Browsing Category

Info Citoyen

Entreprise, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Un restaurant au goût du jour : Les Belles Lettres

Nov 22, 2019

« Quand ça marche bien, il faut continuer ». Natacha Poncet, General Manager du Best Western Plus Paris Saclay, fait référence au lancement du concept Résonance au printemps, dont le blog monsaclay.fr s’est fait l’écho*. Sept mois plus tard, nous revoici dans cet hôtel, pour l’inauguration du restaurant Les Belles Lettres.

Petite revue des invités. Certains sont un peu chez eux ici, tels Hervé & Hervé, anciens de Dassault Aviation : « Nous y tenons notre Assemblée Générale et nous déjeunons sur place » ou Emmanuel et Thibaut qui vendent des programmes de formation HEC sur mesure, dont les bureaux sont « à 50 mètres d’ici ».  Ce n’est pas le cas de tout le monde. Floriane C. (Executive Education en charge du MBA d’HEC) qui travaille à l’annexe HEC de Champerret découvre les lieux. Julie Pompon, Responsable communication et marketing de la société Egis (groupe d’ingénierie, conseil, exploitation, à SQY) est accompagnée de Sophie Fayaud, l’ancienne titulaire du poste, qui a tenu à lui faire connaître l’hôtel.

Le Responsable restauration, Ali Ailas, aime que l’on profite des agapes servies dans l’espace Rêverie : un buffet salé, comme ce Bourguignon végétal – sans matière animale, avec épeautre et oignon confit – et sucré, comme ce pain perdu avec crème anglaise. Et c’est le jour – 21 novembre – du Beaujolais nouveau !

D’où viennent ces notes et cet air ?

Cette fois, nous y sommes. Des femmes écrivains qui ont su faire bouger les lignes (ainsi Mary Frances Fisher) sont à l’honneur sur les murs du restaurant Les Belles Lettres. Veronica Antonelli, chanteuse lyrique et Parisienne, ne laisse rien paraître des quatre changements qui lui ont été nécessaires pour venir jusqu’ici en train et en bus. La harpiste Maelle Rochut l’accompagne. Professeure au conservatoire de Palaiseau, la musicienne est arrivée avec son instrument (Salvi, une marque italienne) à 11 h, une heure avant le début de l’inauguration. Qu’il est doux d’entendre L’Elixir d’amour de Donizetti.

Labellisé Less Save the planet, le restaurant applique la philosophie : Apprenons maintenant à bien manger en sauvant l’environnement. — Une carte à découvrir !

Christophe Baillat – Auteur et conférencier

Contact : [email protected]

* Lire l’article précédent : Avec Résonance, l’Hôtel Best Western Bièvre entend …

Info Citoyen

église Saint-Martin à Jouy-en-Josas : Visite guidée

Sep 18, 2019

« A l’occasion des Journées européennes du Patrimoine de 2019, en
association avec la mairie et l’équipe paroissiale de Jouy-en-Josas, le
Groupe de recherche historique de Jouy vous invite à découvrir l’église
Saint-Martin. Visite guidée par Claude Laude, conservateur
du Patrimoine, passionnée par son histoire, et Jean-Francis Harris.

Samedi 21 septembre : visites de 15 h à 17 h 30

Dimanche 22 septembre : visites de 15 h à 18 h »

Info Citoyen

Le temple de Jouy en Josas ouvrira ses portes pour les Journées du Patrimoine

Août 9, 2019

Le temple de Jouy-en-Josas est typique de l’architecture religieuse de la seconde moitié du XIXe siècle. Sa décoration intérieure est significative de la pensée religieuse protestante.

Samedi 21 septembre et dimanche 22 septembre, dans le cadre des Journées du Patrimoine, des visites guidées seront organisées de 14 h 30 à 17 h 30 pour expliquer les ressemblances et les différences de l’architecture protestante avec des lieux de culte catholiques. Le concert du samedi est ANNULE
Accès : Il est possible de se garer aisément dans la rue du Temple, ou dans le parking adjacent à la gare de Jouy-en-Josas (ligne C, branche Massy-Palaiseau/Versailles). Distance d’environ 100 m entre la gare et le temple.

Contact : Patrick MICHON responsable des Journées Européennes du Patrimoine du temple protestant de Jouy-en-Josas : 06 08 45 31 79 ou [email protected]


Historique
Le protestantisme s’est installé à Jouy-en-Josas avec l’arrivée de Christophe-Philippe Oberkampf, fondateur de la manufacture de la Toile de Jouy en 1759. Le culte se tenait alors dans une grange de la famille Oberkampf, car depuis l’abolition de l’Édit de Nantes (en 1685), le culte n’était accessible qu’à des étrangers, et uniquement dans des locaux privés.
Notre temple est totalement lié au créateur de la Manufacture de la Toile de Jouy et à sa famille. Christophe-Philippe Oberkampf était lui-même luthérien, mais malgré la Révocation de l’Edit de Nantes par l’Edit de Fontainebleau de 1685, il pouvait, comme étranger, célébrer en privé le culte évangélique en famille.
Afin de disposer d’ouvriers très qualifiés, et bien formés aux techniques de l’impression sur toile, Oberkampf fit venir de nombreux coreligionnaires suisses ou allemands. Puis des protestants français vinrent s’installer à Jouy par petits groupes, presque clandestinement, sûrs qu’ils étaient de recevoir du manufacturier protection et situation. Leur nombre fut certainement supérieur à 150 pendant la Révolution et le Premier Empire.
Vers 1810, ce fut Jouy en Josas qui comptait le plus de « réformés » de toutes les communes de Seine et Oise. D’après un recensement fort incomplet datant de 1820, les protestants installés dans le bourg atteignaient le nombre de 56. Tous, sauf un, travaillaient à la manufacture. Lorsque la Manufacture ruinée par l’évolution de la mode et la fin de l’Empire, dut fermer ses portes, la plupart de ces ouvriers protestants repartirent. Mais les nombreux descendants et parents des familles Oberkampf et Mallet (en effet, deux fils du banquier Guillaume Mallet, James et Jules, épousèrent les deux filles de Christophe-Philippe Oberkampf, Laure et Emilie).
La figure d’Emilie Oberkampf-Mallet est significative. Elle contribue largement à la renaissance du protestantisme que connaît cette époque et établit des asiles pour enfants dans Paris financés par une souscription gérée par la banque de son mari. Démarcheuse tenace et habile négociatrice, elle fait avancer ses projets avec l’appui de la noblesse et de la haute bourgeoisie tant catholique que protestante. À partir de 1826, elle réunit un comité de femmes dans le but de promouvoir la création de l’école maternelle en France, dont elle est une des pionnières.
C’est grâce à la générosité des filles d’Oberkampf et de la baronne Bartholdi-Walther, que fut érigé, sur un terrain dépendant de l’ancienne manufacture, le temple évangélique, sur les plans de l’architecte H. Le Clerc. Le temple fut inauguré le 11 juin 1865. A noter que la baronne Bartholdi-Walter finança également le temple de Boissy Saint Léger, d’architecture très semblable car construit par le même architecte. P.M

