La stratégie d’éco-mobilité de Paris-Saclay a été primée dans la catégorie « Conception de la ville / Urbanisme » le 26 novembre dernier, dans le cadre du concours « Smart Mobility city Awards » organisé par la Fondation Prospective & Innovation au salon China International New Energy Vehicle Show (CINEV) qui se tenait du 24 au 26 novembre 2015 au AsiaWorld-Expo de Hong Kong qui récompense et encourage l’innovation en termes d’éco-mobilité en milieu urbain.
Les villes chinoises Shenzhen, Wuhan et Qingdao ont également été primées dans la même catégorie que Paris-Saclay. Près de 1000 acteurs européens et chinois représentant villes, entreprises et monde de la recherche dans le domaine de l’éco-mobilité y assistaient.
Paris-Saclay développe une stratégie de smart-city qui s’articule ainsi autour de deux axes. D’une part, il s’agit de développer les mobilités douces afin de compléter un système existant et planifié (en particulier la ligne 18 du Grand Paris Express), les solutions alternatives de partage de véhicules individuels et de logistique urbaine. De l’autre, l’objectif est de faire du territoire un laboratoire vivant pour les mobilités en utilisant les ressources d’une terre de sciences et d’innovation (via les instituts de recherche comme Védécom et plus globalement la présence du campus Paris-Saclay).
La stratégie éco-mobilité de Paris-Saclay vise à proposer une alternative aisée à la voiture individuelle en encourageant l’usage des transports en commun, en favorisant la marche à pied et le vélo avec le développement des liaisons plateau-vallée, la réalisation d’un réseau de vélo magistral et l’aménagement d’une piste cyclable avec un revêtement bioluminescent, la pratique d’une politique de stationnement cohérente, en traitant localement les points de congestion routière et en faisant évoluer les usages de la voiture.
Les modes de déplacement doux constituent un élément clé du système des mobilités. Outre le développement du vélo, soutenu par le déploiement d’un réseau de circulation douce maillé et continu ainsi que ses services adaptés (parkings dédiés, vélos électriques en libre-service, remonte-pente pour bicyclettes, création de centres d’entretien et de réparation…), l’objectif est de mettre l’accent sur la marche. Les espaces publics et chemins qui sillonnent le coteau boisé seront adaptés pour le confort des marcheurs : signalétique, jalonnement, éclairage, etc.
A l’issue d’une campagne décousue, interrompue, rythmée au gré des actualités nationales, quels que soient les résultats à l’issue du vote, le rendez-vous de dimanche prochain entre les électeurs et l’avenir de la région IDF risque d’être manqué. Cette élection partait en trainant à son pied le boulet de l’impopularité et d’un manque de clarté aussi bien dans son mode de scrutin (à la fois majoritaire et proportionnel) que dans le sens même d’un Conseil régional.
En Essonne, ce sont treize listes qui se présentent pour diriger la Région Île-de-France pour les six années à venir. Cette diversité de listes et de candidats est peut-être le signal positif essentiel à retenir de cette campagne inaudible. Finalement que retiendrons-nous de cette élection ?
Transports, éducation, aménagement du territoire…Face à des programmes bien souvent méconnus des électeurs, il est aujourd’hui bien difficile de dire quels seront les enjeux régionaux qui feront le scrutin de dimanche prochain.
Régionales : trois Français sur dix prêts à voter FN
Le FN y est crédité de 28,5 % des intentions de vote au niveau national, en progression de 2,5 points par rapport à la mi-octobre. Devant les listes LR-UDI-Modem, qui, avec 28 %, reculent de 2,5 points comme dans « un effet de vase communicant », pointe Elabe. Les listes du PS restent stables à 23 %.
Si ce résultat se confirmait, ce serait un nouveau record pour l’extrême-droite, après ses scores aux élections européennes de mai 2014 (24,76 %) puis aux départementales de mars 2015 (25,24 %). Et « cela voudrait dire qu’il pourrait y avoir autant de Français votant pour le FN qu’il y en avait pour Marine Le Pen à la présidentielle, mais avec 30 points de participation de moins qu’en 2012 », analyse Yves-Marie Cann, le directeur de études politiques de Elabe. Les électeurs frontistes (plutôt jeunes, actifs et issus des catégories populaires) sont les plus mobilisés. 93 % de ceux qui avaient voté Marine Le Pen en 2012 ont l’intention de voter FN dimanche et 83 % de ces derniers se disent « sûrs » de leur choix.
En bref résumé, le réseau de métro Grand Paris Express n’est soutenu que par les partis dits « de gouvernement » (PS et LR/Centristes).
Normal puisque le GPE est le fruit de leurs désamours coupables. Devant l’inflation de coût prévisible et l’incapacité de financement actuelle, ils comptent bien sur les collectivités territoriales pour mettre la main à la poche.
Les principaux autres partis stigmatisent une gabegie de prestige :
– certains tronçons en zones peu denses sont d’utilité contestable,
– l’amélioration du réseau existant est sacrifiée,
– la cavalerie financière veut dire augmentation d’impôt et emprunt (donc dette).
Dans leur collimateur, la ligne 18 qui nous concerne, emblème du déséquilibre coût/service :
– DLF et le FN en demandent l’abandon pur et simple,
– EELV la veut plus courte (s’arrêtant à Massy, compte tenu des TCSP prévus jusqu’à St Quentin en Yvelines),
– le FG aussi, mais jusqu’à Orsay, tout en pensant à une dérivation vers le RER B, à Villeneuve-St-Georges.
