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Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

Saclay : pas de métro avant 2025 !

Mai 19, 2011

Source : L’Express (afp.com/Lionel Bonaventure)

PARIS – La société du Grand Paris, chargée de la réalisation du futur métro automatique autour de Paris, va proposer un réseau de 57 gares allant au delà de Roissy, et une liaison Versailles-Nanterre dans une deuxième phase seulement, selon un document que s’est procuré jeudi l’AFP.

La SGP doit formellement établir le 26 mai un « acte motivé » précisant le « schéma d’ensemble » retenu pour le futur réseau (deux millions de voyageurs par jour, 160 km de longueur dans un premier temps).

Le schéma de ce chantier pharaonique lancé en avril 2009 par Nicolas Sarkozy doit être approuvé par un décret en Conseil d’Etat en juillet, selon le ministre chargé du Grand Paris Maurice Leroy.

Au grand dam de la ministre Valérie Pécresse, élue des Yvelines, la SGP propose que la section Versailles-Nanterre du réseau, qui permettra d’assurer le bouclage à terme d’une liaison de rocade en métro automatique entre Orly, Massy, Saclay et Nanterre, soit « reportée à une période de réalisation au-delà de 2025 ».

Lire la suite sur le site de l’Express

 

Grand Paris, Transport

Le Grand Paris évalue les impacts environnementaux de son futur métro

Mar 3, 2011

par Baptiste Roux Dit Riche | Cleantech Republic | 02.03.11

Dépasser les exigences du « Grenelle 2 ». C’est l’objectif de la Société du Grand Paris qui présentait ce matin sa politique de développement durable pour son projet de métro automatique en Île-de-France. Un nouveau réseau dont les premiers tronçons doivent être mis en service dès 2018. En attendant les premiers coups de pioche, la Société du Grand Paris a déjà concrétisé, l’an dernier, ses bonnes intentions vertes par la réalisation d’une évaluation stratégique environnementale de son futur métro.

Metro Grand Paris

Précédant la phase de débat public du projet (30 septembre 2010 au 31 janvier 2011), cette étude avait pour objectif d’identifier l’ensemble des enjeux environnementaux liés à la construction du réseau. L’idée étant notamment de réfléchir sur le tracé et le mode de déploiement (aérien ou souterrain) du futur métro. « C’est la première fois en France qu’une évaluation stratégique environnementale était un pré-requis à la création d’un réseau de transport explique Florence Castel, Directrice du développement durable et de la qualité au sein de la Société du Grand Paris.

L’identification des enjeux environnementaux nous a notamment permis d’affiner le tracé, d’estimer la profondeur des tunnels et de définir l’emplacement de certaines gares ». Citons ainsi l’exemple emblématique du plateau de Saclay où une attention particulière a ainsi été portée à la protection des terres agricoles.

carte metro grand paris

Réseau Metro Grand Paris

 

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Plateau de Saclay, Transport

Métro de Saclay taclé par spécialistes et Région, l’État insiste !

Fév 10, 2011

Par André Balbo, mercredi 9 février 2011

Sources : Localtis, Le Parisien

Maurice Leroy, ministre de la Ville et en charge du Grand Paris, a confirmé le 3 février devant le Sénat qu’un métro automatique desservira le plateau de Saclay.

Ce point demeure une pomme de discorde entre l’État et la région Ile-de-France, pourtant parvenus à un accord global sur le projet de transports du Grand Paris (32,4Mds€ d’ici à 2025).

Pour la Région, la desserte du futur pôle d’excellence de Saclay, appelé à réunir à cette échéance 80 000 chercheurs, ingénieurs et étudiants, se suffirait de la desserte d’un bus à haut niveau de service pouvant évoluer progressivement vers un tramway.

Pour Maurice Leroy : « Nous allons bien assurer une desserte de Massy, Saclay, Saint-Quentin-en-Yvelines, Versailles, par un métro automatique en respectant la zone de protection naturelle agricole et forestière. (…) Le pôle scientifique de Saclay sera alors bien relié à Paris en 30mn et à l’aéroport de Roissy en 50mn. C’est un engagement ferme du président de la République, du Premier ministre, du gouvernement, cet engagement sera tenu. (…) Si avec la région, nous ne sommes effectivement pas parvenus à une vision commune » sur le développement et la desserte du plateau de Saclay, « cela ne compromet en rien les engagements de l’Etat », puisque « le protocole expose clairement la vision de l’Etat concernant Saclay et sa desserte ».

Pensant enfoncer un coin dans l’opposition à ce point du projet, le ministre a ajouté que le conseil général de l’Essonne, à majorité de gauche, était « à l’unanimité tout à fait favorable à la desserte de Saclay ».

Par ailleurs, le 1er février, 8 élus de droite (dont Valérie Pécresse, chef de file de l’opposition au conseil régional, et ministre de l’Enseignement supérieur) des Hauts-de-Seine, des Yvelines et de l’Essonne avaient demandé dans une lettre ouverte au ministre que l’État « assume seul » le projet de métro automatique desservant le plateau de Saclay.

Jean-Paul Huchon, président du conseil régional et du Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) présente le 9 février au conseil d’administration du Stif les options de desserte du plateau par des bus en site propre.

Les chefs de file des élus écolos de la région, Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé, estiment qu’une telle annonce du ministre « vient conclure (…) une mascarade de consultation des élus et des citoyens », et que le projet de Nicolas Sarkozy « n’apporte aucune réponse concrète et immédiate, notamment sur l’indispensable maillage du territoire francilien, mais propose une infrastructure de transport lourde, inadaptée et dangereuse pour l’avenir des terres agricoles du plateau de Saclay ».

Ils dénoncent « l’attitude outrancière de Nicolas Sarkozy qui préfère jongler avec les milliards pour satisfaire sa folie des grandeurs au détriment des attentes et des besoins des habitants » et veulent organiser « la mobilisation face à ce passage en force ».

Toutes les études faites à ce jour par les spécialistes de transports consultés aussi bien par la RATP que par la SNCF sur ce point précis concluaient à une gabegie et à une démesure dans les moyens envisagés spécifiquement pour la portion Saclay, leurs estimations en nombre de voyageurs étant bien inférieures aux estimations qu’avança en son temps M. Blanc.

Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

Bus ou métro pour le Plateau de Saclay ?

Fév 8, 2011

Source: Le Parisien, JEAN-PIERRE VIALLE 16.11.2010

La drôle de guerre à laquelle se livrent l’Etat et la région Ile-de-France sur le front des transports en commun est en passe se transformer en guerre de mouvement. C’est Jean-Paul Huchon, le président PS du conseil régional, qui est passé à l’offensive hier en proposant plusieurs aménagements substantiels à son projet Arc Express de rocade ferrée autour de Paris.