Pasteure : Mathilde Porte-Glavier.
Site internet de la paroisse : https://www.epujvvc.fr/

Info Citoyen

Offre aux lecteurs du blog

Juil 3, 2019

L’auteur palaisien Jean-Claude Nouel, offre généreusement aux lecteurs du blog monsaclay.fr

10 exemplaires de son Guide du plateau de Saclay dont nous avons parlé le 1er mai  dans un article intitulé : « Le meilleur guide du plateau de Saclay »

Pour cela, veuillez envoyer une enveloppe affranchie* avec 2 timbres verts ou prioritaires et l’adresse du destinataire à

Christophe Baillat 12 rue du Docteur Kurzenne 78350 Jouy-en-Josas

* si vous habitez en France ou en Europe.

Environnement, Info Citoyen

La biodiversité et l’Université Paris-Saclay

Juin 15, 2019

Source: https://www.universite-paris-saclay.fr/fr/actualite/la-biodiversite-et-luniversite-paris-saclay (13 mai)

Fleurs - champ - biodiversité

Cinq questions à Jane Lecomte, directrice du laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution

La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) consacrée à l’étude de l’« érosion du vivant », vient de terminer sa septième session plénière, à Paris. Elle prépare une nouvelle évaluation de l’état mondial de la biodiversité.

Jane Lecomte, Professeur à l’Université Paris-Sud et directrice du laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution (UPSud, CNRS, AgroParisTech) nous présente les constats faits par l’IPBES et les travaux de l’Université Paris-Saclay dans ce domaine.

1. Quel est le rôle de l’IPBES ?

L’IPBES, créée en 2012, fournit une expertise scientifique indépendante qui lui permet d’assister les gouvernements pour toutes décisions relatives à la biodiversité. Elle est un peu l’équivalent du GIEC pour la biodiversité. Elle vient de présenter un travail de trois ans, impliquant plusieurs centaines d’experts, sur l’état actuel de la biodiversité. Le précédent état des lieux avait été fait l’objet d’un premier rapport en 2005.

2. Quels sont les principaux constats présentés dans ce rapport ?

Les tendances sont les mêmes qu’en 2005 tout en étant plus alarmantes. On assiste à un taux sans précédent d’extinction des espèces qui s’accélère. Sur les 8 millions d’espèces connues, un million d’entre elles sont menacées, qu’elles soient animale ou végétale. Plus de 40% des amphibiens, 33 % des coraux et un quart des mammifères ! On constate en effet une baisse importante des effectifs de nombreuses populations d’espèces, ce qui préfigure à terme une extinction rapide.

Les causes de ces extinctions sont anthropiques. La première est liée au changement d’usage des terres, en particulier lié à l’agriculture, mais aussi de la mer. Il est frappant de constater que 75% de la surface terrestre, mis à part quelques déserts, a été transformé par l’homme. L’exploitation des ressources, comme la pêche intensive, arrive en seconde position. La troisième cause, et c’est nouveau, est liée au changement climatique ce qui montre que les problématiques du climat et de la biodiversité se recouvrent. La grande différence cependant réside dans les temporalités des différents phénomènes : on peut avoir des actions immédiates impactant la biodiversité locale alors que les variations du climat sont globales et à plus long terme. Puis, en cinquième et sixième cause d’extinction, on trouve les pollutions et l’introduction d’espèces exotiques envahissantes. Il y a aussi des causes indirectes comme l’augmentation démographique et l’augmentation de la consommation des ressources biologiques par tous et non durable.

3. Y-a-il des spécificités françaises ?

La France a une responsabilité toute particulière car elle abrite 10 % de la biodiversité mondiale, en particulier avec ses 19000 espèces endémiques présentes dans ses territoires d’outre-mer. Nous sommes aussi l’un des dix pays avec le plus grand nombre d’espèces menacées. En France métropolitaine, l’artificialisation des sols due à l’extension des zones urbaines, l’intensification agricole et la diminution très importante des zones humides ont des impacts majeurs sur la biodiversité. Seuls 22 % des habitats naturels (prairies, marais, dunes…) sont dans un bon état de conservation.

4. Y-a-t-il des travaux particuliers réalisés à l’Université Paris-Saclay dans ce domaine ?

A l’ESE, Paul Leadley est représentant de la France à l’IPBES et nous avons deux autres rédacteurs du rapport, Franck Courchamp et Céline Bellard.

Nous menons des recherches, en France comme à l’étranger, sur l’impact des perturbations anthropiques (changements climatiques, pollution de l’environnement, espèces envahissantes), sur la dynamique des populations et des communautés et leur risque d’extinction. Nous étudions aussi les effets des changements climatiques sur le fonctionnement des écosystèmes forestiers et leur réponse à ces changements.

Nous travaillons à apporter des solutions à cette érosion du vivant en étudiant les pratiques agricoles et la structuration des paysages agricoles qui favoriseraient la biodiversité. Dans un cadre encore plus large, nous envisageons la transformation des socio-écosystèmes car, pour freiner l’érosion de la biodiversité, il faut mettre en place de nouvelles politiques publiques au niveau national et international. Nous développons aussi une vision éthique de la conservation du vivant qui envisage de laisser les entités de biodiversité poursuivre leur trajectoire évolutive au-delà de nos propres intérêts.

Il y a bien sûr des travaux d’autres équipes à l’Université Paris-Saclay comme l’expédition Tara Oceans qui a permis de récolter et d’analyser en profondeur 35 000 échantillons de plancton marin.

5. Qu’est-ce que l’Institut Ecologie, Diversité, Evolution du vivant (IDEEV) qui sera hébergé dans un bâtiment en construction actuellement sur le plateau de Saclay ?