C’est donc le métro de la discorde qui préside ces élections, mais attention de ne pas se laisser prendre ni à la démagogie ni aux discours incantatoires.
Et ne pas oublier le reste des programmes, qu’on aimerait bien d’ailleurs mieux connaître, tant les évènements ont étouffé la campagne.
En ce mardi 1er décembre nous avons perdu MITTEN notre chaton femelle noir et blanc agé de 5 mois. Elle a un collier rose avec tube d identité et clochette.
Nous habitons au 30 rue Baudelaire
Pour toutes informations nous sommes joignable au 0668660278.
Le 14 juillet 1789, le peuple parisien se soulève, c’est le début de la révolution.
Début octobre, un convoi venu de Paris à Versailles réclame à Louis XVI du pain, convoi bientôt rejoint par celui de la milice populaire pour demander la légitimation d’un régime démocratique, et des droits de l’homme.
Le lendemain, la Garde Nationale arrivant trop tard, le château est envahi par un groupe de révolutionnaires violents et le roi est ramené à Paris. Après un âge d’or de courte durée, et sous les contraintes financières et politiques, cette première révolution fût dévoyée par les sectarismes, doctrinaires et religieux, le bellicisme étranger, et les égoïsmes de tout poil, qui finirent par plonger le pays dans la terreur, la dictature impériale, et la guerre.
Après les vicissitudes et résurgences que connut la démocratie française pendant deux siècles, et suite à la capitulation du second empire devant la Prusse, un autre mouvement insurrectionnel se déclencha en mars 1871 : la Commune de Paris, libertaire et autogérée.
Inadmissible pour le pouvoir central bourgeois qui, cette fois en sens inverse, se réfugia à Versailles avec administrations et armée. Pour lancer 2 mois plus tard une répression aboutissant à la « semaine sanglante » : 17.000 morts, et 4.000 déportés en Nouvelle Calédonie.
Au 21ème siècle, sont-ce les réminiscences de ces évènements passés qui ont effrayé notre gouvernement ? Toujours est-il que cédant à la psychose anti-terrorisme, il a perdu le sens des réalités et s’enfonce dans une politique du toujours plus liberticide. Les évènements du 13 novembre, certes tragiques et révoltants, mais sans commune mesure avec ceux rappelés ci-dessus, justifient-ils de susciter un « Patriot Act » à la française ? Et d’en profiter pour mettre sous le boisseau les mouvements contestataires, « désobéissants » peut-être mais pas tous, et surtout écologistes dans l’âme. La prolongation (au Congrès, à Versailles, justement) de l’état d’urgence promulgué semble être le signe politicien d’un « Etat d’urgence » aux abois devant le risque de voir gâchée sa parade de la COP21, et celui d’une déroute électorale. Est-ce une raison valable pour amplifier, propager, et exploiter la paranoïa sécuritaire ?
Toujours est-il que ce samedi 28 novembre, à Versailles, ce sont des convois venus cette fois des provinces, partis depuis longtemps pour certains, retardés, déviés, harcelés parfois par « les bleus », qui y sont arrivés. Libertaires sans aucun doute, pour protester contre un ordre économique qui obnubilé par l’argent, a raté la mondialisation. Ecologistes surtout, pour réclamer des objectifs et des actes compatibles avec notre futur climatique et alimentaire, et pas les faux semblants des « green-washers » de la COP21.
Alors ces « désobéissants », qui « ne lâchent rien » devant les directives absurdes et les grands projets déraisonnables, qui ont bravé l’autoritarisme en faisant preuve de pugnacité, d’imagination, et d’organisation, ne nous donnent-ils pas une leçon d’espérance ?
Le plus bel hommage qu’on puisse rendre à nos morts, ce n’est pas le pathos, ce n’est pas la vengeance, c’est de vivre sans les oublier ni oublier les causes du drame. Et ils sont vivants, ces jeunes enthousiastes à la tête bien faite et au cœur large, et ces anciens toujours verts dressés sur leurs bicyclettes, qui s’indignent de la dérive d’une société qu’ils ont connue humaine.
Ils regrettent quand même un peu la désaffection relative d’une tranche d’âge intermédiaire : celle qui, sans vélo, reste le « nez dans le guidon » dans la compétition exacerbée du travail et de l’emploi. Mais certains de ceux-là ont aussi rejoint en voiture le convoi samedi : un beau bouchon, mais sous le soleil, « on est heureux Nationale 10 ! »
Et sur la Place d’Armes, s’est déroulé la cérémonie de clôture de la convergence des convois : une mise en place rapide car bien rôdée des installations, puis pique-nique et « banquet » festif, servi par les « cantines » mobiles, expertes dans l’art de rendre savoureux les plats végétariens, suivi d’écoute de paroles des différents horizons de lutte : « Nous ne nous battons pas pour la Nature … nous sommes la Nature qui se défend !». Paroles de France bien sûr, et même d’Allemagne (mine de charbon géante à ciel ouvert) et de Finlande (centrale nucléaire). Le rétablissement du contrôle des frontières serait-il perméable ?
Et pour finir, une séance récréative : le crieur du haut de sa tribune lit des messages humoristiques, parfois en se tournant vers les CRS alignés derrière, pour eux avec un mégaphone parce qu’eux, ils ont l’habitude … ; ce fût donc un chaleureux meeting s’éteignant en dansant avec le froid du soir et par un remballage aussi efficace que l’installation. Place nette et dispersion.
La tournure de l’évènement « CAP sur la COP » a ainsi pris une dimension inespérée vendredi, symbolisée par cette banderole rouge.
