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Environnement

Bon plans, Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Les poules de Saclay

Oct 13, 2012

Charles nous donne des nouvelles de ses galliformes.

poules saclayLes poules pondeuses 2ème génération…

– Le 26 mars, 290 poussins femelles, nés le matin même, sont arrivés sur l’exploitation. Les différents

stades d’élevage se sont passés sans problème du démarrage à la finition avant la ponte.

– Fin Juin, une trentaine de jeunes poules ont été vendues vivantes à certains d’entres vous.

Les vieilles poules, nées en mars 2010, ont été abattues. Un grand nettoyage estival a été réalisé pour créer le vide sanitaire nécessaire du poulailler.

– Juillet, les premières poules ont pondu leurs premiers oeufs avant le déménagement, fin juillet, dans leur poulailler « grand luxe » (nids de paille, perchoirs, mangeoires de coquilles d’huitres et autres coquillages pour une belle qualité de coquille). Les premiers petits oeufs ont été pondus durant le mois d’août et ont été distribués avec les poulets de chair vendus fin août.

Septembre, depuis 20 jours, les poules mangent la même nourriture que les anciennes. (Maïs, triticale, etc…)

Bonne Nouvelle, il n’y a plus de rupture d’oeufs le jeudi soir.

Semis & récoltes du potager !!!

Mars, avril, mai, nous avons, avec Sophie, préparé le potager aux semis de carottes, ail, oignons, échalotes, pommes de terre, tomates, salades et différentes variétés de courges.

Juillet, arrachage de la totalité des plants de tomates (la faute au mildiou !).

Octobre, pommes de terre & courges sont ramassées et seront en vente à la ferme dès cette semaine.

Lire la suite en pdf (horaires, adresse, prix, etc) L’Echo des cabanes 11

Voir un reportage sur la ferme de Charles Monville

Environnement, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Hervé Hocquard met en cause la méthode utilisée par l’EPPS pour la délimitation de la Zone de protection du Plateau de Saclay

Oct 12, 2012

Source : Communiqué d’Hervé Hocquard

Hervé HOCQUARD, représentant des maires de l’Essonne au conseil d’administration de l’établissement public Paris-Saclay (EPPS), exprime son désaccord sur la façon dont l’EPPS a élaboré et transmis à l’Etat ses observations sur le rapport et les conclusions de la commission d’enquête relative à la zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF) du Plateau de Saclay.

En effet, aucune de ces positions n’a été débattue en conseil d’administration. Elles n’ont été d’ailleurs portées à la connaissance des administrateurs qu’à la demande d’Hervé Hocquard, et trois mois après la date de leur transmission à l’Etat.

Sur le fond, Hervé Hocquard observe que les positions défendues dans ce document par le Président de l’EPPS ne vont pas dans le bon sens sur plusieurs points essentiels et d’éloignent malheureusement des conclusions des commissaires enquêteurs.

Agenda, Bon plans, Environnement, Plateau de Saclay

Plateau de Saclay : ARTSCIENCEFACTORY DAYS

Oct 10, 2012

Du 9 au 29 novembre 2012 – Ferme des Granges – Route de Saclay à Palaiseau 

C’est sous le signe des cartes que se placeront les ARTSCIENCEFACTORY DAYS 2012, à la Ferme des Granges qui accueillera expositions, installations, rencontres et débats avec de nombreuses personnalités artistiques et scientifiques. Les invités de cette 2e édition seront le jardinier paysagiste, Gilles Clément, l’architecte et photographe, Antoine Vialle, l’écrivain François Bon, le directeur du laboratoire Mécanique des fluides de l’X, Jean-Marc Chomaz. Ils exposeront différentes œuvres en lien avec leur expérience du territoire. Le journaliste Axel Villard Faure proposera quant à lui une découverte sonore du territoire. En partenariat avec Mappy et l’association Terre et Cité, les visiteurs seront invités à partager eux aussi leurs expériences. Ils pourront également découvrir des vues inédites des laboratoires du Synchrotron  Soleil et de Thales.

Rendez-vous sur le site urbandive.com, un service Mappy, pour créer vos « popis » (point d’intérêt personnel) et promenez-vous sur le plateau de Saclay et les communes grâce aux vues immersives.

 Entrée gratuite – Tous les jours de 14h à 18h. Renseignements : 01 69 35 69 57 ou [email protected] 

Tout le programme bientôt sur www.artsciencefactory.fr

Environnement, Grand Paris, Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Université

Le projet de l’Ecole Centrale Paris à Paris-Saclay

Oct 3, 2012

L’agence OMA a remporté une consultation mixte d’architecture et d’urbanisme pour la conception du premier des deux bâtiments de l’Ecole Centrale sur le plateau de Saclay et l’aménagement du quartier environnant. D’une superficie de70000 m2et d’un coût de 220 millions d’euros, les nouveaux locaux de l’établissement d’enseignement supérieur ouvriront leurs portes en septembre 2016.

l’Ecole Centrale sur le plateau de Saclay

Le hall de l’Ecole Centrale Paris – lumineux et ouvert

Installée depuis 1969 à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), l’Ecole Centrale Paris (ECP) s’installera à Gif-sur-Yvette (Essonne), sur le plateau de Saclay, en 2016. Le 3 octobre, son directeur, Hervé Biausser, a dévoilé le projet du premier des deux bâtiments (70000 m2au total) à construire sur le site. « Nous voulons édifier à Saclay l’école du XXIe siècle pour être en cohérence avec notre ambition. Ce projet affirmera notre identité et notre volonté d’ouverture », a-t-il déclaré.

« En décidant de s’implanter sur le Plateau de Saclay, l’Ecole Centrale Paris franchit une étape nouvelle et essentielle dans la réalisation de la grande ambition qui l’anime depuis 2003 : être avec ses alliés une référence mondiale pour la formation des leaders de culture scientifique et technique dont le Monde à besoin. » Hervé Biausser, directeur de l’Ecole Centrale Paris.

Le projet de transfert de l’Ecole Centrale Paris sur le plateau du Moulon à Gif-sur-Yvette (Essonne), prévoit la conception et la réalisation d’infrastructures, pour héberger l’ensemble des activités de l’Ecole Centrale Paris en garantissant une première rentrée scolaire, pleinement opérationnelle, dès le mois de septembre 2016.

L’implantation envisagée se fera exclusivement sur des terrains appartenant à l’Etat : l’École Centrale doit s’installer à proximité immédiate de ses partenaires, en densifiant le quartier existant. Cette localisation permettra également un rapprochement physique avec Supélec. L’objectif fondamental est le renforcement de l’alliance stratégique signée par les deux Ecoles.

« L’objectif n’est pas de faire un campus strictement universitaire, mais de l’immerger dans la ville, précisément parce que la ville est propice à l’échange et à la sérendipité. A Saclay, la ville existe dans la vallée, mais pas sur le plateau. Sur le Plateau, nous voulons donc créer, dans le même mouvement, un ensemble universitaire et un quartier urbain attractif, vivant, confortable, pour les étudiants, les chercheurs, mais aussi pour des familles, de nouveaux habitants de Gif. Quand je dis « ville », je ne préjuge pas des formes urbaines, qui devront être innovantes. Avec le Maire de Gif, nous ne voulons pas faire la « cité des étoiles » de l’ex-URSS, réservée aux académiciens, mais un territoire où vivent des familles avec enfants, des écoles, des crèches, des commerces, des équipements culturels et sportifs, » Pierre Veltz, Président-Directeur Général de l’Etablissement Public Paris-Saclay. 

Le bâti favorisera les croisements et les rencontres propices aux échanges, à la connaissance réciproque et à la reconnaissance des différentes populations. Il traduira une forte volonté d’hybridation des différentes fonctions de l’Ecole Centrale Paris et de multifonctionnalité. Il favorisera également les jonctions et les liaisons avec les institutions voisines, avec les parties mutualisées (learning centre, restaurants, lieux de pratique sportive) et les lieux de vie (résidences universitaires). Avec l’arrivée de l’Ecole Centrale Paris, le Plateau de Saclay accueillera le développement d’un projet scientifique et technologique d’une ampleur inédite en France et en Europe, matérialisé par l’Opération Campus porté parla Fondationde Coopération Scientifique de Paris-Saclay (FCS).

Il s’agit de constituer une masse critique avec l’arrivée de sept nouveaux établissements sur la frange Sud du plateau (l’Ecole Centrale Paris, l’ENSTA ParisTech, l’ENS Cachan, l’ENSAE ParisTech, l’Institut Telecom et Agro ParisTech-INRA) et la relocalisation d’une partie de l’université Paris Sud 11. Au-delà de l’approche transversale et pluridisciplinaire partagée avec ses partenaires stratégiques, qui sera renforcée sur le Plateau de Saclay, l’Ecole Centrale Paris apportera des compétences spécifiques dans des domaines clés, tels que la mécanique, l’énergétique, les matériaux, et le génie des procédés, en s’appuyant sur des recherches reconnues en mathématiques appliquées, en informatique, en physique et en science des systèmes qui trouveront, sur le Plateau, l’environnement propice à leur développement.