Desservir Marne-la-Vallée et Clichy-Montfermeil
Le principal serait d’y adjoindre une nouvelle liaison circulaire entre Villiers-sur-Marne et Le Bourget qui figure dans le projet de supermétro du Grand Paris, le fameux Grand Huit défendu par le gouvernement. Première étape d’un compromis entre l’Etat et la région? Rien n’est sûr, mais, hier, Jean-Paul Huchon, pour une fois tout miel avec le gouvernement, a présenté sa « proposition positive » comme « la préfiguration d’une fin heureuse » à une querelle que le citoyen a de plus en plus de mal à comprendre.

Des liaisons correctes avec les aéroports
Le nouvel Arc Grand Est aurait l’avantage de raccorder Marne-la-Vallée, la cité Descartes ou encore Clichy-Montfermeil au réseau, l’un des objectifs du projet gouvernemental sur lequel ne crachaient pas les départements socialistes de la Seine-et-Marne et de la Seine-Saint-Denis. Mais ce n’est pas tout.
Le projet régional Arc Express revu et corrigé prend à son tour en compte l’impérieuse nécessité, soulignée par l’ancien ministre Christian Blanc et le monde économique, de relier correctement les grands aéroports parisiens à la capitale et à son réseau de transports.
Pour Orly, Huchon propose, comme le gouvernement, de prolonger la ligne 14 du métro (ou éventuellement la ligne 7). Pour Roissy, il suggère d’adapter le vieux projet gouvernemental de CDG Express au départ de la gare du Nord (Magenta), plutôt que d’étirer la ligne 14 au nord de Pleyel.

Ne pas se ruiner pour Saclay
Ce faisant, le président de la région détricote sans l’avouer le savant mécano du supermétro concocté en son temps par Christian Blanc, censé relier les futurs pôles de développement de la région Capitale.
« Nous proposons de réaliser ce qui est possible et souhaitable, finançable et utile, mais si le gouvernement a les moyens de faire plus… » répond Jean-Paul Huchon.
C’est ainsi qu’il ne pousse pas la volonté de synthèse jusqu’à retenir la desserte ferrée du plateau de Saclay, qui avait déjà du plomb dans l’aile (elle était jugée trop coûteuse pour le nombre de voyageurs espéré). Il lui préfère l’achèvement du bus en site propre depuis Massy, qui pourrait se transformer à terme en tram-train.
On attend maintenant la réponse du nouveau gouvernement. « Jean-Paul Huchon revient enfin à la raison », a déjà réagi hier soir Valérie Pécresse, la chef de file de l’UMP à la région.

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Pour Hervé Hocquard les projets de métros Arc Express et double boucle sont extrêmement complémentaires

Jan 20, 2011

INTERVENTION DE HERVE HOCQUARD LORS DU DEBAT SUR LE GRAND PARIS LE 19 JANVIER 2011 A SUPELEC (GIF  SUR YVETTE)

Herve hocquard

Hervé Hocquard

Je m’exprime ce soir en tant que conseiller régional, maire de Bièvres, et au nom du groupe Majorité Présidentielle de la région Ile de France.

Alors que le débat sur le Grand Paris se poursuit, les responsables politiques de l’Etat ainsi qu’au plus haut niveau de la région, s’efforcent de faire converger les deux projets Arc Express et « double boucle » et de prendre en compte les remarques déjà formulées dans ces débats. Ces deux projets  étaient au départ présentés comme concurrents voire incompatibles. Ils sont en réalité, ce que nous disons depuis le départ, extrêmement complémentaires. Les débats qui ont eu lieu l’ont fait ressortir et on ne peut que se féliciter de cette convergence.

Il se trouve qu’aujourd’hui un  accord bute sur la desserte de Saclay, au motif qu’il faut sauvegarder le poumon vert du plateau auquel nous sommes tous attachés, et en raison du coût de cette liaison.

Cette position est incompréhensible :

  • Compte tenu de la protection instituée par la loi, c’est-à-dire à un niveau juridique que personne n’aurait osé imaginer il y a seulement un an, de 2300ha d’exploitation agricole au sein d’une zone plus vaste encore forestière et naturelle ;
  • Parce que la non desserte du campus de Saclay reviendrait à sacrifier par la même occasion la desserte de Saint Quentin en Yvelines et celle de Versailles ;
  • Parce que supprimer un tronçon de la boucle c’est renoncer au principe de la boucle et donc aux possibilités de desserte rapide non seulement pour ceux qui n’auront pas de gare mais pour tous ceux qui sont situés aux extrémités restant desservies ;
  • Ensuite  la proposition alternative qui consiste à réaliser sur le plateau un tram train relève du masochisme : elle est lente, elle induit des ruptures de charge très pénalisantes, … il s’agit bien en outre d’un transport sur voie ferrée et en surface, avec par conséquent  un impact non négligeable sur l’environnement !
  • Ces renoncements et ces fausses demi solutions n’auraient d’autre conséquence que de favoriser les déplacements automobiles de longue distance, ceux qui sont les plus pénalisants dans une région déjà saturée…    c’est là que ce blocage venant notamment d’élus qui disent défendre l’environnement est proprement incompréhensible
  • Quant au coût, argument surprenant venant là aussi des Verts : je voudrais simplement dire que le coût actualisé de la A 86 qui fait 78 kilomètres et qui aura mis 40 ans pour être bouclée est de l’ordre de 60 milliards d’euros, c’est-à-dire le double du projet de grand métro dont nous parlons.  L’utilité publique et environnementale du projet dont nous parlons est pourtant incomparablement supérieure !

Qu’on ne se méprenne pas : nous sommes les premiers à faire de la mise à niveau rapide des RER B et C une priorité absolue, à réclamer que soit finalisé le TCSP Est-Ouest et entrepris une liaison Nord-Sud du même type, et aussi  à vouloir développer des liaisons douces sur le plateau et entre le plateau et les gares de RER.

Mais limiter dans le futur -et nous sommes là pour débattre à un horizon de 15 ans-,  la desserte de Saclay à un transport de cabotage, dans son rapport avec le reste de l’Ile de France, c’est assurément condamner ou handicaper très lourdement cette opération Campus qui fait par ailleurs une quasi-unanimité.

Ce blocage n’est en réalité intelligible qu’en fonction de luttes de pouvoir au sein de la majorité régionale. Mais il faudra alors nous expliquer ce que cela représente au regard de l’intérêt national, au regard de l’intérêt des habitants eux-mêmes, pour qui cette opération accompagnée d’une stricte protection des espaces agricoles et naturels, constitue une chance exceptionnelle…  bien plus valorisante que le mitage urbain auquel notre plateau était inexorablement condamné.

