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Saclay Secret

Environnement, Plateau de Saclay

Confirmation des volontés, richesse, diversité et compétences

Mai 4, 2021

Après 12 ans de monSaclay.fr et plus de 1 400 contributions sur l’internet, sur initiative du créateur du lien entre habitants de Saclay, depuis 5 ans aux USA, une réunion video s’est tenue entre blogueurs le 29 avril.

Initiative opportune, pour un point quand la «Silicon Valley à la française» sort de terre, et fédérer volontés diverses, pour atteindre la cible:

Faire évoluer l’OIN vers une réalisation exemplaire et harmonieuse. Et non, dire d’un site aménagé au gré d’opportunités et de hasards, après commercialisation forcée, « on pensait que cela aurait été autre chose, mieux, mais il faut bien s’y adapter« …

Un aménagement réussi, comme en gastronomie, c’est un savant assemblage de la culture du lieu, nature des implantations, et ressources existantes héritées du passé. Que chaque élément du site évolue en qualité, en HARMONIE avec les autres composants.

L’harmonie repose sur des données mathématiques en tous domaines, de la musique à l’Économie. La réunion a dégagé par des échanges très denses, une forte volonté de recherche d’excellence. Or depuis plus de dix ans, j’entends des propos issus de références « administratives » conditionnant à l’opposé les populations.

Un héritage monumental tel Versailles (château, parc, hydraulique), ne se découpe pas en trois parties actuelles: Château et parc//hydraulique de Saclay ruinée et aucun usage pour Versailles/ /hydraulique de Trappes reconvertie en Réserve naturelle nationale des étangs et rigoles des Yvelines (au lieu de rigoles du Roi Soleil,). Et, sur plateau de Saclay, classement de l’étang Vieux en Réserve ornithologique. Paradoxe: Toujours justifier en termes acceptables, pour qui ne peut appréhender ce qu’ils dissimulent.

Citer les rigoles du plateau de Saclay sauvées, c’est sur le papier au plus. J’ai cru cela un temps. Ayant pour règle absolue l’indépendance et l’éthique, à mes dépens, j’ai constaté une réalité très différente.

Les étangs de Saclay – Photo Jean-Maurice Sattonnay

Si rien ne s’impose par une autorité reconnue, comme l’a très bien exprimé Renée Delattre, ne resteront sur le terrain pour Versailles que château et petit parc, avec l’eau du Grand-canal en circuit fermé. On citera oralement l’hydraulique passée, dissociée du château dont elle fît partie intégrante. Malheureusement ce que j’expose est (de source bien informée) la triste réalité.

Ce soir, une intervention a conforté totalement les conclusions de mes travaux. Depuis la nuit des temps, l’eau fascine les pouvoirs, les états en ont toujours contrôlé ses usages. Mais la cour de Versailles (plus grand château du monde) a porté ses ambitions parmi les plus élevées au monde, en a fait un instrument de pouvoir. Se référer, comme évoqué ce soir, non seulement à Versailles, mais aussi à tous les domaines royaux alentours: Marly, St Cloud, Meudon, pour les plus proches. Si les châteaux sont détruits, Marly et St Cloud ont conservé leur hydraulique, classée, et Meudon, par des bénévoles, fait renaître les 50 km de son hydraulique. Quant l’État, propriétaire, décideur des travaux, bénéficiaire des revenus, hérite d’un tel ensemble (200 km), sans même l’inscrire ou le classer, le scinder en parcelles séparées au gré des strates verticales des pouvoirs et des divisions horizontale administratives, est incompréhensible pour un monument des plus visités au monde.

Ces volontés doivent construire ensemble cet avenir territorial. Où divisions administratives sont pratiques pour gérer les éléments constitutifs de plus en plus complexes, mais où éléments transversaux, tels que eaux, énergies, circulations, atmosphère, ne soient plus objet de contradiction et de discorde, mais occasion de relations cordiales rapprochant les humains œuvrant ensemble en harmonie, vers des objectifs d’excellence qui traversent le temps, comme ceux dont nous avons hérité. Tel devrait se concrétiser la Directive européenne sur l’eau, qui devrait réunir vers un objectif de valorisation d’excellence ce Bien commun de l’humanité. Telle l’expression de de Malraux: »Les hommes unis à la fois par l’espoir et par l’action, accèdent comme les hommes unis par l’amour, à des domaines auxquels ils n’accèderaient pas seuls »

C’est cette occasion offerte ce soir, pour poursuive ensemble le lien créé . Au plaisir d’œuvrer ensemble, et que se réalise le souhait de l’ADER pour lequel Renée et Gérard Delattre ont tant milité depuis plus de 20 ans: Une maîtrise d’ouvrage effective pour tous les aspects de la gestion des eaux, dont le patrimoine imprescriptible du domaine national de Versailles.

Que chaque contribution, façonne l’aménagement de manière HARMONIEUSE, comme le burin du sculpteur, façonne l’œuvre dans la pierre.

Pierre Masselin

Agenda, Art, Vallée de la Bièvre

56e Foire Internationale de la photo à Bièvres

Mai 20, 2019

Le marché de l’occasion et des antiquités photographiques, bien installé, constitue pour les amateurs une véritable chasse au trésor

Evènement organisé par le Photoclub Paris Val-de-Bièvre avec la commune de Bièvres, cette nouvelle Foire proposera : expositions, conférences, animations et une centaine de stands d’exposants ainsi que deux concours.

Le programme est très riche, en voici un aperçu

1er juin : 13 h-19 h – 2 juin : 8 h-18 h – (marché des artistes 9 h-18 h). Dimitri Beck présidera le jury de la Foire 2019

1er au 3 juin : Expositions Denis Bourges

Au sein d’une même ville, d’un même lieu, des hommes et des femmes se côtoient sans se rejoindre, des univers cohabitent sans se voir. Sur le Mont Saint-Michel, ENTRE DEUX MONDES souligne cette dualité rythmée de mystères : le monde moderne, celui des touristes et l’autre, traditionnel, celui des moines. L’étonnant paradoxe de ces deux mondes ainsi superposés révèle intensément les travers de notre société, de ses maux et ses aspirations

MEDECIN DE CAMPAGNE, « mes photographies racontent ce qui est habituellement tenu au secret médical : une intimité, une écoute, un lien social. La relation patient/médecin s’expérimente à chaque visite. Elle est à la fois universelle et intrinsèquement subjective. Se joue alors le rapport que nous entretenons à notre corps, à la maladie, à la vie, mais aussi à notre disparition… »

Schneck-Gérard-Bièvres

Plus d’informations sur les sites internet : https://www.facebook.com/Foire.Photo.Bievres/

Règlement du concours sur www.foirephoto-bievre.com

 

Entrée libre – Place de la Mairie de Bièvres (Essonne – France) Accès : 19 km de la Porte d’Orléans, par la N118 – RER C : gare de Bièvres

 

Art, Association

Envol poétique réussi pour la ville de Jouy-en-Josas.

Juin 2, 2018

Walid Baroud, maire de Jeïta (Liban), 2e en partant de la droite, invité à l’inauguration du label « Ville en poésie ».

L’obtention du label Ville en poésie est une fierté pour la ville.

L’idée lancée par les Passeurs de Rimes (François Goalec et Jean-Yves Saez, bras tendu sur la photo) et la commune il y a un an se concrétise.

Le voile est levé par les assistantes du maire de Jeïta, Walid Baroud.

                  Poésie, Liban, invitation au voyage

Jean-Yves Saez et Jacques Bellier, maire de Jouy-en-Josas

Cèdre du Liban. Une création de Sébastien Guindon du service Evènementiel de la ville.

La dernière fois, ce fut Mathias Enard,

Cette fois dans la cour de la mairie

De Beyrouth à Jeïta,

De la guerre à la fête.

«  All life is twain*, the one a frozen stream,

the other a burning flame,

And the burning flame is love. »

Thereupon I entered into the temple and

bowed myself, kneeling in supplication

And chanting a prayer in my secret heart :

« Make me, O Lord, food for the burning

flame,

And make me, O God, fuel for the sacred

fire.

Amen. »

Khalil Gibran. Extrait de Prose poems. Traduction de l’arabe par Andrew Ghareeb. *two

Remerciements au Comité de jumelage (Elisabeth Hemme) et à la famille Hage pour la documentation.

Ch. Baillat

https://christophebaillat.jimdo.com/

Info Citoyen

Assises de la mobilité : Foire aux questions, solutions alternatives.

Nov 19, 2017

Gif-Supélec- 18 nov. 2017

Si, au fond, lors de ces Assises qui auront duré plus de cinq heures – problèmes techniques et retard des intervenants (les députés Amélie de Monchalin et Cédric Villani étaient à Lyon pour l’élection de Christophe Castaner à la tête du mouvement politique La République en Marche), on avait parlé que de problèmes de couple ? Du couple emploi & main d’œuvre et du rôle que les transports peuvent jouer entre eux.

Approche par les territoires avec la ligne 18 en ligne de mire

Au cours de sa longue carrière, Jacqueline Lorthiois (urbaniste et socio-économiste) a rencontré des zones centripètes (où la population active converge), exemple : d’Antony, des Ulis, de Palaiseau, de Chilly…on converge vers Massy. A l’inverse, d’autres qui sont centrifuges (aire de diffusion d’actifs) et, enfin, des zones « miraculeuses ». « Autonomes », à la fois bassin de vie et zone d’emploi, bassin d’emploi et réservoir de main d’œuvre. Et de citer Trappes et St-Quentin-en-Yvelines. 60% des habitants travaillent sur place. Préservons les miracles. En termes de transport, dit-elle, les petits flux (tels Lonjumeau-Massy, Savigny/Orge-Massy) ne nécessitent pas d’infrastructure lourde, type future ligne 18 du Grand Paris. Concernant le plateau de Saclay, Jacqueline Lorthiois y voit une gamme étroite d’emplois spécialisés (200/12 000) pour des masses de travailleurs qui viendront tous les jours de loin. « une dissociation de territoires terrible ».

