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Info Citoyen

Les associations débattent sur la ligne 18

Nov 23, 2022

Le métro ligne 18 est en construction, et déjà la frange sud du plateau de Saclay « s’orne » des piliers du viaduc.

La seconde phase de travaux prévoit de redescendre au sol sur 5 km, puis sous terre, d’arriver à Versailles-Chantiers en 2030. Cette seconde phase interroge beaucoup les riverains du tracé ouest et six associations débattront en public, à Versailles, ce samedi 26 novembre. Parmi elles, les Amis de la Vallée de la Bièvre qui exposeront et défendront leur position.

D’aucuns se félicitent d’un projet bien avancé, en y voyant un moteur de compétition régionale pour la croissance, et un moyen permettant d’éloigner l’habitat tout en le reliant à l’emploi et aux pôles attractifs. D’autres pensent que l’avenir climatiquement menacé devrait imposer une recentrement local des activités, qu’elles soient vitales, de loisir, ou de travail.

Quels sont les transports publics les plus « éco-responsables » ? Pour des transits éloignés rapides ? Pour la desserte du quotidien ?

Venez pour vous informer. Venez nombreux pour vous exprimer !

Info Citoyen

Ligne 18 – Terminus Saclay ?

Oct 17, 2022

Grâce à la construction en viaduc préfabriqué, le métro arrivera à Saclay en 2027. Alleluia !

Les pylônes ont poussé dans notre paysage et tout le monde peut apprécier à sa façon combien cet « ouvrage d’art » sera emblématique du progrès style XXème siècle. Avec comme bouquet final notre gare surélevée, car c’eût été trivial d’effectuer avant cette gare une redescente des voies au sol prévue tout de suite après !

Saclay, terminus du viaduc, mais pourquoi pas terminus tout court de la ligne 18 ? Le tronçon Saclay-Versailles est-il vraiment d’utilité publique ? C’est ce qui interrogeait un député fantasque mais lucide, à qui ça n’a malheureusement pas porté chance pour sa réélection.

Le métro y est surdimensionné et ne satisfait pas les besoins de déplacement de la population du territoire. Sa coûteuse construction sera suivie d’un déficit d’exploitation à charge des contribuables. De l’avis même des experts du Syndicat général pour l’investissement (SGI) : « les bénéfices attendus […] ne seront au rendez-vous que si le plateau de Saclay […] offre rapidement la forte densité espérée ».

Quelle densité espérée ? Bien sûr c’est l’urbanisation future de notre petite région agricole péri-urbaine et de sa part dans ce qui reste de la ceinture verte de Paris. Une vision à contresens de l’évolution souhaitable de notre société pour gérer au mieux les crises actuelles et à venir …   un adieu programmé à la zone protégée ZPNAF !

Cette controverse fait pourtant l’objet depuis 12 ans d’alertes documentées soulevées par des parlementaires, par des experts des transports, et par les associations de protection de l’environnement. Peine perdue devant l’autisme de la machine étatique.

Tous les moyens institutionnels ont été utilisés vers différents niveaux de la puissance publique, mais rien n’a été entendu. L’année écoulée a été marquée par le silence des ministres interpellés, par le rejet en Conseil d’Etat du recours déposé par France Nature Environnement (avec sept autres associations), et par une déclaration préfectorale de l’utilité publique de la ligne 18 (modificative pour la mise au sol) écartant la réserve de la commission d’enquête qui visait à préserver les fonctionnalités agricoles. Réserve pourtant conciliatrice, consécutive à la démarche des agriculteurs et de l’association Terre et Cité qui demandait localement un passage en tranchée couverte. Réserve méprisée car le directoire de la SGP a délibéré qu’il n’en voulait pas !

Le jeu démocratique dans notre pays ne serait-il qu’une illusion ? Il semble ne pas peser lourd devant les collusions intrinsèques au jacobinisme qui nous gouverne. Jacobinisme dévoyé qui engendre des monstres au pouvoir incontrôlable comme les établissements publics qui aménagent notre territoire.


Alors, et c’est regrettable, il ne reste à la population que l’expression sur la voie publique de ses vœux insatisfaits :

Samedi prochain aura lieu la marche « Terminus Saclay » :

Le communiqué de presse des organisateurs détaille les motivations de la contestation, il est téléchargeable sur le site web sous-cité.
Cette marche comportera deux phases dissociables :

– le matin de 10h à 13h30, 8 km entre la gare RER C de St Quentin en Yvelines et la ferme de Villaroy (Guyancourt)
– L’après-midi de 15h à 18h, 9 km entre la ferme de Villaroy et le Christ de Saclay

La pause de Villaroy sera consacrée à des animations pendant un pique-nique « tiré du sac ».
Les informations pratiques et les itinéraires sont consultables sur http://terminus-saclay.parla.fr/informations-pratiques/

Et si le terminus à Saclay de la ligne 18 vous paraît justifié, vous êtes les bienvenus pour

REJOINDRE EN NOMBRE LE CONVOI !

Info Citoyen

la vraie Silicon Valley rencontre Paris-Saclay

Juil 5, 2022

Si vos oreilles sifflent encore du slogan « Silicon Valley à la française », et bien la vraie, l’américaine, nous rend visite !

A l’initiative de l’association « Terre et Cité », pour échanger sur une problématique commune : la préservation de l’agriculture et de ses terres sous la pression urbanistique.

L’association Terre et Cité a noué depuis 2016 un partenariat avec la Santa Clara Valley Open Space Authority (OSA), un organisme public qui œuvre pour la préservation des espaces naturels et agricoles en Californie, au sein de la légendaire “Silicon Valley”.

Dans le cadre de ce partenariat, Terre et Cité a été invitée à venir rendre visite à ces partenaires en 2018 à l’occasion du « Global Action Summit ».

Cette année, Terre et Cité accueille à son tour une délégation californienne composée de Ash Kalra (parlementaire californien), de Sam Liccardo (maire de San José), de secrétaires de l’Etat de Californie, de chercheurs des universités de Davis et de Berkeley, et de ses partenaires à l’OSA.

Le thème de leur visite sera : « Solutions pour le climat et la biodiversité : l’agriculture et les espaces naturels en zone périurbaine, clés de la résilience » à travers les exemples de la Santa Clara Valley en Californie et du plateau de Saclay en Île-de-France.

Dans ce voyage d’étude, après l’échelon européen à Bruxelles, et national au Sénat, il y aura aussi un échelon local :

une conférence publique le mardi 12 juillet après midi à ’université Paris-Saclay.

Valérie Masson-Delmotte (vice-Présidente du groupe de travail n°1 du GIEC), ainsi que des chercheurs connus et certains de nos élus, échangeront à cette occasion sur le thème « l’avenir des espaces agricoles et naturels » en comparant les cas californiens et franciliens.