Comme le Président du Conseil général socialiste de l’Essonne M.Berson le disait ce matin dans la presse, en fustigeant l’attitude du parti Vert, nous avons envie de nous exclamer  et je le cite « ça suffit ! il faut avancer. Il est inconcevable que le projet sur Saclay se réalise sans un transport moderne et efficace ».

Info Citoyen

Salle comble à Supelec pour le débat public sur le projet « Métro Grand Paris »

Jan 20, 2011

51ème débat public sur le projet « Métro Grand Paris » le 19 janvier à Supelec

u moins 600 participants ont répondu présent à l’invitation de la Commission particulière du débat public (CNDP) hier au soir à Supelec. L’objectif de ce 51ème débat sur le « Métro Grand Paris » était d’échanger les points de vue autour des impacts positifs et négatifs de ce projet colossal et structurant pour le plateau de Saclay.

Après la projection d’un film de 10 minutes sur le développement des transports en région parisienne et 30 minutes de présentation détaillée du projet, la salle et la tribune ont échangé une série de questions/réponses chronométrée dans une ambiance plutôt houleuse.

Priorité à l’amélioration de l’existant selon le Conseil Général de l’Essonne ; projet mort né pour d’autres en raison de la mésestimation de sont coût (22 milliards seulement alors que l’A86 aurait coûté 70 milliards…) ; infrastructure indispensable en raison de l’explosion du trafic et des ambitions internationales du cluster scientifique ; ou à contrario, la Silicon valley à la Française : un erzats d‘idéologie anglo-saxonne pour un membre du PCF ;  mort de l’agriculture du plateau à cause de l’urbanisation autour des futures gares. Il a même été signalé que les femmes ne s’exprimaient pas assez et un agriculteur a offert à la tribune ses dernières pommes de terres bio en signe de protestation… Un débat animé donc, mais qui aura tout de même offert la possibilité de laisser s’exprimer certaines inquiétudes et permis d’entendre les explications des promoteurs de ce projet.

Pour rappel le Métro Grand Paris placerait Saclay à 11 minutes d’Orly et 52 de Charles-de-Gaule grâce à une gare construite aux environs de l’arrivée de la N118 sur le plateau. Le début des travaux est prévu en 2013 pour une mise en service partielle en 2018 et complète en 2023.La dernière réunion publique aura lieu à la fin du mois. Les verbatim de ces réunions seront publiés sur le site  www.debatpublic-reseau-grandparis.org lequel  propose d’ores et déjà une information détaillée sur le projet (tracé des lignes, coût, calendrier, cahiers d’acteurs…).

 

Chaque partie prenante au projet a pu diffuser son cahier d’acteur

A la tribune les membre de la CNDP et les promoteurs du projet

Environnement, Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay

30 minutes entre Paris et Saclay en métro : « oui », dit Maurice Leroy

Jan 5, 2011
Maurice Leroy

Maurice Leroy

Le 23 décembre 2010n dans un communiqué Maurice Leroy, Ministre de la ville, chargé du Grand Paris  dément catégoriquement les faits relaté par le Parisien le 23 décembre. Ce journal évoquait  : « le prolongement de la ligne 7 du métro » qui « aurait les faveur des pouvoirs publics sur celui de la ligne 14 ». Par ailleurs, l’AFP indiquait le 17 décembre dernier que « le groupe du travail du ministre de la ville […] a abandonné l’idée d’une desserte du plateau de Saclay par la « double boucle » de métro automatique ».

Le ministre dit, « s’agissant de la desserte du plateau de Saclay, le projet que je soumets à l’accord de la région Ile-de-France prévoit bien un métro automatique.

C’est une condition sine qua non à la conclusion d’un accord avec la région ! L’objectif de desserte à 30 minutes entre Paris et Saclay, fixé par le Président de la République, est expressément mentionné dans le document en discussion.

Comme ministre de la ville, chargé du Grand Paris, je confirme aussi qu’il n’est pas question de prolonger le métro Val qui relie Orly à Anthony. La desserte directe des aéroports franciliens par la prolongation de la ligne de métro automatique 14 est également un des termes de l’accord proposé à la région Ile-de-France. »

Voir le communiqué original en PDF

Association, Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay, Université

Saclay Côté Etudiant : pour un métro aérien

Jan 3, 2011

saclay cote etudiantsEn préparation à la réunion publique sur le Métro du Grand Paris qui aura lieu mercredi 19 janvier à 20 heures à Supelec, Mylene Astier, Présidente de l’association Saclay Côté Etudiants nous informe de la publication du cahier d’acteur de l’association sur le site du débat (http://www.debatpublic-reseau-grandparis.org/).

Ce cahier défend la nécessité de la branche Saclay par la construction d’un métro aérien desservant trois stations sur le Plateau : Saclay, Polytechnique et Saint-Quentin-en-Yvelines (La Minière).

Saclay Côté Étudiants est une association (loi 1901) apolitique et asyndicale, regroupant les représentants étudiants des écoles d’ingénieurs et universités concernées par le plan campus.

Ses missions sont :

  • Informer les étudiants sur le Plan Campus
  • Porter la voix et défendre les intérêts des étudiants auprès des instances décisionnaires
  • Apporter des propositions innovantes sur les thèmes qui touchent les étudiants.

Voici quelques extraits du document publié par les étudiants :

Operation Campus Saclay

Les zones de l’opération Plan Campus

À l’horizon 2015, l’Opération Campus du plateau de Saclay rassemblera 11 Grandes Écoles (AgroParisTech, Centrale Paris, ENS Cachan, ENSAE Paris- Tech, ENSTA ParisTech, IOGS, Mines ParisTech, Supélec, Télécom SudParis, Télécom ParisTech) ainsi que deux universités (Paris XI, UVSQ), soit près de 30 000 étudiants.

La liaison actuelle entre Paris et Saclay montre déjà des lacunes qui deviendront catastrophiques dans l’optique de l’arrivée d’un grand nombre d’étudiants. Les temps de trajet pour relier le plateau de Saclay à Paris demeurent trop importants et leur qualité insuffisante. De plus, par son statut de résidence temporaire, la population étudiante est mal représentée par les collectivités territoriales, et souhaite avoir une voie indépendante de celle des acteurs du Plan Campus.

Saclay Côté Étudiants a donc pour objectif de faire entendre les besoins et les attentes des étudiants qui seront les premiers usagers du métro sur le plateau de Saclay.

La première de ces revendications : un transport de meilleur qualité et plus direct vers Paris.

Nous estimons que la branche Saclay devrait être envisagée en aérien comme élément emblématique du futur campus et pour réduire les enjeux financiers néfastes à la réalisation d’un projet de cette envergure.