L’interroge-t-on sur la ligne 18 ? _ On voudrait structurer une ville par les transports, c’est du non-sens, une anomalie de conception.

Retour en arrière. Genèse du Grand Paris

_ Pas d’évaluation socio-économique indépendante, manque de temps des experts mandatés, accès limité aux données…on bafoue la démocratie, dit le Pr Jean-Pierre Orfeuil (Institut d’urbanisme de Paris) qui parle du projet du Grand Paris (GP) comme « un projet du monde d’avant,  un roi thaumaturge fait le bonheur des citoyens en mobilisant des moyens financiers extrêmement lourds».

En 2009, le secrétaire d’Etat Christian Blanc élabore le projet en treize mois. _ Si on le relit, rappelle Frédéric Denhez (journaliste), le GP, c’est merveilleux, on va soigner le cancer, marcher sur l’eau…et la première évaluation faite par la Sté du Grand Paris date de 2013, « cherchez l’erreur ». On a consulté sur le GP quand le projet était bouclé, c’est normal, en France, on n’évalue rien.

Point de situation ligne par ligne

_ Je le vois bien sur ma ligne, entonné sur tous les tons.

Le « la » est donné par Frédéric Denhez : le bus Noctilien est plein, les gens préfèrent s’embouteiller en écoutant de la musique plutôt que de prendre des trains en retard à cause du mauvais entretien. Le Pass Navigo dézoné n’est pas utile à grand monde. Et c’est un mauvais signal envoyé : le transport ne vaut rien.

Le RER aura bientôt quarante ans. Certaines rames ont plus de trente ans, le réseau est à bout de souffle (source : PjL du Grand Paris) avec des effets sur la santé _ selon l’OMS, il y a des problèmes de santé si l’on dépasse 1 heure de transport par jour. Pour Marc Pélissier (Pdt Association des usagers des transports d’IdF), « Il y a eu des progrès, mais de nouveau, les difficultés continuent de plus belle ». Avec 900 000 voyageurs par jour, la ligne B est la deuxième ligne la plus chargée d’Europe ; suivent les taux de panne, les colis suspects et autres sources de perturbation. Il veut un matériel avec davantage de places assises, plus d’offre en heure creuse, le soir et le week-end.

Solutions d’ingénieurs
Modes alternatifs complémentaires vs nouvelle ligne structurante

Dans cette partie, la parole est forcément aux ingénieurs. Pas de philosophie.
Paul Ortais. _ On peut proposer de « tirer une ligne » de Versailles vers Buc et le Technocentre…

Comme Brancusi réduisait la matière à son essence, il réduit un problème à son essence. Plus un sujet (transport en IdF) est complexe, plus il le ramène à une problématique simple. Remettre à plat, repartir à zéro, Paul Ortais (ingénieur, inventeur du concept de mobilité CarLina) vante les mérites de cette technique qu’il a éprouvée. _ Appliquons la méthode à Saclay. Le cahier des charges s’énonce clairement : transporter des personnes et des biens 24h /24h et pouvoir aller partout. Son système de mobilité CarLina est constitué d’un plateau pour cabines polyvalentes. Autres options (« outils d’aménagement urbain »), le téléphérique, le tram-train…solutions chiffrées, avec leur vitesse donnée et leurs avantages & inconvénients. _ Pour le téléphérique, il faut un cheminement avec peu d’intrusion dans la vie des gens…

Transport pour Saclay, oui mais lequel ?

Veuillez m’excuser de n’avoir pas encore dit que nous étions depuis le début (14h le 18 novembre) à un grand rassemblement hétérogène dans le grand amphi « Janet » de Supélec : associations, urbanistes, économistes, élus, opérateurs, usagers et entreprises des transports… pour questionner les enjeux de la mobilité sur le plateau de Saclay et les vallées.

Laurent Probst (IdF Mobilités, anciennement STIF) a entendu ces solutions alternatives, mais selon lui, même s’il travaille à améliorer l’offre de bus pour arriver sur le plateau de Saclay (actuellement, il n’y a que la ligne 91.06, qui « explose »), _ Ça ne suffira pas, on ne peut pas faire sans métro, ça ne passe pas.

Les modes alternatifs complémentaires évoqués ne pourraient pas remplacer, à certains endroits, les infrastructures structurantes, si ?

                                                                                     Christophe Baillat

Info Citoyen

Promenade du dimanche après-midi

Août 27, 2017

 

Remerciements à Jean-Michel Baillat

Fin du repas : _  Et si on allait faire un tour sur le plateau de Saclay? Bien sûr, un dimanche en plein mois d’août, nous avons peu de chances de trouver des équipes au travail, mais l’envie est forte. Voir où en sont les chantiers (l’unité de mesure semble être de 100 000 m2). Il y a une bonne dizaine de grues, des voies de circulation que le GPS semble ignorer et nous nous trompons plusieurs fois. Direction Polytechnique. Nous arrivons par l’ancien sentier qui mène à l’école. On voit de loin le bâtiment circulaire EDF Lab. On a l’impression que l’on peut circuler librement partout d’un chantier à l’autre et prendre des clichés. (_ Ce serait dans un autre pays, on nous aurait déjà tiré dessus). Le bâtiment d’Horiba est dans notre dos au moment de la photo. Rapide recherche sur internet : M. Horiba est le chairman (président), son entreprise fabrique des instruments de mesure de précision notamment pour les pots d’échappement.

La passion littéraire partagée commande une visite à la maison Charles Péguy à Palaiseau, où est le point de départ du chemin de pèlerinage vers Chartres (C.f article précédent sur ce blog). Nous avons le temps, il fait beau, poursuivons notre périple à Orsay. Quartier résidentiel avec des plaques minéralogiques de tous les départements. La porte ouverte d’une maison nous attire. Est-ce un restaurant ? Il est 16h, les propriétaires sont encore à table. _ Ah, dans ce cas…_ Mais non, vous ne dérangez pas, entrez, installez-vous sur le canapé.

Mme L’Orphelin a 75 ans dont 40 passés aux fourneaux, même du temps où le couple avait un restaurant, c’était elle la patronne en cuisine. Particularité à connaître, elle conçoit le menu (il n’y a pas de carte) pour des clients (entre 4 et 20) selon leur budget. La cuisinière choisit ses produits à Rungis _ Jamais le lundi, ce sont les restes de la semaine, j’y vais le jeudi ou le vendredi. Je me lève à 4h.

Que du frais donc et que le haut du panier. Ici, on ne trouvera pas du foie de canard à 20€ le Kg venant de Pologne. Les avocats prennent le temps de mûrir sous un meuble de la salle à manger. La maison en haut du lac de Lozère fait aussi traiteur. Pendant 10 ans, elle a livré le CEA où 150 couverts attendaient. Sa clientèle compte des stagiaires opticiens (de Chartres, Strasbourg…) qui arrivent à 14h, leur journée finie. Son mari, ancien gérant du restaurant, épluche les légumes, hier, 2 Kg de haricots frais. Il y en aura encore au menu car sur une liste de courses entr’aperçue, on lisait : brocolis, pèches, haricots…

Le plateau scientifique et sa vallée, le couple les connait bien, puisqu’il a habité à la sortie de l’X. Revenons aux clients, après tout, quand on a une petite retraite de commerçants, il n’y a pas de secret, il faut travailler. Un client s’est offert un repas « tout au champagne » pour fêter sa Légion d’Honneur. La Table d’Hôtes est très encombrée (piles d’assiettes, bibelots, cartons de légumes..), on ne vient pas ici pour la décoration, on dirait que l’on a voulu mettre trois maisons dans une. Mais Les Agapes*, c’est une maison pleine où il fait bon vivre et rester discuter.

Nous sommes en août… _ Les vacances ? Mme L’Orphelin ne connait pas. Mais leur formule de table d’hôtes leur convient parfaitement, moins exigeante que le restaurant avec tout de même un revenu. L’approvisionnement en cacao de son fournisseur de chocolat belge ou les dessous de la grippe aviaire, Mme L’Orphelin vous parlera de tout. Le livre des réservations, un grand format avec une épaisse couverture cartonnée noire, est rempli. _ Quel était le dernier menu concocté ? _ Plateau de fruits de mer, lotte à l’Armoricaine, fraisier en dessert. Je ne sais pas s’il y a un livre d’Or, mais la table a eu les honneurs du Prix Nobel de physique Georges Charpak!

Voilà comment s’est terminée notre balade qui avait pour but, au départ, rappelons-le, uniquement la visite des chantiers en cours sur le plateau et la maison Péguy. Il faudrait toujours laisser une part pour l’imprévu.

Christophe Baillat

Travail en cours sur Marcel Arland avec soirée de présentation le 29 septembre à Toussus-le-Noble

* 55 rue de Lozère 91400 Orsay – Tel : 016931 4089

Agenda, Bon plans, Paris-Saclay

Jeudi 23 – Orsay / Bures-sur-Yvette : L’Optimisme Numérique – une Conférence-Apéro Qui Va Donner la Pêche !

Juin 21, 2016

 

Rencontre avec cinq Optimistes Numériques – hommes et femmes passionnés qui portent leur projet du web sur le terrain pour essayer de changer leur monde

 

Jeudi 23 juin au Proto 204 de Paris-Saclay, cinq intervenants témoigneront de leur vie d’Optimisme Numérique devant plus de 70 participants venus chercher inspiration et outils pour un impact positif local.

Qu’ils soient : analyste d’un cabinet américain, jeune écrivaine, journaliste, entrepreneur social et solidaire, fondatrice d’une école sans professeurs, tous et toutes sont des Optimistes Numériques (O.N.) Ils sont ouverts, partants, confiants, ils créent et avancent sans peur.