En outre, l’arrivée de l’Ecole Centrale Paris sur le Plateau permettra :

  • de donner corps au Collège des Sciences de l’Ingénierie et des Systèmes, en particulier en accroissant les synergies par rapprochement de laboratoires et d’équipes de recherche complémentaires, préparant ainsi des regroupements ;
  • d’accroître les synergies entre les sciences des systèmes et les sciences de l’ingénierie en apportant des composantes essentielles en SPI et en STIC ;
  •  de développer une coopération avec le pôle thématique NanoMonde afin de renforcer l’interface avec NanoInnov ;
  • de donner aux étudiants du plateau l’accès aux enseignements de l’Ecole et de construire avec les établissements du plateau de nouveaux enseignements communs.

Par ailleurs, l’Ecole Centrale Paris apportera sur le Plateau son dynamisme et ses compétences en matière :

  • d’insertion professionnelle, y compris à l’International ;
  • de relations avec les entreprises (plus de 100 partenariats en enseignement et en recherche, plus récemment 6 créations de chaires) ;
  • d’ouverture internationale (réseau TIME, plus de 100 universités partenaires) ;
  • de formation à l’entrepreneuriat et d’incubation de start-up (une dizaine en permanence) portées par ses élèves ou ses jeunes diplômés ;
  • de formation professionnalisante au sein de l’Ecole Doctorale.

L’intention de l’École Centrale Paris est de bénéficier, mais aussi de contribuer au mieux de la dynamique de synergies croisées à l’œuvre sur le territoire de Paris-Saclay. L’École Centrale viendra ainsi s’implanter dans un territoire où une réflexion inédite et ambitieuse est menée, qui vise à créer un quartier compact et mixte rassemblant au quotidien étudiants, chercheurs, habitants et salariés.

Le projet urbain

Localisé sur la frange sud du plateau de Saclay, le quartier Joliot-Curie s’inscrit dans le projet urbain du Moulon dont il doit devenir un point d’intensité majeur. S’étendant sur une vingtaine d’hectares sur la commune de Gif-sur-Yvette, il comprend aujourd’hui une partie des sites de Supélec et de l’Université Paris Sud, un programme de 200 logements étudiants en chantier, ainsi que le site actuel du Centre de formation dela Police Nationale(CNEF). Perspective aérienne sur le futur Quartier Joliot-Curie et l’Ecole Centrale Crédit : OMA Il s’agit, à partir de l’existant, de réaliser un quartier compact au sein duquel s’organise une vie urbaine animée autour des espaces publics. La grande attention apportée à la localisation des différents programmes doit permettre aux étudiants, chercheurs, habitants et salariés de se rencontrer et de partager services, commerces, équipements sportifs ou lieux de restauration. Cette organisation doit également répondre au besoin de proximité des établissements d’enseignement qui mutualiseront certains de leurs équipements (salles de cours, équipements sportifs…).

Le projet urbain conçoit l’Ecole Centrale comme un morceau de ville qui, par son système de rues intérieures, offre des liaisons avec le reste du quartier.  Le projet urbain Localisé sur la frange sud du plateau de Saclay, le quartier Joliot-Curie s’inscrit dans le projet urbain du Moulon dont il doit devenir un point d’intensité majeur. S’étendant sur une vingtaine d’hectares sur la commune de Gif-sur-Yvette, il comprend aujourd’hui une partie des sites de Supélec et de l’Université Paris Sud, un programme de 200 logements étudiants en chantier, ainsi que le site actuel du Centre de formation dela Police Nationale(CNEF). Perspective aérienne sur le futur Quartier Joliot-Curie et l’Ecole Centrale Crédit : OMA Il s’agit, à partir de l’existant, de réaliser un quartier compact au sein duquel s’organise une vie urbaine animée autour des espaces publics. La grande attention apportée à la localisation des différents programmes doit permettre aux étudiants, chercheurs, habitants et salariés de se rencontrer et de partager services, commerces, équipements sportifs ou lieux de restauration. Cette organisation doit également répondre au besoin de proximité des établissements d’enseignement qui mutualiseront certains de leurs équipements (salles de cours, équipements sportifs…).

Le projet urbain conçoit l’Ecole Centrale comme un morceau de ville qui, par son système de rues intérieures, offre des liaisons avec le reste du quartier.

  • Dépôt des permis de construire fin 2013
  • Chantiers A partir de début 2014
  • Entrée dans les lieux Rentrée scolaire 2016

Chiffres clés :

Effectifs de l’Ecole Centrale Paris en 2016, lors de son arrivée au sein de Paris-Saclay :

  • 3000 étudiants dont 2000 en cycle ingénieur et 1/3 d’étudiants étrangers ;
  • 300 doctorants ;
  • 250 enseignants-chercheurs.

A l’échelle du quartier Joliot-Curie :

  • Ecole Centrale Paris :80 000 m²;
  • 15 000 m²d’équipements campus mutualisés (salles de cours mutualisées, équipements sportifs, restaurant collectif) ;
  • ENS Cachan :30 000 m²;
  • Activités économiques :8 000 m²;
  •  Logements étudiants et familiaux :50 000 m²;
  • Commerces, services de proximité, équipements :7 000 m².

A l’échelle du projet urbain du Moulon, à l’horizon 2025 : 

  • 5000 habitants ;
  • 9400 étudiants ;
  • 11 000 salariés ;
  • 7000 chercheurs.

Source : Dossier de Presse

 

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Plateau de Saclay : Lancement de la construction du plus grand écoquartier de France

Sep 12, 2012

Saclay écoquartier Camille ClaudelFrançois Lamy, Ministre Délégué Chargé de la Ville a présenté cette semaine son programme d’écoquartier situé à Palaiseau. La construction de 2 000 logements et équipements publics (centre aquatique, groupe scolaire, théâtre…) dans le quartier Camille Claudel se fera en une seule phase de production de 2012 à 2014. Ce projet d’aménagement du Plateau de Saclay initié par la Communauté d’agglomération est l’une des premières opérations du Grand Paris et le premier écoquartier de France par sa superficie (147 000 m² de SHON de logements sur un site de 22 hectares.).

Mixité Sociale

Un tiers de logements sociaux, un tiers de locatif libre et un tiers de logements en accession à la propriété.

Approfondissant la démarche, les logements combineront locatif social, locatif libre ou accession à la propriété, sans aucune différence de qualité.

Situé en territoire d’excellence, aux portes du Grand Paris, il répond aux enjeux de mixité fonctionnelle (équipements, commerces, emplois). Son implantation permettra de faire le lien avec les quartiers alentour et le plateau de Palaiseau.

Environnement

  • L’écoquartier répond aux impératifs de la Haute Qualité Environnementale.
  • Des bâtiments labellisés BBC (Bâtiment Basse Consommation).
  • Une chaufferie bois, alimentée par la création d’une filière d’approvisionnement locale, assurera l’alimentation en chauffage et en eau de l’ensemble du quartier (logements, équipements publics, commerces).
  • Une gestion innovante de l’eau pour remplir l’objectif zéro déchet.
  • Un chantier vert prévu pour limiter l’impact sur l’environnement.

Quelques Chiffres

  • 22 hectares.
  • 2 000 logements permanents
  • et 500 logements pour étudiants (répartis en 4 résidences).
  • 40 % de logements sociaux (dont 10 % d’intermédiaires : PLS) ;
  • 30 % de locatif libre ; 30 % de logements en accession à la propriété.
  • 4 000 M2 de commerces et équipements.
  • 2012 : Dépôt des premiers permis
  • de construire et d’aménager, début
  • de la commercialisation des logements.
  • 2013 : Travaux de voiries, de construction des logements et ouverture du centre aquatique, premier équipement du quartier.

La conciergerie de quartier

Placée au coeur de l’écoquartier, la conciergerie est une offre de services inédite en Europe à cette échelle. Elle gère votre intendance et les petites tâches du quotidien ! L’objectif est de fournir à tous les habitants du quartier (y compris des logements sociaux), et plus largement de Palaiseau, un accès facilité vers un prestataire de services d’assis­tance à la personne.

Accessibilité

Un ensemble de services sera fourni gratuitement aux habitants de l’écoquartier Camille Claudel. Il concernera tous les services de mise en relation comme contacter un jardinier, une baby-sitter ou un électricien, mais aussi les services de réception de colis, de courriers, de commandes. Un accord a été conclu avec la Poste pour que la dépose des paquets, en cas d’absence, se fasse directement à la conciergerie.

Pour les habitants de Palaiseau, il sera possible de faire appel aux compétences de la conciergerie ouverte tous les jours de 7 heures à minuit.

Entreprise, Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Plateau de Saclay : une usine de médicaments radioactifs sous contrôle renforcé

Sep 6, 2012

Source : http://www.la-croix.com 6/09/2012

Ancienne filiale du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), CIS Bio a été privatisée en 2000 et est aujourd’hui détenue par l’industriel belge IBA. L’entreprise est le leader européen dans la fabrication de médicaments « radioactifs », utilisés en médecine nucléaire. Ces radioéléments servent à réaliser des diagnostics, voire à soigner des pathologies comme le cancer.