La conférence aura lieu à 14h au bâtiment 625 (Hbar) de l’université, rue Louis de Broglie, 91400 Orsay. Le public sera accueilli à partir de 13h30. Elle sera organisée en 3 temps :

  • introduction avec des présentations de chercheurs français et californiens ;
  • deux table-rondes d’échanges entre les membres de la délégation californienne et leurs homologues français ;
  • conclusion autour du programme de financement européen LEADER et session de questions-réponses avec le public.

L’inscription à la conférence est nécessaire et se fait sur : bit.ly/Conference12juillet
Le lien aboutit sur la plateforme « helloasso » (suivre la procédure de commande d’un billet d’entrée, gratuit, et d’un « pourboire » éventuel, facultatif).
Les interventions auront lieu en français et en anglais. Un service de traduction sera mis en place de l’anglais vers le français (traduction diffusée via une réunion zoom connectée au wifi du bâtiment, se munir d’un téléphone portable et d’écouteurs). Le lien zoom pour rejoindre cette réunion sera transmis dans un mail aux personnes inscrites à la conférence.

Vous trouverez ici des éléments de communication et le plan d’accès.
Pour toute question vous pouvez écrire à [email protected]

Ne manquez pas cet événement exceptionnel !

Info Citoyen

Mieux connaître nos forêts …

Avr 4, 2022

A notre porte et au-delà des bois proches se trouvent les forêts domaniales de Versailles et de Verrières-le-Buisson.

Qui n’a pas aimé à l’occasion se promener dans ces poumons verts et lieux d’agrément ?

Mais qui ne s’est pas interrogé sur leur gestion au vu de spectacles parfois inquiétants ?

Il y a deux ans ces forêts firent l’objet d’un dossier dans le journal  « Le Castor »  (n°87) des Amis de la Vallée de la Bièvre,

puis d’articles sur leur site internet :

– pour une protection de la forêt de Verrières

– les  coupes ONF qui font réagir

Cette semaine, c’est une conférence-débat qui est organisée : « Forêts de Versailles et de Verrières »

Exposé de Michel Béal, directeur de l’agence ONF Île de France Ouest :

– les connaissances les plus récentes sur l’arbre, son cycle, sa biodiversité,

– les fonctions de la forêt, sa gestion, son avenir en face du changement climatique.

Débat public animé par Allan Wisniewski (coréalisateur du documentaire « Quand l’écologie sort du bois »).

Une occasion d’échanger sur les attentes parfois paradoxales entre public et gestionnaire de nos forêts péri-urbaines. 

Le jeudi 7 avril à Jouy-en-Josas, 20h salle du Vieux Marché (place de la Marne)

entrée libre, réservation conseillée

Info Citoyen

Capter le carbone : enjeu vital, enjeu local

Mar 24, 2022

Le carbone ? Elément constitutif de la vie sur la Terre, élément qui la menace par sa libération excessive dans l’atmosphère.

Depuis des temps immémoriaux le vivant végétal re-capte cet excès ; il nous a servi pour le climat, pour nos poumons, pour nos assiettes, et pour notre agrément. A nous de le servir en retour et cette prise de conscience est en marche.

Deux conférences vont se tenir dans notre périmètre :

– à Saclay, « Le Jardin-Forêt » avec Hugo Jalet, arboriculteur des Vergers Urbains,

– à Jouy-en-Josas, « Forêts de Versailles et de Verrières » avec Michel Béal, directeur d’Agence à l’ONF

« Le Jardin-Forêt »,

samedi 26 mars, 10h

à l’espace Jeanne Moreau du Val d’Albian,

entrée libre

Principes et mécanismes du fonctionnement d’un verger multi-étages.

Aménagements pour favoriser la biodiversité utile aux arbres fruitiers : nichoirs à mésange et chauve-souris, semis et plantation de plantes mellifères, engrais verts au pied des arbres…

« Forêts de Versailles et de Verrières »,

jeudi 7 avril, 20h

salle du Vieux Marché à Jouy-en-Josas,

entrée libre,

réservation conseillée

Le cycle de l’arbre, son fonctionnement, sa biodiversité.

Les fonctions de la forêt, sa gestion, son avenir, répercussions du changement climatique.

Amis des arbres et de la vie, venez nombreux …

Info Citoyen

Marches des terres…minées

Oct 20, 2021

Rappelons que le week-end du 9 au 10 octobre, quatre marches ont convergé vers Paris, du Val Bréon à l’Est, de Gonesse au Nord, de Grignon à l’Ouest, et de Saclay au Sud.

Marches répondant à l’appel de collectifs regroupant des dizaines d’organisations pour la préservation des terres agricoles et des jardins ouvriers de ce qui reste de la ceinture verte de la métropole.

Au sud, le samedi, un sympathique convoi est parti du campement « Zaclay » pour se rendre à sa première halte, à Moulon devant l’ENS où se sont tenues des prises de parole.

Puis les marcheurs se sont dirigés vers Palaiseau en traversant les ZAC’s de la frange sud du plateau, avec nouvelle halte sur un haut lieu de l’urbanisation en cours : le chantier d’émergence du métro Ligne 18.

Haltes suivantes à Massy, sur l’esplanade de la gare TGV, allocutions pendant le pique-nique tiré du sac, puis au parc de Sceaux pour le goûter.

Anne Launay, conseillère départementale 91
« Vite! Ralentissons » nous disent les escargots …

Après avoir compté jusqu’à environ 200 participants, au gré des arrivées et départs aux haltes, une trentaine d’irréductibles de la marche sud ont bivouaqué dans un gymnase et un « squat » de Malakoff.

(Plus d’images sur ce premier jour dans le zoom de Lucile Veissier, site web du collectif Citoyen contre la ligne 18)

Le dimanche matin, ralliement au métro Etienne Dolet, avec aussi la marche ouest. Et émoi dans la population locale devant l’imposant comité d’accueil de la gendarmerie mobile, gendarmes qui font exclure les véhicules de la Confédération paysanne !

Une escorte supplémentaire de sombres marcheurs bleus a donc accompagné le convoi, qui les salue en chantant, jusqu’à l’Hôtel de ville de Paris …

Et là ce fût le rassemblement avec les marches est et nord, en musique,

en musique et en paroles, quand des élus prennent parti !

Etaient présents entre autres :

Clémentine Autain (député 93),

Sandrine Rousseau (EELV),

Ghislaine Senée (Conseillère régionale),

Aurélien Taché (député 95),

Cédric Villani (député 91)

Des maires …

Et d’autres orateurs comme :

– Nicolas Girod (Confédération Paysanne) et Emmanuel Vandame  (ferme de Villiers-le-Bâcle)

– les collectifs CPTGonesse (Bernard Loup), Sauvons les Yvelines* (Philippe Heurtevent), Contre la ligne 18 (Fabienne Mérola). 