Les  O.N. pensent que la puissance du web peut changer les choses pour le mieux. Les O.N. prônent un comportement responsable. Ils sont acteurs de la Sharing Economy et placent la confiance tout en haut de leur échelle de valeurs.

Les actions qu’entreprennent ces intervenants sont amplifiées par Internet pour rassembler leurs communautés et pour faire bouger les lignes.

Comment réussissent-ils à transformer leurs campagnes digitales en actions tangibles dans la sphère citoyenne ?

Quelles techniques utilisent-ils pour inspirer et réunir leurs communautés de partisans. Quel est le secret de leur inaltérable optimisme ? Quel enseignement retirer de leurs expériences ?

Thèmes & Intervenants :

  • Quelle sera l’économie de demain ? par Henry Peyret, Analyste Principal de Forrester Research
  • Profits et actions sociales sont-ils compatibles ? – Sandie Jaidane, fondatrice de Mamie Couscous
  • Comment fédérer un lectorat fidèle ? – Julien Monier, co-créateur de Essonne info
  • Révolutionner l’éducation, c’est possible ? – Marie Gervais, co-fondatrice de l’Ecole Dynamique
  • Publier son premier roman grâce au numérique et aux réseaux – Aline Baudry-Scherer, chroniqueuse, blogueuse, romancière et mère des trois enfants.
  • Apéro-rencontre-débat avec les intervenants O.N.*  (Optimistes Numériques*).

Un panel d’intervenants principalement locaux

Marie Gervais et Sandie Jaidane sont Giffoises, Julien habite et travail à Evry, l’organisateur, Stanislas Berteloot habite Saclay. Aline Baudry-Scherer vient de Quimper et Henry Peyret de Béthune.

A qui s’adresse cette conférence ? A tous les citoyens qui veulent des actions concrètes et efficaces au niveau local pour un impact positif !

 

Date et heure

Jeudi 23 juin à 19h

Proto 204

204 rue André Ampère
91 440 Bures-sur-Yvette

 

Places limitées – accès gratuit sur inscription obligatoire sur le site www.optimismenumerique.fr/ ou directement sur le formulaire d’inscription http://optimismenumerique.fr/je-minscris/

L’Optimisme Numérique est une conférence organisée par Stanislas Berteloot le fondateur du blog d’information local monSaclay.fr avec le soutien du Proto 204.

 

Info Citoyen, Plateau de Saclay, Transport

Pénurie de gasoil à la station BP de Bièvres      

Mai 24, 2016

Pénurie de gasoil essence

(c) monSaclay.fr

Mardi soir, seules les pompes à essence fonctionnaient encore à la station BP de Bièvres, 91, sur la N188 mais les pompes à gasoil étaient toutes à sec.

“Ca a été une véritable noria toute la journée. Les gens faisaient le plein et remplissaient des bidons,” explique le pompiste. “Nous avons déjà été ravitaillés trois fois depuis lundi, mais les gens paniquent”.

En effet, Europe 1 cite le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies qui a fait état de records de consommation, « avec 500% d’augmentation dans certains secteurs ».

Toujours d’après le site de la radio, 2.400 stations-service, ou 20% des stations, sont toujours en « difficulté » d’approvisionnement mardi.

« On parle de pénurie. Mais la vérité (…) c’est que ces trois derniers jours, nous avons aussi battu tous les records de consommation », a déclaré le secrétaire d’Etat.

En attendant les automobilistes interrogés sont formels : le gasoil se fait rare dans les stations de la région.

Voir la carte des stations fermées en France 

Des solutions à la pénurie :

Site de covoiturage de la CAPS : https://caps.covoiturage.fr/CAPS/

Pour les plus longs trajets https://www.blablacar.fr/

Info Citoyen

Métro Ligne 18 – 20 nuances de « Non »

Avr 16, 2016

 

160416 GPE L18 vs ZPNAF; MRM

L’enquête d’utilité publique bat son plein, aux 3 quarts de la période, plus de 2300 avis ont été déposés en ligne sur le registre d’enquête. Un record ! Mais sont-ils tous réfléchis ?

Beaucoup d’avis sont favorables au métro, avec ou sans réserves :

Des particuliers qui y trouvent un avantage personnel, pour leur trajet travail, pour leurs loisirs. Surtout des travailleurs ou étudiants délocalisés sur le plateau ; il faut dire qu’ils ont été fortement incités par leurs chefs d’établissement.

D’autres qui élèvent le débat vers leurs aspirations : c’est pour la grandeur de la France, il faut réussir ces grands clusters, c’est pour les centaines de milliers de gens qui vont venir travailler ou habiter sur le plateau, voire plus car il faut faire croître l’Ile de France, son économie tirera les provinces qu’elle vide …

Et ceux enfin qui sont pour le métro, mais pas sous cette forme, aérienne devant chez eux, ou souterraine sous leur maison.

Tout le monde a ses raisons et ses croyances, on peut les comprendre, et je les respecte, mais j’aurais aimé :

  • que ceux qui rêvent du retour des « 30 glorieuses » se réveillent : ces temps sont révolus, les vrais défis sont nouveaux, et la société doit muter pour survivre,
  • que ceux qui sont fascinés par les incantations au modernisme dessillent leurs yeux : les méga-clusters ont montré leurs limites et sont déjà passés de mode ailleurs,
  • que ceux que les incitations hiérarchiques influencent ouvrent leurs oreilles : d’autres voix prônent des alternatives possibles et réalistes,
  • que ceux qui pédalent le nez sur le guidon relèvent la tête : ce projet est démesuré du point de vue socio-économique,
  • que ceux qui ne voient que midi à leur porte regardent plus loin : cette ligne de métro est l’épine dorsale d’une urbanisation ultérieure massive qui dégradera la qualité de vie du territoire.

Et que ceux qui ne se sentent pas concernés réalisent qu’ils le sont quand même, et plus qu’ils ne le croient.

Moi qui suis d’un avis totalement défavorable au projet, je vous en donne 20 raisons déposées sur le registre d’enquête. En résumé des  dépôts cités, plus détaillés. Ce sera long à lire mais peut-être instructif.

 

Le NON du citoyen français :

  • Dépôt 2211 du 15 avril : le dossier d’enquête publique contient plus de 2200 pages. En 37 jours, il est impossible à quiconque de les lire et de les analyser seul. Les vacances scolaires débutent sans que beaucoup de parents se soient forgé leur opinion, et pour qui part avec ses  enfants, la période d’enquête est réduite.
  • Dépôt 533 du 28 mars : par rapport au projet initial de 2010, le dossier ne comporte que les évolutions décidées par la SGP (passage du souterrain en aérien entre autres) ou certaines établies avec les acteurs favorables au projet, mais aucune des revendications émises par les collectifs ou associations. En fait, la SGP a simulé le processus de concertation citoyenne, au mépris des attentes d’une grande partie de la population.
  •  Dépôt 566 du 29 mars : depuis 2012 d’éminentes instances ont émis successivement des critiques et réserves sur ce projet (rapport Auzannet, Cercle des Transports, Commissariat Général à l’Investissement, Cour des Comptes). La SGP n’en a tenu aucun compte, et maintient les grandes lignes de son projet conçues en 2011.

 

Le NON du réaliste :

  • Dépôt 583 du 29 mars : le besoin en moyens de transport en commun de notre territoire est certes bien réel aujourd’hui, mais il est fallacieux de présenter ce métro comme la panacée pour le résoudre. Il arrivera bien trop tard et occulte  les autres solutions réalisables plus rapidement (rabattements sur les RER, prolongement du tram-train Massy-Evry et de la Tangentielle Ouest). Il s’approprie en outre les moyens techniques et les fonds publics nécessaires à l’amélioration tant réclamée du fonctionnement de l’existant (qui assurera toujours l’essentiel du trafic).
  • Dépôt 642 du 30 mars : la ligne 18 n’est pas adaptée à notre territoire, où les habitats sont dispersés. Elle ne dessert pas l’axe nord-sud, et sur l’axe est-ouest, la RD36 doublée est un appel à la circulation automobile. Le délestage sera négligeable pour l’A10 ou la RN118 nord, voire négatif pour la RN118 sud. L’asphyxie routière, aggravée par l’opération Paris-Saclay, ne sera donc pas soulagée par le métro.
  • Dépôt 657 du 30 mars : relier les bassins d’emploi du territoire est certes une nécessité, mais entre Saclay et St-Quentin, le besoin est atténué par la distance, et à St Quentin l’habitat est proche du travail. Comme les trajets entre les pôles d’activité pour des besoins professionnels sont marginaux, même dans une zone à forte valeur ajoutée, et qu’ils se font rarement en transport public, l’évaluation de fréquentation annoncée par la SGP sur ce secteur de la ligne 18 est une spéculation exagérée (voir le rapport DRIEA de 2010). Un moyen lourd comme le métro est surdimensionné (rapport Auzannet de 2012).

 

Le NON du contribuable :

  • Dépôt 713 du 31 mars :  le tracé aérien économiserait 250 millions d’euros ?

Le projet de réseau Grand Paris Express avait été évalué à 19 milliards d’euros en 2009.  La Cour des Comptes l’estime maintenant à 30 milliards (mais la SGP n’en avoue toujours que 24). Combien à terminaison ? L’économie visée par le tronçon aérien est donc moins de 1% du coût total du réseau GPE, c’est minime par rapport au coût supplémentaire accepté pour les nombreuses gares rajoutées sur tout le tracé.

La ligne 18 arrêtée provisoirement à Versailles (et sans les 2 gares différées) entre pour 12% du coût total du GPE avec seulement 6% des voyageurs en charge totale horaire, deux sens confondus (d’après l’étude DRIEA). Vu sa fréquentation insuffisante (délibération du STIF du 07/10/2015), son exploitation coûtera beaucoup à la région, donc à nous les contribuables.