Nous pensons aussi que cette branche devrait être enrichie de deux stations supplémentaires pour satisfaire un réel besoin des usagers déjà démontré aujourd’hui, alors que le cluster n’existe pas encore : les gares du site de Polytechnique et de Saint-Quentin-en-Yvelines (La Minière).

grand paris metro aerien Portzamparc

Métro Aérien selon Portzamparc

Nous maintenons au-delà de ces propositions que la branche de Saclay est une nécessité pour le territoire, pour apporter une réponse sérieuse à la question des transports sur le plateau, et pour désengorger le réseau existant.

Enfin, écologiquement, le métro du Grand Paris utilise l’électricité produite à 80% par les centrales nucléaires : il n’induit pas de gaz à effet de serre et offre une alternative à la voiture dont l’utilisation sera de plus en plus complexe dans les décennies à venir à cause de la baisse en offre de carburants reconnue par les scientifiques et assumée par les industriels.

Lire le cahier d’acteur de Saclay Côté Etudiant

Voir le site de références sur le Plan Campus

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Le Plateau : Un métro automatique pour Saclay

Déc 27, 2010

Source : France Soir 25/12/2010

« Je vous confirme formellement et solennellement que le projet que je soumets à l’accord de la région prévoit bien un métro automatique. »

Dans le courrier qu’il vient d’adresser à Valérie Pécresse, chef de file de l’opposition UMP au conseil régional d’Ile-de-France, Maurice Leroy, le ministre de la Ville, en charge du Grand Paris, tient un discours dépourvu de toute équivoque. « C’est pour moi, insiste-il, une condition sine qua non à la conclusion d’un accord avec la région. »

De surcroît, Maurice Leroy précise auprès de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche que « l’objectif de desserte à 30 minutes entre Paris et Saclay fixé par le président de la République est expressément mentionné dans le document ». Ce sera, assure-t-il enfin, « un métro automatique léger, dimensionné dès l’origine pour évoluer vers un métro à grande capacité » qui « pourra être aérien, au-dessus des emprises routières existantes entre Massy et Saint-Quentin ».

« Un métro automatique du XXIe siècle »

Maurice Leroy répond ainsi à des inquiétudes exprimées par Valérie Pécresse, nées d’informations diffusées dans la presse selon lesquelles l’idée d’une desserte du plateau de Saclay par la « double boucle » de métro automatique autour de Paris a été abandonnée.

La chef de file de l’opposition UMP au conseil régional s’est félicitée pour sa part des assurances de son collègue du gouvernement, soulignant l’importance d’une desserte Orly-Saclay-Versailles « par un métro automatique du XXIe siècle », essentiel pour la création à Saclay « d’un campus scientifique de dimension mondiale ».

Environnement, Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Saclaysiens: Participez au débat public sur le projet de métro automatique du Grand Paris

Sep 30, 2010

Ce métro permettra de desservir l’agglomération et la proche et moyenne couronne, grâce à un réseau sous forme d’un grand huit autour d’un axe central: la ligne 14, étendue au nord et au sud.

MonSaclay vous invite à visiter le site internet dédié au débat public sur le Réseau de transport public du Grand Paris qui à ouvert aujourd’hui jeudi 30 septembre.

Pour Métro, Michel Mercier, ministre de l’Aménagement du territoire, a répondu aux questions concernant le vaste débat public qui s’ouvre sur le métro du Grand Paris et ses enjeux.

Les Franciliens doivent se prononcer à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 31 janvier sur le futur métro du Grand Paris. Que peuvent-ils attendre de cette concertation ?

Ce débat public, qui concerne 10 millions d’habitants, est probablement le plus important qui ait jamais eu lieu. Trois discussions simultanées porteront sur les transports : le futur métro du Grand Paris, le projet régional Arc Express et le prolongement du RER E Eole à l’ouest . D’autres projets devraient être soumis par la suite au débat public, notamment, en 2011, la jonction des gares TGV et des deux aéroports de Roissy et d’Orly. Cette procédure est extrêmement importante et très démocratique. Les Franciliens pourront s’exprimer sur leurs problèmes quotidiens de transports, et en même temps sur le futur réseau de transports. Ils diront aussi où ils souhaitent habiter et travailler plus tard. Le projet Grand Paris n’est pas seulement un projet de transports : c’est un projet beaucoup plus global de développement économique, social, avec la création de 70 000 logements par an, et de développement culturel.

Lire la suite Métro 29-09-2010 19:35

Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Le métro automatique du Grand Paris a du plomb dans l’aile

Août 11, 2010

A lire dans la Tribune

(A lire par ailleurs dans MonSaclay, l’enquête « Aimez-vous Saclay« )

Le départ du secrétaire d’Etat Christian Blanc, fin juin, l’avait déjà fragilisé. Le fait qu’aucune dotation en capital ne soit pour l’instant prévue dans le projet de loi de finances pour 2011 était également de mauvais augure (le gouvernement avait évoqué une dotation en capital de 4 milliards d’euros pour permettre le lancement des travaux). Et voici que les documents remis à la commission nationale du débat public accordent, de fait, un net avantage compétitif à Arc Express -le projet soutenu par la région Ile-de-France.

Les documents, obtenus par l’AFP, confirment et précisent les ordres de grandeurs déjà publiés. Ainsi, le métro du Grand Paris coûterait entre 21,4 et 23,5 milliards d’euros selon les scénarios de tracé, tandis que la rocade d’Arc Express coûterait plus de 6 milliards d’euros pour la rocade complète (composée de quatre arcs), dont 4,8 à 5,4 milliards d’euros pour les deux premiers arcs.

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Info Citoyen

Les associations débattent sur la ligne 18

Nov 23, 2022

Le métro ligne 18 est en construction, et déjà la frange sud du plateau de Saclay « s’orne » des piliers du viaduc.

La seconde phase de travaux prévoit de redescendre au sol sur 5 km, puis sous terre, d’arriver à Versailles-Chantiers en 2030. Cette seconde phase interroge beaucoup les riverains du tracé ouest et six associations débattront en public, à Versailles, ce samedi 26 novembre. Parmi elles, les Amis de la Vallée de la Bièvre qui exposeront et défendront leur position.

D’aucuns se félicitent d’un projet bien avancé, en y voyant un moteur de compétition régionale pour la croissance, et un moyen permettant d’éloigner l’habitat tout en le reliant à l’emploi et aux pôles attractifs. D’autres pensent que l’avenir climatiquement menacé devrait imposer une recentrement local des activités, qu’elles soient vitales, de loisir, ou de travail.

Quels sont les transports publics les plus « éco-responsables » ? Pour des transits éloignés rapides ? Pour la desserte du quotidien ?

Venez pour vous informer. Venez nombreux pour vous exprimer !

Info Citoyen

Ligne 18 – Terminus Saclay ?

