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Plateau de Saclay

Association, Plateau de Saclay

Video – Saclay : Peut-on sauver l’association « La Ferme de Petitjean » ?

Déc 15, 2013

Jean-Denys et sa femme se démènent seul ou presque pour aider les plus démunis. Il vient de perdre son emploi et sa femme a dû démissionner. Ils ont décidés de quitter Saclay.

« J’en ai pleuré », me confit-il samedi 14 décembre lorsque je l’ai rencontré chez lui. « Saclay est une ville plutôt aisée pourtant il y a ici des gens dans le besoin ».

L’appel de Jean-Denys

Après trois ans d’activité sur Saclay et sa région, notre association  » la Ferme de Petitjean » va devoir cesser ses activités!

Ma femme et moi devons quitter l’île de France pour cause d’arrêt de contrat professionnel pour moi.

Nous aurions espérer pouvoir continuer d’aider la centaine de familles à qui nous distribuions de la nourriture, des vêtements et du mobilier.

L’aide à la recherche de travail , à des démarches administratives fait partie aussi de nos activités.

Nous permettions à des centres pour enfants handicapés ou adultes à pouvoir se rendre à des manifestations comme le Salon de l’Agriculture ou la Foire d’Automne.

Notre souhait serait que les habitants de Saclay puissent réaliser qu’il y a des personnes dans le besoin.

La raison de la création de Notre association il y a environ dix ans a été de pouvoir aider toute personne, quelle que soit son origine ou son niveau social.

Ceci car la vie réserve bien des surprises et personne n’est à l’abri de déconvenues financières ou sociales.

Nous nous sommes efforcé d’aider sans critères de sélection!

Nous voulons que de bonnes volontés puissent prendre le relais en continuant ce que nous avons commencé.

Notre but est de donner une impulsion au plus grand nombre afin que chacun regarde autour de lui afin de s’inquiéter de qui pouvait avoir faim , froid ou besoin d’aide. La solution n’est pas de donner obligatoirement de l’argent mais de penser à donner ce qui ne sert plus ou d’acheter et de donner à celui ou celle qui en a besoin.

Pour tout renseignement ou envie de nous rejoindre contactez-nous.

L’Association ne cessera pas d’exister car nous allons habiter dans la ferme que nous rénovons pour accueillir des enfants en difficulté.

L’idéal serait de pouvoir avoir une antenne à Saclay pour palier au problème et perpétuer ce que nous faisions.

Pour vous rendre compte d’une partie de ce que l’on fait , il est possible de consulter notre site internet: http://www.la-ferme-de-petitjean.com/.

Merci

M. Jean-Denys Laffitte

Président de l’Association La Ferme de petitjean

Info Citoyen, Plateau de Saclay

Manifestation de Samedi 7 décembre pour la sauvegarde du plateau

Déc 15, 2013

Suite de l’ appel à manifester Samedi 7 décembre pour la sauvegarde du plateau de Saclay, attaché, l’article du Parisien, le lundi suivant…

Les riverains ne veulent pas de l’urbanisation du plateau

« Nous ne sommes pas là pour préserver notre bien-être ou par soucis de conserver un beau quartier. » D’emblée, les habitants de Palaiseau et des environs replacent le débat et veulent se montrer crédibles.
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Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Université

Pierre Veltz : l’avenir du Grand Paris

Déc 10, 2013
 Source : L’Express.fr Par Michel Feltin-Palas, publié le Président directeur général de Paris Saclay, Pierre Veltz est l’un des meilleurs observateurs du territoire français. A l’heure où le Parlement se penche sur l’avenir du Grand Paris, ce Mosellan enraciné le rappelle avec force : l’avenir du pays passe par celui de la capitale. Et tant pis si cela ne plaît pas à tout le monde.

"L'Etat s'est toujours méfié de Paris"

« Il existe en France une méfiance générale à l’égard des villes, qui trouve son paroxysme avec Paris, souligne Pierre Veltz. Ce n’est pas un hasard si la capitale n’a un maire que depuis 1977 et si ce maire ne dispose toujours pas des pouvoirs de police. »

Selon vous, les relations de Paris avec la France ont toujours été ambiguës…

Oui. Paris incarne l’Etat mais, en même temps, l’Etat s’est toujours méfié de sa capitale.

Cela paraît curieux…

Pas si l’on se souvient que toutes les révolutions sont parties de Paris : 1789, 1830, 1848… Sous la Seconde République, le suffrage universel a même été instauré dans le but de noyer le vote révolutionnaire des ouvriers parisiens dans la grande masse des électeurs de la France rurale ! Et cela a fonctionné : Louis-Napoléon Bonaparte a été élu et le Parti de l’Ordre a triomphé en 1849. Après la Commune de 1871, la IIIè République fera mieux encore en nouant une alliance avec les agriculteurs contre les villes. De ce point de vue, l’exaltation par Vichy de  » la terre qui ne ment pas  » n’est pas un accident de l’histoire, mais le résumé chimiquement pur de l’anti parisianisme français. Ce n’est pas un hasard si la capitale n’a un maire que depuis 1977 et si ce maire ne dispose toujours pas des pouvoirs de police, que l’Etat préfère garder sous son contrôle.
L’Etat se méfie-t-il seulement de Paris ?

Non. En France, il existe une méfiance générale à l’égard des villes. Sous l’Ancien Régime, déjà, le pouvoir crée ce que l’on a appelé à juste titre des  » villes d’Etat  » pour mieux contrôler les grandes cités commerçantes dont il redoute la puissance. Le Parlement de Bretagne est établi à Rennes, et non à Nantes ; le Parlement de Provence est installé à Aix et non à Marseille, etc. Cette détestation de la grande ville va s’amplifier après la Révolution, et pas seulement pour des raisons politiques. La droite française considère alors qu’elle fait peser un risque moral sur la société, en menaçant la famille et en isolant l’individu. S’y ajoutent des considérations hygiénistes : jusqu’à l’invention des égouts, on pensait sincèrement que la grande ville était ingérable. De fait, la France cultive une  » urbaphobie  » générale, qui trouve évidemment son paroxysme à l’égard de Paris, la ville des villes.

Et qu’en pensent les Français eux-mêmes ?

Eux aussi entretiennent une relation très ambiguë avec la capitale. Pour les Provinciaux, Paris est à la fois une source de fascination et de fierté _ la Ville Lumière _ et une cité que l’on déteste, parce qu’on croit qu’elle vit aux crochets du reste du pays. Il faut dire que, réciproquement, les Parisiens ont longtemps méprisé les Provinciaux .

Pourtant, nombre d’entre eux sont issus des autres régions…

Précisément. Ce sont souvent ceux-là qui faisaient preuve du plus grand dédain à l’égard des Provinciaux car ils voulaient faire oublier d’où ils venaient, montrer qu’ils étaient devenus de  » vrais  » Parisiens. Un peu comme ces Méridionaux  » montés à la capitale  » qui s’efforcent de parler pointu et se moquent de ceux qui ont gardé l’accent.

Est-ce ainsi que s’explique le succès de la formule  » Paris et le désert français  » ?

Oui. Ce titre d’un livre paru en 1947, sous la plume de Jean-François Gravier _ un Vichyste exalté _ va rencontrer un succès considérable, jusqu’à devenir le mythe fondateur de l’aménagement du territoire. L’idée selon laquelle il faut limiter la croissance de l’ogre parisien pour sauver le reste de la Nation est alors largement partagée.

Seulement pour des raisons idéologiques ?

Non. Cette conviction, à l’époque, s’appuie aussi sur des raisons objectives. Pendant l’entre-deux-guerres, le décalage entre Paris et les autres villes françaises s’est creusé. Par ailleurs, le patronat de l’époque souhaite quitter Paris, où se concentrent alors les industries, pour éloigner la menace du Parti Communiste, jugée trop forte dans la banlieue rouge. Cela tombe bien : après-guerre, la révolution agricole libère une main d’oeuvre très nombreuse et Pour les jeunes du monde rural, l’usine est alors synonyme d’ascenseur social, d’indépendance par rapport aux parents, d’accès à la modernité… C’est ainsi, par exemple, que la Normandie va accueillir des usines automobiles le long de la vallée de la Seine. Cette industrialisation rurale est à la base de la croissance des Trente glorieuses. Au fond, les seuls perdants de ce compromis social ont été le monde ouvrier parisien et les communes de banlieue, qui vont devenir aussi pauvres que leurs habitants.

