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Rencontre littéraire : Il était une fois… le livre illustré

Nov 24, 2021

21 novembre au Musée de la Toile de Jouy, dirigé par Charlotte du Vivier-Lebrun. Installés au milieu de l’exposition « Etoffes et Littérature », plusieurs auteurs & illustrateurs invités par le Cercle Littéraire et Artistique Jovacien (CLAJ) présidé par Marie-Josée Suter. Où l’on retrouvait, avec sa double (ou triple) casquette, Audrey Sedano, éditrice (Petit Saturnin) à qui le Musée doit l’habillage du parcours permanent. Juste à la sortie de la boutique, le stand de François Go(alec), auteur-illustrateur & Danielle Bagnis-Dousset, auteur qui faisait connaître son émission littéraire sur You Tube et sa dernière actualité : un concours* intitulé : Livres et Moi (nom de l’émission), où « il s’agit de faire la critique d’un livre imaginaire ».

Photo Michèle Bouquot

Les éditions Wa’wa étaient représentées par Silvia Pacucci qui a illustré le livre (dès 3 ans et en version trilingue) « Au dos de maman » sur le portage des enfants. Dessins de femmes et d’enfants africains faits sur son ordinateur iPad. Son lien avec ce continent ? Une affinité élective. A noter les visites de l’adjointe au Maire, déléguée à la culture, Daniela Ortenzi-Quint, et celle du député Jean-Noël Barrot avec son fils – venus faire le tour des stands (une dizaine au total) et quelques emplettes.

* Pour participer au concours, envoyez vos écrits à [email protected] avant le 15 décembre à minuit

Christophe Baillat, auteur de Le neveu de l’abbé Morel, nouvelle édition 2021 aux Éditions L’Harmattan

Info Citoyen

de l’ambiance au casier de jouy

Sep 26, 2021

La rue commerçante prend un air de fête. Le guitariste Joseph Manuel s’installe dès 17 h 30, joue Bashung ou les propres « compos » de son dernier album. Cette animation de rue (Oberkampf) est proposée par la cave de Jouy* (M & Mme dos Santos) sous une voûte de parapluies colorés. Céline improvise, adapte le programme, assure que « La Cuverie annoncée dans la newsletter reviendra en novembre avec les bières d’Irancy ». Caviste avec Nelson, elle donne à chacun un gobelet, sert de petits fonds, propose des IPA (Indian Pale Ale), Sessions, Goses, blonde, stout… toute une terminologie qui questionne. Tout n’est pas qu’orge et malt, les bières, craft (artisanales) ou industrielles (qu’elle aime aussi), ont plus ou moins d’alcool (jusqu’à 10°) et l’amertume – que mesure l’IBU – est plus ou moins prononcée. Une voiture s’arrête au milieu de la rue pour permettre au chauffeur d’applaudir. Le musicien se taille un franc succès avec La Bamba, chante en français ou en espagnol, interprète Gainsbourg… Défilent les Volcelest, Canopée, Petite Soeur, il y en a même à la verveine ou à la prune. A quand la prochaine dégustation ? * Le Casier de la Vallée de la Bièvre à Jouy-en-Josas

Christophe Baillat

Art, Info Citoyen, Vallée de la Bièvre

Foire internationale de la Photo à bievres

Sep 16, 2021


Un visiteur intéressé

Farouk Ferrah – boxeur – avec son fils

Thierry Camus, LIGNES & COULEURS

Exposition des oeuvres de Claudine Doury à la Foire de la Photo de Bièvres

57e édition de la Foire internationale de la photo de Bièvres légèrement décalée – cause Covid – de juin (habituellement) aux 11 et 12 septembre. Pour le reste, même ambiance. On va d’un espace à un autre (marché de l’occasion, antiquités photographiques, voire épaves pour pièces), d’une conférence (Vendre une photo n’est pas réservé aux pros ?! avec Eric Delamarre, photographe et consultant) à une autre (La photo de voyage : conseils pour réussir vos images avec Vincent Frances, fondateur de l’agence de voyage photo Photographes du Monde). 

On ressort manger un morceau, on remontre son tampon (tous vaccinés) sur le bras et de nouveau, on regarde les plaques stéréoscopiques de Sophie Faguay (Photographies anciennes), en se plaçant face au soleil, un vieux procédé qui permet de voir en relief… et on ne s’arrête plus. _Vous avez dit mouvement perpétuel ? Ici à Bièvres (91), à la fois verdoyante et proche (au sud-ouest) de Paris, la photographie tient une place importante depuis que deux amateurs passionnés : Jean puis André Fage, ont lancé le mouvement dans les années 50. Que depuis rien n’arrête !

Christophe Baillat

Info Citoyen

le dÉsir entrÉ dans une maison

Juin 26, 2021

Pour le Printemps des poètes, les duettistes Danielle Bagnis-Dousset & François Goalëc ont exploré le thème du « désir » dans la salle d’exposition de la Maison Léon Blum. Soit à partir de textes classiques comme L’Avare de Molière  ou La belette entrée dans un grenier de Jean de La Fontaine, soit à partir de fables tirées du livre de D.B.D illustré par François Go, nom de plume de l’artiste dont on a pu admirer les calligrammes.

Et de débattre avec le public – où l’on retrouvait Jacques Bellier, ancien Maire de Jouy-en-Josas et Daniela Ortenzi-Quint, Adjointe au Maire Déléguée à la culture, au rayonnement et à l’attractivité de la ville – sur la définition du désir. Donnons-en ici celle tirée du Dictionnaire Hachette de la langue française : « à partir d’une satisfaction éprouvée ou escomptée, mouvement de la conscience vers un objet dont elle éprouve le besoin, qui a de l’attrait pour elle ». Á noter l’ouverture par Annie Mathieu de la Compagnie Le Théâtre chez Vous. Une belle occasion pour Delphine Romani, Responsable de la Maison Léon Blum, de renouer avec le public malgré une jauge qui demeure en vigueur.

Christophe Baillat

Prochains évènements à la Maison Léon Blum :

Le 6 juillet : Pique-nique autour d’une dictée proposé par le Cercle Littéraire et Artistique Jovacien – Inscription : 06.03.73.60.13

Le 10 juillet : Festival de musique « Ouvertures ». Plus d’informations

Paris-Saclay

Science et spiritualité au cœur du pôle Paris-Saclay !

Mai 27, 2021

Création du Centre culturel et cultuel Teilhard de Chardin

Annoncé dans MonSaclay en 2019[1], c’est à la rentrée 2022 que doit s’ouvrir le nouveau Centre Culturel et Cultuel Teilhard de Chardin dans le quartier du Moulon (Gif-sur-Yvette). Au sein de la « Silicon Valley » à la française et environné d’Ecoles prestigieuses, ce Centre catholique est appelé à devenir un pôle de formation, d’innovation et de recherche académique au rayonnement mondial. Le but en est grandiose et tout à fait à l’échelle de Paris-Saclay. En effet, il a pour ambition d’offrir un espace de dialogue entre sciences, technologie et spiritualité »[2].

