessiner un projet qui accueillerait campus universitaire, écoles et entreprises du secteur scientifique et technologique, des logements par milliers et un métro.

Lire la suite sur Vosgesmatin.fr

Les saclaysiens ont réagi

satellitedishcanada.com Gérard Bardy 

Il faut soutenir la démarche d’Hervé HOCQUARD. D’abord mobiliser les élus des communes concernées au sein d’un Comité de défense. Ensuite organiser un spectaculaire « bouchon anti-bouchon » et mettre les populations dans la rue pour obstruer symboliquement un grand axe du plateau, par exemple la 118… Pourquoi commencer par une manif, demanderont certains ? Tout simplement parce que nous savons que ce gouvernement est sourd et n’entend rien de ce qui vient du peuple. On pourrait dire dans notre cas qu’il a …des bouchons dans les oreilles !

Michel Meunier

Il est bien temps d’appeler manifester ! Pour mettre en demeure un gouvernement d’assumer les conséquences des errements des précédents ? Car l’erreur initiale c’est la démesure de l’OIN lancée fin 2005, aggravée par les déclinaisons engendrées par la suite « Grand Paris ».
Alors il faut, paraît il, « densifier fortement l’opération » pour « équilibrer les bilans d’aménagement » ? Qu’en termes galants ces choses là sont dites !
Nous y revoilà donc aux objectifs initiaux d’urbanisation massive de notre région : en augmenter de moitié la population quitte à détruire sa qualité de vie. Oubliées les promesses laudatives de la mission de préfiguration de 2007 : les politiques ont la mémoire courte, mais les technocrates, promoteurs, et BTP ont de la suite dans les idées.
Si je marche sous une banderole, ça ne sera certainement pas pour réclamer des routes et un métro, mais pour demander d’arrêter les frais d’une politique dépassée de croissance de l’Ile de France.

M. Meunier commentait le billet : Paris-Saclay : gigantesque bouchon en vue !

Paris-Saclay, Transport

Grand Paris : l'amélioration des transports en Ile-de-France mise sur les rails

Juil 19, 2013

Source: AFT via Le Point.fr – Publié le 19/07/2013

try on glasses online

Six milliards d'euros sont sur la table et doivent servir à rénover ou étendre les lignes de RER, tramway, bus et métro dans la région.

L'amélioration des transports du quotidien en Ile-de-France, un des deux piliers du Grand Paris des transports revu et corrigé le 6 mars par le gouvernement Ayrault, est officiellement mise sur les rails vendredi avec la signature d'une convention de financement entre l'État et la région. Ce protocole, portant sur six milliards d'euros d'ici à 2017, doit être ratifié en grande pompe en début d'après-midi par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et le président PS du conseil régional d'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, en présence des ministres Cécile Duflot (Logement, en charge du Grand Paris) et Frédéric Cuvillier (Transports).

Le document détaille le « plan de mobilisation » pour les transports de la région et liste les opérations de rénovation, d'extension, de prolongations des RER, tramways, bus et métros déjà existants. Une semaine tout juste après la catastrophe de Brétigny-sur-Orge (Essonne), un noeud ferroviaire à 25 km de Paris où se croisent trains grandes lignes et RER, Matignon assure que, « vu les causes pressenties » de ce drame – le détachement d'une pièce métallique qui maintient deux rails bout à bout -, « il n'y a pas lieu de lier cet accident et les opérations de transformation du noeud de Brétigny », qui faisaient partie des chantiers prévus et déjà à l'étude.

« Ce protocole est un acte décisif, il concrétise l'accord du 6 mars », a souligné la région IDF. Jean-Paul Huchon avait comparé ce document, pour lequel il a reçu l'aval de son assemblée à la quasi-unanimité des groupes le 20 juin, à une « preuve d'amour ». Un terme un brin sentimental qui transpire la victoire politique : sur les 6 milliards d'euros annoncés, l'Etat s'engage pour 1 milliard, la région 2,5 milliards, les autres collectivités (départements) et les opérateurs 500 millions et surtout, pour 2 milliards, la Société du Grand Paris (SGP), structure ad hoc créée sous l'ère Sarkozy.

Début des travaux en 2015

Le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif), présidé par Jean-Paul Huchon, lorgnait depuis des mois sur les caisses de la SGP qui s'emplissaient, grâce à des taxes spéciales. Non seulement la SGP – maître d'ouvrage du futur métro automatique Grand Paris Express – devient contributrice des transports du quotidien, mais encore va-t-elle revenir sous la tutelle du Stif comme simple opérateur (au même titre que la SNCF et la RATP) en vertu du projet de loi sur les métropoles, en cours d'examen au Parlement. « Est-ce que cela va faire plaisir à la SGP ? Non ! » a-t-on reconnu à Matignon, assumant résolument ce « mariage de raison, qui n'est plus un mariage forcé », sur lequel le gouvernement « ne reviendra pas ».