En perdant son industrie, Paris ne perd-elle pas aussi de sa puissance?

Au contraire, car la capitale conserve toutes les fonctions de conception et de commandement, comme la recherche, les sièges sociaux, le marketing, etc.. Paris est plus que jamais la capitale industrielle du pays, sans les usines.

Selon vous, cette logique de  » Paris et le désert français  » ne serait plus opérante…

Non car elle repose sur une erreur fondamentale consistant à voir l’économie comme un jeu à somme nulle : ce qui est gagné par les uns serait perdu par les autres. C’est évidemment faux quand l’économie devient très internationale, comme c’est le cas après 1980 : les entreprises parisiennes ne délocalisent plus en province, mais… à l’étranger ! Par ailleurs, ce raisonnement méconnaît le phénomène de  » métropolisation « , qui va de pair avec la mondialisation.

En clair ?

Dans une économie de la connaissance, les grandes villes disposent d’un avantage considérable car c’est là que se concentrent les universités, les laboratoires de recherche, les centres d’ingénierie les sièges sociaux, les industries culturelles, etc. Dès lors, Paris n’est pas en concurrence avec Marseille ou Nantes, mais avec New-York, Tokyo, Londres ou Shanghai. Quand on a compris cela, on comprend qu’il ne faut surtout pas handicaper notre capitale. Car affaiblir Paris, ce n’est pas renforcer la Province, c’est affaiblir la France !

Vous osez même dire que Paris finance la Province…

Je reprends les conclusions de l’économiste Laurent Davezies, qui a calculé que l’Ile-de-France assure 30 % de la production française, mais capte seulement 20% des revenus . Ce qui signifie que Paris subventionne la Province, de deux manières. Par le biais des dépenses publiques et des transfert sociaux, d’une part. Par les retraites, les RTT, les vacances et la redistribution privée, d’autre part. Je nuancerais toutefois ses propos en ajoutant que Paris prélève les ressources humaines de la Province en attirant une partie de ses meilleurs étudiants.

Admettons que Paris tire le reste du pays. Comment faire en sorte que la richesse créée en Ile-de-France profite bien aux autres régions ?

De fait, la France fonctionne déjà comme une  » métropole en réseau « , une  » métropole distribuée  » où certaines grandes villes régionales connaissent d’ailleurs un dynamisme supérieur à celui de la capitale. ll faut que ce dynamisme métropolitain se diffuse, de proche en proche, dans les villes moyennes, les petites villes et les campagnes. On n’en est pas si loin. L’effet TGV, notamment, amplifie ce que l’on a observé au XIXè siècle avec le chemin de fer. Le réseau en étoile que l’on a constitué alors a certes renforcé Paris, mais il a aussi permis à la Province de bénéficier plus rapidement des innovations techniques et de s’ouvrir de nouveaux marchés.

En est-il de même aujourd’hui ?

Oui. Prenez la région Rhône-Alpes. Lyon et Paris fonctionnent en synergie. L’avenir de Saint-Etienne ou de Roanne est lié à celui de Lyon, et celui du Roannais à la bonne santé de Roanne . Tout est lié. Comme le dit le philosophe Michel Serres,  » la France est une ville dont le TGV est le métro  » . Il est vrai que certains territoires périphériques sont en grande difficulté, mais les espaces ruraux n’iront pas mieux si les villes sont affaiblies !

Si tous les Français ont intérêt à ce que Paris aille bien, que faut-il faire pour aider Paris ?

Il faut commencer par renforcer ses atouts, qui sont considérables. Songez à sa puissance: par son PIB, le Grand Paris serait à lui seul la 18è nation du monde, devant les Pays Bas ou la Suisse ! Paris possède aussi une économie hyper-productive : le PIB par actif y est supérieur de 50 % à la moyenne nationale ! Enfin, et peut-être surtout, Paris dispose d’un potentiel intellectuel formidable, avec environ 80 000 enseignants chercheurs. C’est autant que la Silicon Valley et bien plus que Londres ! Paris est la première ville universitaire du monde. Hélas, personne ne le dit…

Pourquoi?

Sans doute à cause de nos divisions . Tocqueville disait déjà :  » dès qu’il y a trois Français, ils créent trois groupes « . Et bien l’Ile-de-France, c’est le championnat du monde de la fragmentation municipale. Bertrand Delanoë s’oppose au transfert de l’école d’agronomie du centre de Paris à Saclay alors que, vu de Londres ou de Pékin, il s’agit du même site ! Des communes riches, n’appartiennent à aucune intercommunalité parce qu’elles veulent garder l’argent pour elles. On ne peut pas continuer comme cela car le Grand Paris est un tout. Et si c’est un tout, il n’y a pas de raison que le tas d’or sur lequel les Hauts-de-Seine sont assis grâce à La Défense ne profite pas à la Seine-Saint-Denis.

Cette division est-elle le seul handicap de Paris?

Hélas, non. J’en vois au moins quatre autres. Le premier, c’est la coupure avec la banlieue, symbolisé par le boulevard périphérique. A l’intérieur se concentrent les hauts lieux du pouvoir, de la science, de la culture. A l’extérieur, on a longtemps trouvé les industries polluantes, les usines d’incinération des déchets, le cimetière des indigents de Thiais et même la guillotine quand elle était en usage ! Cette coupure physique se double d’une coupure mentale. Comme l’écrit François Maspero,  » il y a plus perdu qu’un Provincial à Paris, c’est un Parisien en banlieue !  » Le résultat, c’est que les six millions de banlieusards sont encore plus ou moins des Parisiens de seconde classe.

Le second problème, ce sont les transports. Nous avons arrêté d’investir et nous avons mis trop longtemps à créer des liaisons de banlieue à banlieue, là où les déplacements explosent. C’est pourquoi le projet du Grand Paris Express est absolument indispensable.

Le troisième, c’est le manque de logements à des prix accessibles. Cette situation a des causes multiples, mais la principale est la suivante : de nombreux maires, qui contrôlent le foncier via le plan local d’urbanisme refusent de construire, sous la pression de leurs électeurs. Les Franciliens sont bien heureux que l’on ait bâti la maison ou l’appartement qu’ils occupent, mais ils ne veulent pas qu’on en crée pour les autres !

Le dernier problème, c’est la gouvernance…

Evidemment. Non seulement l’Ile-de-France connaît le même mille-feuille administratif que toutes les régions françaises, mais elle souffre d’une difficulté supplémentaire : l’absence d’un acteur fédérateur. Il n’y a pas ici l’équivalent du Grand Lyon ou du Grand Nantes, capables de définir une vision d’avenir et de gérer les problèmes à la bonne échelle. Reprenons l’exemple du logement. On compte 1300 communes en Ile-de-France : comment voulez-vous mettre tout le monde autour d’une table? Dans ce domaine, la seule solution consiste à retirer le pouvoir exclusif d’urbanisme aux maires pour le confier à l’échelon intercommunal.

C’est précisément l’objet de la métropole. Le dispositif examiné au Parlement vous convient-il ?

La formule proposée au départ par le gouvernement était intéressante. Pour simplifier, on obligeait toutes les communes à entrer dans des intercommunalités dignes de ce nom, comme Plaine Commune ou Grand Paris Sud Ouest aujourd’hui,et on créait une métropole fédérant ces intercommunalités.

Mais ce projet a été refusé par le Sénat

Oui, par une étrange alliance entre communistes et UMP. Les députés ont ensuite adopté un autre système, celui d’une intercommunalité unique regroupant les communes de la petite couronne. Ce projet est ambitieux et il a le mérite de mettre un coup de pied dans la fourmilière, mais il a trois énormes défauts.

Lire la suite et en savoir plus sur http://www.lexpress.fr/region/l-etat-s-est-toujours-mefie-de-paris_1306392.html#V68Aj6wTjkUmJjsK.99

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Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Les JO d’été à Saclay en … 2024 ?

