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Théâtre amateur Saclay – la croisée des Théâtres

Déc 3, 2017

LA CROISEE DES THEATRES – Du 7 au 10 décembre

à Lino Ventura à Saclay.

Afin de valoriser le travail des compagnies de théâtre en amateur, la Ville de Saclay soutient leur création à travers un partenariat artistique étroit intitulé « la croisée des théâtres ». Cette parenthèse d’expression artistique est proposée à tous les publics.

Au MENU : une compagnie d’Epinay sur Orge et la compagnie de Saclay :

Amoureux du théâtre ou tout simplement par curiosité, venez NOUS ENCOURAGER

«Les petites filles de l’aube»

Jeudi 7 décembre et Vendredi 8 décembre à 20h30  à l’espace Lino Ventura

 

De Sylvie Chastain, mise en scène Gaël Le Meur, par le Théâtre du Caboulot d’Epinay sur Orge

L’étau se resserre autour de Lyvon et d’Elmiane, cloîtrés chez eux depuis 40 ans. Bourreaux ? Victimes ? Tendresse, déchirements, coups de colère et éclats de rire, le frère et la sœur ont bien du mal à faire la part des choses entre réel, souvenirs et fantasmes… Une comédie dramatique réaliste, poétique et tragique.

À partir de 12 ans / Tarif : 8€. Réservation au  06 74 02 02 96

 

«Au nom du fils»

Samedi 9 décembre à 21h  et Dimanche 10 décembre à 16h  à l’espace Lino Ventura

D’Alain Cauchi, mise en scène Gaël Le Meur, par la Troupette enchantée de SACLAY

 

 

 

Une saga familiale touchante, drôle et authentique.

Une famille passée au crible : le rire l’emportera… Entre humour et tragédie, cette pièce vous emmènera dans le Sud de la France, près de la colline aux cyprès bleus, où Paulo, le père, s’est éteint dans la maison familiale. Les enfants et la « mama» vont alors se retrouver pour les funérailles. De secrets et rancœurs de famille aux problèmes de succession, comment les Martinelli vont-ils pouvoir faire face à ce triste événement ? Peut-être qu’un rayon de soleil…

Tous publics / Tarif : 8€. Réservation billetreduc.com

 

 

 

 

 

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17 rue Léon Blum

Déc 3, 2017

Maison à vendre : seule une autre Vera Moore pourrait y vivre ?

Rencontre avec Thomas Moore à Jouy-en-Josas (Les Metz) 

Si une famille veut y vivre, il faudrait repenser les volumes, faire des chambres plus grandes. Après quoi elle aura tout le temps de s’intéresser à son histoire. En voici un avant-goût. Thomas Moore porte sur ses épaules une saga familiale, des histoires belles et pesantes dont il n’a pas encore toutes les clefs.

La pianiste Vera Moore arrive à Jouy-en-Josas après une vie mouvementée.

Vera a abordé la 2e guerre mondiale avec en tête le modèle de la 1re, une guerre réservée aux militaires sur le front, préservant les civils à l’arrière. Elle se laisse surprendre l’été 1939. Avec son fils John sur le porte-bagages d’un vélo, elle fuit vers le Sud. Des années plus tard, elle reviendra sur ses pas, en Touraine, à Chandon (Saint-Martin-le-Beau), dans son ancienne maison. « Vera n’hésitait jamais à faire ce voyage depuis Paris ou Jouy-en-Josas » pour recevoir, comme elle savait le faire, des amis. Ne subsiste aujourd’hui que l’emplacement du poulailler, rappelant qu’à l’époque, se nourrir n’allait pas de soi.

Vera Moore arrive à Jouy en 1958 et s’installe au 17 rue Léon Blum. De la rue, la porte ouvre sur un petit espace entre deux maisons qui se regardent. Au milieu, à l’herbe entre les dalles, on devine un ancien carré de verdure. Le grand jardin est à côté. Pendant ses vacances scolaires (le primaire aux Metz à Jouy puis le secondaire à Versailles), Thomas bricole avec son père (John) dans la maison. Des travaux qui lui font dire que : « L’agencement de la maison avec salle de bains, chambre d’amis…, livres sur les grands musiciens de Nouvelle-Zélande, était fait pour Vera. Seule une autre Vera Moore pourrait aujourd’hui habiter la maison telle quelle est. »

Deux maisons avec chacune sa personnalité et qui se regardent.

Une maison et sa dépendance, ou encore, une maison et un studio indépendant. Plusieurs vies sont imbriquées dans ces deux maisons, une petite, basse (60 m2), et une plus haute et plus grande (120 m2), comme deux personnalités opposées. Vera d’un côté, avec ses élèves et ses leçons de piano et, de l’autre, John et sa famille. Au fil du temps, l’affectation à l’un ou à l’autre (Vera ou John) change. Un switch qui amène Thomas à vivre dans l’une puis dans l’autre où il rejoint Vera. Si les occupants changent, reste une nette délimitation de l’espace encore plus évidente dans le jardin. Vera n’imposait-elle pas à John de cacher son atelier mécanique ? Thomas se penche pour montrer une rose de Noël _ mauve, la fleur préférée de Vera. La pianiste a planté un cyprès pour sa naissance (20 m de haut aujourd’hui) en écho au grand cyprès adossé à la grande maison qui a souffert des travaux. Au fond du grand jardin, John a rehaussé le terrain ce qui lui donne de l’allure. Au milieu, il y a un puits couvert de végétation jusqu’à la margelle. Il paraît inchangé quand on le compare aux photos de 1958 que Thomas a en mains. Sur l’une d’elles, on aperçoit Vera, sur une autre, une motocyclette et une voiture garées dans la rue, dans le cœur historique du quartier des Metz, qui fait partie de l’ancien domaine royal de Versailles. Nous sommes à l’automne 2017, une belle lumière se promène sur la façade. Revenons à l’intérieur, au 1er étage donnant sur la rue Léon Blum. Une prise de jour a été maçonnée par John, une très jolie fenêtre en ovale. La maison, les deux maisons même, lui doivent beaucoup. Des poutres dans la grande, un escalier dans la petite…Vers 1980 les occupants switch leur maison, si l’on me pardonne cet anglicisme (Vera parlait anglais à Thomas qui lui répondait en français). Pour changer, ils n’ont qu’à traverser la petite cour dallée. Vera se retrouve dans la petite, là où ses derniers élèves ont pris leur cours sur un piano muet ou un piano droit.