Qui est Pierre Teilhard de Chardin ?

Dans les années 70, qui n’avait pas dans sa bibliothèque le joli petit livret blanc et bleu, intitulé « Sur le bonheur » de Pierre Teilhard de Chardin ? Les « anciens » se souviendront peut-être du côté optimiste et enthousiasmant de ce texte. Mais, l’auteur est beaucoup plus que cela.

Le sens de la présence de Teilhard de Chardin (1881-1955) à Saclay est sa qualité de théologien mais aussi de scientifique de renom. Homme de science et philosophe, prêtre jésuite, chercheur paléontologue, il eut ses heures de gloire dans les années 40-50 puis est plus ou moins tombé dans l’oubli. Ses travaux ressurgissent opportunément pour participer aux préoccupations de notre époque.

Pensée effervescente et exaltante, certains parlent de « vision », riche et synthétique, à la fois scientifique et spirituelle, controversée aussi. Symbiose de la foi et de la raison. Et, partant, porté au pinacle par certains et mis au pilon par d’autres. Aussi bien par l’église que par les scientifiques.

Dans l’optique de son installation à Saclay, il est nécessaire d’avoir une idée des apports de Teilhard de Chardin dont je tente de donner un ou deux exemples. Quelques mots sonnent à l’évocation de Teilhard de Chardin : ce sont noosphère, point oméga, planétarisation et dans un autre ordre d’idées péché originel.

Adepte de l’idée d’évolution, il contribue à la notion d’enveloppe pensante, de sphère de la réflexion, de l’invention consciente, de l’union sentie des âmes jusqu’à l’évolution de l’intelligence. La noosphère serait « ces ensembles conscients qui enserrent la planète d’une pensée toujours plus réfléchie » qu’il décrit lui-même comme la zone pensante. Cette noosphère, « conscience collective de l’humanité », converge vers le point oméga qui est le Dieu des catholiques. C’est la porte ouverte à internet et à la mondialisation.

Des extraits calligraphiés de quelques-uns de ses textes ont été glissés dans un cylindre en acier qui sera inséré dans un des murs du centre.

Les acteurs du projet.

Favorisée par le concile Vatican II (1962-65), l’idée est en gestation depuis une dizaine d’années, initiée par les Jésuites et le diocèse d’Evry.

Ce projet est porté et financé à parts égales par la Compagnie de Jésus (Province jésuite d’Europe occidentale francophone), et les diocèses d’Ile de France (Évry Corbeil-Essonnes, Paris, Nanterre, Versailles), auxquels seront rajoutés des dons et l’aide des Chantiers du cardinal.

Sur le terrain vague et nu, le jeudi 8 avril 2021 s’est tenue la bénédiction du futur centre Teilhard-de-Chardin, lançant le démarrage du chantier. Mgr Michel Pansard (évêque du diocèse d’Évry-Corbeil-Essonnes), le père François Boëdec (Provincial des jésuites), Mgr Michel Dubost, initiateur du projet, et Jean Marie Duthilleul, architecte, étaient accompagnés de quelques étudiants de Centrale Supélec entre autres. Etait également présent le père jésuite Dominique Degoul, aumônier d’HEC et de Centrale Supélec, qui sera le futur directeur du centre.

Description du projet

Le Centre sera localisé au carrefour entre la rue André Blanc-Lapierre et l’avenue des Sciences, au sud de la rigole de Corbeville. Le terrain est actuellement bordé de quelques centaines de logements sociaux et d’un grand parking silo pour le stationnement des voitures.

Le coût du bâtiment d’une surface de 1600m2 est estimé à huit millions d’euros et la construction en est confiée au grand architecte Jean-Marie Duthilleul, récemment distingué par le pape François.

Il comprendra un espace dédié aux conférences et expositions, une cafétéria, des espaces de travail et de réunions, des logements pour l’équipe animatrice et une douzaine d’étudiants. Il y aura également une chapelle pouvant accueillir 2 ou 300 personnes.

Objectifs et attentes de cette opération si nouvelle

Plusieurs aspects sont considérés[3] :

Tout d’abord, un aspect social chrétien : le Centre aura vocation à devenir le lieu de vie et de célébrations de la communauté chrétienne sur place. Il s’agit clairement d’apporter la spiritualité chrétienne aux étudiants et chercheurs qui en ont besoin et répondre aux besoins pastoraux des familles. De plus, d’après le père Dominique Degoul, il est souhaité d’en faire un lieu de formation chrétienne pour des gens de niveaux intellectuels très élevés en recherche scientifique.

Ensuite, la création de ce Centre est un moyen pour l’Église de s’engager dans la formation et modestement de faire entendre sa voix sur des sujets d’actualité aussi divers que l’intelligence artificielle ou encore l’écologie intégrale. Le Centre se veut être un lieu d’échange autour des développements technologiques actuels et à venir. Ce sera un lieu de discussion, de formation aux questions éthiques que la science se pose.

Aujourd’hui

La photo ci-dessous du terrain a été prise le 23 mai 2021, soit plus de 6 semaines après l’inauguration. La construction n’avait pas encore commencé.

On devine au loin une grande sculpture noire. Son titre est « ADN : unité du vivant ». Elle est « destinée à accompagner l’ensemble des illustres établissements scientifiques de Paris-Saclay », dixit le sculpteur Pascal Masi le 16 mars 2021 lors de la présentation de l’œuvre[4].

Dans l’extrait de Youtube, Pascal Masi ne semblait pas alors prendre en compte le fait que son œuvre avait un pied dans la spiritualité. En effet, comme le montre la photo rapprochée, elle est située, très symboliquement, sur la limite physique du Centre Teilhard de Chardin, côté rue Yvette Cauchois.

Demain

Les travaux devraient commencer en juin prochain. Il faudra attendre quelques années pour pouvoir constater l’effet pondérateur du Centre sur les élans scientifiques de Paris-Saclay.