Déc 2, 2013
Source : AFP 29 novembre 2014
Grandes manoeuvres autour de François Hollande pour des JO d’été français
Recalée pour les JO-2012, la France a relancé son appareil diplomatico-sportif et les grandes manoeuvres ont commencé autour du président François Hollande avec en toile de fond la question d'une nouvelle candidature parisienne pour 2024 voire 2028.Les derniers jeux Olympiques d'été français remontent maintenant à 1924, soit il y a près de 90 ans

Recalée pour les JO-2012, la France a relancé son appareil diplomatico-sportif et les grandes manoeuvres ont commencé autour du président François Hollande avec en toile de fond la question d’une nouvelle candidature parisienne pour 2024 voire 2028.Les derniers jeux Olympiques d’été français remontent maintenant à 1924, soit il y a près de 90 ans

AFP – Recalée pour les JO-2012, la France a relancé son appareil diplomatico-sportif et les grandes manoeuvres ont commencé autour du président François Hollande avec en toile de fond la question d’une nouvelle candidature parisienne pour 2024 voire 2028.

Les derniers jeux Olympiques d’été français remontent maintenant à 1924, soit il y a près de 90 ans, une éternité. En 2024, ce serait donc le centenaire des derniers JO parisiens.

La session intensive a débuté mi-novembre, avec un déjeuner du chef de l’Etat en compagnie des trois membres français du Comité international olympique (CIO), Jean-Claude Killy, Guy Drut et Tony Estanguet.

Elle s’est poursuivie lundi avec la réception à l’Elysée de la ministre des Sports Valérie Fourneyron, accompagnée des présidents du comité national olympique (CNOSF) Denis Masseglia et du comité français du sport international (CFSI) Bernard Lapasset. Elle se conclura samedi avec la visite à Paris du président du CIO fraîchement élu, Thomas Bach.

« Les grandes manoeuvres ont commencé », assure un président de fédération olympique partisan, comme nombre de ses collègues, « d’y aller pour 2024 ».

« Même si officiellement il faut attendre l’après-municipales pour se déclarer et l’adhésion du (ou de la) nouveau maire de Paris, il est évident que le soutien de l’Etat est un prérequis à toute candidature », ajoute-t-il.

Echecs de Paris puis Annecy

Officiellement toujours, les consultations du président, comme celle que devait tenir jeudi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avec Denis Masseglia et Valérie Fourneyron, n’ont pour seul objet, pour le duo de l’exécutif, que de valider la stratégie diplomatico-sportive mise sur pied depuis son arrivée aux affaires en 2012.

Pilotée par le CFSI de Lapasset, elle inclut en prime aujourd’hui un ambassadeur du sport, Jean Levy, nommé par le Quai d’Orsay, et un délégué interministériel aux grands événements sportifs (Diges), pour conjurer la supposée mauvaise image de la France.

Mais la France accueille déjà nombre de grands événements sportifs. En quoi cette stratégie apporte-t-elle de la plus value si ce n’est pour préparer une candidature olympique », notait Guy Drut, partisan lui aussi « d’y aller », après sa rencontre avec le président de la République, il y a deux semaines.

Les échecs cuisants de Paris-2012 puis d’Annecy-2018 pour les JO d’hiver ont compliqué les choses. Il faut digérer et analyser les échecs et surtout étudier la faisabilité d’un projet pour 2024 ou 2028. Un rôle qui revient à Bernard Lapasset, parfois irrité par l’impatience de ses collègues.

Le Grand Paris plutôt que Paris ?

De fait, ils sont nombreux au CNOSF à vouloir se déclarer sans attendre, à l’image de son vice-président, Jean-Luc Rougé, patron de la fédération française de judo: « Il ne faut pas être otage des politiques dans le cadre des municipales », croit-il. « Il faut lancer un projet, choisir un site, acheter des terrains avant que tous les endroits libres à proximité de Paris aient disparu. Il faut arrêter de dire qu’une candidature ça coûte. Ca rapporte aussi ».

Les aspects techniques d’un dossier parisien ne sont pas le moindre des détails que les porteurs d’un projet Paris 2024, ou 2028, devront résoudre. La configuration de la candidature 2012 étant obsolète, il faudra tout repenser, du stade olympique à la piscine en passant par le village.

« Ce ne peut être aujourd’hui que dans le cadre du Grand Paris », reprend Jean-Luc Rougé. « Marne-la-Vallée, Evry, Roissy, le Plateau de Saclay… »

Une fois que l’Etat et le (ou la) nouvel(le) élu(e) parisien(ne) auront donné leur feu vert, une ébauche du dossier devra être rapidement ficelée: le CIO attend les déclarations d’intention pour septembre 2015.

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Lancement du livre de photographies sur le Plateau de Saclay, Racines d’avenir et de la Carte Ouverte du Plateau de Saclay

Nov 28, 2013

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Le livre de photographies sur le Plateau de Saclay, Racines d’avenir  de Jacques de Givry sera officiellement lancé le samedi 7 décembre de 12h à 13h à la Mairie de Saclay. Elle sera accompagnée d’une séance de dédicaces par les auteurs de 9h à 11h et de 15h à 17h à la Mairie.

 Le Plateau de Saclay en images 

Le Plateau de Saclay est aujourd’hui mis en avant pour les grands projets d’aménagement ou pour ses centres de recherche de renommée internationale mais de nombreuses facettes de ce territoire sont encore largement méconnues. C’est ce manque que vient combler le livre de photographies, Plateau de Saclay, Racines d’avenir. 

Six photographes du territoire ont participé à cet ouvrage inédit, édité et coordonné par Jacques de Givry. Yann Arthus-Bertrand y a également contribué par la mise à disposition d’un texte et d’une photo. La diversité des points de vue et des sensibilités permet de dresser un panorama de la richesse du patrimoine et des espaces ouverts de ce territoire exceptionnel. Ces artistes ont pris le parti de n’évoquer en image que « le socle rural et patrimonial du plateau et des vallées, sur lesquels doivent s’enraciner harmonieusement les développements que nous réserve l’avenir ». 

La post-face de l’ouvrage, co-signée des Président des trois communautés d’Agglomération (CAPS, CASQY et VGP), témoigne de l’intérêt porté aux espaces agricoles et naturels du Plateau de Saclay et de ses vallées.

Pour commander un ouvrage, contacter  [email protected] 

Pour accompagner le lancement de l’ouvrage, une vingtaine de photos sera exposée en grand format dans les rues de Saclay du 6 au 15 décembre. 

La découverte sur le terrain continue avec la Carte Ouverte 

Carte Ouverte du Plateau de Saclay

La Carte Ouverte du Plateau de Saclay est un outil participatif d’aide à la mobilité et à la connaissance du territoire qui recense des centaines de points clés et propose un outil de calcul d’itinéraire (transport en commun, les pistes cyclables, des circuits de balades ou des points de vente à la ferme). http://saclay.carte ouverte. org/

La Carte Ouverte sera également lancée le samedi 7 décembre à 12h à la Mairie de Saclay, pour le plus grand plaisir des promeneurs, des curieux et de tous les habitants du Plateau de Saclay et de ses vallées.

Info Citoyen, Plateau de Saclay

Démission du maire de Vauhallan

Nov 14, 2013

Source : Le Parisien et la ville de Vauhallan

Les municipales auront lieu fin mars 2014. Mais à Vauhallan, les électeurs sont appelés aux urnes dès le 1 er décembre prochain, a révélé la préfecture de l’Essonne ce mercredi. En cause : la récente démission du maire de cette commune de 2000 habitants située sur le plateau de Saclay.

Roger Martinache (qui restera conseiller municipal) en a informé la préfecture le 18 octobre dernier. Une semaine après, un conseiller municipal a démissionné.

« Compte tenu des éléments précités, il est nécessaire de compléter le conseil municipal suite à cette vacance de poste aux fins de pouvoir procéder à l’élection du nouveau maire et des nouveaux adjoints », précise la préfecture.

Le 1 er tour aura lieu le 1 er décembre (de 8 heures à 18 heures). Le second, si besoin, une semaine plus tard. Le nouveau conseil municipal aura jusqu’au 23 décembre pour élire un nouveau maire.

Lire le flash info de la ville de Vauhallan

Info Citoyen, Plateau de Saclay

Plus de 500 postes menacés au CEA

Nov 13, 2013

Source : le Figaro

Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) envisage plus de 500 suppressions de postes d’ici à 2017, a affirmé aujourd’hui la CGT, qui appelait à une manifestation des salariés devant le siège à Paris.

« D’ici 2017, 300 postes seront supprimés dans les effectifs de la division nucléaire, 130 postes dans ceux de la division des sciences de la matière et 110 dans la division des sciences du vivant », a déclaré à l’AFP Marc Wojtowicz, délégué central CGT du CEA.