  • Dépôt 2194 du 14 avril : la ligne 18 gaspille les fonds publics et accroit la pression fiscale.

La SGP se finance déjà par des recettes fiscales affectées (dont nos impôts locaux), elle attend des contributions de l’Etat et des collectivités territoriales, elle doit recourir à l’emprunt (14 milliards remboursable par les « péages » à percevoir sur l’exploitation du réseau). En final, tout cela sera plus payé par les contribuables que par les usagers.

Engager trois milliards d’euros pour une « demi-ligne » de très grande ceinture sous-employée, c’est déraisonnable (ce que souligne le Commissariat Général à l’Investissement). Dans un pays déjà endetté d’une année de PIB, emprunter encore sur une durée comparable à la durée de vie de l’équipement (80 ans ? 100 ans ?), c’est faire payer cette déraison jusqu’à nos arrière-arrières petits enfants !

 

 Le NON du Saclaysien :

  • Dépôt 721 du 31 mars : le projet demande la mise en compatibilité des documents d’urbanisme de la commune.

Dérogation aux articles concernant les interdictions et limitations de construction, et attribution d’un emplacement réservé supplémentaire de 4,6 ha pour la gare, en zone N (espaces naturels et forestiers devant être préservés) et en zone A (constructibilité encadrée pour la préservation du paysage et de l’activité agricole).

  • Dépôt 2165 du 14 avril : Une fois décrétée l’Utilité Publique, la mise en conformité des documents d’urbanisme sera obligatoire :

Les restrictions du PLU seront levées dans les parties du plan de zonage concernées par le métro, et en particulier sur l’emplacement réservé pour la gare, et pour ce que la SGP jugera bon de construire et faire construire autour, comme l’autorise la loi du Grand Paris de juin 2010,

Imaginons le poids de notre maire pour faire valoir une opposition au viaduc lors de l’examen préalable conjoint des modifications de PLU avec l’Etat, la SGP, et la CPS : négligeable.

 

Le NON de l’incrédule :

  • Dépôt 609 du 29 mars : La ligne 18 fait gagner du temps aux voyageurs ?

Sans doute mais pas autant que les chiffres biaisés de la SGP, qui ignorent les évolutions des moyens de surface présents (T7) ou à venir prochainement (TTME), et qui omettent totalement les temps d’accès. Ce gain n’est utile qu’à ceux qui habitent ou travaillent plus près des gares de la ligne 18 que des stations du réseau existant. Ce n’est pas le cas de tout le monde, loin s’en faut.

  • Dépôt 698 du 30 mars : les arguments pour justifier le viaduc sont peu sincères :

Ce serait une exigence des laboratoires sensibles aux perturbations ? Si cette solution était efficace, elle ne conduirait pas à écarter les options de tracé les plus directes, aussi bien à Moulon qu’à Polytechnique, ni à faire déplacer certaines installations de THALES et du SIRTA

Le réseau hydrologique empêcherait le passage en souterrain ? Si le tracé à la gare CEA était déjà souterrain, il n’y aurait plus aucun problème de déclivité  pour passer sous les drains des champs et sous l’« aqueduc des mineurs ».

 

Le NON de l’indigné :

  • Dépôt 680 du 30 mars : à l’ouest de Saclay , les villages sont coupés de la ZPNAF par une bande  de plus de 70 m  de large.  Cette emprise pour la mise en parallèle de la ligne 18 avec 6 voies routières (2 pour TCSP et  4 pour RD36, et une piste cyclable réglementaire) illustre l’effet pervers du morcèlement des enquêtes publiques : la surabondance inutile de modes de transport sur cet axe et le gâchis de terres agricoles expropriées.
  • Dépôt 2149 du 14 avril : après  « réflexion globale » avec la SGP, le Conseil Départemental de l’Essonne  a décidé, lors de sa dernière délibération, de différer on ne sait à quand le TCSP après le CEA, mais de conserver l’élargissement de la RD36 à 2×2 voies. C’est stupéfiant de voir ainsi supprimer l’alternative raisonnable concurrente du métro, au détriment des habitants de ces villages sans gare, et de maintenir une quasi-autoroute antagoniste du report modal de l’automobile vers les transports en commun !
  • Dépôt 689 du 30 mars : les colonisateurs prendraient ils les indigènes pour des attardés ? Entendu en réunion publique pour promouvoir le tracé aérien, et fort apprécié par les riverains :

-le bruit ne sera pas plus dérangeant que celui d’un aspirateur,

-c’est agréable pour les voyageurs de contempler le paysage de la région,

-le viaduc est un ouvrage emblématique de la modernité de l’opération Paris-Saclay.

  • Dépôt 2174 du 14 avril : Le projet est un puzzle auquel il manque deux pièces maîtresses :

la gare de Saclay, dite « CEA St Aubin » et la gare terminale « Aéroport d’Orly ».

Et il reste d’autres incertitudes comme :

Qui va payer la modification du laboratoire Thalès à Polytechnique ? Il s’accommode mal des perturbations générées par le métro aérien, pourtant plébiscité par POLVI.

Qui va payer la modification du site ERDF, en face du CEA ? Ses pylônes Haute Tension ne devraient pas faire bon ménage avec le viaduc.

  • Dépôt 2199 du 15 avril: quand le métro éjecte ce nucléaire utile à la santé publique …

La SGP a découvert lors de la concertation « renforcée » de 2015 que le CEA avait un périmètre de sécurité. Elle est contrainte aujourd’hui de différer l’achèvement de la gare « CEA –St Aubin », mais est soutenue par l’Etat et la direction du CEA qui ont fait arrêter le réacteur OSIRIS. Or il ne suffit pas d’arrêter un réacteur, il faut décharger le combustible, le conditionner, le conduire en déposante de stockage … La procédure est très longue à établir et à mettre en œuvre (des années).

Comme le réacteur de Cadarache qui devait remplacer OSIRIS a 4 ans de retard, la conséquence sera une pénurie européenne du radioélément servant au diagnostic des cancers du sein. Autre unité à risque et fournisseur de la médecine nucléaire : CIS Bio. Gênée désormais dans ses activités, la société canadienne se sentira sans doute poussée vers la sortie pour faire place au métro.

 

Le NON de l’écologiste :

  • Dépôt 702 du 31 mars : les arguments déclinés pour la promotion du tracé aérien allèguent à tort de la protection de l’agriculture.

Les contraintes de réalisation souterraine ne sont pas compatibles avec l’intégrité de la ZPNAF ? Pourquoi alors ne pas initier des  échanges de parcelles ? Par exemple,  50 ha de terres fertiles sur le secteur de Corbeville mériteraient bien d’être intégrées dans la ZPNAF.

Le viaduc limiterait donc la consommation de terres agricoles ? Il est pourtant évident que la multitude de fondations de ses piles  (tous les 25 m) a plus d’emprise au sol que les puits de service réglementaires (tous les 800 m) d’une ligne souterraine. Et le trajet serait moins long avec un tunnel plus direct.

  • Dépôt 2202 du 15 avril : la faune sauvage n’est pas conviée à s’exprimer lors de l’enquête publique.

Elle le fera peut-être plus tard : l’aménagement du Quartier Polytechnique a déjà repoussé sangliers et chevreuils vers les jardins d’Igny et de Vauhallan (article du Parisien Essonne du 2 février).

Et les oiseaux nichant à la réserve ornithologique de l’étang vieux, à 1250 m du viaduc ? S’accommoderont il mieux du passage du métro toutes les 3 minutes (dans chaque sens) que les habitants voisins du Christ, ou ceux de Villiers-le-Bâcle?

  • Dépôt 2204 du 15 avril : La ligne 18 entre Palaiseau et Saint-Quentin-en-Yvelines c’est le coin que le secrétaire d’Etat Christian Blanc a voulu enfoncer en 2009, pensant déjà urbaniser la moitié du plateau.

La lutte pour la ZPNAF a stoppé bétonnage et goudronnage au-delà de la frange sud, mais qui peut croire que ce rempart est éternel ? Il n’est pas d’exemple de moyen de transport lourd qui n’ait pas amené d’urbanisation adjacente. Ce qu’une loi a fait, une autre pourra le défaire, à la poursuite d’un modèle de croissance obsolète et contraire aux déclarations de la COP21.

Il n’y a qu’à regarder la carte : même en souterrain total, le métro, c’est le ver dans le fruit de la vocation agricole du plateau. Alors a fortiori, avec un tronçon aérien qui pourrira le travail des champs et où il sera facile d’ajouter des gares, y offrant à la SGP la préemption pour urbaniser sur 50 ha autour (loi 2010-597) …

 

D’accord ? Pas d’accord ? Si vous avez lu, c’est que vous accédez à internet :

Pour consulter les avis du registre :
http://www.enquetes-publiques.com/Enquetes2?RLIRE=EP16029
Pour déposer les vôtres :
http://www.enquetes-publiques.com/Enquetes2?RDEPOT=EP16029

Et pour faciliter le dépouillement et éviter une globalisation réductrice, il est préférable de séparer les points d’intérêt. Autant de fois que nécessaire, c’est permis. Et ce sera facile de prononcer chaque fois un avis clair sur ce point : favorable/défavorable. Les commissaires-enquêteurs feront le tri pour juger de l’utilité publique du projet, avec ou sans réserves.

Nous sommes tous concernés.
Si vous partez en vacances,  usez de votre smartphone ou d’un terminal local, la limite c’est mardi 26.