CIS Bio, qui emploie 350 personnes sur le site de Saclay et plus de 1 000 dans le monde, détient 60 % du marché français du technétium, utilisé dans les scintigraphies. « Il n’existe qu’une poignée d’entreprises dans le monde qui fabriquent ce type de médicaments radiopharmaceutiques »,précise Bernard Doroszczuk, délégué territorial de l’ASN. CIS Bio exporte ainsi ses produits dans le monde entier, y compris en Chine.

Quels sont les dysfonctionnements constatés par l’ASN ?

Si les centrales nucléaires retiennent le plus souvent l’attention, l’ASN surveille aussi de près toutes les activités utilisant des rayonnements ionisants, en particulier dans le domaine médical (radiothérapie, scanographie, médecine nucléaire). C’est dans ce cadre qu’elle est chargée de contrôler le site de CIS Bio, situé sur le plateau de Saclay, à proximité du CEA.

Même s’il ne s’agit évidemment pas de la même échelle qu’un réacteur,« ce type d’installation présente des risques, y compris pour l’extérieur » , confirme Bernard Doroszczuk. Or, « nous avons constaté depuis plusieurs années dans cette entreprise un défaut de culture de sûreté » , ajoute Bernard Doroszczuk. Les inspections réalisées, l’analyse du dossier de« réévaluation de sûreté » demandé à l’entreprise, ainsi que des incidents déclarés « révèlent des faiblesses récurrentes en matière de rigueur d’exploitation », soulève l’ASN.

Au printemps 2011, des rejets radioactifs supérieurs aux valeurs admises ont été constatés.

Lire la suite de l’article sur le site de la Croix http://www.la-croix.com 

Environnement, Grand Paris

En Ile-de-France, le recul des terres agricoles alarme le monde paysan

Août 31, 2012

Source : AFP Par Valentin BONTEMPS 31/08/2012

Elles perdent du terrain chaque année au profit de la ville et des zones commerciales. En Ile-de-France, la disparition progressive des terres agricoles inquiète le monde paysan, qui s’alarme de la pression foncière liée à l’étalement urbain.

Parcelles coupées en deux par des infrastructures routières, champs dévorés par les lotissements… « L’agglomération parisienne avance comme un rouleau compresseur. Ca fait des années que ça dure mais plus le temps passe, plus c’est inquiétant », soupire Damien Greffin, président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) d’Ile-de-France.

Chaque année, la région perd ainsi entre 1.000 et 2.500 hectares de terres cultivables, au gré de la conjoncture économique. Et la tendance ne devrait pas s’inverser prochainement, à en juger par les projets en cours.

« Chaque commune veut son pôle d’activité, chacun veut son centre commercial », regrette Damien Greffin. « On additionne les projets qui, au final, ne sont pas tous rentables. On ferait mieux de concentrer les efforts sur certains secteurs ».

Les élus ne sont toutefois pas seuls en cause. « Si nous avons des pressions si importantes, c’est aussi de la faute de la profession, qui est la première à vouloir des terres constructibles pour se faire ou se refaire une santé », pointe Jacques Porcher, de la Confédération paysanne.

Quand une terre est constructible, le prix du mètre carré s’envole. Et pour nombre d’agriculteurs, notamment les retraités qui ont de petites pensions, il est tentant de poursuivre une stratégie spéculative… quitte à accroître le recul de la campagne.

Exit les maraîchers

Pour les jeunes agriculteurs, le phénomène n’est pas sans conséquence. « Aujourd’hui, il est impossible de trouver des terres libres. S’installer, quand on a pas de foncier, est devenu très difficile », constate Pierre Bot, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs d’Ile-de-France.

Parmi les principaux concernés: les maraîchers. « En dix ans, l’Ile-de-France a perdu 71% de ses exploitations maraîchères. En proche et moyenne couronne, elles ont quasiment disparu », souligne Julie Ruault, de l’association Terre de liens, qui aide les paysans à s’installer grâce à un réseau d’épargne citoyenne.

Une situation paradoxale, alors que la demande de fruits et légumes de proximité est très élevée. « Les maraîchers qui s’installent n’ont aucun souci de débouchés. Il y a une très forte demande, notamment via les Amap » (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne, qui mettent en lien producteurs et consommateurs), assure la jeune femme.

Conscients du problème, les pouvoirs publics ont posé des premiers jalons pour contenir l’étalement urbain, à l’image de la Région Ile-de-France qui a intégré en 2008 à son schéma directeur la notion de « fronts urbains intangibles ».

« Sur le papier, il y a une légère prise de conscience, mais sur le terrain, rien ne change. Il y a encore beaucoup de gaspillage de terres », regrette Damien Greffin.

Dans le « triangle de Gonesse » (Val-d’Oise), près de 700 hectares sont ainsi menacés par des projets commerciaux, dont le futur complexe Europa City. Et sur le plateau de Saclay (Essonne), de nombreuses exploitations devraient être amputées, avec la création du « cluster scientifique » prévu par le Grand Paris.

« On n’est pas opposés à toute forme d’urbanisation. Mais dans tous ces projets d’aménagement, les terres agricoles sont des variables d’ajustement », estime Pierre Bot. « On crie +au Loup+ mais ça fait soixante ans que ça dure. J’ai peur que demain on se réveille trop tard ».

Association, Environnement, Grand Paris, Paris-Saclay

Video : Terre & Cité « Il faut préserver les terres agricoles du Plateau de Saclay »

Août 22, 2012

monSaclay.fr fait le point avec Dorian Spaak, Chargé de Mission auprès de l’association Terre & Cité sur la sanctuarisation des terres agricoles du Plateau de Saclay. 

L’association a pour but de « créer un espace de communication pour favoriser la rencontre puis rassembler personnes physiques et morales représentatives des différents intérêts locaux, afin de réfléchir, étudier et formuler des propositions visant à la cohabitation durable et harmonieuse de la Ville et de l’Agriculture, respectueuse de l’environnement sur le Plateau de Saclay. » 

  • Les terres du plateau de Saclay sont excellentes pour l’agriculture. Il est important de préserver leur usage agricole.
  • Il faut également préserver les terres qui sont en dehors de la zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF)
  • Concernant Elodie Vilain aucune des demandes à ce jour n’ont abouti. On attend toujours des solutions pérennes.
  • Si les terres hors de la ZPNAF sont urbanisés l’exploitation d’Emmanuel Laureau serait fortement impacté et c’est très dommage vu la qualité de ses terres sur la frange sud du plateau.
  • Même en temps de sécheresse, ces terres de limon reposant sur de la glaise et drainées par les rigoles offrent un environnement idéal pour les cultures.
  • Aujourd’hui alors qu’une majorité d’agriculteurs est assurée de pouvoir continuer à exploiter ses terres, Terre & Cité travaille à favoriser les liens entre les différents acteurs du Plateau et les agriculteurs, tout en cherchant à développer un lieu de vie harmonieux dans ce territoire en plein essor.
Environnement, Grand Paris, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Métro Incertain : Campus de Saclay Menacé

Juin 29, 2012

Source : Communiqué de presse

Hervé HOCQUARD, conseiller régional UMP et administrateur de l’Etablissement Public de Paris Saclay représentant les maires de l’Essonne, prend acte des inquiétantes déclarations de la Ministre de l’Egalité des Territoires qui a la charge du dossier du Grand Paris.  Elle affirme qu’il est nécessaire de « séquencer le projet » du Grand Paris  et que « tout ne pourra pas se faire tout de suite ni en même temps »,

Hervé HOCQUARD demande à la Ministre de préciser si la ligne « verte » allant d’Orly à Versailles et desservant le plateau de Saclay demeure au premier rang des priorités, ou bien si elle est au contraire reléguée à plus tard.

Tout retard ou incertitude concernant ce projet serait fatal au projet Campus. Plusieurs grands établissements ont en effet clairement conditionné leur arrivée sur le plateau de Saclay à la réalisation rapide de ce transport en commun qui doit les mettre à moins de 30 minutes de Paris. Le nouveau Président de l’université Paris-Sud a lui-même déclaré dès son élection ce mois de juin « pas de métro, pas de campus ».

Environnement, Plateau de Saclay

Hervé Hocquard : Conclusions de la commission d’enquête de la ZPNAF du Plateau de Saclay

Juin 28, 2012

Source : communiqué de presse

Hervé Hocquard se félicite des conclusions de la commission d’enquête relative à la zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF) du plateau de Saclay qui ont été rendues publiques ce 27 juin, « nous nous approchons d’une zone de protection véritablement satisfaisante » dit-il.

La commission propose en effet d’apporter de nombreuses améliorations à la zone de protection, notamment :

  • porter la superficie agricole protégée à environ 2 350 hectares sur le plateau de Saclay, avec en particulier l’inclusion de parcelles importantes à Guyancourt ;
  •  étendre la zone de protection aux bois des coteaux de l’Yvette sur les communes de Gif-sur-Yvette, Bures-sur-Yvette, Orsay et Palaiseau, fâcheusement oubliés dans la version précédente bien que les plus vulnérables du fait de leur proximité avec le futur campus ;
  • inclure dans la zone de protection les terrains du golf de Saint-Aubin, ce qui les soustraira à toute future velléité d’urbanisation ;
  • indemniser la commune de Villiers-le-Bâcle en raison du classement dans la zone de 8 hectares auparavant destinés à l’urbanisation ;

Ses conclusions, en revanche, ne sont pas pleinement satisfaisantes s’agissant des terrains situés à Saclay au nord de la rigole de Corbeville et à l’ouest de la N 118.