Compte-rendu d’ambiance et interviews dans l’émission de France Inter, « la tête au carré ».

Mais la poursuite de la manifestation prévue jusqu’à l’Hôtel Matignon a été interdite par les forces de l’ordre ceinturant la place.

« Gardien de la paix, es-tu sûr qu’c’est bien elle que tu gardes ?

Derrière ton bouclier, ouvre grands les yeux et regarde

Quitte donc tes œillères, ton poste et puis tes chaines

Cette Terre qu’on défend est aussi la tienne ! »

Qui donc a peur de ces « escargots » qui veulent voir appliquer la promesse du « Zéro Artificialisation Nette » ? Le préfet de Paris, certainement, mais aussi le premier Ministre » destinataire en avril d’une lettre ouverte documentée signée par des dizaines de personnalités (économistes, urbanistes, experts des transports, environnementalistes …). Lettre demandant un moratoire sur la poursuite des lignes 17 et 18, à lui qui a le pouvoir de faire réviser le schéma directeur du « Grand Paris Express ». 

Peut-être que les centaines de militants mobilisés n’avaient pas été assez nombreux pour impressionner les pouvoirs publics ? Que la prochaine fois des milliers de sympathisants les accompagnent !

(*) NDR sur Grignon

Le ministère de l’Agriculture a retenu cet été l’offre d’achat de la société immobilière Altarea Cogedim, au détriment du projet Agrocampus de Grignon qui le conservait dans le domaine public.

Suite à la levée de bouclier des étudiants d’AgroParisTech, des élus locaux, et au non-respect du Code de l’urbanisme, le compromis de vente a été repoussé au 31 décembre.

Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Un peu de « Comm » environnementale à Saclay

Mai 14, 2021

Dérèglements climatique, sociétal et sanitaire …  Engagés dans un sombre tunnel nous nous devons d’infléchir la trajectoire du « monde d’avant » si nous voulons en sortir.

C’est ce qui motive la jeune association « Saclay Environnement ». 

L’association « Saclay Bourg » fût une pépinière pour le renouvellement du Conseil municipal et l’heure est venue de sa mutation pour agir en faveur d’un cadre de vie de qualité, respectueux de l’environnement dans et autour de la commune.

Dans le prolongement de ce qui est déjà engagé (ou pas) par la municipalité elle se propose de mener des actions au niveau citoyen :

  • Promouvoir les bonnes pratiques écologiques dans la ville et à domicile.
  • Mettre en place des ateliers de jardinage, de potagers, compostage, recyclage
  • S’informer par le biais des conférences et partages d’information et de savoir-faire
  • Apprendre à connaître la faune et la flore des espaces verts, parcs ou jardins.
  • Préserver, voire étendre les habitats naturels ou semi-naturels de biodiversité.
  • Participer aux activités et évènements environnementaux conduits sur le plateau et ses abords
  • Collaborer avec les associations environnementales voisines,

Vous êtes sensible à ces différentes causes ? Alors « Saclay Environnement » a besoin de vous, de votre action, de votre savoir-faire …

Pour soutenir l’association et participer à une ou plusieurs missions, n’hésitez pas à contacter [email protected]

A une échelle plus étendue, l’association des « Amis de la Vallée de la Bièvre » n’est plus à présenter.

 Agréée pour la protection de l’environnement à titre régional, son journal « Le Castor » est distribué dans les boîtes aux lettres de Saclay et de neuf autres communes de la haute vallée de la rivière.

Et les adhérents sont abonnés d’office à la diffusion par courriel de « la lettre du Castor ».

En avril cette lettre d’information numérique introduisait les sujets suivants :

  • Les coupes ONF font réagir
  • Bièvres, nouveau champ de tir !
  • La Bièvre renaît à Jouy-en-Josas
  • Zones humides en Haute Vallée de la Bièvre
  • Vente du domaine de l’INRAE à Grignon
  • Conflit sur un permis d’aménagement à Guyancourt
  • La Rivière qui…Ateliers à Jouy-en-Josas, 5 et 6 juin

Et Toussus, son aérodrome et ses nuisances sonores , un relayage du collectif « Alliance »

Vous trouverez la lettre d’avril ici, ou bien directement les articles sur le site internet de l’association : https://www.bievre.org/

Site sur lequel tout le monde peut s’y abonner !

Et pour ne pas oublier l’action municipale :

Les AVB et l’ASE vous invitent à les rejoindre

pour participer nombreux à ces deux évènements organisés par la municipalité de Saclay.

Info Citoyen

Un camp climat sur le Plateau de Saclay.

Oct 26, 2020

La semaine dernière s’est tenu à Villiers-le-Bâcle l’équivalent d’un mini Camp Action Climat pour la défense de l’agriculture et contre le dérèglement climatique.

Cet évènement a été coordonné par « Extinction Rebellion » avec le soutien d’associations locales comme l’AMAP « Les Jardins de Cérès », le collectif « Urgence Saclay » et AES (Assemblée écologique et sociale).

Près du lieu de distribution de l’AMAP des tentes ont été installées dans un champ prêté par la ferme Vandame.

Le lundi, les protestataires ont effectué une marche-randonnée vers l’endroit de Palaiseau où est prévue la sortie du tronçon aérien de la ligne 18.

Malgré la présence de forces de l’ordre, « Extinction Rebellion » avait pu pénétrer la nuit sur le chantier de la SGP.

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Une fois dans la place ils ont conduit des opérations de désobéissance civile en déployant leurs banderoles et en « customisant» les engins.

Du mardi au vendredi des ateliers et conférences se sont tenus au campement. Echanges de points de vue, concertation sur les moyens d’action pour se faire entendre.

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A la suite de sa visite et conférence Hervé Kempf a fait paraître un article à la une de « Reporterre », journal en ligne de l’écologie, dont il est le rédacteur en chef.

Le samedi, malgré la pluie qui a malheureusement contrarié buffet, bar, et ambiance festive, s’est tenue l’Assemblée finale dans une grange de la ferme. Parmi la centaine de participants, présence de beaucoup d’Amapiens (de diverses AMAP) et de pas mal d’étudiants (grandes écoles du Plateau), tous malades, pas du COVID, mais du maintien de « l’anormal ». En particulier du déraisonnable métro surdimensionné qui préfigure une urbanisation à venir au détriment de la vocation agricole du Plateau.