                                                                                                                        Danièle Bouchet


[1] MonSaclay Christophe Baillat

[2] Communiqué de presse du 9 avril 2021 du Centre Teilhard de Chardin

[3] https://www.centreteilharddechardin.fr

[4] You tube Reportage Paris-Saclay TV / présentation de la Sculpture ADN unité du vivant 16 mars 2021

Info Citoyen

Visite des ateliers et labos DE VEDECOM

Mai 22, 2021

L’institut du futur de notre mobilité s’appelle VEDECOM, il est situé en limite de Versailles. Près de deux cents personnes y travaillent, la plupart en R & D. A l’occasion des Circuits de l’innovation de Paris-Saclay Spring*, il a ouvert ses portes le 21 mai. Retour sur cette journée. Nous sommes accueillis par la Directrice de la communication, Juliette Duault, et Aline Ségalard, Chargée de la communication événementielle. Visite presque privée puisque dans le premier créneau de la journée, nous étions trois, avec un auto-entrepreneur dans le domaine de l’intelligence artificielle, spécialisée dans la détection de personnes, et un conseil en propriété industrielle, Anthony Berton, du cabinet éponyme. * Un évènement de l’EPA Paris-Saclay

Simulateur, si les diodes sont bleues, tout va bien. Elles passent au rouge pour signaler un potentiel danger. Le conducteur est invité à reprendre la main.

Courte présentation avant la visite proprement dite.

Né en 2014 pour créer du lien entre académiques, industriels et territoires, cet Institut a la forme d’une « fondation partenariale de l’Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines ». Assurance, Automobile, Infrastructures de communication, etc., il rassemble une cinquantaine de partenaires. Depuis 2018 au sein de l’ensemble immobilier mobiLAB dans le quartier de Satory, il occupe une surface de 5 000 m2. Voilà pour la partie corporate. La moitié des projets de VEDECOM sont des projets européens. Illustration avec « Drive to the future ». Ses déclinaisons : Needs, wants and behaviour of « Drivers » and automated vehicle, éclairent sur les enjeux de connaissance : les besoins, le comportement des conducteurs de véhicules automatisés et nous pourrions ajouter la notion d’acceptabilité.

Nicolas observe le comportement de son cobaye (photo ci-dessous) en situation de traversée de route. Avec un véhicule piloté d’aujourd’hui, ces interactions passent par le regard, voire un signe de la main, mais demain, quand le chauffeur n’aura plus en permanence les mains sur le volant ? _ « J’ai la main sur les conditions virtuelles, les véhicules tierces, on peut multiplier les configurations et observer ce qui motive la décision. » Différents états : Je circule, je démarre, je m’arrête, je traverse, sont étudiés dans l’interface de dialogue homme-véhicule. Fin de la première partie de la visite.

En voiture, direction les pistes, accompagnés par Juliette Duault qui nous donne des explications chemin faisant : « Tout au long de l’allée, vous allez voir, on a des poteaux pour porter l’infrastructure connectée, pour aider les navettes [autonomes] à se repérer, à anticiper, par exemple, la sortie d’un camion. Les feux sont également connectés : les navettes anticipent, soit un franchissement plus rapide au feu vert, soit un freinage ». Nous découvrons d’autres ateliers. Celui-ci occupe 300 m2 pour le prototypage du moteur électrique, spécifique à la voiture : un univers mécanique, de tôles, bobineuse et fils de cuivre mais aussi de composants électroniques. Dernier labo, l’électronique de puissance. Faïcal Arabi accélère le vieillissement de la matière à des fins d’analyse. Par exemple, si l’on n’y prend garde, une petite bulle d’air peut se propager. Durant des cycles de 1 h ou 2 h sur des bancs d’essais, il suit plusieurs critères, analyse les défaillances et fiabilise. Les véhicules autonomes existent déjà, comme la Tesla, mais il reste encore « des verrous technologiques à passer» pour que le véhicule se débrouille tout seul… le Saint Graal que l’on cherche à atteindre.

Christophe Baillat

Invité le 19 juin au Printemps des Écrivains du Cercle Littéraire et Artistique Jovacien – 78350 – Musée de la Toile de Jouy 11h – 18 h

Agenda, Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Réunion éditoriale du blog Monsaclay: ouverte à tous

Avr 23, 2021
Paris-Saclay Monsaclay
Paris-Saclay

J’ai lancé MonSaclay il y a 12 ans en mars 2009 dans le but de rassembler et informer les habitants du Val d’Albian et du Bourg de Saclay. Très vite je me suis mis à couvrir le Plateau de Saclay dans son ensemble et la création du Pôle Paris-Saclay, l’environnent, la recherche et l’histoire ont fait partie des sujets régulièrement traités dans ce blog.
Le site compte 1450 articles et plusieurs contributeurs.

Avec mon départ aux Etats-Unis en 2016 le site était en sommeil, réveillé de temps et temps par de fidèles contributeurs dont Christophe Baillat et Michel Meunier.

Christophe et moi relançons MonSaclay.fr et pour ce faire nous invitons tous ceux qui souhaitent y publier des billets d’information traitant de l’actualité du plateau à participer à une réunion jeudi 29 avril à 18:30 à l’adresse suivante :

jeudi 29 avril à 18:30

Google Meet https://meet.google.com/ovt-xdmb-vdx
Ou par télephone: 01 73 08 31 91 PIN: 140 577 176 0070#

Bon plans, Info Citoyen, Vallée de la Bièvre

Notre cave à Jouy est pleine

Avr 17, 2021

C’est l’heure calme, il est 13 h 30, entre un livreur de la brasserie parisienne Kraft (La Parisienne…) avec quelques cartons. « On reçoit aujourd’hui une de leurs bières, l’Intra-muros qui sera classée bio l’année prochaine ». Céline Beaugrand dos Santos explique qu’on cultive du houblon dans Paris, sur les toits ou sur des surfaces qui remplacent d’anciennes friches. Il fait bon vivre à Jouy-en-Josas, apprécie Nelson, « l’accueil des habitants a été magique, clients ou non, ils sont venus en curieux, attentifs au changement d’enseigne sur leur territoire ».

L’installation remonte à fin 2020 et tient ses promesses au-delà des espérances des époux associés.

Le Casier, la cave de la vallée de la Bièvre, 11 rue Oberkampf 78350 Jouy-en-Josas

Nous pourrions parler longtemps de la bière que Céline a défendue dès le début (elle a de qui tenir, son père a aidé la brasserie rennaise Skumenn via le crowdfunding pour le lancement). En général, les brasseurs ne savent pas quoi faire des résidus : moût et drèches, L’Atelier Second Life a eu l’idée d’utiliser ces dernières (des céréales compressées) pour en faire des gâteaux apéritifs, les Crackers.

Goûter le vin est comparable à une pratique sportive

Il fallait faire entrer 300 références dans 23 m2.

Nous avons fait appel à un ami architecte, Serge Attalah, qui outre un restaurant que nous possédons à Paris, a également conçu le Club Med de Marrakech. Il nous a donné un coup de main ». La vaisselle utilisée dans le restaurant parisien est d’ailleurs exposée. Elle témoigne de la double activité des associés qui forment également un couple dans la vie. L’un et l’autre ont une formation en œnologie reçue à l’École du vin française (de 12 à 30 vins goûtés par jour). Nelson se souvient de son premier verre, bu en 1985, un vin de Beaune chez le vigneron Claude Maréchal. Depuis, l’un et l’autre ont beaucoup appris, par les dégustations, les rencontres et leur restaurant parisien.