Hervé Hocquard estime que les recommandations de la Commission correspondent pour l’essentiel aux points qu’il a seul défendus au Conseil d’administration de l’EPPS, et que l’on s’approche ainsi d’une zone de protection réellement satisfaisante pour l’ensemble des défenseurs de l’environnement, condition préalable à la poursuite et au succès de l’OIN.

Hervé Hocquard demande que le Gouvernement, qui doit maintenant prendre le décret instituant la zone de protection, suive en tous points les recommandations du commissaire enquêteur, et même aille au-delà s’agissant des terrains situés autour de la rigole de Corbeville.

Environnement, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Une gestion des eaux innovante mise en place sur le plateau de Saclay

Juin 26, 2012

Source : Communiqué de presse Paris-Saclay

aqueduc du plateau de Saclay

Aqueduc du plateau de Saclay

L’Etablissement public Paris-Saclay (EPPS) et le Syndicat mixte de l’Yvette et de la Bièvre pour la restauration et la gestion des étangs et rigoles du Plateau de Saclay (SYB) ont signé une convention visant à réaliser conjointement, des études de modélisation du réseau hydrologique du plateau de Saclay et de reconnexion de la rigole de Corbeville. Ces études permettront la mise en œuvre du projet de campus sur le sud du plateau en réduisant le risque de crues dans les vallées voisines.

Une stratégie innovante de gestion des eaux pour le plateau L’EPPS a défini avec les acteurs concernés (collectivités territoriales, syndicats, commissions locales de l’eau, associations…) une stratégie de gestion des eaux innovante dans le cadre du projet urbain porté par l’EPPS et notamment de l’émergence d’un campus au sud du plateau.

 Cette stratégie consiste en deux points essentiels :

  • Les dispositifs de rétention douce à la parcelle seront généralisés. – Les espaces publics assureront, pour chaque quartier, le stockage de l’eau excédentaire de façon à rester en deçà des limites d’écoulements les plus strictes édictées par les autorités compétentes (débit de fuite maximal de 0,7 Litre/seconde/hectare pour une pluie de période de retour 50 ans). Appui sur le réseau historique et rénovation des rigoles
  • Les études visées dans la convention signée entre l’EPPS et le SYB, serviront également de base technique pour mettre en place une gestion coordonnée des écoulements sur le plateau et vers les vallées, en s’appuyant sur le réseau historique des rigoles rénovées. Cette gestion globale permettra d’anticiper la gestion des évènements pluvieux très exceptionnels et sera favorable au développement de la biodiversité des étangs et rigoles.

Le plateau de Saclay est caractérisé par son réseau d’étangs, rigoles et aqueducs créés sous Louis XIV pour alimenter en eau le château de Versailles. Elément patrimonial fort, ce réseau permet aussi de protéger les vallées des risques d’inondation lors de pluies exceptionnelles. Il a été endommagé au fil des ans, et certaines rigoles sont aujourd’hui interrompues. Le SYB a été crée en vue de rendre sa fonctionnalité en assurant son entretien, sa réhabilitation et sa gestion. Ce syndicat de coopération intercommunale rassemble la Communauté d’Agglomération du plateau de Saclay, Bièvre et Verrières-le-Buisson (Essonne) et quatre communes des Yvelines (Buc, Châteaufort, Jouy-en-Josas et Toussus le Noble).

Pour Antoine du Souich, directeur du développement durable à l’Etablissement public, « cette convention vient concrétiser une vision partagée par tous les acteurs sur la gestion des eux, et traduit le haut niveau d’exigence en matière environnementale du projet Paris-Saclay. Ces études permettront de mettre en place, en partenariat avec la Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay, une gestion optimale des eaux au fur à mesure du développement du sud du plateau. »

« Cette convention n’est que la première étape de la mise en place d’une maitrise globale de l’hydraulique sur le plateau de Saclay » comme l’exprime Fabien OZANNE, directeur technique du SYB. « Nous réaffirmons notre volonté d’être l’opérateur central dans la gestion des eaux pluviales sur le plateau mais pour cela, il est primordial que l’Etat (Ministère de la Défense) en tant que propriétaire d’ouvrages hydrauliques existants et futurs, nous en confie la gestion. »

Lire également : 

Saclay Secret : (vidéo) découverte des aqueducs souterrains du plateau Saclay

Saclay : une nouvelle carte pour mette en valeur le patrimoine du Plateau

 

Environnement, Grand Paris, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Photos du centre de R&D d’EDF sur le Plateau de Saclay

Juin 7, 2012

Sources : EDF et Twitter : @EDFofficiel

Le 30 novembre 2010, le Conseil d’administration d’EDF a décidé d’implanter le plus grand centre de Recherche et Développement du Groupe sur le site de Saclay (91). Il regroupera les équipes de R&D d’EDF actuellement situées à Clamart (près de 1 000 salariés). Leurs champs d’expertise (nucléaire, mécanique, génie logiciel, mathématiques et simulation numérique, économie de l’électricité, etc.) figurent parmi les domaines d’excellence du Campus de Paris-Saclay.

Les chercheurs d’EDF bénéficieront ainsi de la dynamique des coopérations avec les différents établissements d’enseignement supérieur et les centres de recherche publics ou privés qui sont, ou seront, présents sur ce site, appelé à devenir l’un des dix premiers campus scientifiques et technologiques au monde.

Des coopérations renforcées

Situé à proximité immédiate de l’Ecole Polytechnique, le centre de Saclay permettra aux équipes de recherche du Groupe de s’intégrer dans un environnement favorable au développement de l’innovation et à son transfert rapide vers les métiers, tout en renforçant l’attractivité du Groupe auprès des jeunes diplômés des écoles d’ingénieur.

Les bâtiments du nouveau site, représentant environ 50 000 m2 de surface hors œuvre nette (SHON), seront installés sur une parcelle d’une surface d’environ 7 hectares. Ils accueilleront les équipes de recherche d’EDF, ainsi qu’un certain nombre d’étudiants en thèse, de partenaires, prestataires et stagiaires.

Une vitrine des savoir-faire du Groupe

Le projet de l’architecte Francis SOLER a été désigné comme lauréat en avril 2010, à la suite d’un concours d’architecture et d’ingénierie lancé en octobre 2009.

L’ensemble architectural sera une vitrine en matière d’éco-efficacité énergétique et de faible niveau d’émissions de gaz à effet de serre. Il sera labellisé HQE avec une cible ambitieuse : un niveau performant ou très performant sur chacune des 14 cibles. Sur le plan énergétique, il devrait être a minima labellisé Bâtiment Basse Consommation, grâce à la conception, de bâtiments intrinsèquement économes en énergie, dans la perspective de la nouvelle réglementation thermique du bâtiment (dite RT2012).

Par ailleurs, il est prévu de réutiliser sur le site l’intégralité de l’électricité produite par les énergies renouvelables, notamment des panneaux solaires photovoltaïques. Le large emploi du verre permettra d’assurer un très bon niveau d’éclairage naturel des postes de travail.

Enfin, la prise en compte du handicap tant moteur que sensoriel est une priorité du projet, avec la volonté d’aller au-delà de la réglementation applicable aux établissements recevant du public.

La construction devrait démarrer en 2012 pour s’achever en 2014.

Multiculturel et pluridisciplinaire, le Campus EDF de Saclay bénéficiera des dernières innovations technologiques en matière pédagogique et il s’articulera avec le campus de Bridgwater, près de Bristol dans le sud-ouest de l’Angleterre dont la construction a également été lancée.

Parmi les équipements qui seront disponibles pour la formation technique au Campus :

  • un simulateur de réacteur nucléaire de nouvelle génération ;
  • des chantiers-écoles pour les formations liées à la production
  • des agences de conduite et réseaux extérieurs pour celles liées à la distribution d’électricité ;
  • 13 Académies des métiers, créées dans le cadre de l’Accord Défi Formation, viendront s’y installer pour permettre à chaque salarié de se professionnaliser tout en favorisant le partage de compétences inter et intra-générationnel.

Plus d’info sur http://www.edf.com/html/campus/

Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Agriculture, métro, et cohabitation

Juin 7, 2012

Ce mardi 5 juin, une réunion publique s’est tenue à la mairie de Saclay, sous la présidence de Marie-Pierre Digard, candidate « Europe Ecologie – Les Verts » dans notre circonscription, avec pour objet initial un sujet qui mobilise fortement les habitants du Plateau de Saclay : « Agriculture et métro, la cohabitation est elle possible ? ».

 Le volet « Agriculture » du débat n’a pu être développé en raison de l’absence pour force majeure de François Lerique (ancien président de l’AMAP « les jardins de Cérès »), mais cette problématique était déjà bien connue de par l’unanimité des prises de position de tous bords, bien relayées par les médias locaux.

Par contre le volet « Métro » a fait l’objet d’une intervention détaillée de Pierre Serne, (vice président du Conseil Régional en charge des transports).