L’IDEEV (Institut Diversité, Ecologie et Evolution du Vivant) est une fédération de recherche composée de trois unités de recherche fondatrices : EGCE (Evolution, Génomes, Comportement et Ecologie), GQE (Génétique Quantitative et Evolution – Le Moulon) et notre unité, ESE. Nos recherches dans ces trois laboratoires portent sur la biodiversité ce qui nous a amené à nous réunir au sein d’un bâtiment qui devrait être prêt à nous accueillir en 2021-2022. Cette proximité des terres expérimentales agricoles mais aussi de la zone de protection naturelle agricole et forestière sur le plateau de Saclay nous offriront de nouveaux terrains d’étude pour des recherches en agroécologie avec d’autres partenaires scientifiques de l’Université Paris-Saclay.

Info Citoyen

Lâcher de bateaux : courses de vapeur à la Cour Roland

Mai 18, 2019

De Turin, de Belgique, de Seine-et-Marne… c’est le Grand Rassemblement International VAP’ Ile de France au Bassin de la Cour Roland – Jouy-en-Josas. Il faut profiter de ces lâchers de bateaux – avec ou sans la radio qui sert à les piloter -, le nombre de concours vapeur est en baisse, confie Christian Jolly, Président d’Arc en Ciel, l’association qui co-organise l’événement en partenariat avec le Model Club de la Cour Roland (Pdt M. Caron) pour la logistique.

 

 

Rémi Ougier donne des explications au public sur le France réalisé au 1/33e

Ces passionnés, pilotes, constructeurs, organisateurs, vous proposent d’assister à différentes épreuves : « de port », de maniabilité, de vitesse ou de lenteur (le vainqueur sera le second), relais et une épreuve inédite : l’homme à la mer. Leurs bateaux sont des merveilles de précision : que dire de celui-ci, qui dispose d’eau chaude pour le thé ? Celui-là, construit par Rémi Ougier, reproduit la navette du lac d’Annecy qui servait de « bus » utilitaire la semaine et offrait une restauration à bord le week-end. L’original : France, bateau à aubes, 47 m de long et 12 m de large, a coulé pour des raisons mystérieuses en 1971. Après 20 ans de quête pour en trouver les plans, Rémi a localisé le dernier propriétaire grâce à Nicolas Hulot qui avait plongé sur l’épave.

Côté public, Jessica et Noël, frère et sœur, étaient les premiers. Arrivés là par hasard après une heure de vélo au départ de Vélizy, ils reviendront avec les enfants qui auront le choix entre « des épreuves sérieuses, marrantes et de précision ».

ACCES AU BASSIN DE LA COUR‐ROLAND : 60, rue Etienne de Jouy  à Jouy-en-Josas.

Sur l’A86, sortie 31, prendre direction les Metz, puis zone aéronautique Louis Bréguet, Domaine de la Cour Roland, entrer dans le domaine. Le bassin est situé à gauche après les parkings.

Programme : samedi à partir de 10 h 30 jusqu’au soir (apéro-repas à 19 h), dimanche 9 h 00 à 16 h 00 remise des prix

PS : Vous devriez retrouver très vite les films de ces courses sur le site de Raphaël Havranek qui filme les bateaux des copains : Raphaël Havranek – YouTube

 

Christophe Baillat

Présent au salon Ecrire à Versailles le 24 mai

Info Citoyen, Plateau de Saclay

Le meilleur guide du plateau de Saclay

Mai 1, 2019

Tu ne connais probablement pas le plateau de Saclay, je vais t’en brosser le tableau.

Anselme et moi passions d’un sujet à un autre, tant la diversité était grande sur ce territoire.

Heureux qui comme Anselme a pu avoir à ses côtés pour le guider, Jean Claude Nouel, ce Palaisien, urbaniste* retraité, docteur en géographie dont les connaissances profitent à Terre et Cité. Le premier est un Algérien brillant qui entre à Polytechnique. Les yeux noirs de l’Oranais regardent sereinement la montée par le sentier « de la gloire » qu’il emprunte. Le second s’offre à être son guide, le « passeur » entre ces deux mondes. _ « Aujourd’hui, tu as quitté cette ville, loin du port et des pentes escarpées de Santa Cruz, pour d’autres horizons, après y être né. » C’est un Greeter** dans l’âme.

 » L’horizon que tu vois sur cette plaine se voilera des bâtiments de la recherche et du savoir au cours des prochaines années. »

Ce n’est pas l’envie de raconter l’histoire du plateau à tout le monde qui lui manque, néanmoins, Jean Claude Nouel a eu la bonne idée d’écrire un document paru en 2015 que je recommande : « Le plateau de Saclay & Un territoire porteur de passé et d’avenir au-delà des frontières. » Même s’il n’est pas facile à trouver, on y arrive, trois cents petits fascicules d’une trentaine de pages circulent et racontent cette histoire à travers cette rencontre de Jean Claude avec le fils d’un ami oranais.

L’auteur et Anselme qui a choisi la filière nucléaire  ont fait un périple sur le plateau. Ainsi est né ce panorama, de Marie Curie à Pierre-Gilles de Gennes, sans oublier le versant littéraire : de George Sand à Juliette Adam, particulièrement bien fourni. Autant de personnalités qui ont vécu ou marqué le destin du plateau. Plus, quelques figures liées à l’histoire franco-algérienne, comme Maurice Audin** ou Henri Alleg, auteur de La Question. Et bien sûr, les universités et les comparaisons mondiales.

Où se procurer ce guide : à La librairie-restaurant Mille-Feuilles à Bièvres, à Palaiseau… Prix : 12 €

Christophe Baillat

* Il a travaillé à la création de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines

** de l’anglais « to greet ». Un passionné qui partage sa passion et les connaissances qu’il a de son territoire avec d’autres personnes à travers des balades, des visites, des découvertes.

** Prix Maurice Audin pour que se développe la collaboration algéro-française en mathématiques

 

Entreprise, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Avec Résonance, l’Hôtel Best Western Bièvre entend répondre aux nouveaux usages

Avr 10, 2019

Natacha Poncet (robe rouge au milieu sur la photo) et son équipe du Best Western Val de Bièvre

Quel immense plaisir ce soir de partager avec vous la découverte de notre superbe concept RESONANCE ! » Natacha Poncet, Directrice du Best Western Val de Bièvre à l’entrée du Campus HEC à Jouy en Josas.