Êtes-vous expérimenté ou en construction ?

Le meilleur moment pour goûter un vin est entre 10 h et 11 h ½ pour être en forme. En forme ? Céline et Nelson expliquent : « On doit être concentré pour mobiliser son cerveau. Plus on est expérimenté plus on va droit au but car la bibliothèque est déjà constituée. Par exemple, il y a une case “boisé”.  Mais si on est en cours de construction, ça prend plus de temps ». La mémoire sensorielle sollicitée et entraînée sur tous les terrains, le commentaire vient spontanément pour parler de tel ou tel flacon. « Il faut prendre du temps sur un vin, le décortiquer, c’est un long travail d’archives. C’est à la portée de tout le monde si on s’y intéresse un peu ». Ce meuble est la perle que l’on repère tout de suite, pratique pour l’interview (le micro est posé dessus), il est surtout prévu pour des dégustations. Y trônent en majesté des Porto rares, comme ces cuvées de 1970, 2003 et des Champagne rosés. De part et d’autre de cet îlot central, les rayons avec les bouteilles. Un alignement seulement interrompu par la vaisselle déjà mentionnée qui « casse le rythme et aère un peu » :  un grand plat et des bols très colorés (idéal pour des verrines ou des porte-carottes). Elle est proposée à la vente. Parmi les bouteilles, il y en a une, un vin italien, le Capo di Stato (photo), si connue que son nom est seulement au dos, sur la contre-étiquette. Le nom de la cuvée a été donné en hommage à une visite au domaine du Général de Gaulle. Indépendants, Céline & Nelson choisissent leurs vins et sont à l’écoute de leurs clients pour rechercher leurs vins préférés.

Christophe Baillat


Auteur de « Itinéraire d’un fils d’enseignants – Un amour soudain pour l’entreprise », paru en mars 2021 aux Editions Les Impliqués

Grand Paris, Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Devenez rédacteur pour le site d’information MonSaclay.fr

Avr 13, 2021
Devenez Redacteur pour MonSaclay
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Alors que le Plateau de Saclay continue son essor et que l’hebdomadaire Le Point titre « Paris-Saclay, la renaissance de l’université française » le blog MonSaclay.fr continue d’attirer des centaines de lecteurs chaque semaine.

Malgré mon départ aux Etats-Unis il y a bientôt cinq ans, plusieurs rédacteurs, dont Christophe Baillat et Michel Meunier, ont continués à faire vivre ce site d’information local. Bravo et chapeau à eux !

Il se passe tant de choses sur le Plateau. Il y a tant d’histoires à raconter, tant de projets à relater, mais aussi tant de luttes à mener.

Rejoignez l’équipe de rédaction de MonSaclay et, tant que vous respectez la charte du site et que vous traitez d’information se rapportant au Plateau, vous serez publié. Pour devenir rédacteur suivez ce lien.

MonSaclay c’est également une newsletter alors si vous n’êtes pas encore abonné voici le formulaire d’inscription.

Art, Spectacle

Triomphe pour le film-évènement.

Jan 29, 2020

Présentation du film Je ne rêve que de vous à Jouy-en-Josas.

Elsa Zylberstein (au micro) de retour à la Salle du Vieux Marché

Quand elle préparait son rôle, l’actrice a bien senti qu’il lui faudrait inoculer un « grain de folie » au personnage de Jeanne (Reichenbach), capable de suivre Léon (Blum) en captivité. Au moment de la présentation du film, Elsa Zylberstein prend la parole la première : « Je dansais sur ces mêmes planches, il y a vingt-cinq ans. On me disait déjà que j’avais une présence sur scène ». L’actrice est émue.

L’équipe réunie autour de ce biopic a révélé au public la genèse du film : recherche de financement, contraintes fixées par la costumière…

« Il a fallu quatre ans pour l’écriture et la recherche de financement. Laisser décanter pour réduire les références historiques au minimum, au risque d’éloigner le personnage de Léon Blum ». Et vingt-cinq jours pour la réalisation. Résultat : quasiment pas une scène sans Elsa Zylberstein. Elle incarne le courage des femmes de cette époque. Les péripéties ne manquent pas : internements successifs de Léon Blum avec les « politicards » que le régime de Vichy écarte, invasion de la zone libre fin 1942… Quoi qu’il se passe autour d’eux, la détermination de Jeanne force l’admiration. Pierre Laval finit par signer son laissez-passer pour rejoindre Léon Blum. Il ne lui cache pas que « c’est aller en enfer. » Jeanne ne dévie pas de sa trajectoire. Le couple se marie à Buchenwald.

La Maison Léon Blum « déplacée » dans le Nord pour les besoins du film.

Ce film tire le meilleur parti des moyens qui lui ont été alloués. Le réalisateur n’a pas caché qu’ils étaient limités : « le tournage s’est concentré dans la région d’Arras » où une maison a été préférée à celle de Jouy-en-Josas, où vécurent Jeanne (jusqu’en 1982) et Léon Blum (jusqu’en 1950).

Il ne reste plus à Elsa Zylberstein – et à tous ceux que le film rendra curieux – qu’à découvrir leur vraie maison : au 4 rue Léon Blum 78350 Jouy-en-Josas. Plus d’information : https://www.maisonleonblum.fr/

Christophe Baillat

En conférence à Paris le 19 février

Agenda, Art

Journée Léon Blum pour la sortie du film

Jan 10, 2020

La sortie du film : « Je ne rêve que de vous », est très attendue à Jouy-en-Josas, où se trouve la Maison Léon Blum (ce blog lui a consacré plusieurs articles*). A cette occasion, le 28 janvier, celle-ci ouvrira ses portes de 15 h à 19 h. Le point d’orgue de cette journée autour de Léon Blum sera la projection du film** réalisé par Laurent Heynemann. Une histoire d’amour exceptionnelle : celle d’une femme (Jeanne Reichenbach jouée par Elsa Zylberstein) qui quitte tout pour un homme qui a 30 ans de plus (Léon Blum joué par Hippolyte Girardot) et va devenir Jeanne Blum. « Janot » n’a pas attendu que Léon vienne pour lui donner son nom, elle a été le rejoindre au camp de Buchenwald où l’homme politique était détenu. Le film sera suivi d’échanges.