Bon courage

Agenda, Info Citoyen, Paris-Saclay

Bloquez la date du 23 juin

Mar 26, 2016

logo numerisme numeriqueLe Proto204 – Orsay / Burres-sur-Yvette
Date / Heure
Date – 23/06/2016
19h00

Save the Date

Conférence l’Optimisme Numérique

L’Optimisme Numérique

Organisée par Stanislas Berteloot de MonSaclay.fr cette conférence donne la parole à ceux qui font bouger les lignes.

Les places sont limitées, réservez sans tarder

Les Optimistes Numériques (O.N.) sont « On » par opposition à « Off »… Ils sont ouverts, partants, confiants, ils créent et avancent sans peur.
Les  O.N. pensent que la puissance du web peut changer les choses pour le mieux. Les O.N. prônent un comportement responsable.
Ils sont acteurs de la Sharing Economy et placent la confiance tout en haut de leur échelle de valeurs.
Lors de cette soirée, nous donnerons la parole à des acteurs locaux, représentants d’entreprises internationales, penseurs et journalistes.
Les actions qu’entreprennent ces intervenants sont amplifiées par Internet pour rassembler leurs communautés et pour faire bouger les lignes.

  • Comment réussissent-ils à transformer leurs campagnes digitales en actions tangibles dans la sphère citoyenne ?
  • Quelles techniques utilisent-ils pour inspirer et réunir leurs communautés de partisans?
  • Quel est le secret de leur inaltérable optimisme ?
  • Quel enseignement retirer de leurs expériences ? 

Visitez le site de la Conférence l’Optimisme Numérique

Agenda, Info Citoyen

Pourquoi j’irai à la marche républicaine en famille demain et pourquoi je vous encourage à en faire autant

Jan 10, 2015

je-suis-charlie

En bas d’article : une marche à Vauhallan, conseils pratiques, itinéraire, etc.

Il ne fait aucun doute que notre pays a basculé mercredi dernier. Nous avons vécu un choc collectif qu’aucun clivage politique ou intellectuel ne peut surpasser. Nos enfants savent désormais que l’on peut mourir pour des idées, ici, à Paris, Dammartin-en-Goële, Montrouge, à la Porte de Vincennes…

De l’importance de nos valeurs

Subitement les valeurs, les idées ont à nouveau un poids. On ne peut plus se fiche de tout. On ne peut plus se déclarer Chrétien, Juif, Athée, et encore moins Musulman, sans vraiment y accorder d’importance. C’est fini de dire « oh ! Moi, je suis Catho car mes parents l’étaient…». Aujourd’hui les idéaux, les valeurs et les symboles qui s’y attachent redeviennent importants.

La marche républicaine est un symbole, une idée. Elle est donc de ce fait essentielle.

Restons lucide

L’homme étant ce qu’il est, il serait naïf de penser que les partis politiques ne chercheront pas à récupérer cette manifestation.

Il est possible que malheureusement nous assistions demain à des clivages religieux ou même à des débordements violents. Mais serait-ce une raison pour tout rejeter et pour refuser le symbole d’unité, de tolérance et de respect que cette Marche représente ?

Le monde qui est celui de nos enfants

Je me demande souvent comment mes enfants vivent ce monde qui est si différent de celui dans lequel j’ai grandi.

Terrorisme, extrémisme, réchauffement climatique, crise économique, crise migratoire, révolution numérique, bouleversement des valeurs et des repères… La liste des changements qui font notre monde est longue.

C’est justement dans ce cadre et après un choc immense que notre pays va se rassembler demain. Ce moment sera un acte collectif dont la signification va aller bien au delà du recueillement que nous devons aux victimes des trois attentats.

La tentation de la peur

Il ne fait aucun doute que ce rassemblement est historique. La marche de demain n’aura rien en commun avec la liesse populaire qui avait vu 1,5 millions de personnes déferler sur les Champs-Elysées le 12 juillet 1998 pour la finale de la Coupe du Monde. A l’époque on célébrait une unité Blanc-Black-Beur. On était fier, confiant, le futur ne faisait pas peur.

Aujourd’hui certains ont peur. Peur de l’Autre, peur des idées, peur du futur, peur d’être seul. C’est certain, vivre à genoux est plus facile que de vivre debout comme le faisait Charb…

Pourtant, tout comme en 98, nous allons nous réunir. Chacun viendra avec ses convictions et ses motivations mais pris dans les flot des milliers de personnes c’est un symbole unique qui sera porté par la foule.

Un devoir

Les idées et les symboles sont importants et peuvent tuer. La France, pays des lumières, cherche aujourd’hui plus que jamais à préserver ce qui fait notre identité : une nation libre, tolérante, républicaine et laïque. Le symbole de la marche de demain est donc fondamental et je me fais un devoir d’y participer.

Tout comme Voltaire demain nous devons marcher pour dire :

« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »

De nombreux chef de gouvernements étrangers se font d’ailleurs un devoir d’être présent demain à Paris. Aux Etats-Unis, le Secrétaire d’Etat John Kerry à déclaré « Aucun pays ne sait mieux que la France que la liberté a un prix, car c’est en France que de nombreux idéaux démocratiques ont vu le jour, a-t-il continué. La liberté d’expression et de la presse sont des valeurs fondamentales, universelles. Il arrive que ces principes soient attaqués, mais ils ne seront jamais éradiqués, car partout dans le monde, des hommes et des femmes se dresseront toujours avec courage contre l’intimidation et la terreur que voudraient répandre ceux qui cherchent à les détruire. »

Charb et ses dessinateurs sont mort car ils avaient décidés de rester libre et « renoncer à sa liberté c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité, même à ses devoirs», (Rousseau).

Un symbole Unique

Cet égrégore, je souhaite le vivre en famille. Ce moment historique, positif et fondateur, je veux que mes enfants y participent et qu’il contribue à leur devenir.

 

NOTE : Sandrine de Larocque nous fait savoir qu’une « promenade faite de liberté et de fraternité est organisée à Vauhallan, demain dimanche. Si vous êtes Charlie et les autres victimes, retrouvons nous demain sur le terrain d’évolution de cette commune, derrière l’école, à 15h00. Le maire de Vauhallan et les gendarmes seront présents. »

Quelques recommandations concernant la Marche Républicaine de dimanche 11 janvier.

Privilégiez les transports en commun, ils seront gratuits ce dimanche.

Deux parcours au moins : 

La marche républicaine se déroulera à partir de 15 heures le long d’au moins deux itinéraires entre les places de la République et de la Nation.

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé que deux itinéraires avaient été prévus par la préfecture de Paris. Le premier reliera directement la place de la République à Nation, par le boulevard Voltaire. Un trajet long de 3 kilomètres. Le second tracé reliera également République à Nation, mais en passant par l’avenue de la République, le boulevard de Ménilmontant et l’avenue Philippe Auguste. Un tracé long cette fois de 3,5 kilomètres.

Au total, 2 300 policiers en tenue seront mobilisés pour cette journée à Paris, selon le préfet de police. Ils seront épaulés par 1 300 militaires, et par plusieurs dizaines de policiers en civil.

carte02

N’oubliez pas :

Quelques objets à avoir sur vous :

  • Asthmatiques, pensez à la ventoline
  • Privilégiez les lunettes aux lentilles
  • N’oubliez pas vos papiers d’identité
  • Du papier toilette, ça peut toujours servir
  • Si vous avez un portable, pensez a le recharger avant de partir et emportez si possible une batterie de rechange.
  • Prenez autant d’eau que vous pouvez sans vous surcharger.
  • De l’argent liquide, ça peut toujours servir.
  • Pensez à avoir de la monnaie si vous devez utiliser des toilettes publiques, un distributeur de café…
  • Pensez à prendre de la nourriture.
  • Prenez des choses énergétiques et peu fragiles (chocolat, pâtes de fruit, barres de céréales…) Evitez les fruits qui s’écrasent au fond du sac.

Comment s’habiller ?

  • Pensez à avoir des vêtements chauds,
  • Des chaussures confortables pour marcher longtemps et qui ne prennent pas l’eau,
  • Une cape de pluie peut être utile,

 

Itinéraire Massy / Place de la République

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Association, Environnement, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Création du Collectif Stop TAFTA « CAPS et communes avoisinantes »

Juin 3, 2014

Source : Communiqué de Presse  02/06/2014

Le 26 mai 2014, le collectif local Stop TAFTA « Communauté d’agglomération du plateau de Saclay et des communes avoisinantes » a été créé à l’initiative d’associations, de partis politiques et de citoyens afin de se mobiliser contre la poursuite des négociations du grand marché transatlantique.

En effet, depuis l’été 2013, se sont ouvertes dans le plus grand secret des négociations entre les États-Unis et l’Union européenne en vue d’un accord sur le commerce et l’investissement. Ce projet de traité est connu sous le nom de TAFTA (Transatlantic free trade agreement) ou PTCI ou TTIP ou encore Grand Marché Transatlantique (GMT). Le TAFTA est un des nombreux accords bilatéraux en préparation suite au blocage des négociations multilatérales au sein de l’OMC.

Cet accord vise à abattre davantage encore les protections commerciales entre les USA et l’Union européenne et à défendre les intérêts des investisseurs, au besoin en passant par dessus les réglementations environnementales, sanitaires ou sociales des pays impliqués. L’accord prévoit également de renforcer les droits de propriété intellectuelle au détriment du libre accès aux connaissances et de libéraliser plus encore les marchés financiers.

Il est également prévu d’introduire une justice privée à travers les tribunaux d’arbitrage qui se substitueraient aux institutions judiciaires publiques pour le règlement des différends entre une entreprise et un État ou l’une de ses composantes, l’initiative de la saisine du tribunal d’arbitrage n’étant ouverte qu’aux entreprises. Il s’agit donc d’une attaque contre la démocratie.

La conclusion d’un tel accord aurait des conséquences dans de très nombreux domaines, toujours au profit des multinationales et au détriment des peuples et de l’environnement. S’il était adopté, cet Accord s’appliquerait non seulement aux états de l’Union européenne, mais également à toutes les composantes de ces états : les régions, les départements, les communes.