Les campus, les bureaux, les hôtels sont en pleine ébullition

Parmi les invités qui se pressent dans le hall d’entrée, plusieurs manager d’hôtellerie. Stéphane Zabouri, Directeur du Victoria Palace à Paris vient sur le plateau de Saclay pour la première fois. Julie et Marie-Clarté ont été formées au métier par Natacha. La conférence de Philippe Morel intitulée : Comment les nouveaux modes de travail révolutionnent l’immobilier de bureau, attire aussi. Au moment de changer le mobilier, Perrine Gouerec (Fédération des Entreprises Publiques Locales) cherche des idées.

Le besoin de faire évoluer les espaces : « Ouvrir vos esprits, vous lâcher, exprimer et partager vos idées et votre potentiel ».

Entrée sur scène de Philippe Morel (Dynamic Workplace) qui fait déferler dans la salle la lame de fond du co-working, plus adapté à l’enjeu de créativité : 2 % du parc tertiaire aujourd’hui, il pourrait représenter 20 % en 2030. Il laisse la place à Natacha Poncet qui appelle son équipe. Ensemble, avec l’aide d’un cabinet conseil, du Chef Nicolas à Marion, la Responsable commerciale, ils ont repensé les espaces de travail, intégré l’esprit du co-working. Applaudissements. Christine Monti, coach (Talents Impulse à Paris), accompagne des dirigeants, des équipes : « J’ai besoin de temps d’échanges entre les participants. Si une salle classique n’est pas adaptée, on peut certes bouger les tables mais ce n’est pas toujours facile ».

Source dossier de presse

A la découverte de ces nouveaux espaces

Julien Robin, Responsable avant-vente, cherche des bureaux hors de Thalès. « Le lieu ici permet de s’aérer, de s’organiser en mode start-up, d’avoir une tout autre vision ».

« Avec la nouvelle approche client de l’Hôtel, l’espace est affecté selon l’objectif de la réunion. Si l’amour du métier est primordial, la salle Fait main, en référence aux artisans, sera idéale ». Marion Lindas Tounekti

Au total Résonance propose 1 000 m² revisités, 8 salles de réunion scénarisées et thématisées, plénière d’une capacité de 300 personnes, espace de co-working. Tout juste équipés avec décorum et mobilier, la commercialisation* de ces espaces a débuté après cette soirée qui s’est terminée à minuit. En cours d’installation, quelques entreprises du plateau de Saclay en ont déjà eu un avant-goût.

Christophe Baillat

* Contacts :

M.L.T : [email protected] – 06 22 61 55 91

Ou : [email protected] _ 01 69 35 43 26

Environnement, Info Citoyen

Intéressant miroir, que nous dit le composteur de nos vies ?

Mar 17, 2019

Le formateur nous a montré des vers de terre en train de copuler et leurs spermatozoïdes sur sa paume, que tout le monde photographiait, c’était étrange. Autour, tout paraissait normal, L. aidait Mélanie, sa maman, à épandre du compost au pied des arbustes d’une allée.

Orga Neo en partenariat avec École du compost

Où étais-je ? Fausses-Reposes, ce toponyme fait froid dans le dos. Qui a lu La cicatrice du diable de Laurent Scalese sait pourquoi. En mode aventure, franchir les 30 mètres de dénivelé, la voix de Google Maps (_ Prendre à gauche sentier Belloc) dans l’oreille. Eviter d’arriver en retard. Le matin, nous* avions reçu une formation théorique au compostage à l’Hôtel de ville de Versailles, qui allait se poursuivre par une session de terrain.

Au sortir de la gare de La Celle Saint-Cloud, la forêt de Fausses Reposes est néanmoins un raccourci pour rejoindre le groupe.

Résidence Circourt. Les bacs (broyats de branchage, apports de restes de fruits et légumes, maturation) sont si bien placés que le label compost drive – s’il existait – pourrait lui être attribué. Mélanie s’excuse, un message WhatsAp lui signale qu’il y a un intrus dans le bac d’apports, une tête d’ananas qui aura du mal à se décomposer. Elle nous confie aux bons soins de sa voisine qui porte un tablier siglé « Maître composteur ».

Petite revue des fous furieux qui l’entourent

Carole est allée chercher des vers de terre dans la forêt car elle a vu que le composteur allait déborder. Sébastien reçoit un panier AMAP chaque semaine et utilise un bac à pâtons pour le lombricompostage depuis qu’il a testé cette installation dans la pizzeria où il travaillait. Jean-Marc dirige un labo. Tous les mardis midi, il bichonne les jardins partagés du domaine de l’Inra.

Jusqu’où le mal s’étend ?

Même les CRS – normalement occupés au maintien de l’ordre – retournent la question des déchets de leur cuisine (100 repas/jour, 7/7, soit 8 tonnes de bio-déchets produites) dans leur tête. Leur site à Bièvres s’étend sur 32 hectares. Compost individuel, de résidence, d’établissement, chacun travaille sa méthode. Le poste de circulation de la gare des Chantiers s’y mettrait aussi.

  A quoi reconnait-on un composteur ? Quand il tient un carton, compulsivement, comme il le ferait d’un ticket de métro, il le fractionne en petits morceaux. C’est un toc.

Vient le temps où tout ce que les hommes ne considéraient pas, regardaient comme bon pour la benne, ils se damneraient pour le récupérer. Les sols en sont de plus en plus gourmands.

Ré-habiter nos résidences, comme on anime des jardins d’entreprises

Il y a peu de temps encore, nous regardions depuis nos fenêtres les paysagistes entretenir des espaces qui étaient de moins en moins les nôtres et chaque samedi, nous tondions notre pelouse à ras. Oubliez. Depuis, jardins partagés et compost ont fait leur chemin. Les sessions sont pleines. L’ADN de nos résidences, de nos établissements, se modifie, le miroir a raison.

Christophe Baillat

* article inspiré par une formation de référent de site organisée par Orga Neo à laquelle les Jovaciens étaient bien représentés : 3 personnes de l’Inra, 2 élèves ingénieurs qui travaillent pendant 2 ans à un projet de quartier, 2 représentants de résidence. La commune de Jouy-en-Josas a un défi à relever : déchets moins 10 %.

 

Info Citoyen, Vallée de la Bièvre

Balzac invité à la Maison Littéraire Victor Hugo

Mar 3, 2019

Nouvelle exposition dans le cadre du cycle* Victor Hugo et les Grands Esprits Universels proposée par la Maison Littéraire Victor Hugo, à partir du 2 mars 2019.