Cela devrait aussi interpeller des saclaysiens qui ne voudraient pas d’une ZAC à la gare du Bourg, pour un troisième quartier de Saclay encastré au Christ, forcément très dense. Et qui sont interloqués, entre la sévère et juste motion réquisitoire du Conseil municipal de juillet (suite logique du recours débouté par le Conseil d’Etat) et le malencontreux « Info Saclay » de septembre qui a ouvert ses colonnes à une propagande de la SGP (pour une gare dite « CEA-St Aubin » ne servant pas à la moitié des saclaysiens car l’existant RER C a une station Vauboyen, très proche du Val d’Albian) . 

Dans le peu d’avenir qui reste à un « boomer » comme moi, je comprends les inquiétudes et revendications des plus jeunes (et pas seulement pour soigner une mauvaise conscience). Dérèglement climatique, crise alimentaire, inadaptation des moyens de mobilité : ceux qui reçoivent le « Castor » ont pu y lire que toutes ces préoccupations sont partagées par l’association où je m’active.

Alors ces jeunes rencontrés sur le terrain ont besoin de soutien dans leur action, ils en appellent à la constitution d’un collectif citoyen contre la ligne 18.

Michel Meunier

Info Citoyen, Vallée de la Bièvre

👽 Dimanche, pas de confinement COVID-19 !

Mar 13, 2020

😨  Dans les 35000 communes françaises, ce sera la grande procession sex-annuelle.

Rien à voir avec une quelconque orgie dionysiaque, c’est un évènement que le gouvernement n’annulera pas : l’élection des Conseils Municipaux.

Saluons tous ces volontaires qui se présentent à notre suffrage pour prendre en charge la gestion de notre intérêt public, qu’il soit local ou communautaire. Mais c’est sur leur profession de foi que nous les retiendrons.

Les AVB ont soumis dans 8 communes de la haute vallée une charte d’engagement sur les orientations des candidats en matière d’environnement et de cadre de vie.

Cinq engagements communs portant sur :

  1. Préserver les espaces naturels de la vallée de la Bièvre
  2. Maitriser l’urbanisation
  3. Diminuer le trafic routier en favorisant des moyens de transport altenatifs
  4. Garantir la qualité des eaux de la Bièvre et préserver ses abords
  5. Faire de la concertation un atout pour mieux décider

Plus des engagements spécifiques à chaque commune.

Toutes les listes (sauf une qui boude à Buc) ont répondu dans les délais et vous trouverez les questions et les réponses sur le site internet  http://www.bievre.org/

Saclay est une commune du plateau ? Mais le plateau, avec ses rigoles et ses étangs, est un élément majeur du bassin versant de la rivière. Saclay n’est pas un isolat et la position des voisins peut intéresser les saclaysiens.

Au premier chef, voir les réponses des candidats en lice dans la commune :

Saclay Avenir et Vivre Saclay

Cela vous aide à choisir ? Pas de chance, les deux listes s’engagent pleinement et en détail sur les préconisations des AVB. Ou plutôt de la chance car elles sont conscientes des enjeux qui nous préoccupent.

Alors quel que soit votre choix, nous sommes satisfaits d’avoir été entendus.

😁👋 Mais allez voter !

Michel Meunier

Info Citoyen

Ce qui se joue à Notre-dame-des-Landes

Avr 9, 2018

Opération César 2012

A 3h ce matin, l’Etat est venu porter la violence. Au nom du droit, mais certainement pas de la justice.

Le droit de réprimer une expérience de vie collective, humaine et naturelle mais dont les principes étaient profondément subversifs pour notre système dit « républicain ». La jouissance collective d’un bien commun tel que le sol, et la démocratie conçue comme un processus lent de consultation de tous avant les décisions, ne peuvent bien sûr pas être tolérées par une doctrine de la prééminence des « élites » représentatives, et de la compétition pour l’appropriation, qu’on appelle le libéralisme. Mais que nous offre cette doctrine sinon le creusement des inégalités, la paupérisation des classes moyennes, les guerres, et le délabrement de notre écosystème ? On peut s’y accrocher quand on conserve des bribes de privilège, alors après nous le déluge ? Quand de Darwin on ne veut retenir que le « struggle for life » en occultant la coopération symbiotique, eh bien on pousse les « zadistes » à combattre pour leur survie.

Pourtant toutes les composantes qui s’étaient alliées1 pour empêcher la réalisation de ce projet dépassé d’aéroport avaient bien tenté d’assurer l’avenir du territoire qui leur tient à cœur dans une démarche de concertation : plateforme d’objectifs, création d’une association pour gérer le problème, proposition de convention collective. Ceci pour établir les projets d’occupants « historiques » ou « zadistes » qui tous peuvent prétendre à une légitimité sur le site.

Peine perdue, l’Etat n’a répondu que par une fin de non-recevoir.  La collectivité n’intéresse pas notre gouvernement, au contraire, il a cherché à la dissocier, mais il s’est heurté à la solidarité du mouvement. Alors en invoquant le prétexte de ne pouvoir identifier personne (ce qui est faux), il déclenche des expulsions aveugles. En toute illégalité comme l’ont signalé d’éminents juristes2.

Il faut savoir qu’à l’affût pour la récupération des terres se tiennent des agriculteurs affiliés à un syndicat productiviste, et influents à la Chambre d’Agriculture. Et que d’aucuns se bercent de l’idée d’une « Silicon Valley Agricole » (le « silicon » est un symbole de propagande très couru pour les « silly cons »).

Opération César 2012

Je ne suis pas un « héraut » mais faut pas croire ce que diront les journaux. Là-bas il y a bien sûr des « radicaux » sans pour autant être des terroristes, mais il y a surtout des jeunes, des presque vieux, des enfants, qui vivaient bien et sereinement … avant l’arrivée des gendarmes mobiles.

A leur façon qui n’est pas la nôtre, mais qui pourrait être celle de notre descendance.

 

Ce matin, les journalistes sont interdits sur la zone et les seules images qui seront diffusées seront celles de la gendarmerie.

Non, je ne peux pas accepter de revivre comme sous le Consulat, une marche forcée vers l’Empire.

Je serai ce soir à Belleville pour manifester mon indignation.

 

1 ACIPA, Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par l’Aéroport …

CéDpa, Collectif des élus doutant de la pertinence de l’Aéroport

COPAIN, Collectif des Organisations Professionnelles Agricoles Indignées

Assemblée des usages de la ZAD

2  Droit au logement, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France

Info Citoyen

Sacrilèges dans un sanctuaire !

Déc 21, 2017

Que les âmes pieuses se rassurent, il ne s’agit que de la Zone de Protection Naturelle, Agricole et Forestière.

Cette ZPNAF est « sanctuarisée », comme le répètent à l’envi les aménageurs du plateau de Saclay : l’agriculture est sauvegardée, nous ne toucherons pas un seul mètre carré protégé !