Lire la suite sur le site du Figaro 

Par ailleurs on peut lire dans Les Echos :

Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) se sent à l’étroit dans ses crédits budgétaires. La subvention de l’Etat allouée à l’organisme de recherche pour ses activités civiles l’an prochain ne baissera « que » de 0,9 % l’an prochain, à 1,06 milliard d’euros, selon le projet de loi de finances 2014. Mais l’établissement public doit aussi, à la demande de l’Etat, réaliser « un exercice très strict de « priorisation » » de ses dépenses sur la période 2013-2022, avec une subvention « au mieux constante » jusqu’en 2016, indique un document présenté fin octobre, aux organisations syndicales. Un conseil d’administration du CEA se tient aujourd’hui pour examiner les propositions de ce plan moyen et long terme 2013-2022, avant qu’il ne soit entériné au sein d’un Comité d’énergie atomique rassemblant les ministères de tutelle le 9 décembre.

« La direction a déjà fait toutes les économies possibles sans toucher aux opérations. Là, elle sera contrainte de toucher aux programmes », conteste Marc Wojtowicz, délégué syndical central CGT du CEA, qui a prévu une action en marge du conseil, aujourd’hui. Un certain nombre de dépenses sont, en effet, contraintes (normes de sûreté post-Fukushima, montée en puissance du futur réacteur Jules Horowitz, programme de cessation anticipée d’activité…) qui limitent les marges de manoeuvre ailleurs.

Lire la suite sur le site des Echos

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Ouverture des réservations chapons & Poulardes de Noel

Nov 9, 2013

Dans deux mois les fêtes de Noel, les chapons et les poulardes en élevage à la ferme  Ferme de Favreuse depuis cet été profitent pleinement.

Lire : Un élevage de poulet bio pour préserver l’agriculture locale

Cette semaine démarre la phase d’engraissement à base de maïs pour donner une volaille tendre et moelleuse.

Comme les années précédentes, les poids devraient  s’échelonner de 3.5kg à  5Kg à 18€/Kg

Je commence dès à présent à prendre vos réservations, voici le calendrier des ventes.

Il y aura cette année la possibilité de réserver des poulardes pour le jeudi 12 décembre pour ceux qui le souhaitent.

Décembre

Jeudi 12 décembre

Vente poulets et quelques poulardes

Samedi 21

Chapons & Poulardes

Vente à la ferme 9h – 12h

Sur réservation

Dimanche 22
Lundi 23
Mardi 24
Jeudi 26

Vente d’œufs de 15h30 à 17h

Janvier

Jeudi 2

Fermeture

Samedi 4

Vente d’œufs de 10h à 12h

Jeudi 9

Reprise des ventes de poulets & œufs

De 15h30 à 19h

Pour commander, il suffit de m’envoyer par mail la tranche de poids souhaitée (Prévoyez 400 g/personne) et votre jours de passage à la ferme (cf. date ci-dessus)

Accompagné d’un chèque d’acompte de 15€ à envoyer à la ferme

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ArtScienceFactory Days du 14 au 21 novembre à Saint-Aubin

Nov 7, 2013

ArtScience-13En 2013, les ArtScienceFactory Days reprennent, après la Fête de la science, le thème des ondes et en proposent une interprétation sensible, grâce à des travaux de recherches artistiques et scientifiques, regards singuliers et complémentaires sur des phénomènes aux formes multiples, qui ne finiront jamais de nous fasciner et de nous interroger.

Comme chaque année, artistes et scientifiques croiseront leur regard et leurs travaux de recherche. Avec eux, et au travers de divers ateliers, les ArtScienceFactory Days proposent de se laisser émerveiller tout en cherchant le pourquoi du comment – ou le comment du pourquoi.

Pour cette édition, les ArtScienceFactory Days investissent un nouveau lieu du plateau de Saclay, encore une fois au carrefour des particularités du territoire, la Ferme de la Commanderie.

 PROGRAMME

Jeudi 14 novembre à 18h45

Rencontre conférencée

Sculpter les fluides en art et en science. Par Jean-Marc Chomaz.

 Samedi 16 novembre à 14h

Atelier enfants

Après l’observation de l’esthétique des vagues, les enfants seront amenés à composer une création musicale et chorégraphique sur le thème des ondes. Par Thomasine Giesecke, artiste plasticienne. De 6 à 12 ans.

Dimanche 17 novembre de 14h à 19h

Rencontre avec les artistes

Jeudi 21 novembre à 20h30

Concert conférencée

« Croisements d’ondes… merveille / émerveille ». Avec Philippe Arrieus,

Pascale Rousse-Lacordaire et Augustin Viard, ondistes.

Ferme de la Commanderie, rue de la commanderie 91190 Saint-Aubin

Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 19h, le midi et le matin sur RDV.

Renseignements et réservation 01 69 35 35 44.

Entrée libre, événements gratuits sur réservation.

 Venir à La Ferme de la Commanderie

Par le bus :

  • Bus ligne 10 (gare de Gif RER / Buc) arrêt rond-point de Saint-Aubin
  • Bus ligne 9 (gare de Jouy-en-josas RER / centre commercial des Ulis) arrêt rond-point de Saint-Aubin
  • Bus lignes 91-06 et 91-10 (gare de Saint-Quentin RER / Aéroport d’Orly) arrêt Rond-point

Télécharger le programme en PDF (2200Kb)

de Saint-Aubin

Par la route :

À partir du rond-point du Christ à Saclay, prendre la direction de Gif-sur-Yvette. Au 2e rond-point, prendre la 2e sortie route de Belle Image puis prendre la première rue à droite, rue de la Commanderie.

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Saclay: La Défense dévoile ses pépites scientifiques et technologiques

Oct 10, 2013

DGA Essais propulseurs (Saclay) participe à l’exposition « la science près de chez vous » au gymnase du Moulon à Gyf-sur-Yvette. Cette année, le centre présentera un simulateur de vol Alphajet, grâce auquel les jeunes pourront s’initier au pilotage le temps de quelques minutes, ses activités d’analyses et d’investigations suite à accidents aériens, ainsi qu’une maquette de banc d’essais de vol simulé.

Cette maquette permet, grâce à une animation, d’expliquer de façon pédagogique le phénomène du givrage rencontré en vol par les aéronefs militaires et civils. Le public pourra apprécier l’expertise du centre et sa contribution pour l’amélioration de la sécurité aérienne.

DGA Essais propulseurs est partenaire, depuis maintenant plusieurs années, de l’association Ile de science. Elle a pour but de promouvoir les activités de recherche, scientifiques et industrielles sur le plateau de Saclay. Afin de mieux connaître cette organisation nous vous invitons à visiter son site internet : http://www.iledescience.org

Samedi 12 octobre de 14h à 18h et Dimanche 13 octobre de 11h à 18h (tout public – entrée gratuite). Gymnase du Moulon – Chemin de Moulon – 91190 Gif-sur-Yvette (derrière la ferme du Moulon)

 

Info Citoyen, Plateau de Saclay, Val d'Albian

Video d’un cambriolage à Saclay

Oct 3, 2013

A 3:25 le 3 octobre, deux individus ont pénétré dans ma voiture (sans doute ouverte, honte à moi…) rue Emile Zola à Saclay, Val d’Albian, Essonne. Ils ont ouvert le portail avec la télécommande trouvée dans la voiture et sont rentrés dans notre jardin.

Cinq minutes plus tard, on les voit passer en courant devant la maison après avoir été dérangés sans doute lors d’une autre tentative de cambriolage.

Ce nouvel incident a lieu quatre mois après le cambriolage durant lequel deux toxicomanes étaient rentrés dans notre domicile.

Lire : Cambriolage cette nuit rue Emile Zola à Saclay

Malgré les caméras extérieures bien visibles et le projecteur automatique, les cambrioleurs n’ont pas hésité à rentrer chez nous…

Agenda, Association, Bon plans, Environnement, Plateau de Saclay

Journées du Patrimoine : l’ADER organise dimanche une balade découverte de la rigole de Favreuse

Sep 14, 2013

ader saclayDans le cadre des JEP 2013, ADER :

  • participe à l’expo sur L’eau à Jouy-en-Josas
  • organise une balade « A la découverte de la rigole de Favreuse »

Dimanche 15 septembre à 15h, départ de la salle du Vieux Marché à Jouy en Josas

  • publie un brochure « De l’eau du Plateau de Saclay aux Fontaines de Versailles » (cf présentation PDF)
Environnement, Plateau de Saclay

Votez pour la ferme de Charles Monville

Sep 13, 2013

Charles MonvilleNotre producteur de poulets, Charles Monville est en finale du trophée de l’agriculture durable organisé par le Ministère de l’Agriculture. 