Rappelons quand même qu’après le bouclage de Villiers-le-Bâcle, où (suite à l’interdiction de manifester à Paris) se préparait à la ferme un accueil solidaire des « marcheurs » ( désormais en vain), les militants écologiques locaux avaient donné une conférence de presse à Palaiseau pour protester contre un Etat « pompier-pyromane ». Alors, sans doute pour faire la part du feu, le Ministère de l’Intérieur a laissé le convoi arriver et s’installer à Versailles.
Peut-être le ministre se mordait- il les doigts des mesures d’exception disproportionnées et ridicules prises sur le Plateau de Saclay (décidemment placé sous le signe de la démesure) ?
Laissé arriver et même facilité, car la circulation de ce convoi, permise cette fois par la préfecture des Yvelines, elle, a été « accompagnée » par la police, dont les motards, aux carrefours, intimaient le respect aux automobilistes énervés qui auraient bien bousculé les baliseurs cyclistes.
Facilité quand même non désintéressée, avec l’énorme téléobjectif à distance, et un photographe chauve et barbu, en civil dans la foule, aperçu précédemment près d’une moto de police. Car certains participants arboraient des signes ostentatoires de « zadiste » : masque ou foulard sur le visage. Ni « islamique suspect », ni « noir anarchiste », mais ils ont leurs raisons de ne pas être catalogués ou identifiés ; les « désobéîssants » tombent assez souvent sous le coup d’une sanction judiciaire. S’en trouvait-il le lendemain parmi les « black-blocs » de la place de la République ? Certainement pas en majorité mais peut-être quelques-uns qui auraient risqué alors d’offrir sur le plateau (des médias) une aubaine pour discréditer leur mouvement. Alors interdisons-nous une généralisation abusive, toute collectivité a ses moutons noir, même celle des gens « honnêtes », « bien pensants » et légalistes. Et d’ailleurs qu’a donc montré l’état d’urgence ce dimanche ? Qu’on pouvait déployer des forces de l’ordre en nombre, perquisitionner et assigner à résidence sans jugement un millier de personnes, en mettre en garde à vue une centaine, interdire la manifestation, sans pour autant empêcher des troubles d’éclater.
A Versailles au moins, sans interdiction péremptoire et avec une police restée discrète et sobre, tout s’est bien passé.
Pendant ce temps-là, sur le Plateau (de Saclay), certains tremblent encore de voir planer le spectre d’une « ZAD » sacrilège au culte du « Grand Paris ».
Une direction de Grande Ecole de « têtes bien pleines » est allée jusqu’à diffuser une circulaire intérieure mettant en garde contre « des manifestations hostiles … des actions violentes », l’enracinement d’une Zone à Défendre …
Et elle a même mis en place une adresse mail de délation !
Une crèche de Vauhallan a reçu la visite de gendarmes avertissant de la venue de manifestants voleurs. Voleurs de jardins, pourquoi pas voleurs d’enfants non plus ?
✧
En repensant à tout cela, et comme disait l’impertinent Coluche (qui nous manque bien) :
Salut à tous et toute et merci d’être venus nous accueillir et partager un repas.
Nous sommes partis de Notre Dame des Landes samedi dernier avec 5 tracteurs, un triton, une cabane, une cantine mobile et 200 cyclistes de 1 à 70 ans. Nous roulons aujourd’hui depuis 7 jours. Nous sommes toujours ensemble et plus nombreux qu’au départ.
Notre tracto-vélo a été une entité à la fois soudée et riche de sa diversité à l’image du mouvement anti-aéroport.
Le convoi s’est construit avec les associations et organisations citoyennes, politiques et syndicales qui depuis de nombreuses années informent et agissent sur le plan juridique, militant ou celui de la contre-expertise. Autant d’associations et organisation qui ont assuré pas à pas l’ancrage du mouvement.
Le convoi s’est construit avec les paysans impactés de la Zone d’Aménagement Différé qui ont toujours continué à cultiver la zone menacée, malgré les menaces et pressions. Ils s’est construit avec tous les paysans de la région qui ont rejoint la lutte et participent pleinement à sa défense et aux projets agricoles.
Le convoi s’est construit avec les occupantes et occupants qui sont venus s’installer sur place à l’appel d’habitants historiques, qui ont participé pleinement sur le terrain à empêcher tous démarrages des travaux. Des occupants qui ont construit sur place des formes de vie, d’habitats, d’agricultures et d’organisation collective et partageuse, émancipées du diktat économique et des schémas dominants.
Le convoi s’est construit avec les comités et soutiens de toute la région et de plus loin encore toujours prêt à se mobiliser pour maintenir la pression contre le projet d’aéroport et à chaque fois que la zad a été menacée. Autant de comités et soutiens qui constituent le terreau populaire du mouvement.
Nous avons imaginé ce convoi dans un contexte lourd des menaces répétées du premier ministre et des pro-aéroport. Nous sommes venus à Paris pour y dénoncer une hypocrisie flagrante. D’une part, la volonté affichée en décembre, par le gouvernement, de lutter contre le réchauffement climatique. D’autre part, la menace de revenir quelques semaines plus tard pour expulser les habitants et paysans de la zad, détruire plus de 1600 ha de terres agricoles et de zones humides, ainsi que des dizaines de logis pour y construire… un nouvel aéroport.