Christophe Baillat

* le 18 mars 2018 : Le printemps avait promis de revenir à la Maison Léon Blum; le 28 janv. 2018 : Maison Léon Blum : les ressources humaines en point de mire

** Séance : mardi 28 janvier 2020 à 20 h à la Salle du Vieux Marché, place de la Marne.

Réservation sur la billetterie en ligne de la ville de Jouy-en-Josas. Prix : 10 € (Gratuit pour les moins de 12 ans), donnant droit à la visite de la MLB

Entreprise, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Un restaurant au goût du jour : Les Belles Lettres

Nov 22, 2019

« Quand ça marche bien, il faut continuer ». Natacha Poncet, General Manager du Best Western Plus Paris Saclay, fait référence au lancement du concept Résonance au printemps, dont le blog monsaclay.fr s’est fait l’écho*. Sept mois plus tard, nous revoici dans cet hôtel, pour l’inauguration du restaurant Les Belles Lettres.

Petite revue des invités. Certains sont un peu chez eux ici, tels Hervé & Hervé, anciens de Dassault Aviation : « Nous y tenons notre Assemblée Générale et nous déjeunons sur place » ou Emmanuel et Thibaut qui vendent des programmes de formation HEC sur mesure, dont les bureaux sont « à 50 mètres d’ici ».  Ce n’est pas le cas de tout le monde. Floriane C. (Executive Education en charge du MBA d’HEC) qui travaille à l’annexe HEC de Champerret découvre les lieux. Julie Pompon, Responsable communication et marketing de la société Egis (groupe d’ingénierie, conseil, exploitation, à SQY) est accompagnée de Sophie Fayaud, l’ancienne titulaire du poste, qui a tenu à lui faire connaître l’hôtel.

Le Responsable restauration, Ali Ailas, aime que l’on profite des agapes servies dans l’espace Rêverie : un buffet salé, comme ce Bourguignon végétal – sans matière animale, avec épeautre et oignon confit – et sucré, comme ce pain perdu avec crème anglaise. Et c’est le jour – 21 novembre – du Beaujolais nouveau !

D’où viennent ces notes et cet air ?

Cette fois, nous y sommes. Des femmes écrivains qui ont su faire bouger les lignes (ainsi Mary Frances Fisher) sont à l’honneur sur les murs du restaurant Les Belles Lettres. Veronica Antonelli, chanteuse lyrique et Parisienne, ne laisse rien paraître des quatre changements qui lui ont été nécessaires pour venir jusqu’ici en train et en bus. La harpiste Maelle Rochut l’accompagne. Professeure au conservatoire de Palaiseau, la musicienne est arrivée avec son instrument (Salvi, une marque italienne) à 11 h, une heure avant le début de l’inauguration. Qu’il est doux d’entendre L’Elixir d’amour de Donizetti.

Labellisé Less Save the planet, le restaurant applique la philosophie : Apprenons maintenant à bien manger en sauvant l’environnement. — Une carte à découvrir !

Christophe Baillat – Auteur et conférencier

Contact : [email protected]

* Lire l’article précédent : Avec Résonance, l’Hôtel Best Western Bièvre entend …

Info Citoyen

Offre aux lecteurs du blog

Juil 3, 2019

L’auteur palaisien Jean-Claude Nouel, offre généreusement aux lecteurs du blog monsaclay.fr

10 exemplaires de son Guide du plateau de Saclay dont nous avons parlé le 1er mai  dans un article intitulé : « Le meilleur guide du plateau de Saclay »

Pour cela, veuillez envoyer une enveloppe affranchie* avec 2 timbres verts ou prioritaires et l’adresse du destinataire à

Christophe Baillat 12 rue du Docteur Kurzenne 78350 Jouy-en-Josas

* si vous habitez en France ou en Europe.

Entreprise, Paris-Saclay

Servier parie sur le regroupement de ses activités de recherche à Gif-sur-Yvette

Juin 19, 2019

L’oncologie est l’un des domaines de  recherche de Servier qui mise sur l’environnement du Moulon pour favoriser les découvertes. L’Institut de Recherche qui travaillera également sur les maladies cardio-vasculaires, neuro-psychiatriques et le diabète, voisinera avec l’ENS Paris-Saclay, elle-même en chantier, d’ici au mieux fin 2021.

Pose de la 1ère pierre le 19 juin 2019 en présence d’Olivier Laureau, Président de Servier, d’AbdelKader Guerza, Sous-préfet de Palaiseau, Cédric Villani, Député de l’Essonne, Jean-François Vigier, Maire de Bures-sur-Yvette, Conseiller régional d’Île de-France, représentant Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, Michel Bournat, Maire de Gif-sur-Yvette et Président de la communauté d’agglomération Paris-Saclay, Philippe Van de Maele, Directeur général de l’EPA Paris-Saclay, Jean-Michel Wilmotte, architecte du projet (Wilmotte & Associés). 
Un grand moment pour Sonia Marques, Responsable du Service de presse de Servier.

Président de Servier (2 900 collaborateurs en R & D dans le monde), Olivier Laureau est persuadé qu’en s’installant au cœur d’un cluster scientifique de premier plan – proche du futur hôpital nord-Essonne précieux pour les essais cliniques -, les progrès thérapeutiques iront plus vite. 600 chercheurs venus d’Orléans, Gidy, Croissy-sur-Seine et Suresnes, s’installeront dans la ZAC du Moulon et pour partie avec leurs familles à proximité. Parce qu’ici, faut-il le rappeler, «La science est au meilleur niveau mondial, à la campagne, à 30 minutes de Paris ».

Ce matin, lors de la pose de la première pierre du futur site pour lequel Servier investit 300 millions d’euros, cette citation de Pierre Veltz a tout de même fait sourire les nombreux invités venus de Paris en navette affrétée spécialement. Comme le constate le député Cédric Villani, le cluster scientifique Paris-Saclay est encore en train d’émerger – commerces et transports ne sont pas à la hauteur des enjeux -, cela n’empêche pas le monde économique de le choisir, comme IBM l’a fait il y a peu, car il concentre déjà 25 % de la R & D française.

RD 128 – ZAC de Moulon îlot NC-4 91190 Gif-sur-Yvette
©Wilmotte & Associés

45 000 m2 sont encore à construire pour le futur Institut de Recherche Servier Paris-Saclay. Façade en caillebotis – le matériau en bois est un clin d’œil à l’officine historique de Servier à Orléans -, Jean-Michel Wilmotte, architecte du projet – et fils de pharmacien – présente le bâtiment comme un anneau cristallin en inter-action avec les autres volumes : 3 branches sans compter les lieux de vie (restaurant, salle à manger). Mais aussi 5000 m2 de jardin, 9000 m2 de toiture végétalisée. M. Laureau le remercie : « Ses premières esquisses ont traduit d’un trait de dessin ce dont nous avions rêvé. »

Christophe Baillat

Info Citoyen

Lâcher de bateaux : courses de vapeur à la Cour Roland

Mai 18, 2019

De Turin, de Belgique, de Seine-et-Marne… c’est le Grand Rassemblement International VAP’ Ile de France au Bassin de la Cour Roland – Jouy-en-Josas. Il faut profiter de ces lâchers de bateaux – avec ou sans la radio qui sert à les piloter -, le nombre de concours vapeur est en baisse, confie Christian Jolly, Président d’Arc en Ciel, l’association qui co-organise l’événement en partenariat avec le Model Club de la Cour Roland (Pdt M. Caron) pour la logistique.