Décédée il y a une vingtaine d’années, Vera Moore, repose désormais au cimetière de Jouy-en-Josas dans la même tombe que son fils John, mort à quatre-vingt-deux ans. La plaque funéraire porte deux noms : Vera Joséphine Moore. Pianiste 1896-1997 et John Constantine Brancusi Moore. Photographe 1934 – 2016. A l’extérieur, sur la plaque qui mentionne les personnes célèbres, on cherche en vain la famille Moore mais la tombe est récente il est vrai.

Décès de John Moore. Scènes de vie. Thomas se souvient.

« En 2016, je me retrouve avec deux urnes, difficilement identifiables (Peter, mon demi-frère, ne pouvait pas m’aider) » . De Vera et de John, « qui est où ? ». L’énigme sera résolue, juste à temps. Deux jours avant le transport des urnes. Comme une continuation d’un événement auquel il n’avait pas pris part, mais qui revenait, sans savoir ce que John avait fait pour Vera, Thomas fit de même pour John. Tout est relié.

La vie de cette maison est pleine d’histoires qui ne s’envoleront pas avec la mise en vente du bien par l’agence de Sophie Leconte[i] Il faudrait parler des Mondrian reçus en cadeau, qui à l’époque ne valaient pas autant qu’aujourd’hui (lors d’un déménagement Vera Moore en fait une estimation d’un montant qui paraîtrait dérisoire), de Jim Ede, le parrain de John, et de John, l’autre forte personnalité de cette maison. Photographe pour le Crazy Horse, il a conçu des systèmes électroniques pour la police…Entre lui et Vera, il y avait des étincelles car c’étaient deux caractères bien trempés mais opposés.

Un jour (Vera recevait pour le déjeuner, rarement à dîner), Vera s’est vu offrir une cocotte-minute pour cuisiner et on avait dû lui dire qu’elle n’avait à s’occuper de rien, ce qu’elle a pris au pied de la lettre. On a retrouvé des traces de projection de légumes au plafond. Une autre fois, elle a laissé couler l’eau du bain si longtemps que l’eau est passée à travers les étages. Et les travaux étaient pour John. Forcément ils avaient des sujets de dispute. C’est pour cela que la maison est à la fois l’œuvre de mon père et son boulet.

« Malgré tout, ils ont vécu ensemble » . Thomas a préféré les réunir pour l’éternité. Il possède des enregistrements de Vera Moore sur support magnétique qu’il voudrait transférer sur support numérique pour les mettre à l’abri de l’altération du temps. Un coup d’œil sur la montre après cette visite qui n’était pas programmée, il va falloir se quitter. Qu’il était bon de revenir dans cet îlot d’exil et de verdure.

Thomas n’a pas fini de chercher à comprendre l’histoire de la famille. _ « La Nouvelle-Zélande où ma grand-mère est née, c’est le  black-out ». Cette recherche a aussi un but thérapeutique. Il y a des zones d’ombre. Faut-il les préserver ? chercher à les lever ?

Christophe Baillat

Auteur de Vera Moore, de Dunedin à Jouy-en-Josas (L’Harmattan)

 Plus d’informations sur le blog lesamisdeveramoore

[i] [email protected]

Environnement, Info Citoyen

Saclay et l’atome – la parole aux citoyens

Nov 24, 2017

Dans le cadre de la loi sur la « transition énergétique pour la croissance verte », est organisée une

Le CEA comporte 10 centres de recherche. Celui de Saclay emploie plus de 6000 personnes dans des unités de recherche et d’innovations de premier plan au niveau européen.

Parmi les quelque 125 Installations Nucléaires  de Base en France, l’INB 29 est CIS Bio International, leader européen de production de radionucléides pour la médecine, en particulier pour la détection des cancers.

Est il risqué de vivre à proximité des 8 INB du centre de Saclay ? Quelles sont les mesures de protection mises en place ? Quelle sont les évolutions en cours ? Ces questions seront abordées lors de cette réunion publique organisée par le Conseil Départemental et par l’IFFO-RME (Institut Français des Formateurs – Risques Majeurs et protection de l’Environnement).

Réunion présidée par Madame Brigitte Vermillet, vice-présidente du Conseil Départemental et présidente de la CLI de Saclay.

Elle sera animée par Madame Evelyne Allain, directrice de  l’IFFO-RME, avec des interventions de représentants du CEA de Saclay, de CIS Bio International, de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire, Division d’Orléans), de l’IRSN (Institut pour la Radioprotection et la Sûreté Nucléaire) et de la Préfecture de l’Essonne.

Tout ce que nous aurions voulu savoir sur le CEA de Saclay ?  Ce sera l’occasion de poser des questions et peut-être serons nous éclairés en particulier sur la zone de danger et sur la zone « non-aedificandi  » qui font obstacle à un établissement recevant du public : la gare du métro ligne 18.

Les nombreux auditeurs que nous ne manquerons pas d’être pourront échanger leurs impressions lors du cocktail convivial de clôture, vers 19h50 !

L’organisation sera facilitée si vous  informez de votre participation

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Et pour quelle mobilité ?

Nov 21, 2017

Tout d’abord, merci à Christophe Baillat de faire vivre monSaclay.fr, qui s’était bien étiolé depuis que Stan nous veille à distance.

La  mobilité, terme à la mode, n’est pas une fin en soi. Encore faut-il savoir pourquoi on bouge, et vers quoi on va. Christophe a bien rendu la perplexité qui pouvait saisir tout un chacun lors du colloque de CentraleSupélec. A mon tour, je livre ici des élucubrations pas si fantaisistes qu’elles peuvent en avoir l’air.

Samedi dernier, il y avait deux équipes, des arbitres, et des spectateurs. Tous mobiles car la rencontre commençait tôt et finissait tard, et au gré des arrivées et des départs, c’est 350 personnes qui se sont senties concernées sur ce terrain complexe et controversé.