Oct 17, 2022

Grâce à la construction en viaduc préfabriqué, le métro arrivera à Saclay en 2027. Alleluia !

Les pylônes ont poussé dans notre paysage et tout le monde peut apprécier à sa façon combien cet « ouvrage d’art » sera emblématique du progrès style XXème siècle. Avec comme bouquet final notre gare surélevée, car c’eût été trivial d’effectuer avant cette gare une redescente des voies au sol prévue tout de suite après !

Saclay, terminus du viaduc, mais pourquoi pas terminus tout court de la ligne 18 ? Le tronçon Saclay-Versailles est-il vraiment d’utilité publique ? C’est ce qui interrogeait un député fantasque mais lucide, à qui ça n’a malheureusement pas porté chance pour sa réélection.

Le métro y est surdimensionné et ne satisfait pas les besoins de déplacement de la population du territoire. Sa coûteuse construction sera suivie d’un déficit d’exploitation à charge des contribuables. De l’avis même des experts du Syndicat général pour l’investissement (SGI) : « les bénéfices attendus […] ne seront au rendez-vous que si le plateau de Saclay […] offre rapidement la forte densité espérée ».

Quelle densité espérée ? Bien sûr c’est l’urbanisation future de notre petite région agricole péri-urbaine et de sa part dans ce qui reste de la ceinture verte de Paris. Une vision à contresens de l’évolution souhaitable de notre société pour gérer au mieux les crises actuelles et à venir …   un adieu programmé à la zone protégée ZPNAF !

Cette controverse fait pourtant l’objet depuis 12 ans d’alertes documentées soulevées par des parlementaires, par des experts des transports, et par les associations de protection de l’environnement. Peine perdue devant l’autisme de la machine étatique.

Tous les moyens institutionnels ont été utilisés vers différents niveaux de la puissance publique, mais rien n’a été entendu. L’année écoulée a été marquée par le silence des ministres interpellés, par le rejet en Conseil d’Etat du recours déposé par France Nature Environnement (avec sept autres associations), et par une déclaration préfectorale de l’utilité publique de la ligne 18 (modificative pour la mise au sol) écartant la réserve de la commission d’enquête qui visait à préserver les fonctionnalités agricoles. Réserve pourtant conciliatrice, consécutive à la démarche des agriculteurs et de l’association Terre et Cité qui demandait localement un passage en tranchée couverte. Réserve méprisée car le directoire de la SGP a délibéré qu’il n’en voulait pas !

Le jeu démocratique dans notre pays ne serait-il qu’une illusion ? Il semble ne pas peser lourd devant les collusions intrinsèques au jacobinisme qui nous gouverne. Jacobinisme dévoyé qui engendre des monstres au pouvoir incontrôlable comme les établissements publics qui aménagent notre territoire.


Alors, et c’est regrettable, il ne reste à la population que l’expression sur la voie publique de ses vœux insatisfaits :

Samedi prochain aura lieu la marche « Terminus Saclay » :

Le communiqué de presse des organisateurs détaille les motivations de la contestation, il est téléchargeable sur le site web sous-cité.
Cette marche comportera deux phases dissociables :

– le matin de 10h à 13h30, 8 km entre la gare RER C de St Quentin en Yvelines et la ferme de Villaroy (Guyancourt)
– L’après-midi de 15h à 18h, 9 km entre la ferme de Villaroy et le Christ de Saclay

La pause de Villaroy sera consacrée à des animations pendant un pique-nique « tiré du sac ».
Les informations pratiques et les itinéraires sont consultables sur http://terminus-saclay.parla.fr/informations-pratiques/

Et si le terminus à Saclay de la ligne 18 vous paraît justifié, vous êtes les bienvenus pour

REJOINDRE EN NOMBRE LE CONVOI !

Info Citoyen

Marches des terres…minées

Oct 20, 2021

Rappelons que le week-end du 9 au 10 octobre, quatre marches ont convergé vers Paris, du Val Bréon à l’Est, de Gonesse au Nord, de Grignon à l’Ouest, et de Saclay au Sud.

Marches répondant à l’appel de collectifs regroupant des dizaines d’organisations pour la préservation des terres agricoles et des jardins ouvriers de ce qui reste de la ceinture verte de la métropole.

Au sud, le samedi, un sympathique convoi est parti du campement « Zaclay » pour se rendre à sa première halte, à Moulon devant l’ENS où se sont tenues des prises de parole.

Puis les marcheurs se sont dirigés vers Palaiseau en traversant les ZAC’s de la frange sud du plateau, avec nouvelle halte sur un haut lieu de l’urbanisation en cours : le chantier d’émergence du métro Ligne 18.

Haltes suivantes à Massy, sur l’esplanade de la gare TGV, allocutions pendant le pique-nique tiré du sac, puis au parc de Sceaux pour le goûter.

Anne Launay, conseillère départementale 91
« Vite! Ralentissons » nous disent les escargots …

Après avoir compté jusqu’à environ 200 participants, au gré des arrivées et départs aux haltes, une trentaine d’irréductibles de la marche sud ont bivouaqué dans un gymnase et un « squat » de Malakoff.

(Plus d’images sur ce premier jour dans le zoom de Lucile Veissier, site web du collectif Citoyen contre la ligne 18)

Le dimanche matin, ralliement au métro Etienne Dolet, avec aussi la marche ouest. Et émoi dans la population locale devant l’imposant comité d’accueil de la gendarmerie mobile, gendarmes qui font exclure les véhicules de la Confédération paysanne !

Une escorte supplémentaire de sombres marcheurs bleus a donc accompagné le convoi, qui les salue en chantant, jusqu’à l’Hôtel de ville de Paris …

Et là ce fût le rassemblement avec les marches est et nord, en musique,

en musique et en paroles, quand des élus prennent parti !

Etaient présents entre autres :

Clémentine Autain (député 93),

Sandrine Rousseau (EELV),

Ghislaine Senée (Conseillère régionale),

Aurélien Taché (député 95),

Cédric Villani (député 91)

Des maires …

Et d’autres orateurs comme :

– Nicolas Girod (Confédération Paysanne) et Emmanuel Vandame  (ferme de Villiers-le-Bâcle)

– les collectifs CPTGonesse (Bernard Loup), Sauvons les Yvelines* (Philippe Heurtevent), Contre la ligne 18 (Fabienne Mérola). 

Compte-rendu d’ambiance et interviews dans l’émission de France Inter, « la tête au carré ».

Mais la poursuite de la manifestation prévue jusqu’à l’Hôtel Matignon a été interdite par les forces de l’ordre ceinturant la place.

« Gardien de la paix, es-tu sûr qu’c’est bien elle que tu gardes ?