 

 

Rémi Ougier donne des explications au public sur le France réalisé au 1/33e

Ces passionnés, pilotes, constructeurs, organisateurs, vous proposent d’assister à différentes épreuves : « de port », de maniabilité, de vitesse ou de lenteur (le vainqueur sera le second), relais et une épreuve inédite : l’homme à la mer. Leurs bateaux sont des merveilles de précision : que dire de celui-ci, qui dispose d’eau chaude pour le thé ? Celui-là, construit par Rémi Ougier, reproduit la navette du lac d’Annecy qui servait de « bus » utilitaire la semaine et offrait une restauration à bord le week-end. L’original : France, bateau à aubes, 47 m de long et 12 m de large, a coulé pour des raisons mystérieuses en 1971. Après 20 ans de quête pour en trouver les plans, Rémi a localisé le dernier propriétaire grâce à Nicolas Hulot qui avait plongé sur l’épave.

Côté public, Jessica et Noël, frère et sœur, étaient les premiers. Arrivés là par hasard après une heure de vélo au départ de Vélizy, ils reviendront avec les enfants qui auront le choix entre « des épreuves sérieuses, marrantes et de précision ».

ACCES AU BASSIN DE LA COUR‐ROLAND : 60, rue Etienne de Jouy  à Jouy-en-Josas.

Sur l’A86, sortie 31, prendre direction les Metz, puis zone aéronautique Louis Bréguet, Domaine de la Cour Roland, entrer dans le domaine. Le bassin est situé à gauche après les parkings.

Programme : samedi à partir de 10 h 30 jusqu’au soir (apéro-repas à 19 h), dimanche 9 h 00 à 16 h 00 remise des prix

PS : Vous devriez retrouver très vite les films de ces courses sur le site de Raphaël Havranek qui filme les bateaux des copains : Raphaël Havranek – YouTube

 

Christophe Baillat

Présent au salon Ecrire à Versailles le 24 mai

Info Citoyen, Plateau de Saclay

Le meilleur guide du plateau de Saclay

Mai 1, 2019

Tu ne connais probablement pas le plateau de Saclay, je vais t’en brosser le tableau.

Anselme et moi passions d’un sujet à un autre, tant la diversité était grande sur ce territoire.

Heureux qui comme Anselme a pu avoir à ses côtés pour le guider, Jean Claude Nouel, ce Palaisien, urbaniste* retraité, docteur en géographie dont les connaissances profitent à Terre et Cité. Le premier est un Algérien brillant qui entre à Polytechnique. Les yeux noirs de l’Oranais regardent sereinement la montée par le sentier « de la gloire » qu’il emprunte. Le second s’offre à être son guide, le « passeur » entre ces deux mondes. _ « Aujourd’hui, tu as quitté cette ville, loin du port et des pentes escarpées de Santa Cruz, pour d’autres horizons, après y être né. » C’est un Greeter** dans l’âme.

 » L’horizon que tu vois sur cette plaine se voilera des bâtiments de la recherche et du savoir au cours des prochaines années. »

Ce n’est pas l’envie de raconter l’histoire du plateau à tout le monde qui lui manque, néanmoins, Jean Claude Nouel a eu la bonne idée d’écrire un document paru en 2015 que je recommande : « Le plateau de Saclay & Un territoire porteur de passé et d’avenir au-delà des frontières. » Même s’il n’est pas facile à trouver, on y arrive, trois cents petits fascicules d’une trentaine de pages circulent et racontent cette histoire à travers cette rencontre de Jean Claude avec le fils d’un ami oranais.

L’auteur et Anselme qui a choisi la filière nucléaire  ont fait un périple sur le plateau. Ainsi est né ce panorama, de Marie Curie à Pierre-Gilles de Gennes, sans oublier le versant littéraire : de George Sand à Juliette Adam, particulièrement bien fourni. Autant de personnalités qui ont vécu ou marqué le destin du plateau. Plus, quelques figures liées à l’histoire franco-algérienne, comme Maurice Audin** ou Henri Alleg, auteur de La Question. Et bien sûr, les universités et les comparaisons mondiales.

Où se procurer ce guide : à La librairie-restaurant Mille-Feuilles à Bièvres, à Palaiseau… Prix : 12 €

Christophe Baillat

* Il a travaillé à la création de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines

** de l’anglais « to greet ». Un passionné qui partage sa passion et les connaissances qu’il a de son territoire avec d’autres personnes à travers des balades, des visites, des découvertes.

** Prix Maurice Audin pour que se développe la collaboration algéro-française en mathématiques

 

Entreprise, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Avec Résonance, l’Hôtel Best Western Bièvre entend répondre aux nouveaux usages

Avr 10, 2019

Natacha Poncet (robe rouge au milieu sur la photo) et son équipe du Best Western Val de Bièvre

Quel immense plaisir ce soir de partager avec vous la découverte de notre superbe concept RESONANCE ! » Natacha Poncet, Directrice du Best Western Val de Bièvre à l’entrée du Campus HEC à Jouy en Josas.

Les campus, les bureaux, les hôtels sont en pleine ébullition

Parmi les invités qui se pressent dans le hall d’entrée, plusieurs manager d’hôtellerie. Stéphane Zabouri, Directeur du Victoria Palace à Paris vient sur le plateau de Saclay pour la première fois. Julie et Marie-Clarté ont été formées au métier par Natacha. La conférence de Philippe Morel intitulée : Comment les nouveaux modes de travail révolutionnent l’immobilier de bureau, attire aussi. Au moment de changer le mobilier, Perrine Gouerec (Fédération des Entreprises Publiques Locales) cherche des idées.

Le besoin de faire évoluer les espaces : « Ouvrir vos esprits, vous lâcher, exprimer et partager vos idées et votre potentiel ».