Comme de nombreux habitant-e-s, paysan-ne-s, migrant-e-s d’autres parties du monde qui subissent déjà en première ligne les conséquences du réchauffement climatique, nous savons que notre salut ne viendra pas des échanges de marchés carbones entre lobbies industriels et gouvernements, encore moins du capitalisme vert. Nous voulons participer à une reprise en main, par les populations et mouvements de lutte, de l’avenir de la planète. Nous apportons depuis Notre Dame des Landes un double message d’espoir, celui qu’il soit possible d’arrêter ici et maintenant leurs projets nuisibles et imposés, celui qu’il soit possible ici et maintenant de tracer d’autres chemins.
Nous savions avant de partir que le gouvernement avait déjà prohibé toute les manifestations publiques prévues dans les rues de la capitale pendant la cop 21. Le lendemain de notre départ, un bataillon de gendarmes mobile a bloqué notre convoi pendant quelques heures pour lui signifier qu’il lui serait interdit de pénétrer en île de France. Le périmètre qui nous était prohibé a encore augmenté avec l’interdiction d’aller en Eure et loir en début de semaine. Nous avons pourtant continué à rouler et à avancer. Face à notre détermination sans faille les barrières se sont successivement levées.
Si les autorités ne voulaient visiblement pas de nous, ce n’était pas le cas des habitants des régions traversés, bien au contraire Les comités et soutien d’Ancenis, Angers, Le mans, Préaux sur perche, la Flêche, Coulombs, Emancé entre autres, nous ont accueilli chaque soir à bras ouverts. Ils nous ont ouvert leurs maisons, leurs champs et leurs salles des fêtes. Toutes ces personnes qui refusent de se laisser abattre par la peur et la résignation, nous montrent à quel point le mouvement de solidarité avec la lutte de Notre dame des landes est plus vivant que jamais. Ces personnes ne nous ont pas accueilli dans un simple geste de soutien mais parce qu’elles se battent elle-mêmes localement contre la privatisation d’une forêt publique, pour que des migrants aient un toit sur la tête, contre l’emprise de l’agro-industrie et pour l’accès paysan à la terre ou encore pour maintenir, face à un nouvelle zone commerciale, un jardin collectif à périphérie d’une ville. Grâce à elles et eux, ce convoi a été un moment absolument magique. Nous les remercions infiniment et les assurons d’être prêt à revenir les soutenir à notre tour à chaque fois que ce sera nécessaire. Nous regrettons fortement de n’avoir pu nous rendre hier à saclay du fait du blocus policier.
Nous sommes cependant parvenu aujourd’hui à Versailles, aux portes de paris.
C’est le 16 novembre 2015, depuis Versailles, que le sénat et le parlement réuni ont décidé de prolonger de 3 mois l’Etat d’urgence sous lequel nous vivons aujourd’hui. C’est au titre de l’Etat d’urgence qu’il a multiplié les interdictions de manifestation, les perquisitions ou les assignations à résidence de personnes qui préparaient notre accueil à Paris. Mais ces mesures liberticides ne pourront étouffer les voix de tout ceux qui considèrent que les logiques économiques et politiques actuelles nous mènent droit dans le mur.
En 1871, Les versaillais avaient écrasé la commune de paris. Les zads sont aujourd’hui comme autant de nouvelles communes libres. Et nous affirmons ici que ces communes ne se laisseront plus expulser. Nous avons contenus les troupes policières à l’automne 2012, et avons mis en défaites les politiciens pro-aéroport. Nous les mettrons en défaite une nouvelle fois s’ils s’entêtaient à revenir dans le bocage de notre dame des landes. Il n’y aura pas d’aéroport, la zad continuera à fleurir.
C’est à l’été 1973 pendant le premier grand rassemblement de la lutte du larzac que Bernard Lambert, figure des paysans-travailleurs a déclaré « les paysans ne seront plus jamais des versaillais ». Avec les paysans venus de la zad nous sommes fiers aujourd’hui de faire résonner de nouveau ce message ici-même.
Ce banquet n’est que le point final des convois. Il se veux un appel à continuer les luttes de terrain, à Paris comme ailleurs, dans les semaines, mois et années à venir.
Les organisations suivantes avaient appelé à rejoindre ce convoi :
Acipa, Attac44, Attac France, CeDpa, Cela, Confédération Paysanne, Copain 44, collectif de St Herblain/Indre contre le projet d’aéroport NDDL, comité Sud Vilaine anti aeroport, comité NDDL la Roche sur Yon, comité de Chateau Briant, comité de Bigouden, comité Cap Atlantique/Guérande contre le Projet d’Aéroport, comité Saint Jean/Le Pellerin, comité de soutien du pays de Ploërmel, collectif du Pays de Vannes contre le projet d’aéroport à NDDL, collectif Alsace NDDL, collectif de St Nazaire contre l’aéroport, Naturalistes en lutte, SOS Loire Vivante-ERN France, EELV Pays de Loire, EELV 44, Ensemble ! 44, NPA 44, NPA, Parti de Gauche, Relocalisons, Rezé à Gauche Toute !, Solidarités Écologie, Union Syndicale Solidaires 44, Union Syndicale Solidaires.
Le convoi roule sans encombres. Le banquet commencera dès 14h à Versailles, à priori sur la place d’armes (RER C Versailles – Château). Mais nous vous invitons à venir plus tôt sur place pour accueillir l’arrivée du convoi.
—–
Rendez-vous pour l’arrivée et le
La tracto-vélo partie de Notre Dame des Landes, rejoint par des convois partis d’Agen, de Dijon, Bure ou de Forcalquier se clôture aujourd’hui à la bordure de Paris pour un grand banquet des zads et autres espaces en résistance.
Nous appelons ceux et celles qui souhaitent partager ce banquet avec nous en toute convivialité à nous rejoindre à 14h à Versailles au RER C Château de Versailles – rive gauche. Venez avec de quoi festoyer et partager : une petite tarte salée, sucrée ou votre plat préféré.