Entendons-le : depuis le protocole d’accord entre l’Etat et la Région Ile de France, la fusion entre leurs deux projets concurrents pour créer le « Grand Paris Express », (circuit ovale barré ceinturant la capitale), est d’une utilité incontestable.

Même si certains tronçons auraient pu être traités de façon moins coûteuse, les lignes bleues et rouge desservent des bassins d’habitation et d’emploi très denses. Mais il lui apparaît que la ligne verte du Plateau est déconnectée des urgences et préoccupations des franciliens.

Les relations ne sont pas simples entre la « Société du Grand Paris » (SGP, établissement public étatique chargé de la réalisation du réseau) et le « Syndicat des Transports d’Ile de France » (STIF, établissement public administratif chargé de l’exploitation). Le STIF est l’émanation des collectivités territoriales depuis la loi de décentralisation de juillet 2005, mais La SGP, créée par la loi Grand Paris de juin 2010, a redonné à l’Etat un pouvoir régional. Expression d’un conflit politique qui n’a fait que freiner la Région dans son effort d’amélioration des transports.

Les financements relatifs aux missions sont de sources différentes, voire interpénétrées (cf protocole d’accord Etat/Région précité). En résumé, la SGP est dotée d’effectifs généreux (presque le double des 160 agents du STIF) qui effectuent le lobbying auprès des élus. Qui ne veut pas inaugurer sa station de métro ? Où il veut, et tant pis si la connexion aux autres transports radiaux est plus problématique, elle est à la charge du STIF ! La SGP n’en est qu’à la préfiguration du réseau, et accumule à ce jour le produit des taxes dédiées, pendant que le STIF peine à entretenir l’existant. En particulier les RER B et C qui concernent la région de l’OIN, et surtout la ligne A, qui est la plus chargée d’Europe (1,2 millions de voyageurs par jour).

 

Alors la ligne verte du métro apparaît comme un luxe au détriment de toute la Région IdF : 4,5 milliards d’euros, pas encore budgétés, pour seulement 5.000 voyageurs par heure de pointe, 20.000 par jour. Avec cette somme, le STIF trouverait de quoi résoudre tous ses problèmes (lignes à moderniser, tunnels à agrandir, matériel à remplacer). Il pourrait remplacer ce métro du Plateau par un bus BHNS (Bus à Haute Densité de Service), 20 fois moins cher, et tout à fait adapté au flux. Et aussi créer des liaisons modernes entre le Plateau et les vallées desservies par les RER.

Ou alors c’est que masquée, l’urbanisation massive guette. Le Schéma de Développement Territorial (SDT) de l’Etablissement Public Paris Saclay (EPPS, autre création étatique de la loi Grand Paris) ne prévoit il pas (page 75) jusqu’à globalement 8.000 logements par an sur les 49 communes de l’OIN (Opération d’Intérêt National), soit le doublement en 30 ans de la population de cette région ?

Marie-Pierre Digard remet également en cause l’ampleur et la centralisation de l’opération Campus. Les seuls emplois crées seront le fait d’entreprises « start up » du « cluster », mais combien sur l’ensemble ? Car tous les autres, à volume constant en Ile de France, seront des emplois déplacés, avec leurs tracas de déplacement, de logement, ou de précarité.

C’est vrai que le rassemblement d’Etablissements d’Enseignement Supérieur (ENSTA, Mines, Centrale, ENS Cachan …) peut sembler séduisant et les responsables d’établissement acteurs de la Fondation de Coopération Scientifique ont signé pour rejoindre Polytechnique et Supélec. Qu’en pensent la majorité de leurs enseignants, employés, et élèves ? La mutualisation d’équipements lourds de recherche est bien sûr souhaitable, mais Agro Paris Tech Grignon a-t-elle besoin du diffuseur neutronique Soleil au point de laisser ses champs expérimentaux à 30 km ? Ne semble t’il pas absurde aussi de déplacer l’université Paris Sud d’Orsay de 3 km en l’éloignant de sa station RER pour la rapprocher d’un métro hypothétique dans 15 ans ? A moins que l’attraction du foncier libéré dans des sites très prisés ne soit visée pour financer en partie le jeu de taquin …

A notre époque, la communication entre scientifiques n’a pas besoin d’une cafetaria commune pour se réunir. La synergie est plus fonction d’une souplesse des gouvernances que de la proximité géographique. Le précédent gouvernement s’y est d’ailleurs frotté avec Polytechnique.

Un millier de participants aurait manifesté le samedi 12 mai à l’initiative du collectif « Enterrez le Métro ». Avec en tête, les candidats UMP et PS.

Mais pas EELV, Pierre Serne nous dit pourquoi :

Pour lui, la meilleure façon de supprimer les nuisances, ce n’est pas d’accepter le métro et de l’enfouir, mais c’est le projet lui-même qu’il faut « enterrer ».

En croyant que l’essentiel était déjà joué, une bonne partie des manifestants s’est fait enrôler insidieusement derrière la bannière des héritiers des grands projets spectaculaires (les abattoirs de la Villette, le France, le Concorde), dont les slogans (« Silicon Valley », « visibilité mondiale », « développement », « croissance ») frappent les esprits et les vanités.

Pour EE-LV, l’OIN n’est pas une invention du dernier Président, elle a été décrétée avant lui par Dominique de Villepin, car elle traîne dans les rêves des technocrates depuis 40 ans. Cet état d’esprit d’un autre âge subsiste dans les partis dits « de gouvernement », qui ne se posent plus la question de refaire la donne, vu « l’énergie déjà dépensée ». Et qui sait si ceux qui en ont été frustrés ne sont pas tentés par la gouvernance d’un « grand machin », l’EPPS ou la SGP ?

A l’instar de nombreuses associations environnementales, et des cahiers d’acteurs de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), les « Verts » du Plateau ont affirmé leurs positions : vraiment contre le gaspillage des deniers publics, absolument contre la ligne de métro pernicieuse, et judicieusement pour la qualité de vie des citoyens. De quelque couleur que soient les couleuvres, Marie-Pierre Digard et Fabienne Elbaz les lèvent, elles ne les avaleront pas. Elles sont armées pour pouvoir défendre ces positions à l’Assemblée Nationale.

Photos Claude Gallas

Environnement, Info Citoyen, Vallée de la Bièvre

Quel avenir pour Montéclin?

Juin 6, 2012

Source : http://jouyecologie.lautre.net/spip.php?article210

Ce joli domaine de Montéclin situé à la limite des communes de Jouy et de Bièvres accueille actuellement différentes activités : poney-club, tir à l’arc, club d’éducation canine. Deux artisans y exercent également leur art : un charron et un sculpteur sur marbre. Un bel équilibre entre activités humaines, nature et bois a été trouvé.

Rescapé de projets privés d’urbanisation dans les années 70 (1600 logements et 25000 m² de bureaux prévus), le domaine de Montéclin a été préservé jusqu’à ce jour depuis que le Préfet, en 1974, a déclaré d’utilité publique son acquisition. Le S.I.E.A.P.V.B. (Syndicat Intercommunal d’Aménagement d’Etude et de Protection de la Vallée de la Bièvre qui regroupe 7 communes de la Vallée : Buc, les Loges-en-Josas, Jouy-en-Josas, Bièvres, Igny, Vauhallan et Verrières-le-Buisson), a financé l’acquisition du domaine (380 000 €) sur 15 ans, à hauteur de 1 € par habitant et par an et le gère directement depuis lors.

Le SIEAPVB a décidé récemment d’en confier la gestion à une association à la suite d’un appel à projet. Mais le projet retenu pose différents problèmes :
– Il exclurait les artisans présents ainsi que le tir à l’arc,
– Il déciderait d’un autre emplacement pour le club canin (éducation canine à l’obéissance)
– Une grande prairie serait transformée en parking secondaire à camions
Surtout, il prévoirait d’installer de nouvelles activités : « accro-branches » et chambres à louer dans les arbres, empiétant sur les espaces boisés, et transformant un lieu naturel en une zone où seront installées de nouvelles installations permanentes ayant un impact sur la vie animale (y compris dans les arbres) et végétale, plus largement sur la biodiversité.

Il est évident que pour des raisons de sécurité (risque de dégradations ou d’accidents), ces lieux devront être clos. Or le domaine de Monteclin est de fait un domaine ouvert au public et d’accès gratuit. Il serait regrettable que ce patrimoine boisé, ouvert à tous, risque d’être clôturé en partie, devenant inaccessible dans l’un de ses plus beaux espaces.

Environnement, Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Consultez les prémices du PLU sur le site de la mairie et venez poser vos questions aux élus le 11 juin 2012!

Juin 5, 2012
Limite Communale de Saclay

Limite Communale de Saclay

La municipalité nous convie à venir consulter une exposition sur le PLU en cours de préparation à Saclay. Cette exposition, assez succincte, peut être complétée pour les plus curieux par la lecture du document sur le diagnostic et l’état initial de l’environnement de la commune. Téléchargeable in extenso sur le site de la mairie :

http://www.saclay.fr/Informations_municipales_details.asp?Rubrique=4&Num=2136&From=2&date=

Il est regrettable que le projet de PADD version 2  ne soit pas présenté pour l’occasion. Souhaitons que la municipalité le mette d’urgence en ligne sur son site (PADD : Projet d’Aménagement et de Développement Durable).