« Ça va certainement continuer à couiner entre eux, mais M. Cuvillier a mouillé la chemise pour les rapprocher », a-t-on fait valoir à Matignon. La mobilisation de ces deux milliards d'euros de la SGP a été rendue possible grâce aux trois milliards d'économies qu'elle a peu ou prou réussi à collecter dans le montage du futur Grand Paris Express (GPE), dont les premiers coups de pioche du premier tronçon n'interviendront pas avant 2015. Par exemple, les quais de la future ligne 15 (au sud) seront de 110 m plutôt que de 120 m, les lignes 16 et 17 (à l'est) auront des trains de 60 m au lieu de 120 m, la ligne 18 (desservant Saclay) sera aussi adaptée.

Quais et trains ne seront-ils pas trop courts à moyen terme, vu le succès de fréquentation que rencontre toute nouvelle offre de transport ? « Compte tenu des projections d'affluence, nous avons beaucoup de marge », assure Matignon. Afin que les statuts juridiques de la SGP n'entravent pas l'utilisation de ses fonds à d'autres fins que la réalisation du GPE, les deux milliards sont destinés « en priorité » à des chantiers de « développement ». Il s'agit du prolongement du RER E de Saint-Lazare vers La Défense, ceux de la ligne 14 et de la ligne 11, sachant que ces trois lignes doivent à terme se connecter avec le GPE. L'amélioration des RER, via leurs schémas directeurs, est aussi prévue grâce à cet argent.

zp8497586rq
Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Transport

Paris-Saclay : gigantesque bouchon en vue !

Juil 11, 2013

Communiqué d'Hervé Hocquard, Maire de Bièvres, Conseiller régional d'Ile-de-France

top essay writers

Danger d’apoplexie pour le campus de Paris-Saclay.

Lors de la réunion du 5 juillet 2013, à la demande d’Hervé HOCQUARD, administrateur représentant les maires au Conseil d’administration de l’EPPS, un exposé a été fait par son Président Pierre VELTZ, sur les déplacements induits par l’opération de Paris-Saclay.

Cet exposé a confirmé les craintes qu’Hervé HOCQUARD exprime depuis des mois. Pour équilibrer les bilans d’aménagement, l’EPPS est en effet conduit à densifier fortement l’opération. Au total 2 millions de mètres carrés doivent être construits en sus de ce qui est déjà réalisé, avec de nombreux logements et surfaces d’activités.

Cette densification va entraîner un triplement des besoins de déplacements que l’offre de transports publics ne saura satisfaire.

En effet :

  • Seul un simple bus en site propre devrait être au rendez-vous ;
  • La ligne 18 (ex-verte) du métro du Grand Paris Express a quant à elle été tronçonnée et retardée. Elle ne sera réalisée qu’en partie et dans 10 ans. Elle ne serait  bouclée qu’au-delà de 2030 !
  • Aucune liaison nord-sud en direction de Paris sérieuse n’est programmée ;
  • La ligne RER B est gravement défaillante et la Région a au moins 10 ans de retard dans sa mise à niveau.

Comme les voies de circulation sont déjà saturées  (N118, D306 en provenance de Gif,…), l’accroissement considérable du trafic automobile engendrera avec certitude un niveau de congestion insupportable.

Les habitants du plateau de Saclay, des vallées de l’Yvette et de la Bièvre en seront les premières victimes. Mais l’opération campus elle-même court à l’échec si le plateau n’est qu’un gigantesque bouchon.

Devant un tel danger, Hervé HOCQUARD a demandé instamment que l’Etat dépasse le stade des belles paroles et fasse de l’opération campus une vraie priorité nationale avec un investissement rapide et massif pour les transports et les équipements  publics. Ce n’est pas le cas puisque l’opération campus est un grand absent du plan d’investissements d’avenir au demeurant bien chétif que le Premier ministre vient de présenter.

S’il n’est pas capable d’assumer les investissements de cette opération, il faut, dans l’intérêt des populations, que le Gouvernement allège considérablement le programme des constructions non liées au campus et en révise le phasage.

zp8497586rq
Environnement, Plateau de Saclay

Communication du conseil de quartier du Plateau : projet de révision du PLU N°4 de Palaiseau

Mai 19, 2013

Ce message au sujet du projet de révision du PLU N°4 de Palaiseau qui est jusqu’au mardi 21 mai 19h00 l’objet d’une enquête publique

et qui sera soumis ensuite au vote du conseil municipal de Palaiseau d’ici la fin du mois de juin.

 

Il s’agit de modifier le zonage et la règlementation du PLU pour permettre la construction d’un nouveau quartier de 10 500 habitants sur la partie sud-est du plateau et accueillant chaque jour 28 000 étudiants, chercheurs, salariés … , autour de l’Ecole polytechnique sur la commune de Palaiseau.

L’urbanisation massive qu’elle permet va rendre infernale les conditions de circulation sur le Plateau et la congestion des RER déjà saturé !

 

Au conseil de quartier du Plateau de Palaiseau du 14 mai nous en avons discuté, et nous avons décidé de déposer dans le registre de l’enquête une contribution commune pour demander deux modifications du projet de révision qui devraient recueillir un large consensus:

 

1 – limiter la hauteur des constructions à 25 mètres dans le quartier (45 mètres prévus par endroits dans la zone UX1) et l’autorisation  d’emprise au sol à 70% (100% prévu dans la zone UX1), ce qui revient à demander la suppression de la zone constructible de très forte densité UX1,

 

2 – empêcher le mitage de la zone naturelle N comprise entre le lac et la départementale D36, en demandant lasuppression de la zone constructible UX3 prévue à cet endroit.