////Pourquoi faire tout ce chemin ensemble jusqu’à Paris et la cop 21 ?
Nous sommes plusieurs centaines de personnes en vélos, tracteurs et autres véhicules à avoir traversé des centaines de kilomètres pour être présents dans la capitale à la veille de la COP 21. Nous venons porter un message d’espoir, celui qu’il soit possible d’arrêter ici et maintenant les projets nuisibles , imposés et climaticides des gouvernants, celui que nous puissions enfin sortir de la marchandisation du monde. Ce banquet sera le point final des convois et un appel à continuer nos luttes à Paris comme ailleurs dans les semaines et mois à venir.
//// Important – avant de nous rejoindre !
Nous espérons bien ne pas être bloqué par les autorités sur notre chemin. Si tel est le cas, nous le ferons savoir et appelerons à être soutenus. Dans le cadre de l’organisation de ce convoi, porté par les différentes composantes de lutte anti-aéroport – paysans, associations, occupant-e-s, comités de soutien – nous avons fait le choix d’éviter toute confrontation directe avec les forces de l’ordre. Cela ne nous a pas empêché de braver collectivement les interdictions de circuler et de manifester qui nous étaient faites ou de refuser collectivement les contrôles d’identité. Nous tenons à maintenir ce cadre commun pour le banquet d’aujourd’ hui, et à faire résonner la joie de nous tenir ensemble, et ce malgré la volonté du gouvernement de museler toute contestation. Nous convions toutes celles et ceux qui nous rejoindront tout à l’heure à tenir compte de ce cadre.
Le convoi « cap sur la COP» est entré aujourd’hui en Ile de France
malgré l’interdiction qui lui en avait été faite dimanche dernier. La
préfecture des Yvelines nous a finalement assurés de notre « liberté de
circulation » sur son département. C’est une victoire. Notre convoi a
été rejoint hier et ce matin par des convois partis d’Agen et de l’est
de la France. Nous sommes ce soir à Emancé près d’Epernon dans les
Yvelines. Nous continuerons demain notre route vers Paris pour le grand
banquet de clôture des convois. Nous ne savons pas encore où celui-ci
pourra se tenir, et s’il nous sera possible d’aller au-delà des Yvelines
en direction de Paris. Pour toutes les personnes qui souhaiteraient
nous rejoindre, nous donnerons donc des infos demain dans la matinée sur
le blog mslc, sur anticop21.org, ainsi que sur zad.nadir.org. Nous
ferons de notre mieux pour être rejoignables. Préparez de quoi
festoyer : une petite tarte salée, sucrée ou votre plat préféré.
Nous souhaitons toujours faire de ce banquet un moment de convergence
joyeux et convivial, en porte à faux avec la chape de plomb sécuritaire
qui se met en place actuellement. Nous y porterons depuis les
territoires en lutte un message d’espoir, celui qu’il soit possible
d’arrêter ici et maintenant leurs projets nuisibles et imposés, ainsi
que la ferme volonté de sortir enfin de la marchandisation du monde. Il
s’agira autant pour nous d’y dénoncer l’hypocrisie du gouvernement lors
de la COP 21 que de nous opposer en acte à sa volonté de museler la
contestation lors de ce sommet.
A ce titre, nous avons appris hier que deux des personnes qui
organisaient depuis plusieurs semaines l’accueil et l’arrivée des
convois en Ile de France ont été perquisitionnées à leur domicile et
assignées à résidence. D’autres perquisitions et assignations de ce
type, ont eu lieu aussi dans diverses autres villes de France. Nous
voulons assurer les personnes concernées de notre soutien et de notre
solidarité.
À l’approche de Noël, les 28 et 29 novembre, le Comité des Fêtes convie tous les amateurs de gastronomie au Salon de la Bonne Bouche. Une collecte alimentaire sera proposée.
Plus de 30 professionnels des métiers de bouche, artisans et producteurs des régions de France, proposent des produits de qualité. Véritable parcours de la gastromonie, ce salon séduit chaque année les nombreux visiteurs pour leur faire découvrir des produits salés ou sucrés, selon les goûts et les envies. Outre les grands crus, vous pourrez aussi déguster et vous procurer du chocolat, de l’huile d’olive, des fromages, des huîtres, du foie gras, etc.
Salon solidaire
Les enfants du Conseil Municipal des Jeunes, encadrés par les membres du CCAS, collecteront des denrées alimentaires non périssables (pâtes, café, huile, conserves, féculents, …) au profit des plus démunis.
Nous comptons sur votre générosité.
Samedi 28 novembre 14h-19h
Dimanche 29 novembre 10h-18h
Entrée libre
Gymnase de Favreuse du Val d’Albian
Le convoi cap sur la cop est parti samedi de Notre dame des landes avec 200 cyclistes, 5 tracteurs, une cantine mobile, une cabane et un triton. Il est prévu qu’il passe demain vendredi d’Eure et Loire en Ile de France. Il a été informé dès dimanche lors d’un barrage policier qu’il lui serait interdit d’entrer en Ile de France. Nous sommes toujours aussi déterminé à faire résonner notre message lors de la cop 21. Nous continuons donc notre trajet.
Il est possible que la Préfecture décide dès demain de bloquer la poursuite du convoi. Nous appelons tous les collectifs et personnes solidaires à faire publiquement pression pour que ce ne soit pas le cas, et à venir nous soutenir sur place le cas échéant.