Photo Erik Tartrais

 

En août 1850, Victor Hugo tient dans sa main chaude celle d’Honoré de Balzac épuisé, c’est la fin d’une amitié. Après la fermeture hivernale, la Maison Littéraire de Victor Hugo (MLVH) à Bièvres ouvre grand ses portes à Balzac – inventeur du procédé de la réapparition des personnages – pour une exposition temporaire, à l’occasion du 220e anniversaire de sa naissance. Les documents (portrait-charge de Balzac par Nadar, photographie de Balzac par Nadar d’après daguerréotype… ) proviennent du fonds propre de la MLVH. En cours d’année, ils seront complétés par d’autres en provenance de Tours, Angers, Saché.

Commençons la visite.

La guide commente un buste en marbre de Carrare : « Hugo était ce beau jeune-homme. » L’écrivain a séjourné au château des Roches (où nous sommes) de 1828 à 1837, « c’est le Victor Hugo de l’énergie, de la jeunesse ».

Hugo comme Balzac, des travailleurs acharnés

Outre qu’ils sont contemporains : Balzac est né en 1799, Victor Hugo en 1802, ces deux écrivains réalistes observent leur temps, écrivent très vite (à seize ans, Hugo fit le pari d’écrire un roman en quinze jours et s’y tint. Plus tard, il écrira une pièce de théâtre en dix jours), se passionnent pour leurs recherches autour de l’humain, « aucune zone sociale n’échappe à Balzac ». Dans son roman Louis Lambert écrit en 1833, Balzac explique sa théorie de la volonté, lui qui a imposé à son corps d’écrire les quatre-vingt-dix volumes de La Comédie Humaine.

 Tous les sapins de la Forêt Noire ne valent pas l’acacia qui est dans la cour des Roches.  V.H

La Maison « entièrement privée » se visite en toute simplicité, accueillante aux randonneurs qui ne sont pas chaussés pour marcher sur une moquette claire. Un RDC et un étage, quatre salons de différentes couleurs. Avant ou après la visite, un agréable parc de onze hectares est ouvert à la promenade. La MLVH abrite plusieurs Trésors nationaux « au titre des monuments historiques » : le texte original d’un projet de décret écrit par V.H (amnistie des Communards), ses épreuves d’imprimerie corrigées (La Légende des siècles, Les Contemplations) au premier étage. Mais aussi des « copeaux » de V.H, ses brouillons de premier jet.

On découvre un Balzac touchant, complexé par son physique, auteur dont les textes sont diffusés à l’étranger sans rétribution (c’est pour cette raison qu’il est à l’origine de la Société des Gens de Lettres), détectant bien les erreurs (i.e mauvais calculs) que ses personnages commettent, mais incapable de voir les siennes, il se réfugiait à Saché (Indre et Loire) pour mettre ses créanciers à distance.

Ne cherchez pas la biographie de Balzac écrite par Stefan Zweig (Balzac Le roman de sa vie), la librairie est bien dotée mais uniquement avec les ouvrages de Victor Hugo.

La MLVH se visite le week-end de 14 h 30 à 18 h 30 et pour les groupes de plus de dix personnes, tous les jours, toute l’année, sur réservation.

Christophe Baillat

 

Maison Victor Hugo 45, rue de Vauboyen 91570 Bièvres

[email protected] ou Tél. 01.69.41.82.84

http://www.maisonlitterairedevictorhugo.net

 

* après les expositions George Sand, Alexandre Dumas, Shakespeare, Voltaire

Ecoles, Info Citoyen

Ferrandi : du plateau pédagogique à l’assiette.

Fév 2, 2019

Les premières JPO de l’année se tenaient à l’Ecole Ferrandi de Jouy-en-Josas. _ On enlève les places tant qu’il y en a !

« Les cours ont lieu de 8 h 30 à 18 h. Les parents sont contents, on ramène des produits chez nous. »

Julien, 2e année de BTS option B Arts culinaires, Arts de la table et du service

 

Pour bien faire, il faudrait suivre la chaîne de production de bout en bout, un découpage pédagogique des JPO en quelque sorte. Chambre froide, décartonnage,  zone de stockage préliminaire, habillage, cuisson jusqu’à l’envoi en salle, sur assiette ou plat. Mais voilà, il y a toujours du monde pour ces Journées Portes Ouvertes et on a l’impression que tout le monde court dans tous les sens. De temps en temps, un Chef (formateur) appelle ses élèves au calme, _ « On se détend. »

Il a participé à la préparation des crêpes – Chandeleur oblige – à partir de 8 h – 8 h ½ : poêlon, réchaud, différents alcools dont un rhum blanc et jus de fruits (ananas, orange, mirabelle) ont été « envoyés » ainsi que le sucrier. Julien Mendrilil, élève en BTS option B (Arts culinaires, Arts de la table et du service) se retrouve pourtant à la découpe d’un saumon en tranches fines qu’il propose à la dégustation. Un tartare de bœuf suivra. Julien est originaire de Seine-et-Marne, il a fait un Bac pro en restauration à Savigny-le-Temple.

A l’accueil de l’Orme-rond, le restaurant d’application, un groupe de visiteurs venus pour les JPO se familiarise avec le vocabulaire. _ « Avant le Bac, on parle de restauration et des arts de la table. Après, on parle d’hôtellerie, notamment pour le management ; c’est l’ancienne filière Sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration ».

Retour dans les cuisines. Armoires aux épices, alcools, frigos dédiés : BOF, viande ou légumes. Tout y est filmé et daté.

Antoine Dathy est en 2e année de Bac pro cuisine. Il vient du sud des Yvelines, attiré par sa passion du métier et la réputation de l’école. Comment se déroulent les cours ? « On a un menu à réaliser à partir de fiches techniques. Avant de commencer, il y a une évaluation pour voir si on les connaît. Toujours en binôme, pour s’entraider. Un seul binôme va en pâtisserie dans le labo. »  Entre Técomah et Ferrandi, la différence ? Pour le chef Jean-Baptiste Bayoni, un ancien du CFA Charles Péguy d’Orléans « Il y a plus d’investissement en matériel technique et pédagogique chez Ferrandi. Pour le reste il n’y a pas de différence ». 

Atelier viandes

 Mettez-moi de la glace pilée sur les poissons. » « Et, les jeunes, allo ! Ils sont où les carrés d’agneau ?

Banc de poissons

L’atelier de viande est l’équivalent du banc de poisson.