Merci, à tous ceux qui le peuvent, de soutenir la candidature de Charles Monville en utilisant le lien https://www.facebook.com/alimagri?sk=app_343236642414878&app_data.

Pour en savoir plus sur la ferme, ses poulets et ses œufs lireVidéo : Plateau de Saclay – un élevage de poulet bio pour préserver l’agriculture locale

 

Association, Environnement, Plateau de Saclay

Inondations à Saclay : Il faut restaurer le système hydraulique du Plateau

Juil 29, 2013

Editorial

 

Retour sur les inondations du mois de juin 2013 rue Emile Zola à Saclay

inondation-Saclay-3Encore une triste nouvelle, et surtout une triste journée et suivantes pour les habitants. En 2005, 2007, 2013, périodiquement de fortes précipitations conduisent à des situations désastreuses pour les habitants et les biens du Plateau de Saclay et communes environnantes jusqu’aux rivières plus bas. J’ai connu pareil désastre dans l’est de l’Essonne, entraînant l’inondation d’un sous-sol et la perte de la majeure partie de mes biens entreposés. Soit 3 longues journées pour extraire eau et biens détruits.

Tandis que les années passent et les inconvénients se renouvellent, se poursuivent discutions, rapports, contre-rapports, enquêtes, bref, polémiques sans que des réalisations concrètes, efficaces, et durables soient effectuées en priorité.

Pourtant, la sécurité des personnes et de leurs biens est une mission essentielle, régalienne, des Autorités administratives françaises. Si la loi du 13 août 2004 relative à la modernisation de la sécurité civile étend la prérogative d’action à la participation active de chaque citoyen, la cohérences entre connaissance des risques (PPRI) et la mise en place de moyens efficaces et durables dans le temps demeurent la base d’une situation préventive pérenne. Bien supérieure en qualité et logique, aux déclarations de catastrophe « naturelle » et dédommagements d’assurances, avec leurs cortèges de démarches et difficultés, quand le sinistre est arrivé.

Malgré les épisodes, les désastres continuent. Jusqu’à quand va-t-on continuer ainsi? Malgré des solutions multi-séculaires éprouvées.

Le plateau naturellement fut insalubre et marécageux. Très tôt, selon des recherches archéologiques, il fut en partie drainé pour y établir des cultures; mais c’est surtout à partir de 1686, pour des raisons autres que l’agriculture, que le Plateau de Saclay devint une terre riche, drainée en totalité, par un réseau de drains et rigoles de captation, d’étangs de stockage et d’aqueducs pour utiliser les eaux aux fontaines du parc de Versailles. Les précipitations annuelles fournissent sur la seule surface du plateau, environ 35 millions de m3. Considérable.

A cette occasion, une agriculture très productive vit le jour, suite au sol d’une qualité exceptionnelle et de son drainage absorbant les excès d’eau. Donc depuis plus de 3 siècles, par les ingénieurs de Louis XIV, une première solution durable était trouvée. Plus d’inondation ni d’insalubrité.

Cela fonctionna jusqu’en 1950. Mais la priorité donnée alors aux routes et à l’urbanisme ignorèrent sciemment l’utilité du réseau de drainage, qui par les terrassements intempestifs, les construction sans souci de préservation, mirent ce magnifique ouvrage hors service, tout en laissant l’essentiel des rigoles et étangs en place. Mais sans écoulement cohérent, le réduisant dans la meilleur des cas à des écoulements par busages de diamètres inappropriés à de fortes sollicitations qu’évitait l’écoulement naturel à l’air libre.

Deuxième solution, la restauration du réseau initial:

En 2008, pour remédier a ces inconvénients tout en restituant le réseau, partie intime du château et du parc de Versailles indissociables de la féerie royale, avec le concours de l’Agence de l’Eau Seine Normandie, des Conseils Généraux de l’Essonne et des Yvelines, de la Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay regroupant 11 communes (CAPS), plus 6 communes et le Domaine National du château de Versailles, le Syndicat mixte de l’Yvette et de la Bièvre (SYB) a été mandaté pour restaurer le système hydraulique en vue de conduire les eaux du plateau à Versailles, pour rétablir le concept originel dans son intégralité.

Cette démarche effectuée avec économie de gestion de l’eau comme demandé par les Nations Unies en cette année internationale de l’eau 2013, et supprimant les risques d’inondation par une gouvernance de l’eau maîtrisée.
(actuellement seuls le château et le parc sont classés au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, à l’exclusion du réseau qui ne bénéficie d’aucune protection). Un budget d’environ 20 millions d’euros a été prévu sur 10 ans.

Qu’en est-il aujourd’hui?

Les travaux devraient en 2013 approcher de la moitié de la restauration pour une fin en 2019. Le SYB apporte toute ses compétences et son énergie pour cela, et bien entendu, a débuté le chantier par les points les plus critiques déduits des précédents sinistres. Mais on est encore loin du compte. Pourquoi?

Malheureusement, tous les travaux doivent être entrepris après délibération des diverses entités administratives et territoriales. L’eau ne connaît pas ces limites. Or, président à toute intervention sur l’ensemble du plateau:
2 Départements, 4 Communautés d’Agglomérations, 17 communes plus le château de Versailles, et outre certaines communes précitées (3) et le SYB en propre, 4 entités distinctes au niveau de l’Etat. Rendant chaque intervention d’une complexité inouïe.

La solution: Facile à formuler. C’est restaurer dans le plus bref délai le système hydraulique acheminant les eaux vers le parc de Versailles, qui est demandeur de ce fluide précieux pour assumer les Grandes Eaux dans leur intégralité (en 2013, 620 jets / 2.400 au XVII° siècle). Des écrits, rapports, décisions officielles, ont été publiées en ce sens. Seuls des freins « administratifs » en apparence en retardent l’exécution.

Pourtant, ces travaux restaureraient la totale intégrité du château et de son parc (qui sans les jeux d’eau, n’existent pas dans leur réalité), tout en préservant les occupants du plateau et localité voisines des versants, de graves préjudices, et le tout, avec économie de finances dans l’exploitation.

De plus, les chemins longeant les rigoles sont tout indiqués pour créer un réseau de circulations douces; ce réseau devenant aussi un parti de structuration du plateau dans le cadre des aménagements projetés. Enfin, à l’instar de l’aqueduc Médicis qui fête cette année ses 400 ans en qualité de « plus long monument de France » (13 km), le système hydraulique du Plateau de Saclay restauré intégralement, conférerait aux lieux une valeur indiscutable au niveau des prétentions des sites dédiées à des recherches au niveau mondial avec ses 72 km de rigoles et d’aqueducs et ses étangs.

Présentement, un certain nombre d’associations regroupées au sein de l’organisation Collectif OIN Saclay (COLOS), dont Association Des Etangs et Rigoles du plateau de Saclay (ADER), qui s’investit en priorité pour la réhabilitation du système hydraulique tel le cite son président, Gérard Delattre, dans l’article, les Amis du Grand Parc de Versailles (AGPV), qui œuvrent aussi très activement au sujet, les Amis de la Vallée de la Bièvre (AVB), Association de sauvegarde de l’environnement Saclay (ASES), Terre & Cité… Lesquelles associations organisent avec brio selon leurs moyens, des initiatives d’information sur les valeurs patrimoniales du plateau, de découverte par visites commentées, d’édition de brochures et cartes spécifiques. Il y a une vie sur le plateau, d’intérêt bien supérieur à partager plutôt que périodiquement être astreint à réparer des inondations qui peuvent être évitées si l’on prend soin de réparer les erreurs graves que des générations antérieures ont commises, en laissant détériorer un patrimoine considérable par les travaux qu’il a requis, qui fut opérationnel pendant plus d’un tiers de millénaire, et qui de nouveau en fonction, éviterait bien des préjudices tout en apportant des valeurs à partager dans la sérénité.

Par Pierre Masselin*

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*M. Masselin collabore à travers diverses associations, dont ADER, à la réhabilitation du système hydraulique de plus de 3 siècles, qui remis en état (après destruction partielle condamnable), solutionnerait très bien le problème.