Contrôles d’identité systématiques, fouille des véhicules, interdiction de tout rassemblement… dès cette semaine, un arrêté préfectoral institut une « zone de protection ou de sécurité » sur le plateau de Saclay.
Lors d’un entretien téléphonique Christian Page, maire de Saclay a déclaré :
“La circulation aux abords du Christ de Saclay va être extrêmement compliqué. Nous recommandons aux Saclaysiens de ne pas se déplacer”.
D’après le site paris-lutte.info la gendarmerie a prévenu lundi la commune de Villers-le-Bâcle que le plateau de Saclay allait être entièrement mis sous contrôle policier avec des barrages filtrants à chaque issue, pour s’assurer que ne rentrent que les personnes politiquement admissibles.
D’après ce site la sous-préfecture a également décidé de transformer les abords du commissariat à l’énergie atomique en Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) (incluant la commune de Villers-le-Bâcle, lieu de rendez-vous des convois, bien entendu). Jusqu’à présent les ZSP, dont le cadre légal est bien difficile à trouver, étaient réservées aux quartiers populaires et se manifestent sous la forme d’une omniprésence policière. À présent, dans l’état d’urgence, chaque bout de territoire peut devenir ZSP et justifier des contrôles à tout-va sur simple décision du ministère de l’intérieur.
Compte-tenu du contexte dramatique liés aux attentats du 13 novembre, des mesures « exceptionnelles » de sécurité sont mises en place pour la COP 21 en région parisienne.
Du 27 au 30 novembre, à SACLAY, la circulation risque d’être très difficile autour des axes du rond-point Christ de Saclay. Des forces de l’ordre seront déployées pour des contrôles (barrages filtrants). Il est recommandé d’éviter au maximum les déplacements.
La préfecture de police vous informe sur le dispositif mis en place pour la COP 21 et les mesures relatives à la circulation.
E-mail envoyé aux personnels du campus Supélec sur le plateau de Saclay, qui met à disposition un contact de délation des « comportements et actions suspectes » :
« La ville de Paris et l’ensemble de la région Ile de France accueilleront du 30 novembre au 11 décembre 2015 un événement d’ampleur internationale, la COP 21, dont le maintien à l’ordre du jour a été décidé. Cet événement rassemblera de nombreuses délégations et sera le théâtre de multiples évènements. Compte tenu de l’état d’urgence décrété dans le pays, les manifestations de grande ampleur ont été annulées ; néanmoins, il faut s’attendre à ce que certaines manifestations hostiles à la tenue et aux objectifs de la COP21 soient organisées ponctuellement.
Le Plateau de Saclay sera particulièrement concerné en ce que plusieurs mouvements de contestation ont décidé d’en faire leur base de convergence et de repli, en marge des manifestations parisiennes. Cette contestation peut revêtir des actions violentes et s’enraciner pour une longue durée sur les zones choisies alors appelées « zones à défendre » (ZAD). Aussi, les pouvoirs publics ont-ils dû prendre en compte les considérations d’ordre public qu’engendrera cet état de fait, en lien avec les responsables des établissements et des nombreux chantiers en cours sur ce territoire.
Pour ce qui concerne les accès au Plateau du Moulon, les forces de police et de gendarmerie renforceront leur dispositif de surveillance, avec des barrages filtrants qui pourront impacter fortement la circulation. Les étudiants et personnels travaillant dans nos bâtiments de Gif et/ou résidant sur l’ensemble du campus devront faire preuve de patience vis-à-vis des policiers et gendarmes déjà fortement mobilisés depuis les attentats du 13 novembre. De nouvelles perturbations sont donc encore, malheureusement, prévisibles.
Pour ce qui concerne notre campus CentraleSupélec de Gif, incluant le bâtiment principal, le laboratoire GeePs et les résidences Césal des étudiants, la plus extrême vigilance devra être observée vis-à-vis des comportements et actions suspects, même anodins, observés à proximité et au sein de son périmètre. Les personnels et étudiants sont ainsi invités à alerter directement les forces de police (appel du 17) sur toute action douteuse ou modification notable dans leur paysage habituel. Ils compléteront leur signalement par mail à l’adresse e-mail suivante : [email protected]
Les services techniques de l’établissement procéderont à des rondes d’inspection régulières des extérieurs du campus. Des informations complémentaires avec mise à jour de nos consignes seront diffusées au fur et à mesure de l’évolution de la situation telle qu’elle nous sera précisée par la Préfecture de l’Essonne.
Pour ce qui concerne les chantiers de construction des bâtiments A et B, les moyens de surveillance propres au chantier seront renforcés ; le concours des établissements limitrophes (IUT, IBP) selon les dispositifs de surveillance qui seront déployés à leur niveau, sera sollicité dans un souci d’un meilleur quadrillage de la zone. »
Enquête publique CDT, moins de 4 jours pour agir !
L’enquête publique sur le CDT (Contrat de Développement Territorial) est actuellement disponible en mairie et sur Internetjusqu’au 28 novembre pour recueillir les avis du grand public sur les futurs développements du Plateau de Saclay et de la CAPS en général.
Notez que dans ce CDT, la Ligne 18 est présentée en VIADUC sur son tronçon Palaiseau – St Quentin. Donc accepter ce CDT revient à accepter la Ligne 18 en aérien. Or tout laisse à penser que nos élus seraient aujourd’hui prêts à accepter ce nouveau CDT en l’état !
Donc passé le 28 novembre, Métro et RD36 en 3×2 voies passeront, sans concession possible, sous nos fenêtres !