Derrière ton bouclier, ouvre grands les yeux et regarde

Quitte donc tes œillères, ton poste et puis tes chaines

Cette Terre qu’on défend est aussi la tienne ! »

Qui donc a peur de ces « escargots » qui veulent voir appliquer la promesse du « Zéro Artificialisation Nette » ? Le préfet de Paris, certainement, mais aussi le premier Ministre » destinataire en avril d’une lettre ouverte documentée signée par des dizaines de personnalités (économistes, urbanistes, experts des transports, environnementalistes …). Lettre demandant un moratoire sur la poursuite des lignes 17 et 18, à lui qui a le pouvoir de faire réviser le schéma directeur du « Grand Paris Express ». 

Peut-être que les centaines de militants mobilisés n’avaient pas été assez nombreux pour impressionner les pouvoirs publics ? Que la prochaine fois des milliers de sympathisants les accompagnent !

(*) NDR sur Grignon

Le ministère de l’Agriculture a retenu cet été l’offre d’achat de la société immobilière Altarea Cogedim, au détriment du projet Agrocampus de Grignon qui le conservait dans le domaine public.

Suite à la levée de bouclier des étudiants d’AgroParisTech, des élus locaux, et au non-respect du Code de l’urbanisme, le compromis de vente a été repoussé au 31 décembre.

Agenda, Bon plans, Environnement, Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Vallée de la Bièvre

Les AVB soutiennent la préservation des terres fertiles d’Ile-de-France

Oct 7, 2021

Message des AVB.   

Comme vous le savez, notre association est engagée dans la protection des terres agricoles du plateau de Saclay. Nos préoccupations rejoignent celles de tous ceux qui demandent une transition vers l’autosuffisance alimentaire, en particulier avec  l’agriculture péri-urbaine et les circuits courts de distribution. Et à commencer par la préservation de ce qui reste de la ceinture verte de Paris.

Cela rejoint les revendications du Triangle de Gonesse qui, comme nous, s’oppose depuis le début au schéma directeur du Grand Paris Express. Par des avis dans les enquêtes publiques, par des recours juridiques, par une lettre ouverte au premier ministre…
Chez nous le tracé ouest de la ligne 18 traverse la zone agricole protégée et met en danger les fonctionnalités des exploitations riveraines. C’est l’avenir des agriculteurs du Plateau qui est en jeu.

Le week-end prochain nous participerons aux « Marches des Terres » : https://les-marches-des-terres.com/
Vous êtes les bienvenus pour vous joindre au convoi sud qui partira de Saclay le 9 octobre à 9h30.
Détails sur : https://nonalaligne18.fr/marche-des-terres-9-10-octobre/
Parcours du premier jour sur : https://goo.gl/maps/gptQNt2pDjq2xKWP7
Pique-nique « tiré du sac » à 13h, entre les gares TGV et RER Massy-Palaiseau
C’est long, 27kms, mais possibilité de rejoindre ou de quitter aux gares RER ou métro.
Les endurcis peuvent bivouaquer le soir du 9 à Malakoff : cantine au parking Malaqueen, petite soirée, couchage (à la dure avec moyens propres, ou Gymnase Rousseau proche). Pour réserver : https://lite.framacalc.org/9pyh-besoins-hebergement-samedi-soir-a-malakoff
Départ le 10 vers Paris , 9h30 Métro Etienne Dolet à Malakoff
Halte à l’Hôtel de Ville, à 13h, concentration avec les 3 autres marches, déjeuner (ressources personnelles, ressources locales, et peut-être un en-cas exotique bénévole)
Marche groupée vers Matignon (14h ?).
Soyons nombreux !

Info Citoyen

Saclay : plaidoyer pour la démocratie directe

Mai 6, 2021

La commune de Saclay compte un peu plus de quatre mille habitants, environ trois mille électeurs. Son territoire est très contrasté : des fermes agricoles à seulement vingt kilomètres de Paris, des institutions stratégiques (commissariat à l’énergie atomique à cheval sur Saint-Aubin, Centre des essais des propulseurs réacteurs de la Délégation général à l’armement) et une grande école (HEC dont l’essentiel se trouve cependant sur Jouy-en-Josas). Sa population est séparée en deux, par un mur « invisible » de plusieurs kilomètres qu’incarne le CEPR et aussi par de fortes disparités : un petit village flanqué de quelques immeubles d’habitation collective, d’une part, ce vieux bourg qui pour ses habitants est réellement Saclay et un quartier pavillonnaire au Val d’Albian, partagé entre les communes de Saclay et Jouy-en-Josas, un val à cheval sur une frontière intercommunale (Paris-Saclay et Versailles-Grand Parc), départementale (Essonne / Yvelines) et diocésaine (la chapelle du Val relève du diocèse de Versailles, quand l’église Saint Germain relève de celui d’Evry). Saclay semble ainsi sise sur une faille où deux plaques tectoniques se rencontrent ou se heurtent. Elle est aussi liée d’une part à un passé agricole qui demeure bien présent et une évolution un peu contrainte vers la modernité. A ce titre, l’Opération d’intérêt national créée en 2005 et qui a abouti à la création de l’Etablissement public du Plateau de Saclay a pu être perçue comme une forme d’intrusion du pouvoir central dans les affaires locales, une forme de confiscation aux habitants du Plateau de pouvoir décider de leur destin commun.

Cette situation très particulière se superpose à la poursuite d’une manière de gérer les affaires locales « à l’ancienne », présupposant une forme de hiérarchie entre les habitants fondée sur l’ancienneté. Saclay n’est ici pas une exception de ce syndrome si commun à de nombreuses communes encore. Mais cet atavisme est cautionné par l’idée que la démocratie représentative confère aux élus issus d’un scrutin municipal une prérogative souveraine à prendre les décisions à la place des habitants. Or, les bouleversements importants issus de la création d’un hub multimodal, autour de la future de station de métro de la ligne 18 au Christ de Saclay, et l’urbanisation annoncée pour partie du Christ, des « 13 hectares » à urbaniser du Bourg ou du bout de la rue Arthur Rimbaud au Val d’Albian, appellent à une réflexion sur la légitimité des décisions prises tant par l’Etat que par les élus municipaux.

Parallèlement, le modèle de la démocratie libérale de nos pays occidentaux est en crise. Certains auteurs ont pu parler de malaise. En Europe orientale, le régime des « démocraties illibérales » incarne cette contestation du paradigme élaboré au cours du XIXe siècle. Le mouvement de la « démocratie radicale » renouvelle la pensée politique. La pratique du tirage au sort, issue de la démocratie athénienne des origines, a cours pour des instances citoyennes sur les grands dossiers de la transition écologique ou énergétique notamment et depuis plusieurs décennies. L’exercice de la démocratie directe, à l’exemple de la Suisse et à la suite de l’Athènes ancienne, suscite un intérêt renouvelé.