Une tribune spectateurs

L’engagement pour l’équipe du « mieux être » fut donné par Jacques de Givry, qui après rapide auscultation du terrain, passa à Jacqueline Lorthiois, dont la descente fut révélatrice de son talent. Bien documentées (INSEE 2013), ses « zones intenses » (espaces de réunion géographique d’un bassin d’emploi et d’un bassin de main d’œuvre) font le bonheur des habitants et des employeurs. Ce sont des idéaux à atteindre, et à préserver quand ils existent (comme pour Trappes, Saint Quentin en Yvelines ou Versailles). Nulle part, de Versailles à Orly, le tracé de la ligne 18 ne dessert les axes principaux de déplacement domicile-travail : il leur est perpendiculaire. Relier ces bassins par un tel axe de transit, c’est couvrir seulement 3% des besoins actuels. Une misère pour le présent, coûteuse, et déstabilisante pour le futur. En permettant des déplacements plus distants, au seuil de la durée tolérable, ce transit sert à concentrer les entreprises et à excentrer la population active.

Après cette longue et brillante chevauchée du « mieux être », c’est la contre-attaque de l’équipe de l’« avoir plus » : Laurent Probst « Ile de France Mobilités » vient de rentrer sur le terrain et pousse la ligne 18 sur un plateau de Saclay effectivement déstabilisé : des activités qu’on y concentre, des chercheurs et des étudiants qui n’y logent pas.

Passe en retrait au défenseur Jean-Noël Barrot : les lignes de transit aèrent l’Ile de France multipolaire et libèrent les étoiles de la couronne. Pressentons nous, à l’heure des COP21 à 23, un transport « structurant » qui promet l’arrivée de plus d’entreprises, la construction de plus de logements, bref le grand credo développement et urbanisation de la région ?

Mais Barrot sort, Jean-Pierre Orfeuil tacle et reprend la balle : le Grand Paris, c’est un projet de développement à l’ancienne, à l’évaluation socio-économique bâclée, sans concertation démocratique.

Passe à Jean-Noël Chapulut : c’est le réseau existant, puissant mais trop fragile, qui assure les dessertes indispensables.

Du banc, Frédéric Denhez, exhorte les « mieux vivre » : arrêtons d’aligner des solutions, le problème c’est l’étalement urbain, attaquons ses causes, contrôlons le foncier et l’immobilier !

Antoine Dupin intercepte pour les « avoir plus », mais met en touche : les recours contre l’utilité publique de la ligne 18 sont un carton jaune, mais pas rouge, les études et travaux continuent.

Marc Pélissier joue cette touche pendant que le RER B est souffrant, il faut le soigner et vite.

S’ensuit un récital technique entre Harm Smit et Paul Ortais sur les alternatives possibles. Gilles Dansart temporise en reprenant le thème de transport structurant et perd la balle pour Probst qui  laisse tout espérer : l’accès à l’emploi pour la main d’œuvre, des modernisations RER, des bus, des téléphériques, et le réseau Grand Paris. Aura t’il les moyens de mener à terme son action ?

Mais Probst, aux dribbles plutôt déroutants, cafouille devant la cage. Les solutions alternatives ne suffiraient pas sans le métro ? But pour la ligne 18 ?

Cédric Villani, député

Sur quelles bases démographiques, réclame le public ! On entendra que c’est sur les prévisions des maires bâtisseurs …

 

Et que dira Cédric Villani, l’arbitre ?

Oui à la ligne 18. Un métro aérien sur viaduc de Palaiseau à Saclay et souterrain après .

Incursion sur le terrain d’un supporter : Jean-François Vigier, maire de Bures-sur-Yvette, harangue le public pour tenter de le rallier sa cause : Ligne 18 ! ligne 18 ! Ligne18 …. Huées.

 

Une chose semble sûre, la décision risque bien de frustrer encore une fois les tenants du « mieux être », car l’« avoir plus » est supporté par la majorité des notables. Rien n’a changé sous le soleil, sauf peut-être la position des députés « En Marche » …arrière.

 

 

 

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Assises de la mobilité : Foire aux questions, solutions alternatives.

Nov 19, 2017

Gif-Supélec- 18 nov. 2017

Si, au fond, lors de ces Assises qui auront duré plus de cinq heures – problèmes techniques et retard des intervenants (les députés Amélie de Monchalin et Cédric Villani étaient à Lyon pour l’élection de Christophe Castaner à la tête du mouvement politique La République en Marche), on avait parlé que de problèmes de couple ? Du couple emploi & main d’œuvre et du rôle que les transports peuvent jouer entre eux.

Approche par les territoires avec la ligne 18 en ligne de mire

Au cours de sa longue carrière, Jacqueline Lorthiois (urbaniste et socio-économiste) a rencontré des zones centripètes (où la population active converge), exemple : d’Antony, des Ulis, de Palaiseau, de Chilly…on converge vers Massy. A l’inverse, d’autres qui sont centrifuges (aire de diffusion d’actifs) et, enfin, des zones « miraculeuses ». « Autonomes », à la fois bassin de vie et zone d’emploi, bassin d’emploi et réservoir de main d’œuvre. Et de citer Trappes et St-Quentin-en-Yvelines. 60% des habitants travaillent sur place. Préservons les miracles. En termes de transport, dit-elle, les petits flux (tels Lonjumeau-Massy, Savigny/Orge-Massy) ne nécessitent pas d’infrastructure lourde, type future ligne 18 du Grand Paris. Concernant le plateau de Saclay, Jacqueline Lorthiois y voit une gamme étroite d’emplois spécialisés (200/12 000) pour des masses de travailleurs qui viendront tous les jours de loin. « une dissociation de territoires terrible ».

L’interroge-t-on sur la ligne 18 ? _ On voudrait structurer une ville par les transports, c’est du non-sens, une anomalie de conception.