L’enquête publique parcellaire concernant l’emprise du métro Ligne 18 vient de s’achever. Il en ressort, fait curieux, que la ZPNAF est bien mal protégée.

Rappelons pour mémoire que l’article 35 de la loi 2010-597 relative au Grand Paris avait créé cette ZPNAF en la déclarant « non urbanisable », et ses dispositions ont été reprises par le Code de l’Urbanisme. Avec notamment :

  • « L’interdiction d’urbaniser dans la zone de protection vaut servitude d’utilité publique»,
  • « La révision du périmètre de la zone est prononcée en Conseil d’Etat ».

Cette zone a été délimitée par le décret 2013-198. Or l’enquête révèle que certaines parcelles énumérées par ce décret ont disparu mystérieusement dans une restructuration cadastrale, et que l’emprise demandée par la SGP (Société du Grand Paris) excède en plusieurs endroits la surface non protégée disponible.

Conseil Départemental, Communauté d’Agglomération, Etablissements Publics, tous s’accordent sur la légitimité d’urbaniser tout autour de la ZPNAF puisque les champs qui y sont encore cultivés ne sont pas, bien sûr, des terres agricoles. Non, ce sont des ZAD et des ZAC, on peut y faire à loisir ce que le « Grand Paris » réclame au nom du bien public :  un cluster scientifique et technologique, les commerces et résidences d’un « campus urbain », un hôpital régional, un lycée international, une Exposition Universelle, un métro. Au choix, ou tout ensemble si on arrive à tout caser ou à tout financer, mais ce ne sera évidemment pas une ville nouvelle, tout au plus l’extension de quartiers des communes environnantes …

Et bien cette urbanisation périphérique semble avoir une fâcheuse tendance à déborder dans le « sanctuaire », et sans la vigilance des citoyens et des associations cela passerait tranquillement, ni vu ni connu. Déjà en 2016, l’association Terre et Cité avait dû attaquer un arrêté du Préfet des Yvelines, qui benoîtement autorisait en ZPNAF un bassin de rétention à Châteaufort au bénéfice du Golf National. Aujourd’hui, c’est ce même Golf National que l’enquête parcellaire ligne 18 prévoit d’amputer à Magny-les-Hameaux !

Mais que fait la police ? Il n’y en a pas. Le responsable légal de la ZPNAF est l’EPAPS (Etablissement Public d’Aménagement Paris-Saclay) et son Programme d’Action et sa Charte restent des vœux pieux en absence de dispositif de contrôle.

Au royaume des crédules, les Tartuffe sont rois.

 

Environnement, Info Citoyen

Saclay et l’atome – la parole aux citoyens

Nov 24, 2017

Dans le cadre de la loi sur la « transition énergétique pour la croissance verte », est organisée une

Le CEA comporte 10 centres de recherche. Celui de Saclay emploie plus de 6000 personnes dans des unités de recherche et d’innovations de premier plan au niveau européen.

Parmi les quelque 125 Installations Nucléaires  de Base en France, l’INB 29 est CIS Bio International, leader européen de production de radionucléides pour la médecine, en particulier pour la détection des cancers.

Est il risqué de vivre à proximité des 8 INB du centre de Saclay ? Quelles sont les mesures de protection mises en place ? Quelle sont les évolutions en cours ? Ces questions seront abordées lors de cette réunion publique organisée par le Conseil Départemental et par l’IFFO-RME (Institut Français des Formateurs – Risques Majeurs et protection de l’Environnement).

Réunion présidée par Madame Brigitte Vermillet, vice-présidente du Conseil Départemental et présidente de la CLI de Saclay.

Elle sera animée par Madame Evelyne Allain, directrice de  l’IFFO-RME, avec des interventions de représentants du CEA de Saclay, de CIS Bio International, de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire, Division d’Orléans), de l’IRSN (Institut pour la Radioprotection et la Sûreté Nucléaire) et de la Préfecture de l’Essonne.

Tout ce que nous aurions voulu savoir sur le CEA de Saclay ?  Ce sera l’occasion de poser des questions et peut-être serons nous éclairés en particulier sur la zone de danger et sur la zone « non-aedificandi  » qui font obstacle à un établissement recevant du public : la gare du métro ligne 18.

Les nombreux auditeurs que nous ne manquerons pas d’être pourront échanger leurs impressions lors du cocktail convivial de clôture, vers 19h50 !

L’organisation sera facilitée si vous  informez de votre participation

Info Citoyen

Et pour quelle mobilité ?

Nov 21, 2017

Tout d’abord, merci à Christophe Baillat de faire vivre monSaclay.fr, qui s’était bien étiolé depuis que Stan nous veille à distance.

La  mobilité, terme à la mode, n’est pas une fin en soi. Encore faut-il savoir pourquoi on bouge, et vers quoi on va. Christophe a bien rendu la perplexité qui pouvait saisir tout un chacun lors du colloque de CentraleSupélec. A mon tour, je livre ici des élucubrations pas si fantaisistes qu’elles peuvent en avoir l’air.

Samedi dernier, il y avait deux équipes, des arbitres, et des spectateurs. Tous mobiles car la rencontre commençait tôt et finissait tard, et au gré des arrivées et des départs, c’est 350 personnes qui se sont senties concernées sur ce terrain complexe et controversé.

Une tribune spectateurs

L’engagement pour l’équipe du « mieux être » fut donné par Jacques de Givry, qui après rapide auscultation du terrain, passa à Jacqueline Lorthiois, dont la descente fut révélatrice de son talent. Bien documentées (INSEE 2013), ses « zones intenses » (espaces de réunion géographique d’un bassin d’emploi et d’un bassin de main d’œuvre) font le bonheur des habitants et des employeurs. Ce sont des idéaux à atteindre, et à préserver quand ils existent (comme pour Trappes, Saint Quentin en Yvelines ou Versailles). Nulle part, de Versailles à Orly, le tracé de la ligne 18 ne dessert les axes principaux de déplacement domicile-travail : il leur est perpendiculaire. Relier ces bassins par un tel axe de transit, c’est couvrir seulement 3% des besoins actuels. Une misère pour le présent, coûteuse, et déstabilisante pour le futur. En permettant des déplacements plus distants, au seuil de la durée tolérable, ce transit sert à concentrer les entreprises et à excentrer la population active.

Après cette longue et brillante chevauchée du « mieux être », c’est la contre-attaque de l’équipe de l’« avoir plus » : Laurent Probst « Ile de France Mobilités » vient de rentrer sur le terrain et pousse la ligne 18 sur un plateau de Saclay effectivement déstabilisé : des activités qu’on y concentre, des chercheurs et des étudiants qui n’y logent pas.