Or, l’Athènes de Périclès, qui représente à nos yeux les origines mêmes de notre démocratie, comptait environ 150 000 citoyens et tous pouvaient venir siéger à l’Assemblée. Certes, ils ne le faisaient probablement pas tous. Mais nous savons que pour certains votes, un quorum de 6000 personnes était nécessaires. Et à cette époque, nous ne disposions pas des moyens numériques d’aujourd’hui. A l’échelle d’une commune de 3000 citoyens, qui plus est confrontée à des choix d’avenir importants comme son développement et son aménagement urbain, la protection de ses terres agricoles et de son patrimoine naturel, ne serait-il pas nécessaire de multiplier consultations et votes électroniques ? Notre Constitution permet même de soumettre à un referendum local les actes relevant du Conseil municipal ou du maire. C’est un outil qui permet aux élus municipaux de rendre au corps électoral, à la faveur d’importants enjeux, son légitime pouvoir de décision !

A l’époque de Périclès, les dix stratèges étaient élus pour un mandat annuel et soumis à un vote de confiance tous les mois. Ne peut-on à l’échelle d’une commune comme Saclay rendre aux citoyens leur pouvoir de contrôle sur leurs élus ? N’est-il pas temps de remettre en cause les excès de ce système, certes républicain, qui ne convoque les électeurs que tous les six ans, en les priant poliment (ou non) de s’abstenir de prendre part à la décision voire à la parole jusqu’à la prochaine campagne électorale ?

Dans l’Athènes du Ve siècle avant J.-C., la plupart des magistrats étaient tirés au sort parmi les citoyens et exerçaient leur mandat collégialement et durant de courts mandats (souvent annuels), devant présenter leurs comptes à leur sortie de charge et pouvant être poursuivis s’ils avaient porté atteinte au bien public ou même à des intérêts privés. Ce contrôle démocratique visait à faire obstacle à de nouvelles tyrannies que la cité avait connues au siècle précédent. Notre démocratie moderne ne devrait-elle pas se faire au moins aussi exigeante ? L’intérêt général ne devrait pas être l’apanage de quelques notables ni même de ceux qui le veulent, c’est une responsabilité collective. Et, à ce titre, le tirage au sort, a minima pour des instances consultatives ou citoyennes, à défaut de pouvoir le faire légalement pour des conseils municipaux, serait sans doute une bonne formule pour à la fois éviter que ne se manifeste ce qu’il y a de plus détestable dans l’âme humaine à l’occasion des campagnes électorales, et aussi dévoiler des talents cachés dans la gestion publique, car il est peut-être temps que l’orgueil et l’ambition laissent la place à l’humilité et à l’abnégation dans le champ politique.

Sise tout en haut de son plateau, Saclay pourrait ainsi voir éclore une démocratie rénovée et réellement à l’image des aspirations de ses habitants face aux bouleversements qui sont en marche.

Info Citoyen

Un camp climat sur le Plateau de Saclay.

Oct 26, 2020

La semaine dernière s’est tenu à Villiers-le-Bâcle l’équivalent d’un mini Camp Action Climat pour la défense de l’agriculture et contre le dérèglement climatique.

Cet évènement a été coordonné par « Extinction Rebellion » avec le soutien d’associations locales comme l’AMAP « Les Jardins de Cérès », le collectif « Urgence Saclay » et AES (Assemblée écologique et sociale).

Près du lieu de distribution de l’AMAP des tentes ont été installées dans un champ prêté par la ferme Vandame.

Le lundi, les protestataires ont effectué une marche-randonnée vers l’endroit de Palaiseau où est prévue la sortie du tronçon aérien de la ligne 18.

Malgré la présence de forces de l’ordre, « Extinction Rebellion » avait pu pénétrer la nuit sur le chantier de la SGP.

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Une fois dans la place ils ont conduit des opérations de désobéissance civile en déployant leurs banderoles et en « customisant» les engins.

Du mardi au vendredi des ateliers et conférences se sont tenus au campement. Echanges de points de vue, concertation sur les moyens d’action pour se faire entendre.

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A la suite de sa visite et conférence Hervé Kempf a fait paraître un article à la une de « Reporterre », journal en ligne de l’écologie, dont il est le rédacteur en chef.

Le samedi, malgré la pluie qui a malheureusement contrarié buffet, bar, et ambiance festive, s’est tenue l’Assemblée finale dans une grange de la ferme. Parmi la centaine de participants, présence de beaucoup d’Amapiens (de diverses AMAP) et de pas mal d’étudiants (grandes écoles du Plateau), tous malades, pas du COVID, mais du maintien de « l’anormal ». En particulier du déraisonnable métro surdimensionné qui préfigure une urbanisation à venir au détriment de la vocation agricole du Plateau.

Cela devrait aussi interpeller des saclaysiens qui ne voudraient pas d’une ZAC à la gare du Bourg, pour un troisième quartier de Saclay encastré au Christ, forcément très dense. Et qui sont interloqués, entre la sévère et juste motion réquisitoire du Conseil municipal de juillet (suite logique du recours débouté par le Conseil d’Etat) et le malencontreux « Info Saclay » de septembre qui a ouvert ses colonnes à une propagande de la SGP (pour une gare dite « CEA-St Aubin » ne servant pas à la moitié des saclaysiens car l’existant RER C a une station Vauboyen, très proche du Val d’Albian) . 

Dans le peu d’avenir qui reste à un « boomer » comme moi, je comprends les inquiétudes et revendications des plus jeunes (et pas seulement pour soigner une mauvaise conscience). Dérèglement climatique, crise alimentaire, inadaptation des moyens de mobilité : ceux qui reçoivent le « Castor » ont pu y lire que toutes ces préoccupations sont partagées par l’association où je m’active.

Alors ces jeunes rencontrés sur le terrain ont besoin de soutien dans leur action, ils en appellent à la constitution d’un collectif citoyen contre la ligne 18.

Michel Meunier

Plateau de Saclay

Le plateau de Saclay a un projet d’église

Sep 25, 2019

Monseigneur Michel Pansard, évêque du diocèse de Corbeil-Evry, initiateur du projet il y a 10 ans, annonce la signature de la promesse d’achat du terrain. Pour répondre au défi éthique, à la recherche du sens de la science – proche de la préoccupation de responsabilité sociale et environnementale dont les étudiants sont friands -, une maison d’église est prévue près de la future-future ligne 18 du métro.

Rapprochement église et science grâce à un lieu de rassemblement

Ce centre prendra le nom de Teilhard de Chardin, jésuite et scientifique (paléontologue), ancien aumônier d’étudiants dans des grandes écoles.

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » Rabelais.