Retour en arrière. Genèse du Grand Paris

_ Pas d’évaluation socio-économique indépendante, manque de temps des experts mandatés, accès limité aux données…on bafoue la démocratie, dit le Pr Jean-Pierre Orfeuil (Institut d’urbanisme de Paris) qui parle du projet du Grand Paris (GP) comme « un projet du monde d’avant,  un roi thaumaturge fait le bonheur des citoyens en mobilisant des moyens financiers extrêmement lourds».

En 2009, le secrétaire d’Etat Christian Blanc élabore le projet en treize mois. _ Si on le relit, rappelle Frédéric Denhez (journaliste), le GP, c’est merveilleux, on va soigner le cancer, marcher sur l’eau…et la première évaluation faite par la Sté du Grand Paris date de 2013, « cherchez l’erreur ». On a consulté sur le GP quand le projet était bouclé, c’est normal, en France, on n’évalue rien.

Point de situation ligne par ligne

_ Je le vois bien sur ma ligne, entonné sur tous les tons.

Le « la » est donné par Frédéric Denhez : le bus Noctilien est plein, les gens préfèrent s’embouteiller en écoutant de la musique plutôt que de prendre des trains en retard à cause du mauvais entretien. Le Pass Navigo dézoné n’est pas utile à grand monde. Et c’est un mauvais signal envoyé : le transport ne vaut rien.

Le RER aura bientôt quarante ans. Certaines rames ont plus de trente ans, le réseau est à bout de souffle (source : PjL du Grand Paris) avec des effets sur la santé _ selon l’OMS, il y a des problèmes de santé si l’on dépasse 1 heure de transport par jour. Pour Marc Pélissier (Pdt Association des usagers des transports d’IdF), « Il y a eu des progrès, mais de nouveau, les difficultés continuent de plus belle ». Avec 900 000 voyageurs par jour, la ligne B est la deuxième ligne la plus chargée d’Europe ; suivent les taux de panne, les colis suspects et autres sources de perturbation. Il veut un matériel avec davantage de places assises, plus d’offre en heure creuse, le soir et le week-end.

Solutions d’ingénieurs
Modes alternatifs complémentaires vs nouvelle ligne structurante

Dans cette partie, la parole est forcément aux ingénieurs. Pas de philosophie.
Paul Ortais. _ On peut proposer de « tirer une ligne » de Versailles vers Buc et le Technocentre…

Comme Brancusi réduisait la matière à son essence, il réduit un problème à son essence. Plus un sujet (transport en IdF) est complexe, plus il le ramène à une problématique simple. Remettre à plat, repartir à zéro, Paul Ortais (ingénieur, inventeur du concept de mobilité CarLina) vante les mérites de cette technique qu’il a éprouvée. _ Appliquons la méthode à Saclay. Le cahier des charges s’énonce clairement : transporter des personnes et des biens 24h /24h et pouvoir aller partout. Son système de mobilité CarLina est constitué d’un plateau pour cabines polyvalentes. Autres options (« outils d’aménagement urbain »), le téléphérique, le tram-train…solutions chiffrées, avec leur vitesse donnée et leurs avantages & inconvénients. _ Pour le téléphérique, il faut un cheminement avec peu d’intrusion dans la vie des gens…

Transport pour Saclay, oui mais lequel ?

Veuillez m’excuser de n’avoir pas encore dit que nous étions depuis le début (14h le 18 novembre) à un grand rassemblement hétérogène dans le grand amphi « Janet » de Supélec : associations, urbanistes, économistes, élus, opérateurs, usagers et entreprises des transports… pour questionner les enjeux de la mobilité sur le plateau de Saclay et les vallées.

Laurent Probst (IdF Mobilités, anciennement STIF) a entendu ces solutions alternatives, mais selon lui, même s’il travaille à améliorer l’offre de bus pour arriver sur le plateau de Saclay (actuellement, il n’y a que la ligne 91.06, qui « explose »), _ Ça ne suffira pas, on ne peut pas faire sans métro, ça ne passe pas.

Les modes alternatifs complémentaires évoqués ne pourraient pas remplacer, à certains endroits, les infrastructures structurantes, si ?

                                                                                     Christophe Baillat

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Faire bouger les lignes

Nov 12, 2017

Trop nombreux sont ceux qui vivent l’enfer des transports sur le plateau de Saclay et dans les vallées. Le métro ligne 18 est il la solution?

Tout le monde n’en est pas persuadé, et deux recours en annulation de sa Déclaration d’Utilité Publique ont été déposés auprès du Conseil d’Etat. De son côté, l’Association des Usagers du Transport (AUT-FNAUT Île-de-France) prône une opération vérité sur les transports franciliens. Et les orientations gouvernementales en matière de transports ouvrent désormais une perspective pour inscrire un volet « nouvelles mobilités » dans une loi d’orientation sur la politique des transports pour les cinq ans à venir.

Alors, à l’occasion des « Assises Nationales de la mobilité » déclenchées par Elisabeth Borne (ministre des Transports), et en coordination avec les députés du territoire qui seront présents, un colloque est organisé par les maires et les associations* qui ont déposé les recours. Il est attendu que ce débat d’experts permette de dégager une vision nette de ce qui est utile pour le territoire et aide ainsi à la prise de décisions éclairées qui s’imposeront.

Le programme complet est consultable sur le site créé à cet effet. En voici le résumé :

Sur le thème des « Caractéristiques du territoire« , Jacques de Givry (ingénieur, spécialiste des représentations du territoire) et Jacqueline Lorthiois (urbaniste et socio-économiste des bassins d’emploi) préciseront données et faits objectifs sur les caractéristiques historiques, géographiques, et flux de déplacements du plateau de Saclay et des vallées limitrophes.

Sur le thème « Mobilité et aménagement du territoire« , interviendront Jean-Noël Chapulut (ingénieur général des ponts et chaussées, membre du Cercle des Transports) et Jean-Pierre Orfeuil (professeur émérite de l’Institut d’urbanisme à l’Université Paris XII), pour faire le point sur les projets existants (gouvernance, financement, évaluation socio-économique) et Fréderic Denhez (journaliste spécialisé en environnement) abordera l’impact de l’étalement urbain sur la consommation des sols.
Interviendront aussi Jean-Claude Prager et Antoine Dupin (respectivement directeur des études économiques et directeur territorial, de la Société du Grand Paris).