Au programme de ce CDT :
Validation du Cluster Paris-Saclay avec quelques 100.000 déplacements PAR JOUR !
Validation du bétonnage de 1,7 millions de m²
Construction rapide de 9.000 à 17.000 logements sur le Plateau de Saclay et sur différents territoires de la CAPS (logements étudiants, logements familiaux ou sociaux et quelques commerces [non précisés])
Arrivé d’une vingtaine de grosses entreprises et centres de recherche sur le Plateau qui vont concentrer 30.000 emplois nouveaux sur quelques kilomètres seulement
Ce qui est scandaleux, c’est que ce CDT valide des projets attendus depuis des années (Rond-Point du Christ, Ring des Ulis et TCSP), mais les mélange avec des projets non souhaités par la population comme le triplement de la RD36 et le scandaleux métro aérien !
Il est également possible (pour toutes les communes de la CAPS et des Yvelines) de consigner vos remarques, critiques ou propositions sur un registre électronique disponible à l’adresse suivante :
Essayez d’exprimer vos remarques autour de points précis, notamment :
– Le logement
– Les déplacements
– Les transports en commun
– Le développement économique
– Le bruit et la qualité de l’air
– La gestion des eaux
– Les services publics
– Le droit à la nature
En 2011 l’Etat nous présentait un métro enterré … mais dans ce CDT 2015 le métro est présenté en VIADUC !
Le changement est inacceptable !
Ce CDT a déjà reçu un avis défavorable de la commission d’enquête en avril dernier ; mais il reste selon nous irrecevable dans sa version 2015, puisqu’il pré-impose un élément technique qui fait l’objet d’un processus démocratique indépendant que sera l’enquête publique sur la Ligne 18 en mars 2016.
Ce terme de VIADUC n’a rien à faire dans ce CDT !
Message à nos maires :
A vrai dire, si toutes les communes votaient « non » à ce CDT, rien ne changerait pour elles.
Nos villes et villages ont d’eux-mêmes développés leurs territoires sans ce CDT :
– Palaiseau a finalisé son quartier Camille Claudel (alors le CDT n’est pas encore signé)
– Saclay est déjà en travaux de 110 logements (alors que le CDT n’est pas encore signé)
– Le Moulon à Gif est déjà en pleine transformation (alors que le CDT n’est pas encore signé)
– Le Cluster Paris-Saclay est déjà bien avancé et suit sa propre évolution (sans CDT)
– Le TCSP arrivera jusqu’au Christ de Saclay en fin d’année (sans signature du CDT)
– Orsay n’a nul besoin d’un CDT pour créer son quartier de Corbeville
– Les Ulis vont inéluctablement subir la désertification de Courtaboeuf et très peu profiter du CDT
– Bures, St-Aubin, Igny et Vauhallan n’ont rien à gagner si ce n’est une saturation encore plus importante des accès au Plateau de Saclay et à la N118 aux heures de pointe
Donc dire « non » à ce CDT, reviendrait purement et simplement à dire « non » aux points chauds que sont le métro en viaduc et au triplement de la RD36.
Dire « non » permettrait de réaffirmer le pouvoir des collectivités locales face à un Etat un trop dominateur, autoritaire et trop peu à l’écoute de ses contribuables.
Illustration. Philippe Van de Maele a été nommé par décret ministériel PDG de l’Etablissement public Paris-Saclay (EPPS). (DR.)
L’Etablissement public Paris-Saclay (EPPS), a un nouveau PDG en la personne de Philippe Van de Maele. Il succède à Pierre Veltz, atteint par la limite d’âge. Ce diplômé de l’Ecole polytechnique et de l’Ecole nationale des ponts et chaussées, a notamment travaillé en 2002, comme directeur adjoint du cabinet de Jean-Louis Borloo alors ministre de la Ville et de la Rénovation Urbaine.
En ce vendredi 13 qui restera tragiquement ancré dans nos mémoires, en sortant de la réunion publique d’Orsay, la stupeur engendrée par les évènements de Paris a submergé la stupéfaction qu’avait laissée cette réunion chez de nombreux participants. Mais aujourd’hui j’estime nécessaire de reparler de nos préoccupations locales : le Contrat de Développement Territorial Paris-Saclay Territoire Sud.
La réunion publique fut édifiante : pas pour mieux connaitre le CDT « actualisé », mais par la façon dont est menée la nouvelle enquête publique. Après la réunion du 15 octobre, où l’ambiance fut éminemment contestataire, nous avons eu droit cette fois à une séance de « resserrage de boulons » :
Mme Sylvie Denis- Dintilhac, présidente de la commission d’enquête, d’entrée de jeu, a fixé sa règle du jeu :
– l’enquête est une enquête complémentaire, elle ne doit porter que sur les évolutions du CDT
– la nouvelle commission ne se sent pas engagée par le travail de la commission précédente
– le métro fera l’objet d’une autre enquête et ne doit pas être remis en cause dans l’enquête CDT
S’en est suivi une réunion très encadrée et irritante, où les questions sérieuses portées par les associations ou collectifs n’ont reçu pour l’essentiel que des réponses dilatoires : généralités, incantations, diversion, pour traiter du bilan financier, des logements, des circulations douces, de la circulation routière, des transports en commun, de la qualité de l’air, de la gestion des eaux.
J’en donne pour exemple une expérience personnelle :
Suite à la déclaration de M. Michel Bournat, président de la CAPS, comme quoi il ne fallait pas parler de « ville nouvelle » pour une simple « extension de quartiers » des communes de la frange sud, ma question fut la suivante :
« Je voudrais poser un problème d’arithmétique à propos de logements :
–Le CDT énumère la construction de 9.450 logements familiaux (dont 700 dévolus à Saclay) et de 8.000 logements étudiants soit un total de 17.450 (on peut donc supputer presque 30.000 nouveaux habitants, soit environ le double d’Orsay et 10 fois Saclay).