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Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Transport

Paris-Saclay : gigantesque bouchon en vue !

Juil 11, 2013

Communiqué d'Hervé Hocquard, Maire de Bièvres, Conseiller régional d'Ile-de-France

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Danger d’apoplexie pour le campus de Paris-Saclay.

Lors de la réunion du 5 juillet 2013, à la demande d’Hervé HOCQUARD, administrateur représentant les maires au Conseil d’administration de l’EPPS, un exposé a été fait par son Président Pierre VELTZ, sur les déplacements induits par l’opération de Paris-Saclay.

Cet exposé a confirmé les craintes qu’Hervé HOCQUARD exprime depuis des mois. Pour équilibrer les bilans d’aménagement, l’EPPS est en effet conduit à densifier fortement l’opération. Au total 2 millions de mètres carrés doivent être construits en sus de ce qui est déjà réalisé, avec de nombreux logements et surfaces d’activités.

Cette densification va entraîner un triplement des besoins de déplacements que l’offre de transports publics ne saura satisfaire.

En effet :

  • Seul un simple bus en site propre devrait être au rendez-vous ;
  • La ligne 18 (ex-verte) du métro du Grand Paris Express a quant à elle été tronçonnée et retardée. Elle ne sera réalisée qu’en partie et dans 10 ans. Elle ne serait  bouclée qu’au-delà de 2030 !
  • Aucune liaison nord-sud en direction de Paris sérieuse n’est programmée ;
  • La ligne RER B est gravement défaillante et la Région a au moins 10 ans de retard dans sa mise à niveau.

Comme les voies de circulation sont déjà saturées  (N118, D306 en provenance de Gif,…), l’accroissement considérable du trafic automobile engendrera avec certitude un niveau de congestion insupportable.

Les habitants du plateau de Saclay, des vallées de l’Yvette et de la Bièvre en seront les premières victimes. Mais l’opération campus elle-même court à l’échec si le plateau n’est qu’un gigantesque bouchon.

Devant un tel danger, Hervé HOCQUARD a demandé instamment que l’Etat dépasse le stade des belles paroles et fasse de l’opération campus une vraie priorité nationale avec un investissement rapide et massif pour les transports et les équipements  publics. Ce n’est pas le cas puisque l’opération campus est un grand absent du plan d’investissements d’avenir au demeurant bien chétif que le Premier ministre vient de présenter.

S’il n’est pas capable d’assumer les investissements de cette opération, il faut, dans l’intérêt des populations, que le Gouvernement allège considérablement le programme des constructions non liées au campus et en révise le phasage.

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Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay, Val d'Albian

Videos & Photos – Plateau de Saclay : Inondation rue Emile Zola

Juin 20, 2013

Hier vers 17h, après plusieurs jours de pluie, l’orage qui a frappé Saclay a provoqué une inondation rue Emile Zola devant l’Ecole Maternelle.

Pour Emmanuel Porcheron  un habitant du quartier à qui l’on doit ces images, « Il semble que le drainage des champs n’a pas été bien dimensionné, car l’orage d’hier n’a pas duré très longtemps ».

Les anciens vous le diront le plateau était autrefois un marécage. Ce n’est qu’après de grands travaux de drainage que les terres ont été asséchées.  Le Val d’Albian a été construit en limite de la rigole de Favreuse et était depuis protégé par celle-ci. Les nouvelles habitations elles, sont protégées par une digue et comme l’a montré l’inondation d’hier, là où la digue n’existe pas, l’eau passe et les collecteurs sont saturés.

Comme le disait à Lourde Delphine Batho, ministre de l’Ecologie  « Il faut revoir la prévention des inondations ».

Mise à jour vendredi 21 juin:

Pour Gérard Delattre, Président de A.D.E.R. « Cette inondation était hélas prévisible. Une première alerte avait eu lieu cet hiver. Dès le  lancement de ce lotissement nous avions tiré la sonnette d'alarme. Dans les conditions actuelles, un évènement pluvieux similaire à celui d'avril 2007 à Villiers et à Châteaufort aurait des conséquences catastrophiques. »

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Agenda, Art, Bon plans, Plateau de Saclay

Plateau de Saclay : du 15 au 29 juin 2013 le cirque est dans la rue

Juin 13, 2013

ah_les_beaux_joursEn attendant le jeudi 20 juin où le spectacle aura lieu à Saclay Bourg à l’Etang de Sacaly, rue de Sacaly découvrez le programme de cet événément incroyable qui débute ce week-end.

Le festival intercommunal Ah les beaux jours ! met une nouvelle fois les arts du cirque et de la rue à l’honneur. Un évènement incontournable, festif et gratuit, qui se déroule du 15 au 29 juin 2013.

Vous le découvrirez dans ce programme, 13 compagnies venant de toute la France, de l’Italie et de la Suisse investiront les lieux avec humour, fantaisie, poésie et regard décalé.

Pour cette 9e édition du festival, les 11 communes de la CAPS vivront au rythme de nos artistes pour fêter la venue de l’été.

Nous sommes heureux d’apporter notre pierre à l’édifice du rayonnement culturel des villes de notre territoire à travers ce fabuleux rendez vous qui s’enrichit chaque année. Pendant ces 15 jours, laissez-vous porter par le mystère de rencontres improbables : théâtre d’objets, théâtre déambulatoire, théâtre musical et interactif, cirque aérien, haute voltige… Dans tous les cas, une démesure qui vous entraîne hors du temps, dans un monde imaginaire.

A toutes et à tous, très bonne édition 2013 de Ah les beaux jours !  

David Bodet
Président de la CAPS

François LAMBERT
Vice-président chargé de la culture et des technologies de l’information et de la communication

3 villes, 5 spectacles : Ça commence ce week-end !

Profiter de ces moments où la magie opère et fait éclore prouesses, poésie, humour et surtout être ensemble, quoi de mieux que l’espace public pour cela ?

Gometz-le-Châtel

Parvis de l’église
23h / Théâtre interactif

Cie Mine de Rien ( Genève ) / Blanche Neige ( d’après les Frères Grimm ) / Durée : 45 min
Vous pensiez connaître Blanche-Neige et les 7 nains ? Détrompez-vous, cette conteuse-clown quelque peu fantasque et déjantée vous prouve le contraire. Prenez une tringle à rideau, un morceau de tissu rouge, une comédienne hyper douée et une bonne dose d’imagination et savourez à pleines dents ce conte revisité avec brio.

Igny / PLACE STALINGRADET CENTRE VILLE

11h et 17h / Théâtre déambulat oire et son
Cie L’éléphant vert / Chercheur de mémoire
Durée 40 – 45 min

Louis est un chercheur errant, fou et sage, un collectionneur de sons. Cet étrange fouineur parcourt la ville à l’écoute des sons mémoires enfouis dans les objets urbains. Il déambule au fil de ses intuitions, s’arrête, s’installe, dialogue, capture, repart… Mémoires proches, mémoires historiques, mémoires du fond des âges, les cerveaux de nos villes sont à sa portée. Personnage tragi-comique, il révèle, parfois malgré lui, les questions qui nous taraudent et nous obsèdent.

Orsay / Parvis de LA MAIRIE

11h / Théâtre gestuel et cirque
Cie Sylllabe / On n’a pas fini de tourner en rond
Durée : 45 min

Trois hommes se retrouvent sur un banc. Comme hier, dans la classe, dans la cour de «REcréation» se jouent, avec insouciance et hardiesse, courses, étreintes, bagarres, guerres au pays du cirque de nos enfances. Au banc de nos histoires, petits et grands se retrouvent dans cette ronde à la grâce et à la sauvagerie de nos enfances.

16h30 / Acrobat ies circassiennes
Cie Les acrobates amoureux / Home sweet Home
Durée 45 min

Un couple d’apparence ordinaire va vous faire partager une de ses journées «type», au cours de laquelle son quotidien se transforme en dessin animé. Un spectacle de cirque dans lequel tous les ingrédients nécessaires sont réunis : prouesses acrobatiques, humour décalé et originalité.