Le thème « Solutions de desserte du territoire » sera traité par Marc Pélissier (président de l’AUT-FNAUT Île-de-France), Harm Smit (ingénieur, responsable associatif), Paul Ortais (ingénieur, inventeur du concept de mobilité CarLina), et Laurent Probst (directeur général d’ Île-de-France Mobilités, l’ancien STIF).

Les discussions seront animées par Fréderic Denhez  et Gilles Dansart (rédacteur en chef de « la Mobilettre »).

Que retenir des confrontations des divers points de vue contrastés ? Peut-on les concilier et comment ? La synthèse du colloque  sera présidée par Cédric Villani (député et président de l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques) et le compte rendu sera publié par Fréderic Denhez.

 

C’est un bien beau débat comme on aurait aimé en voir plus souvent. En particulier lors de la concertation dite « renforcée » de la SGP en 2015. Cet exercice démocratique exemplaire mérite d’être soutenu par une large assistance.

Venez et faîtes venir …

 

 

(*) Les associations porteuses de l’un des recours contre la DUP Ligne 18 sont :

  • France Nature Environnement Île-de-France (FNE IdF)
  • Union des associations de sauvegarde du plateau de Saclay et des vallées limitrophes (UASPS)
  • Union des amis du Parc naturel régional de la Haute vallée de Chevreuse (UAPNR)
  • Essonne Nature Environnement (ENE)
  • Les Amis du Grand Parc de Versailles (AGPV)
  • Les Amis de la vallée de la Bièvre (AVB)
  • Les Jardins de Cérès-AMAP
  • Société Civile pour le Développement d’une Agriculture Durable en Île-de-France, dite « Terres Fertiles »

Leur position sommairement exprimée est que le bénéfice socio-économique de la ligne 18 est insuffisant en regard de son coût. Que ce transport lourd est aussi un vecteur d’urbanisation supplémentaire qui menacera à terme la Zone de Protection Naturelle, Agricole et Forestière. Des solutions alternatives sont possibles : utiles aux transports du quotidien, novatrices et de moindre coût financier et énergétique.  Ces thèmes sont explicités dans le « Flyer associations » téléchargeable sur le site Saclay Citoyen.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Assises de la mobilité

Nov 12, 2017

Réunion Publique 18/11/2017Des Assises de la mobilité du plateau et des vallées voisines sont organisées à Gif-sur-Yvette, le 18 novembre 2017 à l’école Centrale Supélec, de 14h à 19h. Bâtiment Bréguet, 3 rue Joliot Curie à Gif.

Réunion à l’invitation des maires des communes de Magny-les-Hameaux, Saclay, Châteaufort et Toussus-le-Noble.

Découvrez le Programme

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Visite au temple protestant avant le 500e anniversaire de l’affichage des thèses de Luther

Sep 20, 2017

L’anniversaire sera célébré le 15 octobre

_ Entrez, il n’y a rien à voir, c’est à peu près en ces termes un brin provocateurs que Patrick Michon, membre du conseil presbytéral attaché au temple de l’Eglise Protestante Unie* de Jouy-en-Josas, accueille les visiteurs les 16 & 17 septembre.

Si notre guide craignait de se retrouver un peu seul, quand il entre, ce samedi vers 14h, des personnes l’attendent déjà à l’intérieur. En dehors des offices et de ces Journées du patrimoine, le temple est fermé. Il faut donc profiter de l’occasion.

Construit il y a 152 ans, de l’extérieur, rien ne distingue cet édifice d’une église de campagne (_ Il a été construit sur un plan type d’église). Il y a même apparemment des chapelles sur les côtés de la nef centrale. Ne nous y trompons pas : ici, elles n’abritent pas de saints : l’une est une issue de secours, l’autre, la place réservée des enfants.

Suivons le guide. Il tente de cerner la culture religieuse du public. Catholique, ou, plutôt catholique, il voudrait connaître les différences et similitudes avec la branche protestante. Catholiques et protestants reçoivent le même baptême (mais où est la cuve baptismale ?), partagent la croyance dans la Trinité et lisent la même Bible. Mais alors, quelles sont les différences, a-t-on envie de demander ? Les différences sont visibles dans l’architecture intérieure du temple. Ni bénitier, ni tableaux, ni chemin de croix. Juste l’essentiel : sous la croix (mais où est le Christ ?), une table de communion avec une Bible ouverte.

Les us et coutumes à connaître.

_ Le dimanche, après psaumes, prières et lectures, le pasteur monte en chaire pour une prédication** qui dure vingt à trente minutes, sans référence à l’actualité, pendant laquelle les citations en grec et en hébreux sont habituelles. Les paroissiens en cercle autour de la table se transmettent l’un à l’autre la corbeille de pain et la coupe de vin, mais cette cène*** n’est pas systématique et ignore la transsubstantiation ****, autrement dit : le pain est du pain, le vin est du vin.

La paroisse protestante comprend les communes de Jouy, Chaville, Vélizy et compte 250 fidèles. Jusqu’en 1950, la chapelle appartenait à la famille Oberkampf. Inaugurée en 1865, Christophe Philippe Oberkampf, venu à Jouy en 1760 créer la manufacture des Toiles de Jouy, ne l’a pas connue. Mais il a fait venir de nombreux ouvriers d’Allemagne et de Suisse et contribuer ainsi à l’essor du protestantisme.

Christophe Baillat

Travaille sur Marcel Arland. Conférence à la Médiathèque de Toussus-le-Noble le 29 septembre

* EPU, fusion des églises réformée et luthérienne

** La prédication développe longuement les versets de l’évangile qui ont été lus

*** La Sainte Cène, qui commémore le dernier repas du Christ, l’équivalent de l’Eucharistie des messes catholiques

**** Selon la foi catholique, le pain et le vin sont transformés en corps et sang du Christ. Pour le protestantisme il n’y a pas cette « transsubstantiation ».