Ce lieu, le plateau scientifique [20 000 bientôt 30 000 étudiants et 60 000 habitants dans quelques années] proposera « quelque chose d’original » pour ouvrir certains à la question du sens et de la foi, chapelle, lieu de co-working, de formation, de séminaires, pastorale des familles…

L’ouverture dans le quartier du Moulon, prévue en septembre 2021, a été repoussée à 2022.

CB

Projet porté par les diocèses d’Ile de France : Paris, Versailles, Nanterre, Corbeil & Evry, et La Compagnie de Jésus.

Architecte : Jean-Marie Duthilleul

Le Père Cariou-Charton est en charge du chantier.

Pour aller plus loin :

Site : la-croix.com édition du 24 sept. et Radio Notre-Dame émissions des 11 juin 2018 et 24 septembre 2019. Etablissement Public d’Aménagement : https://www.epaps.fr/projets/tous-les-projets/centre-teilhard-de-chardin/

Environnement, Info Citoyen

La biodiversité et l’Université Paris-Saclay

Juin 15, 2019

Source: https://www.universite-paris-saclay.fr/fr/actualite/la-biodiversite-et-luniversite-paris-saclay (13 mai)

Fleurs - champ - biodiversité

Cinq questions à Jane Lecomte, directrice du laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution

La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) consacrée à l’étude de l’« érosion du vivant », vient de terminer sa septième session plénière, à Paris. Elle prépare une nouvelle évaluation de l’état mondial de la biodiversité.

Jane Lecomte, Professeur à l’Université Paris-Sud et directrice du laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution (UPSud, CNRS, AgroParisTech) nous présente les constats faits par l’IPBES et les travaux de l’Université Paris-Saclay dans ce domaine.

1. Quel est le rôle de l’IPBES ?

L’IPBES, créée en 2012, fournit une expertise scientifique indépendante qui lui permet d’assister les gouvernements pour toutes décisions relatives à la biodiversité. Elle est un peu l’équivalent du GIEC pour la biodiversité. Elle vient de présenter un travail de trois ans, impliquant plusieurs centaines d’experts, sur l’état actuel de la biodiversité. Le précédent état des lieux avait été fait l’objet d’un premier rapport en 2005.

2. Quels sont les principaux constats présentés dans ce rapport ?

Les tendances sont les mêmes qu’en 2005 tout en étant plus alarmantes. On assiste à un taux sans précédent d’extinction des espèces qui s’accélère. Sur les 8 millions d’espèces connues, un million d’entre elles sont menacées, qu’elles soient animale ou végétale. Plus de 40% des amphibiens, 33 % des coraux et un quart des mammifères ! On constate en effet une baisse importante des effectifs de nombreuses populations d’espèces, ce qui préfigure à terme une extinction rapide.

Les causes de ces extinctions sont anthropiques. La première est liée au changement d’usage des terres, en particulier lié à l’agriculture, mais aussi de la mer. Il est frappant de constater que 75% de la surface terrestre, mis à part quelques déserts, a été transformé par l’homme. L’exploitation des ressources, comme la pêche intensive, arrive en seconde position. La troisième cause, et c’est nouveau, est liée au changement climatique ce qui montre que les problématiques du climat et de la biodiversité se recouvrent. La grande différence cependant réside dans les temporalités des différents phénomènes : on peut avoir des actions immédiates impactant la biodiversité locale alors que les variations du climat sont globales et à plus long terme. Puis, en cinquième et sixième cause d’extinction, on trouve les pollutions et l’introduction d’espèces exotiques envahissantes. Il y a aussi des causes indirectes comme l’augmentation démographique et l’augmentation de la consommation des ressources biologiques par tous et non durable.

3. Y-a-il des spécificités françaises ?

La France a une responsabilité toute particulière car elle abrite 10 % de la biodiversité mondiale, en particulier avec ses 19000 espèces endémiques présentes dans ses territoires d’outre-mer. Nous sommes aussi l’un des dix pays avec le plus grand nombre d’espèces menacées. En France métropolitaine, l’artificialisation des sols due à l’extension des zones urbaines, l’intensification agricole et la diminution très importante des zones humides ont des impacts majeurs sur la biodiversité. Seuls 22 % des habitats naturels (prairies, marais, dunes…) sont dans un bon état de conservation.

4. Y-a-t-il des travaux particuliers réalisés à l’Université Paris-Saclay dans ce domaine ?

A l’ESE, Paul Leadley est représentant de la France à l’IPBES et nous avons deux autres rédacteurs du rapport, Franck Courchamp et Céline Bellard.

Nous menons des recherches, en France comme à l’étranger, sur l’impact des perturbations anthropiques (changements climatiques, pollution de l’environnement, espèces envahissantes), sur la dynamique des populations et des communautés et leur risque d’extinction. Nous étudions aussi les effets des changements climatiques sur le fonctionnement des écosystèmes forestiers et leur réponse à ces changements.

Nous travaillons à apporter des solutions à cette érosion du vivant en étudiant les pratiques agricoles et la structuration des paysages agricoles qui favoriseraient la biodiversité. Dans un cadre encore plus large, nous envisageons la transformation des socio-écosystèmes car, pour freiner l’érosion de la biodiversité, il faut mettre en place de nouvelles politiques publiques au niveau national et international. Nous développons aussi une vision éthique de la conservation du vivant qui envisage de laisser les entités de biodiversité poursuivre leur trajectoire évolutive au-delà de nos propres intérêts.

Il y a bien sûr des travaux d’autres équipes à l’Université Paris-Saclay comme l’expédition Tara Oceans qui a permis de récolter et d’analyser en profondeur 35 000 échantillons de plancton marin.

5. Qu’est-ce que l’Institut Ecologie, Diversité, Evolution du vivant (IDEEV) qui sera hébergé dans un bâtiment en construction actuellement sur le plateau de Saclay ?

L’IDEEV (Institut Diversité, Ecologie et Evolution du Vivant) est une fédération de recherche composée de trois unités de recherche fondatrices : EGCE (Evolution, Génomes, Comportement et Ecologie), GQE (Génétique Quantitative et Evolution – Le Moulon) et notre unité, ESE. Nos recherches dans ces trois laboratoires portent sur la biodiversité ce qui nous a amené à nous réunir au sein d’un bâtiment qui devrait être prêt à nous accueillir en 2021-2022. Cette proximité des terres expérimentales agricoles mais aussi de la zone de protection naturelle agricole et forestière sur le plateau de Saclay nous offriront de nouveaux terrains d’étude pour des recherches en agroécologie avec d’autres partenaires scientifiques de l’Université Paris-Saclay.

MonSaclay.fr -- site communautaire et citoyen contribuant a faciliter la mise en relation des habitants
de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]