 

Vous trouverez dans le courrier ci-dessous le texte de la contribution et les infos pour la signer si vous le souhaitez.

 

Cordialement,

 

Conseil de quartier du Plateau de Palaiseau

 

—————————————————————————————————————————————————————————

 

 

Bonjour,

 

A sa réunion du 14 mai le Conseil de Quartier du Plateau a approuvé à une très large majorité la contribution (voir ci-dessous) qui sera ajoutée au registre de l’enquête publique.

 

Les personnes qui souhaitent s’associer à notre démarche peuvent le faire en envoyant  nom, prénom et adresse postale, avant le lundi 20 mai au soir  à  :  contact@cq-plateau-palaiseau.net

 

ou déposer leur contribution personnelle avant mardi 21 mai 2013 19h00 au service de l’urbanisme  rue Louis Blanc (en face de la mairie).

 

Bien cordialement,


Le Conseil de quartier du Plateau de Palaiseau

 

Le dossier de l’enquête publique est sur le site de Palaiseau;  vous pouvez aussi consulter notre site :

 

 

 

 

Contribution à l’enquête publique sur la révision simplifiée du PLU N°4

suite à la réunion du Conseil de Quartier du Plateau de Palaiseau du 14 mai 2013

Conditions de déroulement de l’enquête publique

 

 

La commission Urbanisme du Conseil de Quartier du Plateau suit les questions d’urbanisme concernant Palaiseau entre les réunions du Conseil qui sont très espacées. C’est à ce titre qu’elle a envoyé le 3 avril 2013 à Madame la Maire de Palaiseau une lettre pour lui demander de moderniser les moyens d’information et de consultation mis à la disposition des Palaisiens dans le cadre de l’enquête publique sur la révision du PLU N°4 (lettre jointe).

La commission a par ailleurs demandé, par un courrier du 23 avril 2013 (voir page 17 de ce registre), la prolongation de l’enquête publique et la tenue d’une réunion publique avant sa fin.

Nos demandes ont été prises en considération et partiellement satisfaites, puisque l’intégralité du dossier de l’enquête a été mis sur le site Internet de la ville, que la fin de l’enquête a été reportée du 14 au 21 mai et qu’une réunion publique d’information a été organisée le 13 mai 2013.

Nous avons fait ces démarches car nous estimions que les informations diffusées étaient insuffisantes au regard de l’enjeu de cette révision du PLU.

Nos élus sont porteurs de la maitrise du projet à travers l’octroi des autorisations d’urbanisme, et nous, citoyens, nous avons le devoir de les alerter.

Le 14 mai 2013, à la réunion du Conseil de Quartier du Plateau, la commission Urbanisme a transmis toutes les informations qu’elle avait rassemblées sur le projet de révision du PLU N°4, y compris celles données à la réunion publique du 13 mai. Elle a ensuite présenté pour avis les remarques et requêtes ci-dessous, pour lesquelles il y avait eu consensus en commission. Certains ont souhaité signer cette contribution à l’enquête publique et d’autres ont préféré déposer individuellement leurs requêtes.

 

 

Remarques et Requêtes

 

 

La demande de révision du PLU N°4 engagée à la réunion du conseil municipal du 5 juillet 2012 a pour objectif de permettre la réalisation d’une opération urbaine de grande envergure dans le cadre de la création de la ZAC du Quartier de l’Ecole polytechnique (QEP). Elle n’aurait pas dû bénéficier de la procédure simplifiée car les demandes de modifications du PLU sont importantes (pour accueillir 840 000 m2 de surface de plancher) et ne présentent pas un caractère urgent. En effet, elles sont en grande partie étroitement liées à l’implantation d’une gare du métro automatique du Grand Paris qui d’après les prévisions de mars 2013 ne devrait être mise en service qu’en 2023.

 

 

1- Les modifications de zonage :

 

 

Dans le périmètre de la future ZAC du QEP, le PLU actuel de Palaiseau comporte 7 zones constructibles avec des règlementations différentes et une vaste zone naturelle N, non constructible, avec un lac, des espaces boisés et des terrains de sport de l’Ecole polytechnique. Cette zone N s’étend, en dehors du périmètre de la ZAC, à la forêt domaniale de Palaiseau.

D’après les documents mis à disposition du public, le projet révisé du PLU prévoit un important remaniement de la zone N et une diminution de 38,5 hectares de sa superficie à l’intérieur de la ZAC. Ses contours seraient modifiés au profit de plusieurs zones constructibles, l’une d’elles (UX3-Nord du lac) étant insérée dans la zone N. Les terrains de sport devraient quitter cette zone et des bassins de stockage seraient ajoutés à l’Ouest du lac pour la gestion de l’eau. Le « survol » probable de cette zone N par le transport automatique léger du Grand Paris achèvera de la dénaturer.