Info Citoyen

Promenade du dimanche après-midi

Août 27, 2017

 

Remerciements à Jean-Michel Baillat

Fin du repas : _  Et si on allait faire un tour sur le plateau de Saclay? Bien sûr, un dimanche en plein mois d’août, nous avons peu de chances de trouver des équipes au travail, mais l’envie est forte. Voir où en sont les chantiers (l’unité de mesure semble être de 100 000 m2). Il y a une bonne dizaine de grues, des voies de circulation que le GPS semble ignorer et nous nous trompons plusieurs fois. Direction Polytechnique. Nous arrivons par l’ancien sentier qui mène à l’école. On voit de loin le bâtiment circulaire EDF Lab. On a l’impression que l’on peut circuler librement partout d’un chantier à l’autre et prendre des clichés. (_ Ce serait dans un autre pays, on nous aurait déjà tiré dessus). Le bâtiment d’Horiba est dans notre dos au moment de la photo. Rapide recherche sur internet : M. Horiba est le chairman (président), son entreprise fabrique des instruments de mesure de précision notamment pour les pots d’échappement.

La passion littéraire partagée commande une visite à la maison Charles Péguy à Palaiseau, où est le point de départ du chemin de pèlerinage vers Chartres (C.f article précédent sur ce blog). Nous avons le temps, il fait beau, poursuivons notre périple à Orsay. Quartier résidentiel avec des plaques minéralogiques de tous les départements. La porte ouverte d’une maison nous attire. Est-ce un restaurant ? Il est 16h, les propriétaires sont encore à table. _ Ah, dans ce cas…_ Mais non, vous ne dérangez pas, entrez, installez-vous sur le canapé.

Mme L’Orphelin a 75 ans dont 40 passés aux fourneaux, même du temps où le couple avait un restaurant, c’était elle la patronne en cuisine. Particularité à connaître, elle conçoit le menu (il n’y a pas de carte) pour des clients (entre 4 et 20) selon leur budget. La cuisinière choisit ses produits à Rungis _ Jamais le lundi, ce sont les restes de la semaine, j’y vais le jeudi ou le vendredi. Je me lève à 4h.

Que du frais donc et que le haut du panier. Ici, on ne trouvera pas du foie de canard à 20€ le Kg venant de Pologne. Les avocats prennent le temps de mûrir sous un meuble de la salle à manger. La maison en haut du lac de Lozère fait aussi traiteur. Pendant 10 ans, elle a livré le CEA où 150 couverts attendaient. Sa clientèle compte des stagiaires opticiens (de Chartres, Strasbourg…) qui arrivent à 14h, leur journée finie. Son mari, ancien gérant du restaurant, épluche les légumes, hier, 2 Kg de haricots frais. Il y en aura encore au menu car sur une liste de courses entr’aperçue, on lisait : brocolis, pèches, haricots…

Le plateau scientifique et sa vallée, le couple les connait bien, puisqu’il a habité à la sortie de l’X. Revenons aux clients, après tout, quand on a une petite retraite de commerçants, il n’y a pas de secret, il faut travailler. Un client s’est offert un repas « tout au champagne » pour fêter sa Légion d’Honneur. La Table d’Hôtes est très encombrée (piles d’assiettes, bibelots, cartons de légumes..), on ne vient pas ici pour la décoration, on dirait que l’on a voulu mettre trois maisons dans une. Mais Les Agapes*, c’est une maison pleine où il fait bon vivre et rester discuter.

Nous sommes en août… _ Les vacances ? Mme L’Orphelin ne connait pas. Mais leur formule de table d’hôtes leur convient parfaitement, moins exigeante que le restaurant avec tout de même un revenu. L’approvisionnement en cacao de son fournisseur de chocolat belge ou les dessous de la grippe aviaire, Mme L’Orphelin vous parlera de tout. Le livre des réservations, un grand format avec une épaisse couverture cartonnée noire, est rempli. _ Quel était le dernier menu concocté ? _ Plateau de fruits de mer, lotte à l’Armoricaine, fraisier en dessert. Je ne sais pas s’il y a un livre d’Or, mais la table a eu les honneurs du Prix Nobel de physique Georges Charpak!

Voilà comment s’est terminée notre balade qui avait pour but, au départ, rappelons-le, uniquement la visite des chantiers en cours sur le plateau et la maison Péguy. Il faudrait toujours laisser une part pour l’imprévu.

Christophe Baillat

Travail en cours sur Marcel Arland avec soirée de présentation le 29 septembre à Toussus-le-Noble

* 55 rue de Lozère 91400 Orsay – Tel : 016931 4089

Info Citoyen

Ce week-end à Saclay : Assemblée Générale des AVB

Fév 24, 2017

 

Les Amis de la Vallée de la Bièvre tiennent leur Assemblée Générale ce samedi à 16h30, Espace Lino Ventura.

A programme, les rapports statutaires :

  • Compte rendu d’Activité
    • aux CDNPS (Commissions Départementales de la Nature, des Paysages, et des Sites de l’Essonne et des Yvelines)
    • aux CCE (Commissions Consultatives de l’Environnement des aérodromes de Vélizy-Villacoublay et de Toussus-le-Noble)
    • à la CLI (Commission Locale de l’Information des Installations Nucléaires de l’Essonne)
    • à la CLE (Commission Locale de l’Eau du SAGE Bièvre)
    • aux recours contre les irrégularités ou les excès de l’urbanisme
  • Bilan Financier
  • Programme d’action 2017

Mais aussi un exposé-débat sur le thème de la gestion des forêts de notre région (entretien, coupes, préservation …)

Et enfin un sympathique buffet de produits préférentiellement bio ou locaux pour encourager  les circuits courts et nos producteurs de proximité.

L’association tiendra de 16h à 16h30, dans le hall d’entrée, une boutique de ses publications et un accueil d’enregistrement des adhésions.

Vous qui appréciez notre journal, « le Castor », venez nous rejoindre.