Passe en retrait au défenseur Jean-Noël Barrot : les lignes de transit aèrent l’Ile de France multipolaire et libèrent les étoiles de la couronne. Pressentons nous, à l’heure des COP21 à 23, un transport « structurant » qui promet l’arrivée de plus d’entreprises, la construction de plus de logements, bref le grand credo développement et urbanisation de la région ?

Mais Barrot sort, Jean-Pierre Orfeuil tacle et reprend la balle : le Grand Paris, c’est un projet de développement à l’ancienne, à l’évaluation socio-économique bâclée, sans concertation démocratique.

Passe à Jean-Noël Chapulut : c’est le réseau existant, puissant mais trop fragile, qui assure les dessertes indispensables.

Du banc, Frédéric Denhez, exhorte les « mieux vivre » : arrêtons d’aligner des solutions, le problème c’est l’étalement urbain, attaquons ses causes, contrôlons le foncier et l’immobilier !

Antoine Dupin intercepte pour les « avoir plus », mais met en touche : les recours contre l’utilité publique de la ligne 18 sont un carton jaune, mais pas rouge, les études et travaux continuent.

Marc Pélissier joue cette touche pendant que le RER B est souffrant, il faut le soigner et vite.

S’ensuit un récital technique entre Harm Smit et Paul Ortais sur les alternatives possibles. Gilles Dansart temporise en reprenant le thème de transport structurant et perd la balle pour Probst qui  laisse tout espérer : l’accès à l’emploi pour la main d’œuvre, des modernisations RER, des bus, des téléphériques, et le réseau Grand Paris. Aura t’il les moyens de mener à terme son action ?

Mais Probst, aux dribbles plutôt déroutants, cafouille devant la cage. Les solutions alternatives ne suffiraient pas sans le métro ? But pour la ligne 18 ?

Cédric Villani, député

Sur quelles bases démographiques, réclame le public ! On entendra que c’est sur les prévisions des maires bâtisseurs …

 

Et que dira Cédric Villani, l’arbitre ?

Oui à la ligne 18. Un métro aérien sur viaduc de Palaiseau à Saclay et souterrain après .

Incursion sur le terrain d’un supporter : Jean-François Vigier, maire de Bures-sur-Yvette, harangue le public pour tenter de le rallier sa cause : Ligne 18 ! ligne 18 ! Ligne18 …. Huées.

 

Une chose semble sûre, la décision risque bien de frustrer encore une fois les tenants du « mieux être », car l’« avoir plus » est supporté par la majorité des notables. Rien n’a changé sous le soleil, sauf peut-être la position des députés « En Marche » …arrière.

 

 

 

Info Citoyen

Faire bouger les lignes

Nov 12, 2017

Trop nombreux sont ceux qui vivent l’enfer des transports sur le plateau de Saclay et dans les vallées. Le métro ligne 18 est il la solution?

Tout le monde n’en est pas persuadé, et deux recours en annulation de sa Déclaration d’Utilité Publique ont été déposés auprès du Conseil d’Etat. De son côté, l’Association des Usagers du Transport (AUT-FNAUT Île-de-France) prône une opération vérité sur les transports franciliens. Et les orientations gouvernementales en matière de transports ouvrent désormais une perspective pour inscrire un volet « nouvelles mobilités » dans une loi d’orientation sur la politique des transports pour les cinq ans à venir.

Alors, à l’occasion des « Assises Nationales de la mobilité » déclenchées par Elisabeth Borne (ministre des Transports), et en coordination avec les députés du territoire qui seront présents, un colloque est organisé par les maires et les associations* qui ont déposé les recours. Il est attendu que ce débat d’experts permette de dégager une vision nette de ce qui est utile pour le territoire et aide ainsi à la prise de décisions éclairées qui s’imposeront.

Le programme complet est consultable sur le site créé à cet effet. En voici le résumé :

Sur le thème des « Caractéristiques du territoire« , Jacques de Givry (ingénieur, spécialiste des représentations du territoire) et Jacqueline Lorthiois (urbaniste et socio-économiste des bassins d’emploi) préciseront données et faits objectifs sur les caractéristiques historiques, géographiques, et flux de déplacements du plateau de Saclay et des vallées limitrophes.

Sur le thème « Mobilité et aménagement du territoire« , interviendront Jean-Noël Chapulut (ingénieur général des ponts et chaussées, membre du Cercle des Transports) et Jean-Pierre Orfeuil (professeur émérite de l’Institut d’urbanisme à l’Université Paris XII), pour faire le point sur les projets existants (gouvernance, financement, évaluation socio-économique) et Fréderic Denhez (journaliste spécialisé en environnement) abordera l’impact de l’étalement urbain sur la consommation des sols.
Interviendront aussi Jean-Claude Prager et Antoine Dupin (respectivement directeur des études économiques et directeur territorial, de la Société du Grand Paris).

Le thème « Solutions de desserte du territoire » sera traité par Marc Pélissier (président de l’AUT-FNAUT Île-de-France), Harm Smit (ingénieur, responsable associatif), Paul Ortais (ingénieur, inventeur du concept de mobilité CarLina), et Laurent Probst (directeur général d’ Île-de-France Mobilités, l’ancien STIF).

Les discussions seront animées par Fréderic Denhez  et Gilles Dansart (rédacteur en chef de « la Mobilettre »).

Que retenir des confrontations des divers points de vue contrastés ? Peut-on les concilier et comment ? La synthèse du colloque  sera présidée par Cédric Villani (député et président de l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques) et le compte rendu sera publié par Fréderic Denhez.

 

C’est un bien beau débat comme on aurait aimé en voir plus souvent. En particulier lors de la concertation dite « renforcée » de la SGP en 2015. Cet exercice démocratique exemplaire mérite d’être soutenu par une large assistance.

Venez et faîtes venir …

 

 

(*) Les associations porteuses de l’un des recours contre la DUP Ligne 18 sont :

  • France Nature Environnement Île-de-France (FNE IdF)
  • Union des associations de sauvegarde du plateau de Saclay et des vallées limitrophes (UASPS)
  • Union des amis du Parc naturel régional de la Haute vallée de Chevreuse (UAPNR)
  • Essonne Nature Environnement (ENE)
  • Les Amis du Grand Parc de Versailles (AGPV)
  • Les Amis de la vallée de la Bièvre (AVB)
  • Les Jardins de Cérès-AMAP
  • Société Civile pour le Développement d’une Agriculture Durable en Île-de-France, dite « Terres Fertiles »

Leur position sommairement exprimée est que le bénéfice socio-économique de la ligne 18 est insuffisant en regard de son coût. Que ce transport lourd est aussi un vecteur d’urbanisation supplémentaire qui menacera à terme la Zone de Protection Naturelle, Agricole et Forestière. Des solutions alternatives sont possibles : utiles aux transports du quotidien, novatrices et de moindre coût financier et énergétique.  Ces thèmes sont explicités dans le « Flyer associations » téléchargeable sur le site Saclay Citoyen.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Info Citoyen

Ce week-end à Saclay : Assemblée Générale des AVB

Fév 24, 2017

 

Les Amis de la Vallée de la Bièvre tiennent leur Assemblée Générale ce samedi à 16h30, Espace Lino Ventura.