Le calendrier est court puisque ce PLU devrait être être adopté à l’automne 2012 et que les informations portées à notre connaissance aujourd’hui portent essentiellement sur le diagnostic et quasiment pas sur les projets.

A titre d’exemple pour ceux qui ne seraient pas familiers avec cette terminologie, le PLU est le plan local d’Urbanisme (http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_local_d’urbanisme) . Il succède au POS (Plan d’occupation des sols). C’est par lui que l’on peut notamment définir la répartition des zones d’une commune en attribuant par exemple les zones à urbaniser dites AU. C’est ainsi une réforme importante du POS en 2008 qui a permis la construction de la ZAC de la mare aux Saules (projet engagé il y a 10 ans par la municipalité de l’époque). L’une des justifications était la nécessité d’augmenter le nombre de logements sociaux à Saclay. Nous sommes passés entre 2008 et 2011 de 1121 à 1410 logements  mais seulement de 90 à 129 logements sociaux, 70 logements sociaux supplémentaires devant être livrés en 2013. Ce quota (environ 13%) est encore en deçà de la proportion imposée la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_relative_%C3%A0_la_solidarit%C3%A9_et_au_renouvellement_urbains).

Dans le contexte de l’OIN (Opération d’Intérêt national), pour ceux qui souhaitent pouvoir jouir du cadre encore un peu agricole du plateau de Saclay, il est important de s’informer sur les projets à venir qui devraient nous être transmis avec le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable).

L’OIN, telle qu’elle était conçue en 2008, prévoyait la construction de 150 000 logements sur le Plateau de Saclay. L’application de ce programme conduisait à y construire 4000 à 5000 logements par an en 30 ans sur les 49 communes placées désormais sous l’égide de l’établissement public Paris-Saclay (EPPS).

Le Plateau de Saclay

Le Plateau de Saclay (http://media-paris-saclay.fr/)

Suite à la forte l’opposition des habitants du plateau de Saclay et à la sanctuarisation des terres agricoles, une pause dans ce projet de bétonnage intensif semblait avoir été faite (promesses de modération faites à l’issue de la mission de préfiguration de l’OIN). Mais rien n’est plus acquis : le SDT (Schéma de développement territorial http://media-paris-saclay.fr/HTML/#/1/), publié en janvier 2012 (cf le Castor, Journal des AVB) propose de doubler les objectifs annuels de construction de logements en les portant de 3500 à 8000 par an sur les ces 49 communes. « L’objectif initial de 150 000 logements (supplémentaires) évoqués au début de l’OIN est donc dépassé! », et largement ! 

Il est possible que l’OIN tel qu’il elle a été définie par le précédent gouvernement soit profondément remaniée mais il est très probable que les promoteurs immobiliers (voire l’Etat) restent, eux, mobilisés pour densifier l’urbanisation du Plateau le long de la ligne de métro, qui autrement promet d’être coûteuse, sous utilisée, et non rentable.
Donc… La vigilance ou au minimum la curiosité sont de mise. Soyez nombreux à poser vos questions aux Elus le 11 juin, et à déposer vos remarques dans le cahier d’observations !

Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Législatives – Michel Rouyer : pour une humanité plus solidaire et plus verte

Juin 5, 2012
Michel Rouyer EELV

Michel Rouyer

Questions à Michel Rouyer 57 ans, adjoint au Maire à Palaiseau 6e circonscription de l’Essonne et candidat Europe Ecologie les Verts (EELV) aux législatives

Pourquoi vous présentez-vous ?

Je me présente pour défendre le projet de société sur le court et le long terme que constitue celui de l’Écologie Politique. Je me présente pour défendre mes convictions qui sont profondes et très anciennes. J’estime que nous sommes à un tournant de civilisation pour tendre vers une société non carbonée et non plus hyper consommatrice, pour tendre vers une humanité plus solidaire et plus juste et qu’il faut accompagner cette révolution des pratiques et des consciences.

Quel territoire couvre votre circonscription ?

Chilly-Mazarin, Igny, Massy, Morangis, Palaiseau, Wissous

Quels seraient vos projets prioritaires si vous étiez élu ?

Si je suis élu je serai un député assidu pour :

La création d’emploi par la reconversion écologique de l’économie en particulier grâce à la reconversion énergétique des bâtiments, redonner de la valeur aux métiers manuels, lutter ontre les produits conçus pour ne pas durer et au contraire créer des filières de maintenance et de réparation.

  • sauver les territoires agricoles par une loi dans l’esprit de la loi sur le littoral, et encourager le bio et l’agriculture de proximité,
  • construire la ville ensemble en faisant participer les habitants,
  • préserver la santé de tous et toutes dès le plus jeune âge en limitant au maximum les effets des agressions environnementales et sanitaires
  • des lois pour rendre un sens à la justice et une place renforcée à l’éducation et à la culture afin de ne pas créer des affrontements entre générations et éviter de faire des ghettos de nos banlieues.
  • redonner un véritable souffle à la démocratie en prônant toutes les lois contre la corruption et limiter le cumul des mandats : aller vers une véritable réforme des institutions, abolir le système anti-parlementaire du roi élu et de la toute puissance de l’exécutif et parvenir à rentrer dans une 6eme république plus conforme au XXIeme siècle.
  • et bien sûr toutes les lois en faveur de l’environnement et d’une réglementation très exigeante avant d’autoriser des applications industrielles des techno-sciences (OGM, Nano technologies, ondes électro magnétiques), etc.)

Qui sont vos adversaires ?

A gauche je n’ai que des concurrents, mes adversaires sont les candidats de droite et d’extrême droite.

L’environnement est une préoccupation des habitants du plateau de Saclay 

Bien entendu et l’environnement est une de mes principales préoccupations en tant que candidat écologiste !

Etes-vous pour le métro aérien ?

Absolument pas, je suis opposé à toute forme de métro lourd sur le Plateau de Saclay.

Pour vous quelle est la place de l’agriculture sur le plateau de Saclay ?

L’agriculture sur le Plateau est un enjeu stratégique essentiel et je soutiens le travail de promotion et de transformation du rapport avec les agriculteurs que promeut l’association Terre et Cité. Il ne faut surtout pas opposer agriculture et recherche et l’étude patrimoniale de Terre et Cité a prouvé que cela était possible.

Un camp de Roms est présent sur votre circonscription, quelle est votre opinion sur la situation des Roms en général ?

La situation des Roms est intenable partout en Europe, particulièrement en Roumanie et dans les pays de l’ancien bloc soviétique mais aussi en France. Les récentes contraintes qui leur ont été imposées pendant la mandature de Nicolas Sarkozy vont dans le sens d’un non respect des droits humains.

Il faut soutenir les propositions des députés-ées Verts européens qui sont parmi les seuls euro députés à avoir fait des propositions concrètes pour donner à cette communauté au sens large un véritable droit d’existence avec des relations de voisinage apaisées.

Son blog : http://michelrouyer.eelv-legislatives.fr/

Note : monSaclay.fr est un site collaboratif apolitique. Nous invitons tout candidat qui désire communiquer sur son programme à nous le faire savoir à l’adresse suivante [email protected]

 

Agenda, Association, Environnement, Plateau de Saclay

Dimanche 3 Juin : sortie découverte sur le secteur du Moulon dans le Sud du Plateau de Saclay

Juin 1, 2012

Source : Terre et Cité

Terre et Cité a le plaisir de vous inviter à participer à sa prochaine sortie découverte, qui aura lieu le Dimanche 3 Juin prochain sur le Secteur du Moulon dans le Sud du Plateau de Saclay. Cette sortie est organisée dans le cadre de la fête des Fermes du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse.

Cette sortie vous offre l’opportunité de rencontrer directement certains des acteurs qui font vivre ce territoire au quotidien et de découvrir sur le terrain ses multiples facettes.

C’est la première fois qu’une sortie de Terre et Cité regroupe autant d’exploitants du territoire : ils seront en effet quatre dimanche prochain à vous présenter en personne leur activité.  Le panorama couvert sera large, allant des expérimentations participatives menées par l’INRA, l’Université de Paris-Sud et le CNRS pour trouver des variétés de blé naturellement performantes et durables à l’installation d’une maraîchère en agriculture biologique, en passant par la mise en place d’une compostière qui recycle les déchets verts des villes voisines ou encore la diversification en maraîchage d’une exploitation majeure du Plateau.

Les sujets couverts ne s’arrêtent pas là : il sera aussi question lors de cette sortie du système de rigoles du Plateau, des franges boisées ou du patrimoine historique du territoire.

Nous voulons rendre ces évènements participatifs, et nous vous proposons donc en partenariat avec le groupe Chronos et l’Ecole d’Architecture de Paris-Malaquais de contribuer lors de votre parcours à l’élaboration d’une carte participative qui sera rendue publique dans les mois à venir. Un moyen parmi d’autre d’apporter votre pierre à ce territoire en transition et de défendre ses terres agricoles.