Téléchargez tout le programme en format EPS

 

Agenda, Bien-être, Plateau de Saclay

Vauhallan : 16ème édition des Journées du Patrimoine de Pays

Juin 7, 2013

Le dimanche 16 juin 2013

Le Syndicat d’Initiative de Vauhallan en collaboration avec les associations

Association des Etangs et Rigoles du Plateau de Saclay (ADER)

Comité des Amis de Rigomer et Ténestine (CARITE)

Vivre à Vauhallan (VIVA)

Vous invite à une promenade commentée de Vauhallan, village en Hurepoix,

sur le thème national « Le Patrimoine rond »

Le cercle est la forme qui englobe la plus grande surface avec le plus petit pourtour.

Promenade-découverte du « Patrimoine rond » du village

(environ 4 km  ; 2h pour découvrir)

Départ à 14h30 du SI de Vauhallan

Cour de la mairie (11 Grande Rue)

Collation à l’arrivée

Bon plans, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Video – Plateau de Saclay – Le synchrotron Soleil un outil de recherche ouvert à tous

Mai 25, 2013

Synchrotron Soleil à Saclay monSaclay.fr a récemment visité le Soleil, le synchrotron de troisième génération situé à Saint Aubin sur le Plateau de Saclay. L’un des 20 accélérateurs à particules de sa génération dans le monde, cette machine permet de concentrer la lumière en un faisceau 10 000 fois plus brillant que le soleil. Ce rayon permet aux chercheurs et aux entreprises d’explorer la matière au niveau de l’atome.

“Je trouve important que notre site, public, soit intégré dans le territoire et ne soit pas une ‘bastille’ de scientifiques”, explique le Responsable Bâtiments-Infrastructures, Philippe Eymard.

Marie-Pauline Gacoin Directrice de la communication au synchrotron SOLEIL ajoute, “Nous accueillons tout le monde et encourageons particulièrement les saclaysiens et habitants du plateau à venir découvrir ce fantastique outil”.

Visites : http://www.synchrotron-soleil.fr/RessourcesPedagogiques/Visites

Les recherches effectuées au synchrotron portent aussi bien sur des secteurs d’applications industrielles tel que par exemple l’agro-alimentaire, la cosmétique, la pharmacie ou encore les nanotechnologies que sur des recherches fondamentales (physique, chimie, biologie , matériaux…) et appliquées comme l’archéologie la physico-chimie, l’astrophysique, les sciences de la vie…

Découvrez les dernières actualités du synchrotron Soleil 

“Avec 450 personnes vivant en permanence sur le site, nous sommes autant concernés par le développement du plateau que les habitants et les agriculteurs”, déclare M. Eymard. “Nous nous engageons, par exemple, pour l’amélioration des transports, des commerces de proximités”.

Le Synchrotron Soleil fait partit de l’association Terre et Cité qui réunit en son collège chercheurs, entreprises, agriculteurs et habitants du plateau de Saclay.

Une activité permanente anime les 50 000m2 de bâtiments, de jour comme de nuit. Soleil est sollicité par des équipes de chercheurs qui se relaient jour et nuit pour percer le secret de la matière lors de “runs” (sessions de huit heures pendant lesquelles une équipe peut utiliser les équipements).

1-IMG_4871 - Copie“Nous proposons plusieurs modes d’accès à nos utilisateurs  » explique M. Eymard. Le plus utilisé s’appuie sur deux appels à projets par an : un comité international d’experts dans chaque domaine scientifique et indépendant de SOLEIL, décide des « lauréats » qui sont complètement pris en charge par Soleil; en contrepartie ces utilisateurs s’engagent à publier dans les revues scientifiques le résultat de leurs recherches. D’autres modes d’accès sont possibles . Les utilisateurs qui, par exemple, ne souhaitent pas publier leurs résultats ou ne peuvent attendre l’appel à projet pour obtenir du temps d’accès peuvent choisir un mode d’accès payant ( sur une base de 4000 € pour 8 heures de temps de faisceau) qui n’exige pas de publication et garantit un niveau de confidentialité adapté aux attentes de es utilisateurs, souvent industriels. Nous réservons également quelques plages d’accès pour le cas où des recherches devraient être effectuées en urgence comme celles par exemple portant sur un virus ou un sujet à fort enjeu de société.

Un bâtiment de 80 chambres, un restaurant servant trois repas par jour assurent l’accueil et l’hébergement des utilisateurs; un atelier mécanique et des hangars et des équipes support assurent la logistique de ce site hors du commun. Par ailleurs une dizaine de moutons assurent. sur une partie du site.. une tonte écologique.

Dans un anneau protégé par un tunnel de béton , des aimants courbent la trajectoire d’un faisceau d’électrons de très haute énergie qui circulent quasiment à la vitesse de la lumière. Dans ces conditions, les électrons émettent une lumière blanche (des infrarouge aux rayons X), comparable à la lumière du soleil,dont la brillance permet d’étudier des échantillons très complexes et variés : de la structure de virus à des échantillons archéologiques en passant par des matériaux du futur liés à la nanoélectronique, à la chimie, à la géologie …

Une alimentation électrique de 31 giga watt / heure (soit la consommation annuelle d’un petite ville de 10000 habitants) est nécessaire pour le fonctionnement d’un tel équipement synchrotron.

Ce synchrotron remplace notamment les installations du LURE (Laboratoire pour l’utilisation du rayonnement électromagnétique), situé à Orsay, qui ont fermé le 19 décembre 2003. Plusieurs régions s’étaient portées candidates pour accueillir Soleil et une décision du gouvernement de Lionel Jospin en 2000, a tranché en faveur de Saclay. Une vive polémique avait eu lieu en amont entre une partie de la communauté scientifique et le ministre de la recherche de l’époque Claude Allègre, fortement opposé au projet, préférant participer au projet britannique Diamond Light Source.

Administrativement, le synchrotron Soleil est entreprise publique créée sous la forme d’une société civile, dont les membres sont le CNRS (72 %) et le CEA (28 %). La Région Île-de-France, le Conseil général de l’Essonne ainsi que la Région Centre sont également fortement impliqués dans le projet, notamment en finançant une grande partie de sa construction. (Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Synchrotron_soleil)

Aujourd’hui une large communauté de chercheurs (on dénombre plus d’une vingtaine de nationalité à Soleil) travaille au synchrotron. Sur les 417 personnes employés sur le site 125 habitent à la dans une commune de la CAPS (30%) et 43 sont parisiens. Après Paris, la majorité habite Gif sur Yvette (31), Les Ulis (23), Orsay (22) et Palaiseau 21.

 

Environnement, Plateau de Saclay

Communication du conseil de quartier du Plateau : projet de révision du PLU N°4 de Palaiseau

Mai 19, 2013

Ce message au sujet du projet de révision du PLU N°4 de Palaiseau qui est jusqu’au mardi 21 mai 19h00 l’objet d’une enquête publique

et qui sera soumis ensuite au vote du conseil municipal de Palaiseau d’ici la fin du mois de juin.

 

Il s’agit de modifier le zonage et la règlementation du PLU pour permettre la construction d’un nouveau quartier de 10 500 habitants sur la partie sud-est du plateau et accueillant chaque jour 28 000 étudiants, chercheurs, salariés … , autour de l’Ecole polytechnique sur la commune de Palaiseau.

L’urbanisation massive qu’elle permet va rendre infernale les conditions de circulation sur le Plateau et la congestion des RER déjà saturé !

 

Au conseil de quartier du Plateau de Palaiseau du 14 mai nous en avons discuté, et nous avons décidé de déposer dans le registre de l’enquête une contribution commune pour demander deux modifications du projet de révision qui devraient recueillir un large consensus:

 

1 – limiter la hauteur des constructions à 25 mètres dans le quartier (45 mètres prévus par endroits dans la zone UX1) et l’autorisation  d’emprise au sol à 70% (100% prévu dans la zone UX1), ce qui revient à demander la suppression de la zone constructible de très forte densité UX1,

 

2 – empêcher le mitage de la zone naturelle N comprise entre le lac et la départementale D36, en demandant lasuppression de la zone constructible UX3 prévue à cet endroit.

 

Vous trouverez dans le courrier ci-dessous le texte de la contribution et les infos pour la signer si vous le souhaitez.

 

Cordialement,

 

Conseil de quartier du Plateau de Palaiseau

 

—————————————————————————————————————————————————————————

 

 

Bonjour,

 

A sa réunion du 14 mai le Conseil de Quartier du Plateau a approuvé à une très large majorité la contribution (voir ci-dessous) qui sera ajoutée au registre de l’enquête publique.