A programme, les rapports statutaires :

  • Compte rendu d’Activité
    • aux CDNPS (Commissions Départementales de la Nature, des Paysages, et des Sites de l’Essonne et des Yvelines)
    • aux CCE (Commissions Consultatives de l’Environnement des aérodromes de Vélizy-Villacoublay et de Toussus-le-Noble)
    • à la CLI (Commission Locale de l’Information des Installations Nucléaires de l’Essonne)
    • à la CLE (Commission Locale de l’Eau du SAGE Bièvre)
    • aux recours contre les irrégularités ou les excès de l’urbanisme
  • Bilan Financier
  • Programme d’action 2017

Mais aussi un exposé-débat sur le thème de la gestion des forêts de notre région (entretien, coupes, préservation …)

Et enfin un sympathique buffet de produits préférentiellement bio ou locaux pour encourager  les circuits courts et nos producteurs de proximité.

L’association tiendra de 16h à 16h30, dans le hall d’entrée, une boutique de ses publications et un accueil d’enregistrement des adhésions.

Vous qui appréciez notre journal, « le Castor », venez nous rejoindre.

 

Association loi 1901 agréée par le Ministère de l’Environnement – Adresse : AVB – BP 25 – 91570 BIÈVRES 

Tél / Répondeur / Fax : 01 69 41 83 95 – Courriel : [email protected] – Site internet : www.avbnet.org

 

 

 

Info Citoyen

Métro Ligne 18 – Utile pour quel Public ?

Avr 26, 2016

L’Histoire n’est écrite que par les vainqueurs. L’Utilité Publique sera t’elle écrite uniquement par les pouvoirs en place dans une république jacobine ?

 

Il appartenait aux citoyens de participer à l’enquête d’utilité publique, si possible en ne cédant pas à la facilité des idées reçues.

Ils l’ont déjà fait massivement : sans compter les dépôts en mairie, 3 800 avis ont été déposés sur le registre en ligne à 12 heures de la fin de l’enquête. Cette participation inhabituelle révèle manifestement le manque de véritable débat public préalable et spécifique sur un projet controversé, besoin qu’avait pourtant souligné la CNDP il y a cinq ans. La SGP écoute mais n’entend pas.

Ces avis sont très divers, de par leur nature et de par leur provenance. On peut distinguer trois types d’avis et quatre types de contributeurs :

  • les avis : « favorable», les « oui-mais autrement », ou bien « défavorable »,
  • les contributeurs : soit des particuliers, ou associatifs, ou chefs d’établissement, ou élus.

Personne ne sera étonné que les employeurs émettent en général un avis favorable, que les élus sont plutôt « oui-mais », et que les associations sont en majorité « défavorable ».

Les particuliers sont quant à eux partagés :

  • « oui » pour un avantage personnel,
  • « oui-mais » ou « non » pour un inconvénient local,
  • « oui-militant » ou « non-militant » selon la sphère d’influence,
  • et quelques avis documentés par une certaine compétence.

Que peut en tirer la Commission d’Enquête ?

D’abord la mesure de l’acceptabilité politique du projet. En faisant la balance des « oui » aux « non » (élimination des doublons, bégaiements dus au système, et comptage d’un seul avis par contributeur). Deux balances possibles en comptant les « oui-mais » d’un côté ou de l’autre pour peser la nécessité de réserves éventuelles.

Ensuite, la justification ou non de l’utilité publique. En recensant les avantages et les inconvénients énoncés et en analysant la consistance des arguments produits. Il faut dire que dans ce domaine, en portant un jugement critique sur les postulats communément insufflés, le monde associatif a montré une plus grande pugnacité que les élus, et une meilleure connaissance du terrain que les chefs d’établissement.

Enfin, le prononcé de l’avis motivé. Favorable, avec ou sans recommandations ou réserves, ou bien défavorable à la Déclaration d’Utilité Publique. Selon les règles, avec toute l’objectivité possible pour ne pas prêter le flanc à des recours ultérieurs.

Une envie ultime de contribuer ?

Le registre en ligne est ouvert jusqu’à ce soir 19 heures :

http://www.enquetepubliqueligne18.fr/deposez-votre-avis-en-ligne/

Et pour ceux qui seraient encore en mal d’inspiration, ces dépôts récents :

  • l’avis des AVB, n° 3784 du 25/04 (lire le fichier pdf)
  • l’avis du collectif COLOS n°3657 du 25/04
  • l’avis de la SCI Terres Fertiles, n° 3332 du 24/04
  • l’avis du CAS Orsay, n°3141 du 22/04
  • l’avis de l’UASPS, n°3069 du 22/04

Et l’article de monSaclay du 16 avril

Info Citoyen

Métro Ligne 18 – 20 nuances de « Non »

Avr 16, 2016

 

160416 GPE L18 vs ZPNAF; MRM

L’enquête d’utilité publique bat son plein, aux 3 quarts de la période, plus de 2300 avis ont été déposés en ligne sur le registre d’enquête. Un record ! Mais sont-ils tous réfléchis ?

Beaucoup d’avis sont favorables au métro, avec ou sans réserves :

Des particuliers qui y trouvent un avantage personnel, pour leur trajet travail, pour leurs loisirs. Surtout des travailleurs ou étudiants délocalisés sur le plateau ; il faut dire qu’ils ont été fortement incités par leurs chefs d’établissement.

D’autres qui élèvent le débat vers leurs aspirations : c’est pour la grandeur de la France, il faut réussir ces grands clusters, c’est pour les centaines de milliers de gens qui vont venir travailler ou habiter sur le plateau, voire plus car il faut faire croître l’Ile de France, son économie tirera les provinces qu’elle vide …

Et ceux enfin qui sont pour le métro, mais pas sous cette forme, aérienne devant chez eux, ou souterraine sous leur maison.