 

Requête : Devant ce constat, nous demandons la suppression de la zone UX3-Nord dans le projet de révision du PLU N°4, et son remplacement par une zone NL permettant le maintien des terrains de sport existants et la création de nouveaux terrains pour les besoins des futurs usagers et résidents du quartier.

L’ensemble (zone N + zone NL) avec ses plans d’eau et sa lisière boisée représenterait ainsi un attrait indéniable pour le QEP et une barrière naturelle efficace contre les nuisances du trafic sur la RD36.

 

Nous avons appris à la réunion publique du 13 mai que l’Ecole polytechnique est intervenue pour que ses terrains de sport ne soient pas déplacés, ce qui nous conforte dans notre demande.

 

 

 

 

2- Les modifications de réglementation :

 

 

Dans le périmètre de la future ZAC du QEP, le PLU actuel de Palaiseau permet de construire avec un coefficient d’emprise au sol (CES) maximal de 60% des parcelles et une hauteur maximale de 16 mètres (excepté dans la zone d’édification du Centre EDF où elle a été portée à 25 mètres par la révision simplifiée N°3).

 

Dans le projet révisé du PLU, la surface totale des zones urbaines (UX) dans le périmètre de la ZAC a été augmentée; les  contours des zones ont été revus ainsi que la règlementation pour chaque zone (UX1, UX2 a et b, UX3). Pour permettre la construction des 840 000 m2 de surface de plancher, le CES maximal et la hauteur maximale ont aussi été augmentés. Ainsi il est possible d’atteindre un CES de 100% et une hauteur de 25 mètres  avec des émergences à 45 mètres dans la zone UX1,et une hauteur de 25 mètres dans les zones UX2a et b avec des CES respectifs de 70% et 50%. La possibilité de pouvoir densifier le bâti est  également accrue par des modifications de la réglementation sur l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques et par rapport aux limites séparatives.

Nous ne contestons pas la nécessité de répondre à la demande de logements des Palaisiens et aux besoins résidentiels des salariés et étudiants des établissements qui vont venir s’installer dans ce quartier, et il est normal de chercher à avoir dès aujourd’hui une vision globale du quartier pour pouvoir contrôler son développement.

Ce que nous contestons, c’est la démarche qui consiste à vouloir donner dès aujourd’hui des autorisations d’urbanisme aussi grandes, alors que les problèmes de transports et de voieries entre le plateau et la vallée qui nous inquiètent tous sont loin d’être résolus.

 

 

Requête : Nous demandons la suppression de la zone UX1 avec sa réglementation particulière de grande densification (CES jusqu’à 100%  et émergences jusqu’à 45 mètres), et sa transformation en zone de type UX2a, avec possibilité de conserver des espaces écologiques à enjeux très forts qui seraient détruits par UX1. Autrement dit, cette demande correspond à donner  des autorisations d’urbanisme d’une hauteur maximale de 25 mètres avec un CES maximal de 70% dans une zone UX2a incluant la zone UX1 supprimée,  tout en assurant la conservation des espaces écologiques à enjeux très forts.

Ceci est  tout à fait suffisant pour conférer au QEP l’identité forte souhaitée par les urbanistes, identité qui sera renforcée si le déplacement et le rehaussement de la tour de contrôle radar sont effectués.

 

L’opportunité de créer une zone de type UX1 dans 10 ou 20 ans pourra faire l’objet d’une future révision du PLU quand toutes les constructions en cours à Palaiseau seront terminées et habitées.

                                                                                            

 

 

                                                                                  A Palaiseau, le 14 mai 2013

 

M. CABON, M. COLLIOT, M. LE COSSEC, M. et Mme DANY, Mme DARNIEAUD, Mme DEMOUGIN, Mme DE SAINTE MARIE, Mme DESCHATRETTE, M. DUVERNAY, M. et Mme GUÉGUEN, M. HOARAU, M. HOUDEBINE, M. LE FRANCOIS, M. et Mme LERMYTE, M. LORDON, M. MARINARO, M. MONCORGÉ, Mme ONILLON, Mme PAJOT, M. PÉCASTAINGS, M. PERRAGUIN, Mme PIERÇON-JADBANE et Mme RÉMY membres du Conseil de Quartier du Plateau.

Agenda, Association, Environnement, Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Plateau de Saclay : Terre et Cité donne la parole aux citoyens lors de 2 grands forums l’avenir du plateau

Mar 25, 2013
terre et cite marsTerre et Cité organise 2 grands forums ouverts pour construire ensemble l’avenir du Plateau de Saclay  : la parole est donnée aux citoyens pour faire émerger de nouveaux projets pour les espaces naturels et agricoles du Plateau de Saclay. Des élus, agriculteurs, citoyen, chercheurs, et autres acteurs déjà engagés dans la vie associative seront présents. C’est une occasion unique de partager leur vision du Plateau de Saclay, leurs ambitions et leurs idées pour leur territoire.
– Comment développer une alimentation locale et de qualité ?
Le samedi 20 avril 2013 à 9h30 à l’Hôtel best Western de Jouy en Josas (près d’HEC)
Déjeuner convivial à la Ferme de Viltain offert et inauguration d’une grande expo photo

La Plateau de Saclay fait partie des territoires qui, dans un milieu urbain dense à proximité de la capitale, disposent encore de terres agricoles d’une fertilité exceptionnelle. Il constitue donc une opportunité de continuer à produire, en Ile-de-France, une alimentation locale et de qualité pour la population. Les agriculteurs du plateau ont d’ailleurs mis en œuvre de nombreux projets en ce sens ces dernières années (vente directe, approvisionnements restauration collective, etc)

– Comment construire ensemble un territoire vivant et convivial ?

