par Baptiste Roux Dit Riche | Cleantech Republic | 02.03.11
Dépasser les exigences du « Grenelle 2 ». C’est l’objectif de la Société du Grand Paris qui présentait ce matin sa politique de développement durable pour son projet de métro automatique en Île-de-France. Un nouveau réseau dont les premiers tronçons doivent être mis en service dès 2018. En attendant les premiers coups de pioche, la Société du Grand Paris a déjà concrétisé, l’an dernier, ses bonnes intentions vertes par la réalisation d’une évaluation stratégique environnementale de son futur métro.
Précédant la phase de débat public du projet (30 septembre 2010 au 31 janvier 2011), cette étude avait pour objectif d’identifier l’ensemble des enjeux environnementaux liés à la construction du réseau. L’idée étant notamment de réfléchir sur le tracé et le mode de déploiement (aérien ou souterrain) du futur métro. « C’est la première fois en France qu’une évaluation stratégique environnementale était un pré-requis à la création d’un réseau de transport explique Florence Castel, Directrice du développement durable et de la qualité au sein de la Société du Grand Paris.
L’identification des enjeux environnementaux nous a notamment permis d’affiner le tracé, d’estimer la profondeur des tunnels et de définir l’emplacement de certaines gares ». Citons ainsi l’exemple emblématique du plateau de Saclay où une attention particulière a ainsi été portée à la protection des terres agricoles.
1 Comment
Tout le monde sait que le but d’un métro périphérique est de répandre le béton et d’urbaniser le long de son parcourt. Vu le parcourt de ce métro, c’est faire de Paris une plaque de béton de 50km de diamètre!