–Les porteurs du projet citent, dans leur réponse à l’avis de l’Autorité environnementale (Ae) un scénario conduisant à 2082 logements par an et ceci sur 10 ans (soit 20.820 au total), puis évaluent les besoins en béton et granulats pour 29.000 logements.
–Sachant que l’objectif préfectoral est de 2.400 logements par an pour le territoire de la CAPS (24.000 sur 10 ans), quel sera le nombre de logements construits : 17.450 ? 20.820 ? 24.000 ? ou 29.000 ? »
M.Bournat ne s’est pas démonté pour répondre qu’il ne confirmait que les logements familiaux, et qu’il ne savait pas où j’avais pu trouver les autres.
Un comble pour un membre éminent du comité de pilotage du CDT … Les données se trouvent dans le CDT (pages 22 et 23) et pages 12 et 24 de la réponse à l’avis de l’Ae, document du dossier d’enquête et cosigné par la CAPS !
Et malgré mon insistance, l’on ne m’a pas accordé de droit de réponse.
Imaginez aussi la colère de cet agriculteur de Villiers-le-Bâcle quand on l’a empêché de parler du métro en interrompant brutalement 7 fois sa question ! Alors que la ligne 18 est élément du CDT, fiche 2, qui parle même de son « intégration paysagère » (page 47).
Sans compter un certain dédain quant à l’expression maladroite de citoyens ordinaires, qui manifestent leurs inquiétudes, par exemple devant l’absence de traitement des nuisances sonores de la RN118 à Saclay …
Seul point positif : Michel Bournat a annoncé que les élus avaient voté pour demander une étude du téléphérique (la lettre ouverte des 34 signataires semble avoir porté).
La conduite de cette réunion fut donc aux antipodes de la demande présidentielle d’amélioration de la démocratie participative, qui avait conduit le 3 juin au rapport du sénateur Alain Richard.
A la suite de l’actualisation en catimini du CDT qui, dans l’essence, n’a pris en compte que les demandes des maires des Ulis et de Palaiseau, nous avons assisté à une belle illustration de la reprise de pratiques contestables dans l’application des procédures d’enquête publique, malgré la recommandation n° 5 de la précédente commission d’enquête.
Alors devant cette rigidité annoncée, nous n’avons plus que 6 jours pour affûter nos avis et les déposer le 28 au plus tard :
Sur les registres en mairie (au besoin, présence de commissaire enquêteur mercredi).
On peut consulter les contributions nouvelles déjà déposées et si l’on ne veut pas que passent à la trappe les critiques sur le CDT initial qui restent d’actualité, il faut les reformuler. De préférence, faire des dépôts séparés point par point en mentionnant explicitement à chaque fois favorable/défavorable, pour ne pas laisser place à une interprétation globalisante subjective.
SAMEDI 21 NOVEMBRE 9H – 12H OPÉRATION DISTRIBUTION DE COMPOST Le service broyage de végétaux est ANNULE (faute d’inscription).
PARKING GYMNASE DE FAVREUSE – VAL D’ALBIAN
…………………………………………………………………
Tout le monde peut venir découvrir les meilleurs projets dans le Grand Hall de l’Ensta ParisTech, sur le Campus de Polytechnique (*) le 19 novembre.
Une cinquantaine d’étudiants y suivent la formation dédiée à l’innovation et à l’entreprenariat : KITE (Knowledge Innovation neTworks Entrepreneurship). « Elle s’organise autour d’un projet à mener en équipe », projet qui peut éventuellement être repris d’une promotion à l’autre. (Quid du droit de paternité dans le cas où le projet deviendrait une florissante start-up …)
Initiée en 2015, avec des projets comme un dérailleur de vélo intelligent, un drone marin, un transport par câbles sur le Plateau de Saclay… l’Ensta ParisTech organise la 2e édition de la JET.
En parallèle du Salon KITE EXHIBITION, avec les meilleurs projets de la promo 2016, et avant la remise des Prix KITE 2016, se tiendront une :
– Table ronde « Entreprenariat et Génie maritime » à 14 h
– Conférence « Innovation en Gendarmerie » donnée par le Lieutenant-Colonel François BREMAND à 16h
L’Ecole étant sous tutelle du ministère de la Défense, les militaires en recherche d’une seconde carrière pourront, quelle que soit leur arme, trouver sur place un programme inédit de formation pour faciliter leur reconversion.
Lancement du Salon à partir de 13h.
(*) Gratuit, ouvert à tous mais il est impératif de s’inscrire (http://jet15.eventbrite.com) et de se munir d’une pièce d’identité.
J’offre des séances gratuites d’EFT* aux enfants et adolescents pour leur permettre de s’apaiser et retrouver la paix intérieure suite aux attentats.
Mon cabinet sera ouvert samedi de 10h à12h et de 15h à 18h. Si vous êtes intéressé, contactez moi par mail [email protected] en fonction des demandes les séances seront soit individuelles soit en groupe.
Gardons nos cœurs, sans haine, sans peurs mais rempli de paix et d’amour.
MonSaclay.fr -- site communautaire et citoyen contribuant a faciliter la mise en relation des habitants de Saclay
au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les associations,
les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une commune de l'Ile de
France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines sont Bievres, Jouy en Josas,
Orsay, Vauhallan.