Circulations douces, patrimoine, agriculture et Biodiversité
Le samedi 27 avril 2013 à 13h30 à la Maison pour Tous de Villiers-le-Bâcle
Précédé d’une randonnée découverte autour de Villiers-le-Bâcle à partir de 9h30 avec buffet campagnard offertLe Plateau de Saclay recèle un patrimoine bâti, agricole, naturel et humain remarquable, occasion d’échappées nourrissantes hors de l’agitation de la métropole parisienne. Ces aspects sont malheureusement insuffisamment valorisés et reconnus aujourd’hui.

– Nous vous rappelons également l’évènement de présentation de ces deux grands évènements qui aura lieu Mardi 26 Mars à Jouy-en-Josas de 16h à 19h. Plus d’informations et inscriptions ici.


+ d’infos?

 Lire également

Video : Terre & Cité « Il faut préserver les terres agricoles du Plateau de Saclay »

Vidéo : Les acteurs du Plateau de Saclay autour de Terre & Cité

 

Plateau de Saclay, Université

300 logements étudiants sur le Quartier de l’Ecole Polytechnique à Paris-Saclay : six groupements d’opérateurs sélectionnés

Fév 22, 2013

L’Etablissement public Paris-Saclay (EPPS) a retenu les six groupements d’opérateurs suivants :

ð      Crédit Agricole Immobilier Résidentiel /OSICA / ARPEJ,
ð      OPIEVOY / ARPEJ,
ð      SODEARIF / SOGEMAC / CROUS,
ð      Logement Francilien / ALJT,
ð      Résidence sociale de France I3F /ARPEJ,
ð      ESAPCIL HABITAT

afin de participer à la deuxième phase de l’appel à projets relatif à la réalisation d’une résidence de 300 logements sociaux pour étudiants et apprentis sur le Quartier de l’Ecole Polytechnique. La livraison de ces logements est prévue pour septembre 2016. L’opérateur qui sera sélectionné au début de l’été aura la charge d’organiser un concours d’architectes.

Cette première consultation opérateurs/ gestionnaires concerne un programme situé dans la ville de Palaiseau sur la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) du Quartier de l’Ecole Polytechnique dont l’EPPS est aménageur et qui sera à terme desservie à la fois par le Grand Paris Express, futur métro du Grand Paris et par le Transport en Commun en Site Propre (TCSP) Massy-Saint-Quentin-en-Yvelines. 

Cette résidence s’ouvrira à des élèves issus d’établissements d’enseignement supérieur différents : futurs ingénieurs, étudiants et apprentis seront hébergés sous le même toit, Le programme comprend également la réalisation de deux restaurants (pour un total de 1 800 couverts), et de commerces en rez-de-chaussée. 

Plusieurs établissements d’enseignement supérieur : l’Ecole Polytechnique, l’Ecole nationale supérieure de techniques avancées, l’Institut d’Optique Graduate School… sont déjà implantés sur le Plateau de Saclay et concentrent une population estudiantine qui devrait s’accroitre dans les années à venir avec la mise en œuvre du Plan Campus. A terme, les besoins s’élèveront à plus de 8 000 logements étudiants sur le campus de Paris-Saclay. 

L’ambition de cette opération d’intérêt national portée par l’EPPS est d’accueillir une grande diversité de programmes: activités économiques, logements étudiants/ familiaux, services, commerces, équipements etc,  afin d’offrir un cadre de vie animé aux habitants, aux salariés et aux étudiants qui seront présents sur le territoire.

saclay

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quartier Polytechnique – Paris-Saclay

Crédits : MDP-XDGA-FAA / EPPS

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

La mort du Grand Paris – mais pas pour Saclay

Déc 14, 2012

Source: Le Monde.fr | 14.12.2012  / Par François de Mazières, député-maire de Versailles 

La publication du rapport Auzannet (lire le rapport), consacré au calendrier pluriannuel de réalisation et de financement du projet de Grand Paris Express signe la mort d’une grande ambition. 

Dès la première page du rapport, le ton est donné. Rien n’existe avant la loi de juin 2010. D’un trait de plume, sont rayées les millions d’heures de travail produites entre le 17 septembre 2007, date de l’annonce par le président de la République, Nicolas Sarkozy, d’une vaste consultation internationale associant les meilleures équipes d’urbanisme et d’architectes du monde. Pas une seule fois n’est citée, dans cette introduction, l’existence d’un ministère en charge du Grand Paris qui pendant trois ans a coordonné, sous l’impulsion et la vision de Christian Blanc puis de Maurice Leroy, un gigantesque travail.