 

Association loi 1901 agréée par le Ministère de l’Environnement – Adresse : AVB – BP 25 – 91570 BIÈVRES 

Tél / Répondeur / Fax : 01 69 41 83 95 – Courriel : [email protected] – Site internet : www.avbnet.org

 

 

 

Info Citoyen

Chemin de Palaiseau à Chartres

Fév 23, 2017

Je ne sais pas par où passaient avant les deux millions de visiteurs qui effectuaient le pèlerinage de Chartres afin de découvrir la cathédrale, ce joyau du Moyen-Âge et ses 2600 mètres carrés de vitraux. En 2013, l’Amitié Charles Péguy a créé un nouveau chemin allant de Palaiseau à Chartres, pour les pèlerins, les marcheurs de tout poil et ceux qui veulent se mettre « dans les pas de Péguy ».

L’écrivain catholique gérant des Cahiers de la Quinzaine a vécu à Orsay et Palaiseau. Il fit deux fois le trajet à pied en 1912 et 1913 à l’allure, précise l’association, de 5 Km/h. Le chemin discrètement balisé _ suivre « Chemin Charles Péguy » sur fond bleu _ a bénéficié des fonds du Conseil Général d’Eure-et-Loir. Il reprend l’itinéraire emprunté il y a 100 ans en l’adaptant à notre époque moderne. TGV et autoroutes obligent, quand Charles Péguy parcourait la distance de 70 Km, il faut désormais en avaler 94.

La suite à lire sur mon blog jimdo                                                      Christophe Baillat

Info Citoyen

Projection gratuite du Film Demain

Déc 7, 2016

404473JEUDI 08 DECEMBRE à 20H – salle Lino Ventura

VENEZ NOMBREUX – film suivi d’échanges

 

 

 

 

 
Le film « DEMAIN » est clair…

Dans votre responsabilité d’être humain : Faites votre part…

Que ce soit dans votre façon de penser, de consommer, d’agir au quotidien, sans se laisser influencer par des dirigeants qui nous manipulent pour leurs enrichissements personnels.
Nous devons le faire également et surtout pour nos enfants actuels et à venir.
Afin qu’ils puissent vivre dans un monde plus responsable, avec « une qualité d’Etre Humain » et pour notre planète TERRE Les deux (l’HUMAIN et la TERRE) étant touchés par plusieurs facteurs…

Faire sa part
C’est notre droit et notre devoir d’Humain…

Chrystelle Hamon
du mouvement COLIBRIS

 

merci à la mairie pour cette initiative

http://www.saclay.fr/event/projection-du-film-%C2%ABdemain%C2%BB

Jean-François

Grand Paris, Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Au revoir Saclay

Juil 24, 2016

Stan BertelootChers lecteurs,

Je mets le blog MonSaclay.fr en sommeil.
En effet, nous partons, cette fois c’est pour de bon, vivre à Princeton, N.J., USA.

Neuf années d’existence, 1373 articles, plus de 620 commentaires, près de 600 abonnés…

MonSaclay.fr m’a permis de rencontrer des Saclaysiens passionnés et engagés aux côtés de leur ville et de leur région.
J’ai crée MonSaclay.fr au tout début du développement du pôle Paris-Saclay et j’ai ainsi pu être le témoin d’une métamorphose progressive de ce lieu.

Que sera Saclay dans quelques années quand nous rentrerons en France ? J’espère que comme le prévoit la sanctuarisation du Plateau, les agriculteurs continueront d’exploiter leurs terres aux côtés des chercheurs et des universitaires.

MonSaclay.fr est une expérience réussie de site d’information micro-locale et collaboratif. Il a bousculé les acteurs locaux et les ont amenés à revoir leurs propres communications. Il a donné de la visibilité à des initiatives qui n’auraient peut être jamais vu le jour sans lui.

Depuis 9 ans beaucoup de choses ont changé : le plateau de Saclay a changé, la municipalité a changé, de nouveaux moyens de communications sont apparus. Vous êtes nombreux à utiliser Twitter par exemple pour vous informer. Des lieux comme le Proto 204 ont vus le jour et permettent à tous de se rencontrer et d’échanger.
Assya Van Gysel et son Tedx Saclay rassemblera pour la deuxième année des acteurs locaux en novembre prochain…

Bonne route à tous. Notre plateau vit un développement incroyable et vous en êtes tous les acteurs.

Pour plus d’information sur mes nouvelles activités :

www.altilead.com

Twitter: @berteloot

Info Citoyen

Ils sont l’Optimisme Numérique : La Start-Up du Couscous Solidaire

Juin 9, 2016

monSaclay.fr présente les intervenants de la conférence Optimisme Numérique du 23 juin au Proto 204 de Bures-sur-Yvette. Lecteur : je compte sur vous, inscrivez-vous et devenez Optimiste … Numérique.

Sandie JaidaneSandie Jaidane :

Avec sa start-up solidaire Mamie Couscous, Sandie Jaidane allie gastronomie orientale et solidarité.
En fondant sa société de cuisine à domicile Mamie Couscous, Sandie souhaitait aider les femmes d’origines Maghrébines à vivre mieux en créant du lien social et en favorisant leur indépendance économique. Elle voulait également que les revenus puissent contribuer à favoriser la réussite scolaire des enfants en difficulté en France et dans les villages du Maghreb.
Diplômée de l’Ecole supérieure de Gestion avec un Master en Commerce International Sandie est une professionnelle du marketing et de la communication. Son site web et sa maitrise des réseaux sociaux ont booster le démarrage de Mamie Couscous.
Aujourd’hui ses Mamies cuisinent des couscous d’exception et de tradition dans toute l’Ile de France pour un minimum de six convives. Les produits utilisés issus du commerce responsable proviennent de villages du Maghreb (semoule artisanale de blé dur cultivée sans engrais ni pesticides, épices, dattes…) et des circuits courts (légumes et fruits bio).
Avant de créer Mamie Couscous Sandie a travaillé dans l’industrie cosmétique et les produits bios et dans l’événementiel.