Ce matin, pigeons, canards, d’un côté et de l’autre, bulots, une roussette et un thon entiers. Des élèves en prélèvent pour les « habiller », c’est l’équivalent de l’épluchage des légumes (il y en a peu, l’hiver n’offre pas de diversité; pas de gibier non plus en dehors de la saison de la chasse). Par exemple, on vide les intestins du canard avant de le mettre à cuire, ou bien on lève des filets…

Je cherchais le Chef Lecoq, j’étais devant lui. Seul Vianney, son prénom, était visible sur sa tenue. Comment le responsable pédagogique est arrivé ici ? Il y était déjà du temps de Técomah et est revenu là en 2009 pour remplacer un Chef qui partait en retraite. M. Lecocq a obtenu successivement : CAP (Pâtisserie, chocolaterie, confiserie, glacerie), BEP, Bac pro, puis BTS assaisonné d’une Licence en pédagogie de l’alternance. Pour l’heure, il prépare les élèves (seulement quatorze par classe) aux examens blancs (CAP, BTS).

L’École élève des poules de Houdan, « Une variété dont on dit qu’elles sont trop petites pour (les manger à) quatre et trop grosses pour deux. »). Tant qu’elles mangent les épluchures, elles ne finiront pas dans l’assiette.

Le restaurant d’application

En parlant d’assiette, L’Orme rond est ouvert le midi : les mardi, jeudi et vendredi et le mercredi soir. Réservation entre deux et trois semaines à l’avance sur www.ferrandi-paris.fr

Une bonne occasion de voir si les élèves sont prêts pour leurs examens.

Christophe Baillat

https://christophebaillat.jimdo.com/

Info Citoyen

Modiano ou l’art de revenir sur ses pas

Mai 26, 2018

Il a passé son temps à se suivre, a écrit pour cela une œuvre. Et on en fait aujourd’hui un relevé topographique.

J’irai voir. Il y avait une annonce dans le journal de la ville.

Inauguration du circuit touristique

Place de la Marne – Salle du Vieux Marché 20h – Conférence sur M.

C’était l’une de ces soirées littéraires où le labeur se dissipe en une brume de discours et de lectures. J’y trouvai des officiels détendus, une poignée de comédiens et une conférencière hors pair qui avait des allures de reine d’Angleterre avec ses cheveux blancs et son étole bleu pâle. Et ce sosie de M., j’ai cru voir le sosie de M., pas de carte sur lui. Il s’est présenté comme un scientifique retraité. Des sujets l’inquiètent, il voudrait en parler.

 

Le prétexte de cette soirée en était le lancement d’un circuit qui emprunte les pas de M. dans la commune, en plusieurs lieux aux désignations multiples. Du fond de la salle, la conférence de Marie-Claude Bessière était presque terminée, Yves se lève. Rectifie. Il doit tenir des registres avec les entrées et sorties des habitants pour obtenir ce degré de précision anthropométrique. A moins qu’il soit né ici. Qu’il soit allé à l’école avec M.

Et Gallimard dans tout ça ? Gallimard a laissé faire. M. est un auteur de son catalogue. Ses obsessions ont eu un effet heureux, en 2014, le prix Nobel de littérature.

Annie Mathieu, Jean-Yves Saez et Anne Guerber lisant des textes de Patrick Modiano

 

Nous remercions les Éditions Gallimard et l’attachée de presse de nous avoir fait totalement confiance.

 

 

Pour réaliser ce parcours*, il a fallu passer des rues au peigne fin de la mémoire. On y trouve accroché le bonheur égaré. Il semble qu’errer dans le quartier  rende les rues à leurs souvenirs. C’est peut-être cela l’écriture de M., la mémoire aime les trous pour s’y plonger.

Chacun dans son rôle de passeur de mémoire :

Feu le Dr Poucet qui a été le premier à faire le lien entre Jouy-en-Josas et l’œuvre de Patrick Modiano, Jacques Bellier, Gilles Curti, Raymond Le Bourhis, Yves Pignon, Michel Tartelin, Anne-Sixtine Aussedat, Francine Boursault, Laura Martin…

L’écrivain a vécu six années à Jouy-en-Josas. Parcourez les lieux de son enfance.

QUIZ

Son thème musical préféré ? la fugue

Dans une gare, son refuge ? la salle des pas perdus

Quelle est la ville où M. situe le plus volontiers l’action de ses romans ?

Réponse à l’Office de Tourisme. Demandez la promenade littéraire : Dans les pas de M.

 

 

Christophe Baillat

* Contact : [email protected] ou Tél : 01 39 56 69 62

Info Citoyen

Chat perdu à Saclay

Mai 21, 2018

Bonjour,

J’ai perdu mon chat à Saclay route de Vauhallan depuis le jeudi 17 fin d’après midi. Il est noir, et jeune (3 ans).
Il est pucé et à normalement un collier de couleur verte (si non perdu).

Merci de me contacter si vous l’avez aperçu depuis jeudi soir pour me permettre d’orienter mes recherches. Dès que vous le voyez, signalez le moi, je viendrais le chercher. Il est plutôt craintif avec les inconnus.

Mon numéro de téléphone est le 0661041360.
Je vous remercie de faire diffuser l’information au maximum.

Bonne journée.
Célia Richard

Info Citoyen

Ce qui se joue à Notre-dame-des-Landes

Avr 9, 2018

Opération César 2012

A 3h ce matin, l’Etat est venu porter la violence. Au nom du droit, mais certainement pas de la justice.

Le droit de réprimer une expérience de vie collective, humaine et naturelle mais dont les principes étaient profondément subversifs pour notre système dit « républicain ». La jouissance collective d’un bien commun tel que le sol, et la démocratie conçue comme un processus lent de consultation de tous avant les décisions, ne peuvent bien sûr pas être tolérées par une doctrine de la prééminence des « élites » représentatives, et de la compétition pour l’appropriation, qu’on appelle le libéralisme. Mais que nous offre cette doctrine sinon le creusement des inégalités, la paupérisation des classes moyennes, les guerres, et le délabrement de notre écosystème ? On peut s’y accrocher quand on conserve des bribes de privilège, alors après nous le déluge ? Quand de Darwin on ne veut retenir que le « struggle for life » en occultant la coopération symbiotique, eh bien on pousse les « zadistes » à combattre pour leur survie.

Pourtant toutes les composantes qui s’étaient alliées1 pour empêcher la réalisation de ce projet dépassé d’aéroport avaient bien tenté d’assurer l’avenir du territoire qui leur tient à cœur dans une démarche de concertation : plateforme d’objectifs, création d’une association pour gérer le problème, proposition de convention collective. Ceci pour établir les projets d’occupants « historiques » ou « zadistes » qui tous peuvent prétendre à une légitimité sur le site.