L’auteur du rapport, M. Auzannet, assume : il est là pour répondre à une commande politique du nouveau pouvoir socialiste, et à une directive claire : le rééquilibrage Est-Ouest. Les conclusions sont donc sans appel : toute la boucle de l’Ouest passe à la trappe. Avec toutefois une exception : le ministre de la ville (PS) François Lamy, président de la Communauté d’agglomération du plateau de Saclay, bénéficie d’un traitement de faveur spécifique grâce à une ligne en cul de sac entre Massy et Saclay. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. 

C’est-à-dire que le fondement même du projet du Grand Paris, le bouclage de l’Ile-de-France par des anneaux concentriques, disparaît. Ainsi la disproportion entre la fine analyse des potentiels de développement des pôles du Nord (Plaine Commune, Pleyel, Le Bourget, Gonesse, le parc des expositions, Roissy), et l’absence totale d’analyse des pôles de la ville nouvelle de Saint-Quentin, du Mantois, de La Défense (qui fait seulement l’objet d’un surprenant catalogue des lignes déjà existantes) est sidérante. Des omissions qui frisent la mauvaise foi, quand par exemple à propos du cluster Paris-Saclay, il est totalement fait l’impasse sur le plateau de Satory, qui n’est même pas cité une fois de tout le rapport, alors que celui-ci est le deuxième pôle de développement de l’opération d’intérêt national. L’Ouest semble condamné à payer et à se taire.

Le rapport ne dit pas un seul mot non plus sur l’origine des financements de ce qui reste du métro du Grand Paris. Le minimum eût été pourtant, dans les pages consacrées au financement du Grand Paris Express, de s’interroger sur l’origine des fonds et d’étudier les effets du zonage de l’imposition qui s’abat sur les entreprises. Une carte saisissante où l’on voit que la très large majorité des communes et entreprises bénéficiant de ce nouveau transport n’en subiront aucune charge, étant exemptée du paiement de ces taxes.

Lire la suite

Agenda, Association, Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Réunion-débat : L’avenir du plateau de Saclay dans le contexte du Grand Paris – samedi 1er décembre

Nov 19, 2012

COLOS – fédération de plus de 100 associations de défense de l’environnement et du cadre de vie – www.colos.info

organise une réunion-débat publique :

samedi 1er décembre 2012 à 16 h 30

IUT d’Orsay – amphithéâtre Essonne

 Plateau de Moulon, Orsay

Le projet du Grand Paris et ses conséquences sur le plateau de Saclay vous interpellent, voire vous laissent perplexes ? Vous n’êtes pas seul ! Les questions sont nombreuses. Ces projets sont-ils utiles et nécessaires ? A-t-on les moyens de les financer ? Quels sont les rôles des différents acteurs ? Quelle est la pertinence du pôle de développement du plateau de Saclay ? A-t-il besoin d’un métro ? Nous ferons le point de la situation.

Programme :

  • Résumé de nos actions
  • L’évolution du projet du Grand Paris
  • Le nouveau schéma directeur de la région Ile-de-France (SDRIF)
  • La zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF) du plateau de Saclay
  • Les projets d’aménagement sur la frange sud du plateau (Polytechnique, Moulon)
  • Les transports vers et sur le plateau de Saclay
  • La gestion de l’eau sur le plateau de Saclay
  • Les modalités de la concertation

présenté par :

  • Lionel Champetier, président de l’ASEOR, président de l’UASPS
  • Gérard Delattre, président d’ADER, chargé de mission « Paris-Saclay » à IDFE
  • Catherine Giobellina, présidente de l’UAPNR, membre de bureau d’IDFE∫
  • Jacques de Givry, vice-président d’AGPV et d’ADER, porte-parole de COLOS au CC de l’EPPS
  • André Lelièvre, président de Gif Environnement*
  • Jacques Manesse, secrétaire de VAB, chargé de mission juridique à IDFE
  • Marie-Claire Méry, présidente du GRAAL, vice-présidente de l’UASPS
  • Harm Smit, président de VIVA, vice-président de l’UASPS, coordinateur de COLOS

avec le témoignage de: Lucien Chabason, garant de la concertation

suivi d’un débat avec le public

Accès

Adresse : IUT d’Orsay, plateau de Moulon, 91400 Orsay

Voir aussi sur le site de l’IUT : http://www.iut-orsay.u-psud.fr/fr/informations_pratiques.html.

Environnement, Plateau de Saclay, Transport

La desserte de Saclay repoussée au-delà de 2025?

Nov 12, 2012

Source : Le Parisien : 12/11/2012 

Sur le plateau de Saclay, c’est une évidence pour beaucoup.

Le projet de campus, avec l’arrivée de grandes écoles, de centres de recherches, d’entreprises et de plusieurs milliers d’étudiants, enseignants, chercheurs, ne peut réussir sans nouveaux moyens de transport.

Oui, mais lesquels? Face à des riverains et des écologistes qui craignent qu’elle ne défigure les dernières terres agricoles aux portes de Paris, beaucoup d’acteurs locaux misent sur l’arrivée de la future ligne de métro reliant le secteur à Orly et Paris.