Aller le site de la conférence

Agenda, Art, Bon plans, Info Citoyen, Vallée de la Bièvre

La Foire internationale de la photo à Bièvres élargit son champ

Juin 1, 2016

Foire à la photos de BièvresDepuis, plus de 50 ans, la Foire Internationale de la Photographie réunit, le temps d’un week-end, au sein de la commune de Bièvres tout ce qui concerne la photo d’hier et d’aujourd’hui. Si elle est particulièrement attachée à ses fondamentaux que sont le marché de l’occasion et des antiquités photographiques et le marché des artistes, elle est aussi ouverte aux nouvelles technologies et à la jeune création. Marché, expositions, animations, ateliers, conférences, la Foire est un lieu d’échange, de partage d’expériences pour les professionnels et un espace de découverte pour les amateurs ou simples visiteurs. La Foire a accueilli plus de 10.000 visiteurs en 2015.

Le vintage est partout

La Foire est reconnue internationalement pour son marché de l’occasion et des antiquités photographiques, un des plus grands d’Europe qui s’étend sur deux hectares en plein cœur de Bièvres. Un paradis pour les collectionneurs et chineurs qui viennent y faire leur chasse aux trésors : photosphères, lanternes magiques, chambres de voyage, stéréoscopes, visionneuses pour autochromes, appareils portefeuille, présentoirs à photos, livres, photos anciennes, affiches de cinéma, projecteurs, caméras, pellicules… L’offre est pléthorique et de qualité, elle reflète la diversité et l’étendue du patrimoine photographique. Les photographes amateurs ou professionnels viennent chercher du matériel : appareils, objectifs, accessoires… La Foire est un musée à ciel ouvert où plus de 200 exposants proposent leurs conseils et racontent l’histoire de ces occasions photographiques. Grâce à eux et aux collectionneurs, ces objets retrouveront une seconde vie.

Expositions : “Instants très simples” de Claude Batho et “Plage de couleurs” de John Batho

La commune de Bièvres invite pour la première fois, dans le cadre de la Foire, un couple de photographes : Claude et John Batho. Si John est spécialiste de la couleur, Claude travaillait essentiellement le noir et blanc. Disparue en 1981, elle photographiait l’intime. À travers les paysages familiers, les proches, les objets du quotidien, ses photos offrent une douce poésie. En particulier sa capacité à voir et à raconter est unique, elle magnifie les petits bonheurs de la vie. Tout est simple, tout est tendre, le temps est comme suspendu. Ses images sont ancrées dans le réel et pourtant s’ouvrent sur l’imaginaire, point de départ d’une rêverie.

L’oeuvre de John se fonde sur la couleur considérée pour elle-même, sur son pouvoir d’attraction, sa spécificité en photographie, en particulier sur sa capacité à perturber ou à surprendre la perception. « La couleur n’est pas vraiment saisie, elle saisit plutôt celui qui la regarde. Originale, elle ne se réduit pas à l’image d’elle-même. Elle se photographie pourtant, le photographe en rapporte les effets, en prolonge les vibrations » explique l’artiste. Auteur de célèbres séries (les Parasols, les Manèges, les Nageuses), John Batho a mis à profit l’invention de l’impression numérique. La liberté et la précision qu’elle offre lui ont permis d’affirmer son œuvre, d’explorer de nouveaux supports et d’atteindre une perfection qui distingue le style de ce grand artiste français de la couleur.

Les 9e

Rencontres de Bièvres sont des conférences, débats et démonstrations sur la photographie. Les procédés émergents, le matériel, le numérique, la chaîne graphique, le voyage, l’histoire de la photographie sont abordés par des spécialistes. Place aux artistes, le dimanche.

La jeune création s’illustre dans le marché des artistes qui accueille une centaine d’artistes-photographes dont les expositions sont individuelles ou collectives. Au cœur de ce marché, on parle art ou technique. De nombreux prix et lots sont remis dont le Grand Prix Jean & André Fage.

Avec les lectures de portfolio, le photographe amateur présente un ensemble de photos à un professionnel lequel analyse les clichés, révèle leurs points forts ou leurs faiblesses, leur originalité et ce que l’image dévoile (gratuit, sur réservation www.foirephoto-bievres.com).

Animations pour tous

La Foire propose de nombreuses animations tout au long du week-end : portraits gratuits dans le studio éphémère mis en place par le Photoclub de Paris Val-de-Bièvre (dimanche), découverte des procédés anciens grâce à l’animation de l’Image Latente, dédicaces d’ouvrages de photographes et visite commentée des expositions de Claude et John Batho…

La Foire est organisée par le Photoclub de Paris Val-de- Bièvre avec le concours de la commune de Bièvres. La Foire et le Musée Français de la Photographie ont été créés en 1964 par Jean et André Fage, fondateurs du Photoclub de Paris Val- de-Bièvre.

Informations pratiques

Entrée libre
Place de la Mairie de Bièvres

(Essonne – France)

Sam. 4 juin : 13h-20h

Dim. 5 juin : 7h-18h

Accès : 12 km au sud de Paris, par la N118

RER C : gare de Bièvres

Site internet :

http://www.foirephoto-bievres.com

Facebook : http://www.facebook.com/pages/Foire-Photo-Bievres/316871653659

 

Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay, Val d'Albian

Vidéo: Inondations à Saclay Val d’Albian

Mai 31, 2016

IMG_1653Rue Emile Zola à Saclay deux ans après les grandes inondations du 20 juin 2013, les champs se vident toujours dans la rue !

Voir les Tweets qui traitent des inondations sur le Plateau de Saclay plus bas dans l’article.

Le débit à été réduit par les fossés mais le risqué demeure.

Relisez ce qu‘écrivait dans monSaclay Pierre Masselin le 29 juillet 2013 :

Le plateau naturellement fut insalubre et marécageux. Très tôt, selon des recherches archéologiques, il fut en partie drainé pour y établir des cultures; mais c’est surtout à partir de 1686, pour des raisons autres que l’agriculture, que le Plateau de Saclay devint une terre riche, drainée en totalité, par un réseau de drains et rigoles de captation, d’étangs de stockage et d’aqueducs pour utiliser les eaux aux fontaines du parc de Versailles. Les précipitations annuelles fournissent sur la seule surface du plateau, environ 35 millions de m3. Considérable.

Lire l’article de Pierre Masselin

 

 

Vu sur Twitter

 

MonSaclay.fr -- site communautaire et citoyen contribuant a faciliter la mise en relation des habitants
de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]