Peine perdue, l’Etat n’a répondu que par une fin de non-recevoir.  La collectivité n’intéresse pas notre gouvernement, au contraire, il a cherché à la dissocier, mais il s’est heurté à la solidarité du mouvement. Alors en invoquant le prétexte de ne pouvoir identifier personne (ce qui est faux), il déclenche des expulsions aveugles. En toute illégalité comme l’ont signalé d’éminents juristes2.

Il faut savoir qu’à l’affût pour la récupération des terres se tiennent des agriculteurs affiliés à un syndicat productiviste, et influents à la Chambre d’Agriculture. Et que d’aucuns se bercent de l’idée d’une « Silicon Valley Agricole » (le « silicon » est un symbole de propagande très couru pour les « silly cons »).

Opération César 2012

Je ne suis pas un « héraut » mais faut pas croire ce que diront les journaux. Là-bas il y a bien sûr des « radicaux » sans pour autant être des terroristes, mais il y a surtout des jeunes, des presque vieux, des enfants, qui vivaient bien et sereinement … avant l’arrivée des gendarmes mobiles.

A leur façon qui n’est pas la nôtre, mais qui pourrait être celle de notre descendance.

 

Ce matin, les journalistes sont interdits sur la zone et les seules images qui seront diffusées seront celles de la gendarmerie.

Non, je ne peux pas accepter de revivre comme sous le Consulat, une marche forcée vers l’Empire.

Je serai ce soir à Belleville pour manifester mon indignation.

 

1 ACIPA, Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par l’Aéroport …

CéDpa, Collectif des élus doutant de la pertinence de l’Aéroport

COPAIN, Collectif des Organisations Professionnelles Agricoles Indignées

Assemblée des usages de la ZAD

2  Droit au logement, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France

Info Citoyen

STAGE D’IMPRO ENFANTS/ADOS VACANCES D’AVRIL

Mar 21, 2018

L’association Tous en scène à Saclay propose un stage d’improvisation pour les enfants (dès 7 ans) et les ados pendant les vacances de printemps, sur le Thème « Jouer avec des personnages de fiction  »

Au programme, exploration de diverses techniques théâtrales dans la joie et la bonne humeur et réalisation d’un spectacle pour les parents et copains. Ce stage est ouvert à tous, débutants ou non. Il est encadré par Gaël Le Meur, qui anime les ateliers théâtre de Tous en scène à Saclay.

Informations pratiques :

Dates : du 16/04 au 19/04/2018 (inscriptions jusqu’au 02/04/2018)
Horaires : de 14:00 à 17:00 du 16 au 18/04 et de 15:00 à 19:00 le 19/04.

Spectacle de fin de stage le 19/04 de 18h à 19h.

Lieu : Espace Lino Ventura
Tarif : 75 €

Contact : Nadine 06 72 75 99 58
[email protected]

https://www.facebook.com/Tous.en.Scene.a.Saclay/

Info Citoyen

Les JPO à l’ÉA Técomah, tout un programme d’animations … et plus si affinité

Fév 10, 2018

                                      Préparation de gaufres salées

A première vue, rien ne ressemble moins à un salon étudiant que ces ateliers : sous une tente, le Raid 4L Trophy, à l’intérieur, soupe, confiture de kakis à volonté et on nous promet des gaufres de patate douce d’ici 30 mn. Pourtant, ce papa qui accompagne son fils – en 3ème à Charles Péguy à Chaville – a bien l’air de savoir où il va. « La 3ème G, ça ne lui correspond pas trop. Il aimerait faire de la mécanique ». Niveleuses, pelles hydraulique, il a l’embarras du choix. Nous sommes devant l’atelier de maintenance de la filière Bac professionnel Travaux publics. Le fils se colle contre le pneu d’un des engins. Il est à peine plus grand que lui. La mécanique, Romain Bonin (21 ans) en est passionné, nous dit le Dossier sponsoring. En 4 L, il va convoyer argent et matériels scolaire & sportif et traverser la France et l’Espagne pour atteindre le Maroc.

Mon fils est multi-dys*, pourra-t-il suivre ?

_ Pas de problème, le prof aussi est dys.

Soupe de légumes faite avec les bons conseils de Ferrandi

Qu’ils soient aux fourneaux ou à regarder sous le capot de leur véhicule (_ A quand le départ, Romain ?), n’oublions pas que ces étudiants font des exercices pédagogiques. Michèle Hanotaux, enseignant/formateur, a l’œil sur l’équipage** du 4 L Trophy qui partira demain après un an de préparation. Sur quoi les juge-t-on ? sur leurs aptitudes à la communication. Une odeur de soupe nous tire de là. Ce sont des étudiants en techniques environnement qui sont allés voir le chef de Ferrandi pour lui proposer de cuisiner dans le respect de l’environnement – préserver les forêts ou l’huile de palme, il faut choisir -. Un jour donc, le chef Vianney les voit arriver avec un panier rempli de légumes. Pour la quantité, le chef approuve. Pour la variété, il juge qu’il en faudrait davantage. Et il leur concocte une recette – oignons, ail, beurre, poireaux, potimarrons, carottes, cumin, pommes de terre et crème fraîche – en dégustation aux JPO. On pourrait festoyer longtemps sur place sans même s’apercevoir qu’à côté, dans une salle de classe – pas la même ambiance, avec ses tables, chaises et ordinateurs -… _ Mais qu’est-ce ? les pré-inscriptions. C’est vrai, ce n’est pas seulement une journée d’animations, on peut aussi s’inscrire pour la rentrée sur www.ecole-lea.fr

Christophe Baillat

* dyslexie, dyspraxie…

** Séverine Soille en 3e année à Sup’Biotech Paris et Romain Bonin, en 2e année de BTS aménagement paysager à l’ÉA Técomah. On peut les suivre sur Facebook : 4L RAIDingues

Remerciements à Laure Caballero (avec le chapeau sur la photo), étudiante qui a guidé mes pas à travers le dédale des stands en réglant mon allure sur le temps de cuisson des gaufres salées.