Et repousser celle-ci après 2025, comme cela semble se profiler, serait pour eux une très mauvaise nouvelle, le campus devant être finalisé pour 2018! Les chambres de commerce et d’industrie (CCI) de Paris et d’Ile-de-France ont fait savoir que ce possible report au-delà de 2025 ne pouvait « être envisageable, sous peine […] de compromettre la mise en place et l’aménagement » du pôle de Saclay, un site « déterminant pour la croissance économique de la nation et l’emploi des années à venir ». Une manifestation est prévue en décembre.

Pétition lancée pour rappeler la nécessité de réaliser la ligne 

Quant à savoir quelle forme prendra ce nouveau métro en Essonne, la solution aérienne semble aujourd’hui privilégiée, le souterrain s’avérant trop onéreux. « Le rapport doit être remis fin novembre, donc nous attendons, note François Lamy, ministre délégué à la Ville et ex-président PS de l’agglomération du plateau de Saclay. J’ai toujours préconisé un passage en aérien sur le plateau, solution moins chère, plus agréable et plus structurante en matière d’urbanisme. » De son côté, le maire (UDI) de Massy, Vincent Delahaye, s’inquiète. « Nous venons de lancer une pétition pour rappeler la nécessité de réaliser cette ligne dans les délais annoncés au départ, c’est-à-dire 2020. Cette ligne sera une alternative au RER B. Nous avions déjà réfléchi à la traversée aérienne de Massy. Je n’étais pas contre. Mais, techniquement, c’est compliqué et ça risque encore de retarder le projet de dix ans. Ce serait une catastrophe. » Les écologistes, eux, ne désespèrent pas de voir au final le métro s’éloigner de Saclay au profit de solutions plus « légères ». Le 30 octobre, le Premier ministre a toutefois rappelé la nécessité de la « réalisation du métro Grand Paris Express » et confirmé les financements prévus pour le développement du plateau de Saclay.

Grand Paris, Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Université

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, s’exprime sur Paris-Saclay

Oct 30, 2012

Source : communiqué de presse

Le 30 octobre 2012

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, s’exprime sur le projet
Paris-Saclay, « projet scientifique et économique exceptionnel… exemple
national du redressement de notre compétitivité et de notre appareil
industriel »

Clôturant le 7e Forum de la Recherche et de l’Innovation organisé par Paris
– Ile de France Capitale Economique, le Premier ministre a affirmé le
caractère « exceptionnel » du projet scientifique, économique et
urbanistique de Paris-Saclay.

« Regroupement remarquable par sa quantité et sa qualité » avec « plus de 10
000 chercheurs et enseignants-chercheurs, près de 50 000 étudiants dont 30
000 en master et en doctorat », Paris-Saclay ambitionne de devenir « une
grande université d’un type nouveau » reconnue et attractive « au plus haut
niveau mondial. »

A cette occasion, le Premier ministre a confirmé les financements prévus
pour son développement :

– un milliard d’euros destiné aux opérations immobilières afin de
rapprocher les universités, les 11 grandes écoles et les 6 organismes de
recherche ;
– une dotation de 850 millions d’euros pour le plan Campus ;
– un milliard d’euros supplémentaire au titre des investissements
d’avenir (Idex)

Au-delà des synergies entre acteurs de l’enseignement et de la recherche, le
Premier ministre a rappelé que cette nouvelle université « doit aussi se
tourner vers les acteurs économiques». Avec 13% de la recherche française
concentrée sur ce territoire stratégique, l’objectif est de mobiliser ce
potentiel considérable au bénéfice des entreprises, petites ou grandes, pour
leur permettre de se développer et créer 4000 à 6 000 emplois chaque année
au sein de Paris-Saclay.

Affirmant que la question des transports est centrale pour le développement
du territoire, le Premier ministre a demandé aux « collectivités, notamment
à travers le STIF, de déterminer avec l’Etat et les opérateurs les travaux
qui doivent être accélérés ou lancés » pour améliorer en urgence l’existant,
en particulier sur le RER B. Il a également confirmé que « la réalisation du
métro automatique Grand Paris Express sera nécessaire » : « le développement
urbain, universitaire et économique de Paris-Saclay ne peut se concevoir
sans qu’un moyen de transport adapté ne desserve le plateau et l’accompagne
dans sa montée en puissance ».

Enfin, le Premier ministre a mis « l’accent sur la qualité urbanistique et
la qualité de vie sur le plateau » dans le cadre du projet d’aménagement. Il
a souligné « l’importance de la mixité des fonctions » et a souhaité une
action déterminée en faveur du logement afin de construire 6000 à 8000
logements par an sur le territoire de Paris-Saclay. Il a souhaité que « les
collectivités locales soient pleinement impliquées dans ce projet
d’aménagement majeur » et il a précisé que « l’Etat veillera aussi à ce que
l’Etablissement Public Paris Saclay, qui pilote le projet d’aménagement
urbain, respecte la feuille de route fixée. »

Le Premier ministre a conclu son intervention en exprimant « (sa) volonté,
que Paris-Saclay ait un rôle structurant dans le cadre de la Métropole
Capitale qu’il appelle de ses vœux.»