Un pot sera proposé à la fin de la sortie, accompagné pour ceux qui le souhaitent d’une soupe et d’un buffet de produits locaux (soupe froide,  laitages, jus de pomme, ainsi que  pain, biscuits et rillettes de volailles bio). La participation à la sortie est de 2 € par personne, 3 € supplémentaires pour la participation au buffet de produits locaux.

Les chemins sont dans l’ensemble de bonne qualité mais ne sont cependant pas adaptés pour des poussettes. Merci d’apporter des vêtements et chaussures adaptés au temps.

Pour participer, merci de vous inscrire en ligne sur notre site avant le Jeudi 31 Mai en cliquant sur le lien suivant (http://www.terreetcite.org/?page_id=1157). 

Pour toute information ou renseignement complémentaire, contactez-nous à [email protected]ou par téléphone au 0160113393 (jusque Vendredi 1er midi) ou au 0659649744 (de Vendredi 1er midi à Dimanche 3).

 


Afficher Terre et Cité – Sortie découverte du Dimanche 03 Juin 2012 sur une carte plus grande

Environnement, Grand Paris, Info Citoyen, Les Ulis, Plateau de Saclay

Echanges entre Maud Olivier Maire des Ulis et un lecteur sur le développement du Plateau de Saclay

Mai 31, 2012

Note de la rédaction : Avec l’accord de la Conseillère générale de l’Essonne Déléguée à la lutte contre les discriminations et de M. Olivier Delouya de Gif sur Yvette monSaclay publie cette correspondance.

La teneur de ces échanges illustre les désaccords sur le développement de Paris-Saclay, notre Silicone Valley à la française…

 

Le 31 mai 2012 à 00:51, Olivier Delouya a écrit :

Chère Madame, j’ai assisté à votre réunion sur l’aménagement du Plateau de Saclay, à St Aubin, ce mercredi, et voici le bref compte rendu que j’en ai fait sur le blog de monsaclay.fr.

J’espère que je n’ai pas trahi votre discours et je ne vous cache pas ma déception après l’espoir au lendemain du 6 mai.

Cordialement

Od.

Aménagement du Plateau de Saclay – après le 6 mai, qu’est ce qui change au PS?

J’ai assisté à une réunion publique par Maud Olivier candidate PS du secteur aux législatives..

Rien à attendre de neuf de ce côté..

Q: peut on poser la question préliminaire de la nécessité d’aménager le plateau?

R: NON. La question ne se pose plus.. on a déjà mis tellement d’énergie dans cette affaire (sic)

Et puis il faut bien relancer la croissance.. l’emploi..

Q: c’est quoi le projet?

R: constituer un pôle de recherche; partant de là, il faut des transports, des logements..

Q: Justement, on parle de 130000 logements, avec 600000 habitants supplémentaires

R: Ah, moi, je ne m’occupe que du versant sud du plateau – quelques milliers de logements dans ce secteur..

ailleurs, ce n’est pas de ma compétence.

Q: que compter vous faire concrètement pour améliorer la concertation?

R: je veux impliquer le maximum d’élus locaux dans la discussion

(…)

On le voit, rien de fondamentalement différent avec la méthode de la majorité précédente.

En voulant impliquer les élus, on reste entre soit et on entre dans une impasse.

Par déformation professionnelle, les élus pensent développement. le moindre mètre carré non bâti leur semble être une anomalie – un manque qu’il faut combler.

Les projets ronflants les hypnotisent.. Bienvenue à Saclay

Contact: Olivier Delouya

+++++++++++++++++++

From: maudolivier2012

Subject: Re: Message de Olivier Delouya depuis votre Blog PS

Date: Thu, 31 May 2012 11:10:54 +0200

To: olivier_delouya

Maude Olivier

Maude Olivier

Monsieur,

Le problème des raccourcis, c’est qu’ils caricaturent une pensée. Manifestement, c’est le cas ici. Je crois aussi que nous n’avons pas tout à fait la même vision de la façon dont le gouvernement et l’EPPS ont construit ce projet. C’est à dire en force, sans prendre en compte ni les élus locaux, ni les habitants du Plateau.

Le développement et l’aménagement concerté de ce territoire sont des sujets qui me tiennent à cœur. C’est pourquoi je vais prendre le temps de vous vous répondre point par point:

– Sur la nécessité d’aménager le plateau:

Oui, je pense qu’il faut travailler au développement du Plateau. Mais pas par paresse de revenir sur ce qui a été fait comme vous pouvez le laisser penser. Nous avons sur notre territoire un formidable potentiel d’innovation, parmi les meilleurs chercheurs, les meilleurs laboratoires du pays et d’Europe. Vous n’êtes pas sans savoir que le chômage et la précarité dans notre pays sont au plus haut. Il nous faut construire un développement socio-économique basé sur la connaissance, sur l’innovation. C’est ce que François Hollande a proposé aux Françaises et aux Français. La ré-industrialisation de notre pays passe par le développement de ce potentiel d’innovation. Notre territoire a une place majeure dans ce projet. Et je pense qu’il faut nous y intégrer pleinement pour que ce développement se fasse aussi avec et pour les habitants de ce territoire.

Et cet aménagement ne doit pas se faire au détriment de la qualité de vie des habitants et de l’activité agricole. L’agriculture péri-urbaine est fondamentale si l’on pense, comme c’est mon cas, qu’il faut favoriser les circuits courts et l’autonomie alimentaire de notre Région. Les terres du Plateau sont parmi les plus fertiles de France. Je me réjouis que la CAPS ait obtenu de l’EPPS que ce ne soit pas 1800 ha qui soient sanctuarisés (comme l’avait l’imposé Christian Blanc), mais 2300. Il y a encore des incohérences dans les terres sanctuarisées et il faudra travailler au cas par cas.

Comme vous le voyez, ma vision de ce projet va bien au-delà de la constitution d’un pôle de recherche. Je vous laisse le constater sur mon site Internet: http://maudolivier.parti-socialiste.fr/2012/05/30/ensemble-decidons-de-lavenir-du-plateau-de-saclay/

 Sur les logements:

Je suis venue parler hier à Saint-Aubin de ce qui va changer dans la circonscription, pas sur l’ensemble de la métropole parisienne. Je connais bien cette façon de faire, d’agiter des chiffres pour que tout le monde s’y perde. A la question de savoir si sur notre territoire, il y aura de nouveaux logements, je réponds oui. Combien? Ce n’est pas à moi de le dire, mais aux maires des communes. 6000 à 7000 logements sont prévus sur plusieurs communes, sur un territoire qui va de Gif à Palaiseau. C’est ainsi que nos enfants pourront se loger (aujourd’hui, le maigre nombre de logements disponibles et leur coût ne leur permettent pas de rester sur ce territoire), que les personnes souhaitant venir s’établir sur le Plateau pourront le faire, au lieu de faire des heures de transports pour se rendre sur leur lieu de travail. Il ne s’agit pas d’une urbanisation massive et tous les projets seront concertés, par les élus locaux, avec les habitants et les associations.

Sur la concertation justement:

Le premier changement est qu’effectivement on entende les élus locaux. Ça n’a pas été fait jusque-là! Je crois profondément en la démocratie, et les représentants de ce territoire doivent être au cœur des décisions qui seront prises.

Au-delà des élus, vous n’avez qu’à regarder la façon dont on fait de la politique aux Ulis pour comprendre qu’à mon sens, une politique publique est riche lorsqu’elle est le produit d’échanges, de contributions des habitants. Les instances de concertation aux Ulis ne manquent pas: Conseil des jeunes, des Aînés, des résidents étrangers, des crèches. Sans compter que pour chaque nouvelle politique structurante (Agenda 21, Plan d’égalité femmes-hommes, rénovation urbaine), de nouveaux conseils sont créés. J’ai toujours fonctionné de cette façon au Conseil général également. Demandez aux associations de lutte contre les discriminations, aux missions locales, aux associations travaillant pour l’égalité femmes-hommes comment elles ont été associées à la construction des plans d’action votés ensuite par l’Assemblée départementale.

C’est ainsi que je vois mon mandat de députée. Je me suis engagée à tenir des réunions publiques régulières durant mon mandat, à me tenir à la disposition des acteurs et actrices locaux, à avoir une permanence parlementaire et à réaliser des bilans réguliers.

Voici donc quelques compléments à votre rapide compte-rendu. Vous pouvez les ajouter sur votre blog si vous le souhaitez.

Je me tiens bien entendu à votre disposition si vous souhaitiez davantage d’informations.

Je serai par ailleurs à Saclay ce soir à 20h30 pour exposer mes propositions et échanger avec les habitants sur un sujet important: les services publics.

Cordialement,

Maud Olivier.

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From: olivier_delouya
To: maudolivier2012
Subject: RE: Message de Olivier Delouya depuis votre Blog PS
Date: Thu, 31 May 2012 13:53:52 +0200

Chère Madame,

Je vous remercie de ces précisions.

Dans l’ensemble, il me semble qu’elles ne contredisent pas le condensé que j’en ai fait.

  Vos positions sont respectables et je pense qu’il y a un blocage dans le dialogue avec les opposants au projet.

La croissance? oui, mais l’Ile de France a t-elle vocation à croître toujours et encore?  et les autres régions? et la décentralisation?