 

Les personnes qui souhaitent s’associer à notre démarche peuvent le faire en envoyant  nom, prénom et adresse postale, avant le lundi 20 mai au soir  à  :  contact@cq-plateau-palaiseau.net

 

ou déposer leur contribution personnelle avant mardi 21 mai 2013 19h00 au service de l’urbanisme  rue Louis Blanc (en face de la mairie).

 

Bien cordialement,


Le Conseil de quartier du Plateau de Palaiseau

 

Le dossier de l’enquête publique est sur le site de Palaiseau;  vous pouvez aussi consulter notre site :

 

 

 

 

Contribution à l’enquête publique sur la révision simplifiée du PLU N°4

suite à la réunion du Conseil de Quartier du Plateau de Palaiseau du 14 mai 2013

Conditions de déroulement de l’enquête publique

 

 

La commission Urbanisme du Conseil de Quartier du Plateau suit les questions d’urbanisme concernant Palaiseau entre les réunions du Conseil qui sont très espacées. C’est à ce titre qu’elle a envoyé le 3 avril 2013 à Madame la Maire de Palaiseau une lettre pour lui demander de moderniser les moyens d’information et de consultation mis à la disposition des Palaisiens dans le cadre de l’enquête publique sur la révision du PLU N°4 (lettre jointe).

La commission a par ailleurs demandé, par un courrier du 23 avril 2013 (voir page 17 de ce registre), la prolongation de l’enquête publique et la tenue d’une réunion publique avant sa fin.

Nos demandes ont été prises en considération et partiellement satisfaites, puisque l’intégralité du dossier de l’enquête a été mis sur le site Internet de la ville, que la fin de l’enquête a été reportée du 14 au 21 mai et qu’une réunion publique d’information a été organisée le 13 mai 2013.

Nous avons fait ces démarches car nous estimions que les informations diffusées étaient insuffisantes au regard de l’enjeu de cette révision du PLU.

Nos élus sont porteurs de la maitrise du projet à travers l’octroi des autorisations d’urbanisme, et nous, citoyens, nous avons le devoir de les alerter.

Le 14 mai 2013, à la réunion du Conseil de Quartier du Plateau, la commission Urbanisme a transmis toutes les informations qu’elle avait rassemblées sur le projet de révision du PLU N°4, y compris celles données à la réunion publique du 13 mai. Elle a ensuite présenté pour avis les remarques et requêtes ci-dessous, pour lesquelles il y avait eu consensus en commission. Certains ont souhaité signer cette contribution à l’enquête publique et d’autres ont préféré déposer individuellement leurs requêtes.

 

 

Remarques et Requêtes

 

 

La demande de révision du PLU N°4 engagée à la réunion du conseil municipal du 5 juillet 2012 a pour objectif de permettre la réalisation d’une opération urbaine de grande envergure dans le cadre de la création de la ZAC du Quartier de l’Ecole polytechnique (QEP). Elle n’aurait pas dû bénéficier de la procédure simplifiée car les demandes de modifications du PLU sont importantes (pour accueillir 840 000 m2 de surface de plancher) et ne présentent pas un caractère urgent. En effet, elles sont en grande partie étroitement liées à l’implantation d’une gare du métro automatique du Grand Paris qui d’après les prévisions de mars 2013 ne devrait être mise en service qu’en 2023.

 

 

1- Les modifications de zonage :

 

 

Dans le périmètre de la future ZAC du QEP, le PLU actuel de Palaiseau comporte 7 zones constructibles avec des règlementations différentes et une vaste zone naturelle N, non constructible, avec un lac, des espaces boisés et des terrains de sport de l’Ecole polytechnique. Cette zone N s’étend, en dehors du périmètre de la ZAC, à la forêt domaniale de Palaiseau.

D’après les documents mis à disposition du public, le projet révisé du PLU prévoit un important remaniement de la zone N et une diminution de 38,5 hectares de sa superficie à l’intérieur de la ZAC. Ses contours seraient modifiés au profit de plusieurs zones constructibles, l’une d’elles (UX3-Nord du lac) étant insérée dans la zone N. Les terrains de sport devraient quitter cette zone et des bassins de stockage seraient ajoutés à l’Ouest du lac pour la gestion de l’eau. Le « survol » probable de cette zone N par le transport automatique léger du Grand Paris achèvera de la dénaturer.

 

Requête : Devant ce constat, nous demandons la suppression de la zone UX3-Nord dans le projet de révision du PLU N°4, et son remplacement par une zone NL permettant le maintien des terrains de sport existants et la création de nouveaux terrains pour les besoins des futurs usagers et résidents du quartier.

L’ensemble (zone N + zone NL) avec ses plans d’eau et sa lisière boisée représenterait ainsi un attrait indéniable pour le QEP et une barrière naturelle efficace contre les nuisances du trafic sur la RD36.

 

Nous avons appris à la réunion publique du 13 mai que l’Ecole polytechnique est intervenue pour que ses terrains de sport ne soient pas déplacés, ce qui nous conforte dans notre demande.

 

 

 

 

2- Les modifications de réglementation :

 

 

Dans le périmètre de la future ZAC du QEP, le PLU actuel de Palaiseau permet de construire avec un coefficient d’emprise au sol (CES) maximal de 60% des parcelles et une hauteur maximale de 16 mètres (excepté dans la zone d’édification du Centre EDF où elle a été portée à 25 mètres par la révision simplifiée N°3).

 

Dans le projet révisé du PLU, la surface totale des zones urbaines (UX) dans le périmètre de la ZAC a été augmentée; les  contours des zones ont été revus ainsi que la règlementation pour chaque zone (UX1, UX2 a et b, UX3). Pour permettre la construction des 840 000 m2 de surface de plancher, le CES maximal et la hauteur maximale ont aussi été augmentés. Ainsi il est possible d’atteindre un CES de 100% et une hauteur de 25 mètres  avec des émergences à 45 mètres dans la zone UX1,et une hauteur de 25 mètres dans les zones UX2a et b avec des CES respectifs de 70% et 50%. La possibilité de pouvoir densifier le bâti est  également accrue par des modifications de la réglementation sur l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques et par rapport aux limites séparatives.

Nous ne contestons pas la nécessité de répondre à la demande de logements des Palaisiens et aux besoins résidentiels des salariés et étudiants des établissements qui vont venir s’installer dans ce quartier, et il est normal de chercher à avoir dès aujourd’hui une vision globale du quartier pour pouvoir contrôler son développement.

Ce que nous contestons, c’est la démarche qui consiste à vouloir donner dès aujourd’hui des autorisations d’urbanisme aussi grandes, alors que les problèmes de transports et de voieries entre le plateau et la vallée qui nous inquiètent tous sont loin d’être résolus.

 

 

Requête : Nous demandons la suppression de la zone UX1 avec sa réglementation particulière de grande densification (CES jusqu’à 100%  et émergences jusqu’à 45 mètres), et sa transformation en zone de type UX2a, avec possibilité de conserver des espaces écologiques à enjeux très forts qui seraient détruits par UX1. Autrement dit, cette demande correspond à donner  des autorisations d’urbanisme d’une hauteur maximale de 25 mètres avec un CES maximal de 70% dans une zone UX2a incluant la zone UX1 supprimée,  tout en assurant la conservation des espaces écologiques à enjeux très forts.

Ceci est  tout à fait suffisant pour conférer au QEP l’identité forte souhaitée par les urbanistes, identité qui sera renforcée si le déplacement et le rehaussement de la tour de contrôle radar sont effectués.

 

L’opportunité de créer une zone de type UX1 dans 10 ou 20 ans pourra faire l’objet d’une future révision du PLU quand toutes les constructions en cours à Palaiseau seront terminées et habitées.

                                                                                            

 

 

                                                                                  A Palaiseau, le 14 mai 2013

 

M. CABON, M. COLLIOT, M. LE COSSEC, M. et Mme DANY, Mme DARNIEAUD, Mme DEMOUGIN, Mme DE SAINTE MARIE, Mme DESCHATRETTE, M. DUVERNAY, M. et Mme GUÉGUEN, M. HOARAU, M. HOUDEBINE, M. LE FRANCOIS, M. et Mme LERMYTE, M. LORDON, M. MARINARO, M. MONCORGÉ, Mme ONILLON, Mme PAJOT, M. PÉCASTAINGS, M. PERRAGUIN, Mme PIERÇON-JADBANE et Mme RÉMY membres du Conseil de Quartier du Plateau.

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