Info Citoyen

STAGE D’IMPRO ENFANTS/ADOS VACANCES DE FEVRIER

Jan 26, 2018

Pendant les vacances, nous proposons un stage d’improvisation pour les enfants (dès 7 ans) et les ados. Au programme : détente et amusement tout en explorant le jeu théâtral. Le stage est ouvert à tous (débutants ou non) et se termine par un spectacle pour les parents et les amis ! 🙂

Dates : du 19/02 au 22/02/2018
Horaires : de 14:00 à 17:00 du 19 au 21/02 et de 15:00 à 19:00 le 22/02
Lieu : Espace Lino Ventura
Tarif : 75 €
Contact : Nadine 06 72 75 99 58
[email protected]

Info Citoyen

Jouy-en-Josas : moins d’énergie pour les voeux

Jan 15, 2018

Pour ses vœux à la population, le maire Jacques Bellier propose : fraternité & éco-responsabilité. La tâche paraît énorme mais comme le colibri n’hésite pas à apporter sa becquée d’eau pour éteindre l’incendie – conte enseigné par Pierre Rabhi -, il faut prendre sa part et les exemples sont déjà nombreux. « Tant la chose en preuves abonde » dirait La Fontaine.

Le facteur Célestin monte sur scène. Martiniquais, Célestin Jean-Alphonse a vidé tout son sac. Pendant une petite éternité. Dans la commune (Le Vallon…). Autrefois, il commençait sa tournée de 13 Km  de bon matin, à 5 h, pour procéder au tri postal. Pourquoi lui faire tant d’honneurs ? Il a rendu de menus services. Des « services à la personne » avant la lettre ! si l’on peut dire.

Voilà les réalisations que nous avons en gestation, une expression  de Jacques Bellier qui dit tout du lien entre passé et avenir. L’esprit vif, le député Jean-Noël Barrot  cite Jean d’Ormesson : « La plus haute tâche de la tradition est de rendre au progrès la politesse qu’elle lui doit et de permettre au progrès de surgir de la tradition comme la tradition a surgi du progrès. » Pédagogue, il illustre son propos avec l’exemple de la toile de Jouy : « Elle fut d’abord un progrès avant d’être une tradition et il lui revient à son tour d’encourager le progrès ». Joueur, cet économiste distingué (10 ans à HEC où il va faire son retour), proposera à sa femme de relever le défi de la tendance baissière de la consommation.

Il est revenu le temps des grands-parents

La veille au soir ils avaient laissé le pain et le fromage sur la table. Barbara les prit : _ Où vais-je jeter cela ? _ Jeter ! Il faut le donner aux poules (Muriel Spark – La Porte Mandelbaum 1968 Buchet/Chastel)

Le maire a lancé un défi aux habitants : _ Consommez 10 % d’énergie en moins et produisez 10 % de déchets végétaux en moins (_ A la place, compostez). Même son de cloche (l’hymne de la sobriété heureuse) de la part de Jean-Noël Barrot. Le public à l’unisson – verbatim – « Nos grands-parents faisaient la même chose, simplement, ça revient ». Avec le retour annoncé de Michel Serres qui reviendra en mars avec un nouveau livre, intitulé ironiquement : C’était mieux avant, les Jovaciens jugeront sur pièces.

Il est venu le temps des bénévoles. Si le député n’a pas entonné ce couplet sur l’air du « temps des cathédrales », il n’en a pas moins annoncé un dispositif législatif qui confortera le statut des bénévoles. Place au buffet. On aurait dit une volée de colibris !

Christophe Baillat

Livre en préparation imminente Abécédaire Arland

PS : la cérémonie des vœux s’est déroulée à la Salle du Vieux Marché. Signe des temps, Sébastien a entièrement décoré la salle – jusqu’aux lustres – avec des matériaux de récupération. CQFD.

Info Citoyen

Sacrilèges dans un sanctuaire !

Déc 21, 2017

Que les âmes pieuses se rassurent, il ne s’agit que de la Zone de Protection Naturelle, Agricole et Forestière.

Cette ZPNAF est « sanctuarisée », comme le répètent à l’envi les aménageurs du plateau de Saclay : l’agriculture est sauvegardée, nous ne toucherons pas un seul mètre carré protégé !

L’enquête publique parcellaire concernant l’emprise du métro Ligne 18 vient de s’achever. Il en ressort, fait curieux, que la ZPNAF est bien mal protégée.

Rappelons pour mémoire que l’article 35 de la loi 2010-597 relative au Grand Paris avait créé cette ZPNAF en la déclarant « non urbanisable », et ses dispositions ont été reprises par le Code de l’Urbanisme. Avec notamment :

  • « L’interdiction d’urbaniser dans la zone de protection vaut servitude d’utilité publique»,
  • « La révision du périmètre de la zone est prononcée en Conseil d’Etat ».

Cette zone a été délimitée par le décret 2013-198. Or l’enquête révèle que certaines parcelles énumérées par ce décret ont disparu mystérieusement dans une restructuration cadastrale, et que l’emprise demandée par la SGP (Société du Grand Paris) excède en plusieurs endroits la surface non protégée disponible.

Conseil Départemental, Communauté d’Agglomération, Etablissements Publics, tous s’accordent sur la légitimité d’urbaniser tout autour de la ZPNAF puisque les champs qui y sont encore cultivés ne sont pas, bien sûr, des terres agricoles. Non, ce sont des ZAD et des ZAC, on peut y faire à loisir ce que le « Grand Paris » réclame au nom du bien public :  un cluster scientifique et technologique, les commerces et résidences d’un « campus urbain », un hôpital régional, un lycée international, une Exposition Universelle, un métro. Au choix, ou tout ensemble si on arrive à tout caser ou à tout financer, mais ce ne sera évidemment pas une ville nouvelle, tout au plus l’extension de quartiers des communes environnantes …

Et bien cette urbanisation périphérique semble avoir une fâcheuse tendance à déborder dans le « sanctuaire », et sans la vigilance des citoyens et des associations cela passerait tranquillement, ni vu ni connu. Déjà en 2016, l’association Terre et Cité avait dû attaquer un arrêté du Préfet des Yvelines, qui benoîtement autorisait en ZPNAF un bassin de rétention à Châteaufort au bénéfice du Golf National. Aujourd’hui, c’est ce même Golf National que l’enquête parcellaire ligne 18 prévoit d’amputer à Magny-les-Hameaux !

Mais que fait la police ? Il n’y en a pas. Le responsable légal de la ZPNAF est l’EPAPS (Etablissement Public d’Aménagement Paris-Saclay) et son Programme d’Action et sa Charte restent des vœux pieux en absence de dispositif de contrôle.

Au royaume des crédules, les Tartuffe sont rois.

 

MonSaclay.fr -- site communautaire et citoyen contribuant a faciliter la mise en relation des habitants
de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]