Environnement, Grand Paris, Paris-Saclay

Livre – Pierre Veltz repense le territoire

Oct 28, 2012

Par: Julien Damon, Professeur associé, Sciences Po 

Pierre Veltz, ancien directeur de l’Ecole des Ponts, aujourd’hui à la tête du projet d’aménagement du plateau de Saclay, propose un retour aux réalités et aux actualités géographiques. Analysant l’encastrement contemporain des dynamiques économiques et territoriales, il insiste, à rebours des déclinistes patentés, sur la force agissante de l’édifice territorial à la française. Sa perspective tient dans un constat qu’il partage avec Michel Serre : la France est une métropole dont le TGV est le RER. « Métropole distribuée », elle est constituée de territoires de front-office ou de back-office, de plaisir ou de relégation, de résidence ou de production. Cette configuration urbaine, avec ses lourdeurs (une gouvernance d’un autre âge) et ses difficultés (permanence voire amplification des clivages), est unique au monde.

Alors que l’aménagement du territoire s’est appuyé sur une certaine urbaphobie et un souci de lutter contre le désert français, il faut aujourd’hui soutenir la puissance parisienne et le concert français.

Un monde très concurrentiel 

Toutes les agglomérations, en France, partagent un destin lié, ce qui est une force dans un monde hyperindustriel et postnational, qui s’appuie sur un archipel de grandes métropoles. C’est un monde très concurrentiel, où le capital va désormais au travail (qualifié), quand l’inverse a très longtemps prévalu. La France, dans ce contexte, a son unité, autorisée notamment par le système national de redistribution. Le Grand Paris (première ville universitaire mondiale) a des atouts : sa diversité de filières, sa qualité de vie, sa symbiose avec le reste du pays.

Mais tout n’est pas rose.Paris court le risque d’une patrimonialisation luxueuse (à la Venise). L’équation francilienne d’allègement des coûts du logement et d’amélioration des conditions de transport est difficile à résoudre. La trop grande fragmentation communale pèse. D’où la nécessité de simplifier, de renforcer politiquement l’intercommunalité, et, concrètement, de faire absorber Montreuil ou Boulogne par Paris. Bien des propositions et observations pour une analyse particulièrement roborative. A relire dans quelques années, pour voir ce qui se sera passé.

La France (re)configurée : L’exceptionnelle configuration urbaine française fait du pays, dans sa globalité, une métropole. Avec de puissants atouts, mais aussi bien des défis à relever. Chronique du livre « Paris, France, Monde. Repenser l’économie par le territoire » (par Pierre Veltz, Editions de l’Aube, 2012, 238 pages, 15 euros).

Agenda, Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Transport

La Carte ouverte du plateau de Saclay, réunion d’information et d’implication le 25 septembre.

Sep 19, 2012

Nous lançons d’ici quelques semaines une cartographie interactive et collaborative du Plateau de Saclay et des vallées attenantes. Ce travail réalisé par Terre et Cité, le bureau d’études Chronos et l’École d’architecture de Paris-Malaquais est conduit en partenariat avec d’autres acteurs locaux, dont MonSaclay.fr, qui viendront compléter les informations présentes sur la carte.

Cette Carte ouverte du Plateau de Saclay (voir le site du projet ici et un article sur la démarche) a pour ambition de valoriser les ressources et éléments remarquables du territoire (patrimoine, agriculture, services quotidiens, offres de mobilité, etc) pour encourager les habitants et usagers à le découvrir au moyen de la marche ou du vélo. La Carte ouverte sera aussi un moyen d’évaluer les pratiques pour mieux les anticiper dans les réflexions urbanistiques. Elle sera accessible sur Internet et libre de droits.

Nous souhaitons que cet outil soit partagé par l’ensemble des acteurs du territoire et que chacun puisse participer à son évolution. Nous vous invitons à participer à une réunion de présentation de cet outil Mardi 25 Septembre prochain de 18h à 20h, en salle 204-205 de l’Espace Entreprises de Tecomah, chemin de l’Orme Rond à Jouy-en-Josas (plan en ligne sur http://goo.gl/maps/fP7bX).

Nous vous remercions de confirmer votre présence auprès de :

Chronos : Léa Marzloff / [email protected] 06 80 46 27 02 / 01 42 56 02 45

Terre et Cité : Dorian Spaak / [email protected] 06 59 64 97 44 / 01 60 11 33 93

ENSAPM : Sabine Chardonnet / [email protected]

(1) La Carte ouverte s’inscrit dans un projet de recherche-action sur le développement de la marche dans les territoires péri-urbains et métropolitains, sélectionné et co-financée par le Predit (Programme national de recherche et d’innovation dans les transports terrestres est à l’initiative des ministères chargés du développement durable, de la recherche et de l’industrie, de l’Ademe, d’Oséo et de l’Agence Nationale de la Recherche). Elle est par ailleurs soutenue par le Conseil Général de l’Essonne et le Conseil Régional d’Ile-de-France dans le cadre d’un projet de Terre et Cité visant à valoriser la dimension agricole et patrimoniale remarquable de notre territoire.

Télécharger le Flyer de la Réunion Carte Ouverte du Plateau de Saclay

;

MonSaclay.fr -- site communautaire et citoyen contribuant a faciliter la mise en relation des habitants
de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]