Par exemple, en visant à accroître l’accès aux marchés publics, l’Accord aboutirait à interdire à une commune de préférer des produits locaux pour les cantines scolaires si les intérêts d’une entreprise qui exporte vers la France des produits similaires sont menacés par cette politique d’achat local.

La mobilisation contre ce projet grandit dans tous les pays concernés. En France un collectif national s’est créé (https://www.collectifstoptafta.org ) et plus de 50 collectifs locaux sont déjà actifs.

Notre collectif local organisera des actions d’information des habitants et de mobilisation contre le traité. Il relaiera ces mobilisations auprès des élus nationaux et locaux, afin de les inviter à se prononcer contre le projet. Six régions françaises se sont déjà déclarées « zone hors TAFTA » ou opposées au TAFTA.

Liste des premiers membres de ce collectif: Attac Nord Essonne, Buressois unis et solidaires, Citoyens actifs et solidaires d’Orsay, Solidaires 91, Ensemble, EELV-3 Vallées 2 Plateaux, PCF section de l’Yvette, PG, et des militants à titre individuel. Nous invitons les associations, partis, syndicats et citoyens qui le désirent à rejoindre le collectif, dont l’élargissement à d’autres organisations est déjà en cours.

Contact : [email protected]

Agenda, Bon plans, Vallée de la Bièvre

Exposition Georges Mareschal, chirurgien du roi, Seigneur de Bièvres

Jan 29, 2013

Source : Communiqué de Presse

Ferme Ratel à Bièvres
Du 9 au 20 février 2013
Vernissage le samedi 9 février à 15 h Ferme Ratel

Georges Mareschal, chirurgien du roi, Seigneur de Bièvres

Georges Mareschal, chirurgien du roi, Seigneur de Bièvres

Georges Mareschal, premier chirurgien du roi et Seigneur de Bièvresx  Le samedi 9 février à 15 h, la Commune de Bièvres Monsieur Hervé Hocquard, Maire de  Bièvres, inaugurera à la Ferme Ratel de Bièvres, l’exposition du père fondateur de  l’Académie Française de Chirurgie.

Georges Mareschal débute son apprentissage à Paris chez  un chirurgien-barbier de Saint-Côme. Il réalise très vite ses premières saignées, soigne des  blessures et, vers 1680, apprend l’anatomie en travaillant à l’hôpital de la Charité à Paris.  Reçu maître-chirurgien en 1688 puis chirurgien en chef en 1692, il bénéficie rapidement  d’une excellente réputation. En 1696, il est appelé par le chirurgien de Louis XIV à donner  son avis sur la maladie du monarque. Le talent dont il fait preuve à cette occasion lui vaut,  en 1703, de remplacer Charles-François Félix dans les hautes fonctions de premier  chirurgien du roi Louis XIV.

George Mareschal reçoit la seigneurie de Bièvre en 1712.

Il soigne d’autres grands  personnages comme Racine et de nombreux souverains étrangers le consultent. En 1715,  Louis XIV est atteint de la gangrène : il meurt le 1er septembre, malgré l’opération tentée par  George Mareschal, qui est chargé de l’embaumement.  Confirmé dans sa charge, Mareschal soigne Louis XV qui n’a alors que cinq ans. Il est décoré  de l’ordre royal de Saint-Michel après avoir guéri l’infante d’Espagne en 1723. À la fin de sa  vie, il cherche à réglementer l’enseignement de sa discipline et fonde l’Académie royale de  chirurgie en 1731, avec François Gigot de Lapeyronie. Il meurt dans son château de Bièvre le  13 décembre 1736.

Une exposition de partenariat :

L’exposition présentera une série de documents et d’objets inédits issus des collections du  Musée de la Médecine de Paris, du Musée de l’Outil de Bièvres.  Elle sera inaugurée par le Professeur François Richard de l’Académie nationale de  Chirurgie. Il présentera l’Académie française de Chirurgie aujourd’hui.  « Cette exposition est un excellent moyen de mobiliser les habitants de notre Commune  autour de son l’histoire et principalement autour d’un personnage bièvrois qui aura marqué  l’histoire des sciences de notre pays » déclare Monsieur Forestier, le Commissaire de  l’exposition, un ingénieur bièvrois à la retraite passionné d’histoire des sciences qui aura  oeuvré d’arrache-pied pour organiser cette exposition.

Le vernissage se déroulera le samedi 9 février 2013 à la Ferme Ratel. L’exposition sera  inaugurée par Monsieur le Maire Hervé Hocquard et le professeur François Richard de  l’Académie française de Chirurgie ainsi que par le Secrétaire de l’Académie Française de  Chirurgie, le Docteur Henri Judet et en présence de Monsieur et Madame le Marquis  Mareschal de Bièvre.  Le dimanche 10 février à 15 heures, le Docteur Ronald Virag de l’Académie nationale de  Chirurgie rencontrera le public pour raconter l’histoire de la Chirurgie au temps de Louis  XIV.

L’exposition en quelques mots :

  • Des dates : du 9 au 20 février 2013 à la Ferme Ratel
  • Un commissaire d’exposition : Monsieur Forestier
  • Des acteurs et des partenaires : le Musée d’histoire de la Médecine de Paris,  l’Académie Française de Chirurgie, le Musée de l’Outil et les Archives Vivantes  de Bièvres.
  • Un lieu : la Ferme Ratel à Bièvres
  • Une date de vernissage : le samedi 9 février à 15 h
  • Une rencontre avec le public : le dimanche 10 février à 15h

La présence de personnalités :

  • Professeur François Richard membre de l’Académie nationale de Chirurgie
  • Docteur Henri Judet Secrétaire de l’Académie nationale de Chirurgie
  • Pr Bernard Lobel membre de l’Académie nationale de Chirurgie
  • Dr Philippe Marre, Archiviste de l’Académie nationale de Chirurgie
  • Dr Ronald Virag membre de l’Académie nationale de Chirurgie
  • Monsieur et Madame le Marquis Mareschal de Bièvre

Votre contact :

Monsieur Cédric BOUDJEMA

Responsable jeunesse, animation locale, vie associative et culturelle  de la commune de Bièvres

01 69 41 93 47

[email protected]

 

Paris-Saclay, Université

Joaquim Nassar est nommé Directeur des études de l’École polytechnique

Nov 19, 2012

À compter du lundi 19 novembre, Joaquim Nassar, ingénieur en chef de l’armement, diplômé de l’École polytechnique (X91) et de l’ENSTA ParisTech, et titulaire d’un doctorat en physique des matériaux magnétiques en couches minces (effectué sous la direction du Pr Albert Fert), est nommé Directeur des études de l’École polytechnique. Il succède à ce poste à Rachel‐Marie Pradeilles‐Duval. De 1999 à 2002, Joaquim Nassar a été ingénieur chargé d’affaires dans le domaine des technologies et composants semiconducteurs à la Délégation Générale pour l’Armement (DGA), avant de rejoindre l’ENSTA ParisTech où il a exercé les fonctions de Directeur de la formation et de la recherche adjoint jusqu’en 2006. Joaquim Nassar École polytechnique

Après une mission au Secrétariat Général de la Défense Nationale, il a rejoint à sa création en 2007 le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur ParisTech en tant que Délégué adjoint à la recherche. Il y a notamment développé des projets en collaboration européenne dans le domaine de l’énergie et de l’environnement. En poste à l’École polytechnique depuis 2010, il mène des activités de recherche au sein de l’équipe commune LPICM (Laboratoire de Physique des Interfaces et Couches Minces)/TOTAL dédiée aux semiconducteurs pour l’énergie solaire photovoltaïque, et est par ailleurs chargé de mission auprès du Directeur Général Adjoint à la Recherche.

Joaquim Nassar enseigne depuis 2002 à l’ENSTA ParisTech en mécanique quantique, physique statistique et physique des semiconducteurs, et depuis 2010 à l’École polytechnique dans le cadre du nouveau cours « Énergie Solaire Photovoltaïque » du cycle d’ingénieur polytechnicien et du master « Science et Technologie des Énergies Renouvelables ». Il délivre des enseignements dans la même spécialité à la Huazhong University of Science and Technology à Wuhan (République Populaire de Chine) dans le cadre de l’institut sino‐européen ICARE dédié aux énergies propres et renouvelables.

Joaquim Nassar est placé sous la responsabilité de Frank Pacard, Directeur Général Adjoint à l’Enseignement de l’École polytechnique.

Bon plans, Plateau de Saclay

Le château de Villiers-le-Bâcle ouvert à la visite pour les Journées du Patrimoine: surprises.!

Oct 12, 2012

Une occasion privilégiée.

Dissimulé au fond d’un grand parc de 40 hectares, le château de Villiers,réputé privé, est le moins accessible aux regards des châteaux de la région. De quoi exciter la curiosité! Que se cachait-il donc au fond de ce parc? On allait se résigner à la seule vue du portail et des jolis pavillons d’entrée , quand on apprit qu’il était ouvert à la visite pour les journées du Patrimoine! Chance!