  • c’est déjà une région favorisée au niveau emploi / taux de chômage
  • c’est une des régions les plus densément peuplée de France
  • les transports seront-ils plus fluides quand on aura attiré 600000 personnes de plus dans le secteur?

 les chiffres, justement!

  • les chiffres que j’ai cité sont les chiffres consolidés sur l’ensemble du projet d’aménagement du plateau.
  •  ils sont donnés – quand on insiste! – par tous les établissements / sociétés / organismes en charge du projet

Le même hiatus existe quand il s’agit de s’engager sur la surface réservée à l’agriculture,  où tel organisme chargé de l’emprise de la voirie s’engage pour lui même sur ces besoins,  mais ne garantit rien pour le compte de l’organisme chargé des équipements d’adduction des eaux de pluies. C’est un exemple, mais c’est bien l’ensemble du projet qui se répercutera sur le mode de vie des habitants du secteur..

 Et puis, il y a le caractère particulier du plateau..

Non pas qu’il s’agisse d’un caractère géologique ou biologique exceptionnel.. Mais bien parce qu’il est exceptionnel de trouver un espace agricole préservé et authentique si proche de Paris  (du fait, on le sait, des activités passées du CEA!)

 Parmi les « exogènes » du Plateau (et j’en suis), il y a deux catégories: les « rurbains » qui sont venus s’installer là parce que le prix du foncier ne leur permettait pas de s’installer en ville. Ceux là n’ont en général pas le soucis de préserver le caractère campagnard du plateau; au contraire, ils souhaitent retrouver les équipements qu’ils avaient l’ habitude d’utiliser en ville.

 Leur voix compte – ils étaient largement présent hier, à la réunion, il me semble. Mais ils ne sont pas seuls!

 La deuxième catégorie, dans laquelle je me compte, a fait le choix délibéré (et certes, peut être un peu égoïste),

 d’un cadre de vie préservé – j’ose dire, bucolique, pour poser son foyer.

 Cette voix là, entend préserver son mode de vie et cette voix là n’est pas entendue – jamais!

« Non pas qu’il s’agisse d’un caractère géologique ou biologique exceptionnel.. » ?? Quoi que… Il existe pourtant une réserve ornithologique sur le plateau, dont personne ne parle jamais!

Sans parler du patrimoine historique, quelques porches de ferme du XVII siècle et surtout, la « ligne des puits », que constitue l’aqueduc commandé par louis XIV pour alimenter le château de Versailles!

Pourquoi pas un parc naturel? à l’image du parc de la vallée de Chevreuse, si proche?

Pourquoi pas le parc naturel de Saclay et de la vallée de Chevreuse?

 La concertation?

 Pour moi, jusqu’à présent, c’est un jeu de dupes!

On avance masqué en mettant la charrue avant les bœufs. on commence par poser un métro. pourquoi faire?

 (Point d’ailleurs brillamment soulevé par Louis Sanguourd, lors de la fameuse réunion de Supelec – comme quoi..) alors, on dégaine le cluster de recherche. un peu tiré par les cheveux.. on déplace, on relie – mais on ne crée rien… Plutôt si! on se crée des contraintes qui nécessitent des équipement – le tour est joué.

On discute avec des rurbains acquis d’avance, avec des élus, par déformation professionnelle favorables à tous les projets immobiliers qui augmenteraient leur CV..

Et les autres, on leur présente un projet ou tout est ficelé d’avance.

Et puis il y a les acteurs très prégnants, mais qu’on ne voit jamais: les promoteurs immobiliers, et les constructeurs du BTP

Il y a pourtant des bonnes affaires à faire dans ce projet – construction sur le plateau, récupérations de terrains  exceptionnellement situés en proche banlieue..

Et je ne vois nulle part les garde-fou qui nous assuraient que ce projet est mis en œuvre en toute transparence..

En revanche, je vois bien des motivations irrépressibles pour pousser ce projet!

Hier, je ne vous ai pas apporté la contradiction. ce n’était pas le lieu.

Je voulais juste connaître vos positions afin d’en rendre compte, à la veille d’une consultation importante.

Aujourd’hui, par ce mail, j’ai la modeste ambition de vous exposer en vrac des idées que vous n’avez peut être pas  l’habitude d’entendre et pourquoi pas, d’influencer votre démarche (?) Et aussi de vous rappeler – s’il en était besoin – que ce sont les électeurs qui font et défont les carrières politiques..

Bien cordialement  Olivier Delouya – Gif/Yvette

Environnement, Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Une Silicon Valley à Saclay: Frédéric Taddeï crée le débat

Mai 30, 2012
Frédéric Taddeï newsring débat saclay

Frédéric Taddeï (photo : Olivier Laffargue)

Sur son site Newsring, Frédéric Taddeï, le le journaliste, animateur de télévision et de radio Frédéric Taddeï lance le débat : « Plateau de Saclay, pour ou contre le projet de Silicon Valley à la française ? »

La journaliste et modératrice du débat sur Saclay, Nolwenn Guyon demande aux lecteurs de monSaclay.fr de contribuer. « La question du débat est assez large », dit-elle. « Il est donc possible du parler du projet de façon général mais aussi de points plus précis comme le métro aérien ».

Plateau de Saclay, pour ou contre le projet de Silicon Valley à la française ?
Vous pouvez consulter le contexte du débat ici : http://www.newsring.fr/local/922-plateau-de-saclay-pour-ou-contre-le-projet-de-silicon-valley-a-la-francaise/reperes

La philosophie de Newsring est de faire avancer le débat : à partir d’une question de départ, les internautes sont invités à venir échanger, discuter avec des propos bien argumentés. Des institutionnels, experts, politiques sont susceptibles d’intervenir, mais la discussion est ouverte à tous ceux qui sont intéressés par le sujet.

Si vous argumentez et remportez l’adhésion d’un maximum d’utilisateurs vous deviendrez « Tops influenceurs » de Newsring, bonne chance !

Environnement, Info Citoyen

Les hirondelles sont au travail !

Mai 30, 2012

Elles sont arrivées tard, cette année… Dans les premiers jours de mai. Vous vous en souvenez sans doute, le temps n’était pas au beau fixe … Il pleuvait depuis des semaines presque en continu.

Ébauche d'un nid le 10 mai

 

Pas de chance, celles qui logent sur la mairie annexe arrivent après un tremblement de terre : les neuf nids ont disparu.

Sans perdre courage, elles se mettent au travail mais la tâche est dure : la terre dans les champs est détrempée, il n’est pas facile d’en prendre des boulettes… Pourtant, le 10 mai, trois nids sont commencés.

Ce ne sont que de petits encorbellements de quelques centimètres mais c’est suffisant pour commencer à pondre ! Tout en construisant, bien entendu.

 

La pluie cesse : la boue des champs devient plus facile à travailler, et le 23 mai, trois nids sont bien proches d’être terminés et les couvées sont en route. Et d’autres encroûtements commencent à apparaître… Ainsi, le 26 mai, trois nids sont achevés et en tout six ou sept sont en construction,

Le travail a bien avancé le 23 mai

Deux nids terminés le 26 mai

 

 

 

 

 

 

 

C’est une très bonne nouvelle pour nous : les hirondelles sont parmi nos meilleurs indicateurs de qualité d’environnement (avec les abeilles) ! Elles se nourrissent d’insectes en vol et leur nombre est donc lié à la relative abondance de cet « aéroplancton », lui même sensible à la présence de polluants et de pesticides… D’ailleurs, les hirondelles sont protégées et la destruction de leurs nids rigoureusement interdite (sauf en cas de travaux indispensables auquel cas il est demandé d’attendre la fin des nichées). Les peines encourues sont lourdes : 9000 euros par nid détruit et jusqu’à 6 mois d’emprisonnement ! (http://www.saisons-vives.com/frontoffice/index.asp?id=504 ).

Ceci étant, il faut essayer de voir le positif en toute chose ! Le fait que nos hirondelles n’aient pas toutes retrouvé leur nid en a conduit certaines à ré-habiter d’anciens nids qui avaient été abandonnés… Ce qui est une bonne chose, surtout si les neuf nids de la mairie annexe se reconstruisent tous !

Si vous souhaitez aider les hirondelles sans en avoir les inconvénients visibles : placez dans votre jardin, hors d’accès des chats et loin des zones de passage de gens, un plateau avec de la terre limoneuse, bien humidifiée mais pas de la boue liquide ! Il faut que les oiseaux puissent se poser pour prendre cette boue. Vous pouvez aussi placer ou faire placer en dessous des nids (pas trop près, environ 50 ou 60 cm mini) une planchette destinées à recueillir les fientes qui n’atterriront ainsi plus sur vos murs, vitres, voiture, etc !

La préservation de ce fragile migrateur nous est utile : les hirondelles mangent un tonnage impressionnant de mouches et moustiques !

Dans le même esprit, d’ailleurs, il serait intéressant de voir se développer l’apiculture citadine dans notre commune ! En ville les abeilles trouvent désormais plus de biodiversité que dans la nature et moins de pesticides ! Et elles y produisent jusqu’à trois plus de miel… Mais c’est une autre histoire !


MonSaclay.fr -- site communautaire et citoyen contribuant a faciliter la mise en relation des habitants
de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]