Entrée sur scène de Philippe Morel (Dynamic Workplace) qui fait déferler dans la salle la lame de fond du co-working, plus adapté à l’enjeu de créativité : 2 % du parc tertiaire aujourd’hui, il pourrait représenter 20 % en 2030. Il laisse la place à Natacha Poncet qui appelle son équipe. Ensemble, avec l’aide d’un cabinet conseil, du Chef Nicolas à Marion, la Responsable commerciale, ils ont repensé les espaces de travail, intégré l’esprit du co-working. Applaudissements. Christine Monti, coach (Talents Impulse à Paris), accompagne des dirigeants, des équipes : « J’ai besoin de temps d’échanges entre les participants. Si une salle classique n’est pas adaptée, on peut certes bouger les tables mais ce n’est pas toujours facile ».

Source dossier de presse

A la découverte de ces nouveaux espaces

Julien Robin, Responsable avant-vente, cherche des bureaux hors de Thalès. « Le lieu ici permet de s’aérer, de s’organiser en mode start-up, d’avoir une tout autre vision ».

« Avec la nouvelle approche client de l’Hôtel, l’espace est affecté selon l’objectif de la réunion. Si l’amour du métier est primordial, la salle Fait main, en référence aux artisans, sera idéale ». Marion Lindas Tounekti

Au total Résonance propose 1 000 m² revisités, 8 salles de réunion scénarisées et thématisées, plénière d’une capacité de 300 personnes, espace de co-working. Tout juste équipés avec décorum et mobilier, la commercialisation* de ces espaces a débuté après cette soirée qui s’est terminée à minuit. En cours d’installation, quelques entreprises du plateau de Saclay en ont déjà eu un avant-goût.

Christophe Baillat

* Contacts :

M.L.T : [email protected] – 06 22 61 55 91

Ou : [email protected] _ 01 69 35 43 26

Environnement, Info Citoyen

Intéressant miroir, que nous dit le composteur de nos vies ?

Mar 17, 2019

Le formateur nous a montré des vers de terre en train de copuler et leurs spermatozoïdes sur sa paume, que tout le monde photographiait, c’était étrange. Autour, tout paraissait normal, L. aidait Mélanie, sa maman, à épandre du compost au pied des arbustes d’une allée.

Orga Neo en partenariat avec École du compost

Où étais-je ? Fausses-Reposes, ce toponyme fait froid dans le dos. Qui a lu La cicatrice du diable de Laurent Scalese sait pourquoi. En mode aventure, franchir les 30 mètres de dénivelé, la voix de Google Maps (_ Prendre à gauche sentier Belloc) dans l’oreille. Eviter d’arriver en retard. Le matin, nous* avions reçu une formation théorique au compostage à l’Hôtel de ville de Versailles, qui allait se poursuivre par une session de terrain.

Au sortir de la gare de La Celle Saint-Cloud, la forêt de Fausses Reposes est néanmoins un raccourci pour rejoindre le groupe.

Résidence Circourt. Les bacs (broyats de branchage, apports de restes de fruits et légumes, maturation) sont si bien placés que le label compost drive – s’il existait – pourrait lui être attribué. Mélanie s’excuse, un message WhatsAp lui signale qu’il y a un intrus dans le bac d’apports, une tête d’ananas qui aura du mal à se décomposer. Elle nous confie aux bons soins de sa voisine qui porte un tablier siglé « Maître composteur ».

Petite revue des fous furieux qui l’entourent

Carole est allée chercher des vers de terre dans la forêt car elle a vu que le composteur allait déborder. Sébastien reçoit un panier AMAP chaque semaine et utilise un bac à pâtons pour le lombricompostage depuis qu’il a testé cette installation dans la pizzeria où il travaillait. Jean-Marc dirige un labo. Tous les mardis midi, il bichonne les jardins partagés du domaine de l’Inra.

Jusqu’où le mal s’étend ?

Même les CRS – normalement occupés au maintien de l’ordre – retournent la question des déchets de leur cuisine (100 repas/jour, 7/7, soit 8 tonnes de bio-déchets produites) dans leur tête. Leur site à Bièvres s’étend sur 32 hectares. Compost individuel, de résidence, d’établissement, chacun travaille sa méthode. Le poste de circulation de la gare des Chantiers s’y mettrait aussi.

  A quoi reconnait-on un composteur ? Quand il tient un carton, compulsivement, comme il le ferait d’un ticket de métro, il le fractionne en petits morceaux. C’est un toc.

Vient le temps où tout ce que les hommes ne considéraient pas, regardaient comme bon pour la benne, ils se damneraient pour le récupérer. Les sols en sont de plus en plus gourmands.

Ré-habiter nos résidences, comme on anime des jardins d’entreprises

Il y a peu de temps encore, nous regardions depuis nos fenêtres les paysagistes entretenir des espaces qui étaient de moins en moins les nôtres et chaque samedi, nous tondions notre pelouse à ras. Oubliez. Depuis, jardins partagés et compost ont fait leur chemin. Les sessions sont pleines. L’ADN de nos résidences, de nos établissements, se modifie, le miroir a raison.

Christophe Baillat

* article inspiré par une formation de référent de site organisée par Orga Neo à laquelle les Jovaciens étaient bien représentés : 3 personnes de l’Inra, 2 élèves ingénieurs qui travaillent pendant 2 ans à un projet de quartier, 2 représentants de résidence. La commune de Jouy-en-Josas a un défi à relever : déchets moins 10 %.

 

Info Citoyen, Vallée de la Bièvre

Balzac invité à la Maison Littéraire Victor Hugo

Mar 3, 2019

Nouvelle exposition dans le cadre du cycle* Victor Hugo et les Grands Esprits Universels proposée par la Maison Littéraire Victor Hugo, à partir du 2 mars 2019.

Photo Erik Tartrais

 

En août 1850, Victor Hugo tient dans sa main chaude celle d’Honoré de Balzac épuisé, c’est la fin d’une amitié. Après la fermeture hivernale, la Maison Littéraire de Victor Hugo (MLVH) à Bièvres ouvre grand ses portes à Balzac – inventeur du procédé de la réapparition des personnages – pour une exposition temporaire, à l’occasion du 220e anniversaire de sa naissance. Les documents (portrait-charge de Balzac par Nadar, photographie de Balzac par Nadar d’après daguerréotype… ) proviennent du fonds propre de la MLVH. En cours d’année, ils seront complétés par d’autres en provenance de Tours, Angers, Saché.

Commençons la visite.

La guide commente un buste en marbre de Carrare : « Hugo était ce beau jeune-homme. » L’écrivain a séjourné au château des Roches (où nous sommes) de 1828 à 1837, « c’est le Victor Hugo de l’énergie, de la jeunesse ».

Hugo comme Balzac, des travailleurs acharnés

Outre qu’ils sont contemporains : Balzac est né en 1799, Victor Hugo en 1802, ces deux écrivains réalistes observent leur temps, écrivent très vite (à seize ans, Hugo fit le pari d’écrire un roman en quinze jours et s’y tint. Plus tard, il écrira une pièce de théâtre en dix jours), se passionnent pour leurs recherches autour de l’humain, « aucune zone sociale n’échappe à Balzac ». Dans son roman Louis Lambert écrit en 1833, Balzac explique sa théorie de la volonté, lui qui a imposé à son corps d’écrire les quatre-vingt-dix volumes de La Comédie Humaine.