Après avoir parcouru une longue et jolie allée,presque un tunnel de verdure,on l’aperçoit enfin: belle bâtisse en H de style Louis XIII ,avec son parement de pierre et de briques ,construite en son temps pour Michel Lucas,seigneur de Saclay,comte de Chateaufort ,et secrétaire de Louis XIII…Il a remplacé un château antérieur du XVe ,le site fut le fief de plusieurs seigneurs depuis le Moyen-Age.

saclay Villiers

Vue arrière du château…

Yves Lecoq, « fou de châteaux »

On n’apprendra peut-être rien aux familiers du plateau de Saclay, mais nombre des visiteurs de ce week-end privilégié,eurent la surprise de découvrir que le château était depuis 1995 la résidence principale d’Yves Lecoq ,de son vrai nom Yves Lecoquierre-Duboys de La Vigerie ,issu de bonne noblesse par sa mère; surprise accrue encore lorsqu’on apprit que ce « fou de châteaux » (pour reprendre le titre d’un beau livre paru sur ses châteaux) consacrait son temps libre et ses gains comme imitateur à Canal + à rénover des châteaux. 5 châteaux rénovés au compteur ,dont celui de Villiers,acquis alors qu’il était dans un complet état d’abandon;

Yves Lecoq ,antiquaire de formation,passionné de patrimoine, a non seulement entièrement rénové Villiers ,mais l’a aussi redécoré et remeublé  .A cet effet, ce passionné du XVIIe et du XVIIIe siècles passe son temps libre à « chiner » un peu partout pour trouver les objets d’époque qui orneront les pièces du château. Magnifique résultat: les pièces sont splendides! Les dépendances (« petite ferme », ancien presbytère,orangerie) méritent d’être découverts ,ainsi que le parc et notamment le potager.

villiers le Bacle Saclay

Visite de la magnifique salle à manger.

Superbe visite! Il faut savoir qu’ en dehors des journées du patrimoine, le château est ouvert à la visite 40 jours en été, en principe de la mi-juillet à la mi-aôut . Voilà pour corriger les faux bruits! Qu’on se le dise!

REPORTAGE DETAILLE ET PLUS D’IMAGES : cliquer sur : http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2012/10/plateau-de-saclay-decouverte-du-chateau.html

 

Environnement, Grand Paris

En Ile-de-France, le recul des terres agricoles alarme le monde paysan

Août 31, 2012

Source : AFP Par Valentin BONTEMPS 31/08/2012

Elles perdent du terrain chaque année au profit de la ville et des zones commerciales. En Ile-de-France, la disparition progressive des terres agricoles inquiète le monde paysan, qui s’alarme de la pression foncière liée à l’étalement urbain.

Parcelles coupées en deux par des infrastructures routières, champs dévorés par les lotissements… « L’agglomération parisienne avance comme un rouleau compresseur. Ca fait des années que ça dure mais plus le temps passe, plus c’est inquiétant », soupire Damien Greffin, président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) d’Ile-de-France.

Chaque année, la région perd ainsi entre 1.000 et 2.500 hectares de terres cultivables, au gré de la conjoncture économique. Et la tendance ne devrait pas s’inverser prochainement, à en juger par les projets en cours.

« Chaque commune veut son pôle d’activité, chacun veut son centre commercial », regrette Damien Greffin. « On additionne les projets qui, au final, ne sont pas tous rentables. On ferait mieux de concentrer les efforts sur certains secteurs ».

Les élus ne sont toutefois pas seuls en cause. « Si nous avons des pressions si importantes, c’est aussi de la faute de la profession, qui est la première à vouloir des terres constructibles pour se faire ou se refaire une santé », pointe Jacques Porcher, de la Confédération paysanne.

Quand une terre est constructible, le prix du mètre carré s’envole. Et pour nombre d’agriculteurs, notamment les retraités qui ont de petites pensions, il est tentant de poursuivre une stratégie spéculative… quitte à accroître le recul de la campagne.

Exit les maraîchers

Pour les jeunes agriculteurs, le phénomène n’est pas sans conséquence. « Aujourd’hui, il est impossible de trouver des terres libres. S’installer, quand on a pas de foncier, est devenu très difficile », constate Pierre Bot, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs d’Ile-de-France.

Parmi les principaux concernés: les maraîchers. « En dix ans, l’Ile-de-France a perdu 71% de ses exploitations maraîchères. En proche et moyenne couronne, elles ont quasiment disparu », souligne Julie Ruault, de l’association Terre de liens, qui aide les paysans à s’installer grâce à un réseau d’épargne citoyenne.

Une situation paradoxale, alors que la demande de fruits et légumes de proximité est très élevée. « Les maraîchers qui s’installent n’ont aucun souci de débouchés. Il y a une très forte demande, notamment via les Amap » (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne, qui mettent en lien producteurs et consommateurs), assure la jeune femme.

Conscients du problème, les pouvoirs publics ont posé des premiers jalons pour contenir l’étalement urbain, à l’image de la Région Ile-de-France qui a intégré en 2008 à son schéma directeur la notion de « fronts urbains intangibles ».

« Sur le papier, il y a une légère prise de conscience, mais sur le terrain, rien ne change. Il y a encore beaucoup de gaspillage de terres », regrette Damien Greffin.

Dans le « triangle de Gonesse » (Val-d’Oise), près de 700 hectares sont ainsi menacés par des projets commerciaux, dont le futur complexe Europa City. Et sur le plateau de Saclay (Essonne), de nombreuses exploitations devraient être amputées, avec la création du « cluster scientifique » prévu par le Grand Paris.

« On n’est pas opposés à toute forme d’urbanisation. Mais dans tous ces projets d’aménagement, les terres agricoles sont des variables d’ajustement », estime Pierre Bot. « On crie +au Loup+ mais ça fait soixante ans que ça dure. J’ai peur que demain on se réveille trop tard ».

Info Citoyen, Les Ulis

La maire des Ulis rebondit sur le débat sur l’identité sexuelle

Août 31, 2011

symbole signe homme femmePour Maud OLIVIER, maire des Ulis et vice-présidente du conseil général de l’Essonne en « refusant que soient déconstruits les stéréotypes qui assignent les femmes et les hommes à des rôles sexués, on marche sur la tête » !

Dans un communiqué daté du 31 août 2011 et titré « Le genre, un rempart contre les préjugés, un levier pour l’égalité, On ne naît pas femme, ni homme d’ailleurs, on le devient » Mme. Olivier s’intérroge sur la demande de 80 députés UMP au ministre de l’éducation Luc Chatel de retirer les manuels scolaires présentant le genre comme une construction sociale.

Dans Le Monde du 30 août 2011, on peut lire que l’enseignement de l’identité sexuelle à l’école est décidément un sujet brûlant pour la majorité. L’an dernier, Le Baiser de la lune – un film d’animation narrant l’histoire d’amour entre Félix le poisson-chat et Léon le poisson-lune – avait provoqué un tollé. Tant est si bien que Luc Chatel, s’était finalement opposé à sa projection en primaire.

Cette fois-ci, c’est au tour de plusieurs manuels scolaires de déclencher l’ire des parlementaires de la majorité. Quatre-vingts députés UMP ont demandé, mardi 30 août, à Luc Chatel, le retrait de manuels qui expliquent « l’identité sexuelle » des individus autant par le contexte socio-culturel que par leur sexe biologique. Ces parlementaires, conduits par Richard Maillé, député des Bouches-du-Rhône, font écho aux critiques exprimées sur le même sujet au printemps par la direction de l’enseignement catholique.

Mais pour David Simard qui signe un article dans Rue 89 mercredi 31 août, ces parlementaires dénoncent l’idée de genre comme construction sociale de l’identité de sexe. Pour eux, cette identité est inscrite dans la nature, et plus précisément dans les organes génitaux. Simone de Beauvoir disait : « On ne nait pas femme, on le devient. » Ces parlementaires pensent que l’on ne devient pas femme, on nait femme. Idem pour les hommes.

Autrement dit, l’identité de sexe est tout entière contenue dans le biologique.

Les députés se targuent d’être du côté de la science, a contrario de ce qu’ils appellent la « théorie du genre sexuel », rejetée comme « théorie philosophique et sociologique ».

A croire, d’une part, qu’il n’y aurait de rationnel que du scientifique, au sens des sciences de la nature, et d’autre part, que le « scientifique » ne pourrait pas être habité par des présupposés philosophiques, et même idéologiques.

Maud Olivier Saclay Les Ulis

Maud Olivier

La maire des Ulis écrit dans son communiqué que : « Un des objets d’étude au programme de Sciences et vie de la Terre de la classe de première est intitulé : « Devenir homme ou femme ». « Ce thème vise à fournir à l’élève des connaissances scientifiques clairement établies, qui ne laissent de place ni aux informations erronées sur le fonctionnement de son corps ni aux préjugés » (BO, 30/09/2010).

Interroger les préjugés et les stéréotypes est le point de départ de toute démarche scientifique.

Les travaux universitaires, issus de disciplines multiples, contestent tous l’idée que les inégalités entre les sexes proviennent des différences dues à la nature. La notion de genre permet de comprendre que les inégalités entre les femmes et les hommes sont socialement construites, et donc qu’un changement social radical est possible.

Les réactionnaires peuvent donc s’inquiéter de voir progresser d’autres schémas que le modèle familial traditionnel où femmes et hommes seraient complémentaires, avec des aptitudes particulières et des rôles désignés pour chaque sexe. Ils ont raison de s’inquiéter, parce qu’il s’agit effectivement de déconstruire ces idées reçues pour tendre vers davantage d’égalité et lutter contre les discriminations, y compris celles basées sur l’orientation sexuelle.

Ce qui est très grave, c’est lorsque des élus (nombreux) d’un parti républicain se font le relais des lobbys religieux. Parler du genre au sein de l’école républicaine, où est le scandale ? L’école est un lieu d’apprentissage pour les citoyennes et citoyens de demain, où ils s’approprient les valeurs républicaines au premier rang desquelles l’égalité. »

Télécharger le communiqué de la maire Maud Olivier – Sur le Genre (pdf).

Mais dans La Croix du 31/08/2011 Le secrétaire général de l’enseignement catholique, Éric de Labarre, ne réclame pas le retrait des manuels « au nom de la liberté éditoriale » mais il met en cause le libellé des nouveaux programmes qui est à l’origine de tant de confusion. « En intitulant un chapitre “devenir homme ou femme”, on a présenté comme une vérité scientifique ce qui relève de l’opinion subjective », critique-t-il.

Ce que dissent les manuels scolaires sur l’identité sexuelle

LE MANUEL HACHETTE

Sous le titre « Identité et orientation sexuelle » (P. 170) :

« Seul sexe bien établi, le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et le contexte socioculturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l’autre. »

Lire ce que dissent les autres manuels (La Croix)

 

Art, Bon plans

Orsay : Installation in situ de Patricia Sarne

Juin 4, 2011

Vous avez découvert les calligraphies lors d’une performance Sport et Musique le 14 mai au gymnase de Favreuse à Saclay.
Si vous souhaitez en savoir plus , voir sur le site les vidéos : http://patriciasarne.com/video.html

DECRYPTAGES – RENDEZ-VOUS D’ART CONTEMPORAIN
Installation in situ de Patricia Sarne

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La démarche de Patricia Sarne, artiste massicoise, est guidée par une réflexion sur le temps : son étirement, l’illusion de sa capture au travers des métamorphoses de la nature qui fascine et l’interpelle sans cesse.
Aussi, son installation dans la Crypte confère à cet espace l’aura d’une matrice secrète et déambulatoire évoquant le cycle de la vie, le déroulement des saisons et l’espoir du renouveau.

L’artiste propose une approche immatérielle et poétique dévoilant les phases du processus de création, du regard à l’élaboration plastique.
du vendredi 10 au dimanche 19 juin 2011

du lundi au vendredi de 15 h à 19 h & le week-end de 10 h à 13 h et de 15 h à 19 h – Entrée libre
Présence de l’artiste durant toute l’exposition

La Crypte – 2 avenue Saint Laurent – 91 Orsay

Un événement soutenu par le Conseil général dans le cadre d’un contrat de développement culturel

Renseignements Service culturel 01 60 92 80 28

Pour en savoir plus, le catalogue : catalogue de l’exposition et le site dans Installations : http://patriciasarne.com/installations.html

Association, Bon plans, Bourg

Vidéo : Inauguration de l’exposition sur les anciens outils utilisés par la femme.

Mar 11, 2011

Quatre jours après la journée de la femme, Le Club des Seniors de Saclay organise ce week-end une exposition intitulée « Le Quotidien de la femme autrefois » salle Lino Ventura à Saclay Bourg.

M. Bernard Marc a réuni de très nombreux objets provenant de la collection privée de Mme Annie Guimard.

L’exposition met en situation les outils que les femmes utilisaient autrefois aussi bien dans leur quotidien domestique qu’au travail. Les organisateurs ont réalisé de grands panneaux où illustrations et textes d’explications éclairent le visiteur sur l’usage de ces objets aujourd’hui disparus.

L’exposition a été rendue possible grâce au travail des membres du Club des Anciens et de la mairie de Saclay qui a fourni une fourgonnette pour le transport des objets.

Lundi, les élèves du Bourg et du Val pourront visiter l’exposition.

Horaires d’ouvertures : de 10h à 18h samedi 12 et dimanche 13 mars.

Voir la vidéo sur le musée de l’outil d’Annie Guimard

Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

Le Grand Paris avance à grands pas sur la voie d’un accord

Jan 6, 2011

Source : Reuters, jeudi 6 janvier 2011

par Laure Bretton

PARIS (Reuters) – Les divergences s’estompent entre l’Etat et la région Ile-de-France sur l’épineuse question des transports du Grand Paris, au point qu’un compromis entre les deux tracés devrait être annoncé fin janvier.

Alors que tous les acteurs étaient à couteaux tirés jusqu’à cet été, on fait aujourd’hui état de convergences des deux côtés: au ministère de la Ville, piloté par le centriste Maurice Leroy depuis le remaniement de mi-novembre, et au conseil régional, dirigé par le socialiste Jean-Paul Huchon. Pour transporter les Franciliens de banlieue à banlieue sans passer par Paris, deux projets étaient en concurrence: « Arc Express », un métro de 60 km en rocade de la Petite couronne porté par la région, et la « Double boucle » de métro souterrain de 130 km pensée par le gouvernement, aussi appelée « Grand huit ».

« On va les rendre complémentaires et convergents », a assuré jeudi le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, sur France Bleu. « On s’est pratiquement mis d’accord sur un tracé (qui) reprend Arc Express pour l’essentiel ». Au même moment, en déplacement en Seine-Saint-Denis où se joue une partie du dossier, le ministre de la Ville faisait état de « négociations à un rythme soutenu » et appelait de nouveau de ses voeux un « projet unique porté tant par l’Etat que par la région ».

Un ‘bug de communication’ n’a pas réussi à assombrir le tableau: allant un peu vite en besogne, Maurice Leroy avait annoncé sa visite du jour à Bondy aux côtés de Jean-Paul Huchon, laissant entendre que l’accord était imminent. Mais pour le président d’Ile-de-France, il n’est pas envisageable de dévoiler un quelconque accord avant la fin des débats publics, qui doivent se poursuivre jusqu’à fin janvier.

« Il a relancé le processus et il aurait bien voulu toper tout de suite mais il n’a jamais été question pour nous d’aller à Bondy », explique-t-on dans l’entourage du président de région.

Dégèle

D’autant que les réunions du « Club du Grand Paris », créé par Maurice Leroy dès son entrée en fonction, ne sont pas terminées.

Mercredi, la table ronde entre ministre, région, le syndicat Paris Métropole, la société du Grand Paris (SGP), la SNCF, la RATP et Réseau ferré de France (RFF) était consacrée à l’emploi et au développement économique. La prochaine doit réunir le 12 janvier les présidents des conseils généraux franciliens.

Commentaire d’une proche de Jean-Paul Huchon: « La consultation des élus de terrain, c’est très loin de la méthode centralisatrice à la hache de Blanc », du nom de l’ancien secrétaire d’Etat au développement de la région Capitale, Christian Blanc, contraint à la démission en juillet dernier pour avoir acheté des cigares avec des deniers publics. « Cela avance bien et on devrait avoir un accord fin janvier », ajoute-t-on de même source. Au-delà des déclarations positives, même si le bras de fer est loin d’être terminé sur le financement, le dégel a connu plusieurs étapes concrètes ces dernières semaines. D’abord, le vote du collectif budgétaire en décembre, accordant 200 millions d’euros annuels supplémentaires à la région pour les projets de transports.

Le ministre de la Ville a ensuite fait savoir à Claude Bartolone, qui préside le conseil général de Seine-Saint-Denis, au nord-est de Paris, que la deuxième boucle de métro automatique du « Grand huit », vers Orly, le plateau de Saclay et le sud-ouest de la capitale, n’était « plus une urgence ».

La ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, rivale malheureuse de Jean-Paul Huchon aux élections régionales de mars dernier, en avait pourtant fait une priorité. A ses yeux, ce métro automatique permettant de relier les aéroports de Roissy et d’Orly était l’une des conditions sine qua non pour faire de Saclay une « Silicon valley à la française » mais il est désormais question d’une desserte par métro léger utilisant les infrastructures de l’Orlyval.

Enfin, mardi, l’Association des usagers des transports d’Ile-de-France (AUT) a dit sa préférence pour le projet « Arc Express », tout en soulignant qu’il ne fallait pas oublier la rénovation des transports existants. Pour cela, la région a pensé un « plan de mobilisation » entre le conseil régional et les collectivités locales de 19 milliards d’euros entre 2011 et 2020. Maurice Leroy explique à l’unisson dans son communiqué de jeudi que le futur réseau de transports devra « agir tout de suite pour moderniser » ce qui existe déjà.

Grand Paris, Plateau de Saclay

Le naïf du plateau des mille vaches

Nov 9, 2010

L’auteur de ce billet publié le 4 novembre 2010 est Gilbert Bereziat, Professeur à  l’Université Pierre & Marie Curie

D’accord ou non avec le point de vue exprimé ici, ce billet ne vous laissera pas insensible sur les développements en cours sur le Plateau de Saclay.

On a connu Pierre Veltz plus inspiré. Il se lamente dans une interview à l’AEF sur le fait que le monde universitaire français ait perdu le côté festif, associatif, créatif, mais aussi intellectuel et culturel qui ne serait résiduel « que dans les grandes écoles qui vivent en petits mondes fermés ». Avec un romantisme à vous couper le souffle, il décrit ce qu’à ses yeux devrait être le campus de Saclay : « un campus qui ressemble à un campus. C’est-à-dire qui permette une vie de campus. Nous allons réhabiliter la marche à pieds à Saclay ! Sur le plan spatial, il faut donc regrouper les acteurs, combattre la dispersion et l’étalement ».

Réhabiliter la marche à pieds à Saclay ? Pourquoi pas, mais il faudrait savoir de quoi on parle exactement et qui est concerné. Si on jette un coup d’œil sur le projet de cluster scientifique et technologique pour le plateau de Saclay tel qu’il est présenté par le secrétariat d’état chargé de la région capitale on ne peut qu’être consterné.

Alors que tous les indicateurs internationaux reposant sur les activités de recherche désignent l’université Paris Sud comme la seconde université française après l’UPMC, celle-ci n’apparait pas comme étant au cœur du dispositif mais au contraire comme un élément marginal. On voit bien que sur ce cluster existent deux zones distinctes sur un espace qui excède 10 000 hectares.

Suite du billet sur http://www.gilbertbereziat.fr

A propos de Pierre Veltz

Gaëlle Coutant, Directrice de la communication de l’Etablissement Public Paris-Saclay attire notre attention une interview de Pierre Veltz publiée sur le site de l’OIN qui détaille les grandes lignes du travail que M. Veltz souhaite mener en tant que PDG de l’Etablissement Public

A voir sur http://www.cluster-paris-saclay.fr/actualite/20.html

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