 Tous les sapins de la Forêt Noire ne valent pas l’acacia qui est dans la cour des Roches.  V.H

La Maison « entièrement privée » se visite en toute simplicité, accueillante aux randonneurs qui ne sont pas chaussés pour marcher sur une moquette claire. Un RDC et un étage, quatre salons de différentes couleurs. Avant ou après la visite, un agréable parc de onze hectares est ouvert à la promenade. La MLVH abrite plusieurs Trésors nationaux « au titre des monuments historiques » : le texte original d’un projet de décret écrit par V.H (amnistie des Communards), ses épreuves d’imprimerie corrigées (La Légende des siècles, Les Contemplations) au premier étage. Mais aussi des « copeaux » de V.H, ses brouillons de premier jet.

On découvre un Balzac touchant, complexé par son physique, auteur dont les textes sont diffusés à l’étranger sans rétribution (c’est pour cette raison qu’il est à l’origine de la Société des Gens de Lettres), détectant bien les erreurs (i.e mauvais calculs) que ses personnages commettent, mais incapable de voir les siennes, il se réfugiait à Saché (Indre et Loire) pour mettre ses créanciers à distance.

Ne cherchez pas la biographie de Balzac écrite par Stefan Zweig (Balzac Le roman de sa vie), la librairie est bien dotée mais uniquement avec les ouvrages de Victor Hugo.

La MLVH se visite le week-end de 14 h 30 à 18 h 30 et pour les groupes de plus de dix personnes, tous les jours, toute l’année, sur réservation.

Christophe Baillat

 

Maison Victor Hugo 45, rue de Vauboyen 91570 Bièvres

[email protected] ou Tél. 01.69.41.82.84

http://www.maisonlitterairedevictorhugo.net

 

* après les expositions George Sand, Alexandre Dumas, Shakespeare, Voltaire

Ecoles, Info Citoyen

Ferrandi : du plateau pédagogique à l’assiette.

Fév 2, 2019

Les premières JPO de l’année se tenaient à l’Ecole Ferrandi de Jouy-en-Josas. _ On enlève les places tant qu’il y en a !

« Les cours ont lieu de 8 h 30 à 18 h. Les parents sont contents, on ramène des produits chez nous. »

Julien, 2e année de BTS option B Arts culinaires, Arts de la table et du service

 

Pour bien faire, il faudrait suivre la chaîne de production de bout en bout, un découpage pédagogique des JPO en quelque sorte. Chambre froide, décartonnage,  zone de stockage préliminaire, habillage, cuisson jusqu’à l’envoi en salle, sur assiette ou plat. Mais voilà, il y a toujours du monde pour ces Journées Portes Ouvertes et on a l’impression que tout le monde court dans tous les sens. De temps en temps, un Chef (formateur) appelle ses élèves au calme, _ « On se détend. »

Il a participé à la préparation des crêpes – Chandeleur oblige – à partir de 8 h – 8 h ½ : poêlon, réchaud, différents alcools dont un rhum blanc et jus de fruits (ananas, orange, mirabelle) ont été « envoyés » ainsi que le sucrier. Julien Mendrilil, élève en BTS option B (Arts culinaires, Arts de la table et du service) se retrouve pourtant à la découpe d’un saumon en tranches fines qu’il propose à la dégustation. Un tartare de bœuf suivra. Julien est originaire de Seine-et-Marne, il a fait un Bac pro en restauration à Savigny-le-Temple.

A l’accueil de l’Orme-rond, le restaurant d’application, un groupe de visiteurs venus pour les JPO se familiarise avec le vocabulaire. _ « Avant le Bac, on parle de restauration et des arts de la table. Après, on parle d’hôtellerie, notamment pour le management ; c’est l’ancienne filière Sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration ».

Retour dans les cuisines. Armoires aux épices, alcools, frigos dédiés : BOF, viande ou légumes. Tout y est filmé et daté.

Antoine Dathy est en 2e année de Bac pro cuisine. Il vient du sud des Yvelines, attiré par sa passion du métier et la réputation de l’école. Comment se déroulent les cours ? « On a un menu à réaliser à partir de fiches techniques. Avant de commencer, il y a une évaluation pour voir si on les connaît. Toujours en binôme, pour s’entraider. Un seul binôme va en pâtisserie dans le labo. »  Entre Técomah et Ferrandi, la différence ? Pour le chef Jean-Baptiste Bayoni, un ancien du CFA Charles Péguy d’Orléans « Il y a plus d’investissement en matériel technique et pédagogique chez Ferrandi. Pour le reste il n’y a pas de différence ». 

Atelier viandes

 Mettez-moi de la glace pilée sur les poissons. » « Et, les jeunes, allo ! Ils sont où les carrés d’agneau ?

Banc de poissons

L’atelier de viande est l’équivalent du banc de poisson.

Ce matin, pigeons, canards, d’un côté et de l’autre, bulots, une roussette et un thon entiers. Des élèves en prélèvent pour les « habiller », c’est l’équivalent de l’épluchage des légumes (il y en a peu, l’hiver n’offre pas de diversité; pas de gibier non plus en dehors de la saison de la chasse). Par exemple, on vide les intestins du canard avant de le mettre à cuire, ou bien on lève des filets…

Je cherchais le Chef Lecoq, j’étais devant lui. Seul Vianney, son prénom, était visible sur sa tenue. Comment le responsable pédagogique est arrivé ici ? Il y était déjà du temps de Técomah et est revenu là en 2009 pour remplacer un Chef qui partait en retraite. M. Lecocq a obtenu successivement : CAP (Pâtisserie, chocolaterie, confiserie, glacerie), BEP, Bac pro, puis BTS assaisonné d’une Licence en pédagogie de l’alternance. Pour l’heure, il prépare les élèves (seulement quatorze par classe) aux examens blancs (CAP, BTS).

L’École élève des poules de Houdan, « Une variété dont on dit qu’elles sont trop petites pour (les manger à) quatre et trop grosses pour deux. »). Tant qu’elles mangent les épluchures, elles ne finiront pas dans l’assiette.

Le restaurant d’application

En parlant d’assiette, L’Orme rond est ouvert le midi : les mardi, jeudi et vendredi et le mercredi soir. Réservation entre deux et trois semaines à l’avance sur www.ferrandi-paris.fr

Une bonne occasion de voir si les élèves sont prêts pour leurs examens.

Christophe Baillat

https://christophebaillat.jimdo.com/

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de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]