Tout le monde a ses raisons et ses croyances, on peut les comprendre, et je les respecte, mais j’aurais aimé :

  • que ceux qui rêvent du retour des « 30 glorieuses » se réveillent : ces temps sont révolus, les vrais défis sont nouveaux, et la société doit muter pour survivre,
  • que ceux qui sont fascinés par les incantations au modernisme dessillent leurs yeux : les méga-clusters ont montré leurs limites et sont déjà passés de mode ailleurs,
  • que ceux que les incitations hiérarchiques influencent ouvrent leurs oreilles : d’autres voix prônent des alternatives possibles et réalistes,
  • que ceux qui pédalent le nez sur le guidon relèvent la tête : ce projet est démesuré du point de vue socio-économique,
  • que ceux qui ne voient que midi à leur porte regardent plus loin : cette ligne de métro est l’épine dorsale d’une urbanisation ultérieure massive qui dégradera la qualité de vie du territoire.

Et que ceux qui ne se sentent pas concernés réalisent qu’ils le sont quand même, et plus qu’ils ne le croient.

Moi qui suis d’un avis totalement défavorable au projet, je vous en donne 20 raisons déposées sur le registre d’enquête. En résumé des  dépôts cités, plus détaillés. Ce sera long à lire mais peut-être instructif.

 

Le NON du citoyen français :

  • Dépôt 2211 du 15 avril : le dossier d’enquête publique contient plus de 2200 pages. En 37 jours, il est impossible à quiconque de les lire et de les analyser seul. Les vacances scolaires débutent sans que beaucoup de parents se soient forgé leur opinion, et pour qui part avec ses  enfants, la période d’enquête est réduite.
  • Dépôt 533 du 28 mars : par rapport au projet initial de 2010, le dossier ne comporte que les évolutions décidées par la SGP (passage du souterrain en aérien entre autres) ou certaines établies avec les acteurs favorables au projet, mais aucune des revendications émises par les collectifs ou associations. En fait, la SGP a simulé le processus de concertation citoyenne, au mépris des attentes d’une grande partie de la population.
  •  Dépôt 566 du 29 mars : depuis 2012 d’éminentes instances ont émis successivement des critiques et réserves sur ce projet (rapport Auzannet, Cercle des Transports, Commissariat Général à l’Investissement, Cour des Comptes). La SGP n’en a tenu aucun compte, et maintient les grandes lignes de son projet conçues en 2011.

 

Le NON du réaliste :

  • Dépôt 583 du 29 mars : le besoin en moyens de transport en commun de notre territoire est certes bien réel aujourd’hui, mais il est fallacieux de présenter ce métro comme la panacée pour le résoudre. Il arrivera bien trop tard et occulte  les autres solutions réalisables plus rapidement (rabattements sur les RER, prolongement du tram-train Massy-Evry et de la Tangentielle Ouest). Il s’approprie en outre les moyens techniques et les fonds publics nécessaires à l’amélioration tant réclamée du fonctionnement de l’existant (qui assurera toujours l’essentiel du trafic).
  • Dépôt 642 du 30 mars : la ligne 18 n’est pas adaptée à notre territoire, où les habitats sont dispersés. Elle ne dessert pas l’axe nord-sud, et sur l’axe est-ouest, la RD36 doublée est un appel à la circulation automobile. Le délestage sera négligeable pour l’A10 ou la RN118 nord, voire négatif pour la RN118 sud. L’asphyxie routière, aggravée par l’opération Paris-Saclay, ne sera donc pas soulagée par le métro.
  • Dépôt 657 du 30 mars : relier les bassins d’emploi du territoire est certes une nécessité, mais entre Saclay et St-Quentin, le besoin est atténué par la distance, et à St Quentin l’habitat est proche du travail. Comme les trajets entre les pôles d’activité pour des besoins professionnels sont marginaux, même dans une zone à forte valeur ajoutée, et qu’ils se font rarement en transport public, l’évaluation de fréquentation annoncée par la SGP sur ce secteur de la ligne 18 est une spéculation exagérée (voir le rapport DRIEA de 2010). Un moyen lourd comme le métro est surdimensionné (rapport Auzannet de 2012).

 

Le NON du contribuable :

  • Dépôt 713 du 31 mars :  le tracé aérien économiserait 250 millions d’euros ?

Le projet de réseau Grand Paris Express avait été évalué à 19 milliards d’euros en 2009.  La Cour des Comptes l’estime maintenant à 30 milliards (mais la SGP n’en avoue toujours que 24). Combien à terminaison ? L’économie visée par le tronçon aérien est donc moins de 1% du coût total du réseau GPE, c’est minime par rapport au coût supplémentaire accepté pour les nombreuses gares rajoutées sur tout le tracé.

La ligne 18 arrêtée provisoirement à Versailles (et sans les 2 gares différées) entre pour 12% du coût total du GPE avec seulement 6% des voyageurs en charge totale horaire, deux sens confondus (d’après l’étude DRIEA). Vu sa fréquentation insuffisante (délibération du STIF du 07/10/2015), son exploitation coûtera beaucoup à la région, donc à nous les contribuables.

  • Dépôt 2194 du 14 avril : la ligne 18 gaspille les fonds publics et accroit la pression fiscale.

La SGP se finance déjà par des recettes fiscales affectées (dont nos impôts locaux), elle attend des contributions de l’Etat et des collectivités territoriales, elle doit recourir à l’emprunt (14 milliards remboursable par les « péages » à percevoir sur l’exploitation du réseau). En final, tout cela sera plus payé par les contribuables que par les usagers.

Engager trois milliards d’euros pour une « demi-ligne » de très grande ceinture sous-employée, c’est déraisonnable (ce que souligne le Commissariat Général à l’Investissement). Dans un pays déjà endetté d’une année de PIB, emprunter encore sur une durée comparable à la durée de vie de l’équipement (80 ans ? 100 ans ?), c’est faire payer cette déraison jusqu’à nos arrière-arrières petits enfants !

 

 Le NON du Saclaysien :

  • Dépôt 721 du 31 mars : le projet demande la mise en compatibilité des documents d’urbanisme de la commune.

Dérogation aux articles concernant les interdictions et limitations de construction, et attribution d’un emplacement réservé supplémentaire de 4,6 ha pour la gare, en zone N (espaces naturels et forestiers devant être préservés) et en zone A (constructibilité encadrée pour la préservation du paysage et de l’activité agricole).

  • Dépôt 2165 du 14 avril : Une fois décrétée l’Utilité Publique, la mise en conformité des documents d’urbanisme sera obligatoire :

Les restrictions du PLU seront levées dans les parties du plan de zonage concernées par le métro, et en particulier sur l’emplacement réservé pour la gare, et pour ce que la SGP jugera bon de construire et faire construire autour, comme l’autorise la loi du Grand Paris de juin 2010,

Imaginons le poids de notre maire pour faire valoir une opposition au viaduc lors de l’examen préalable conjoint des modifications de PLU avec l’Etat, la SGP, et la CPS : négligeable.

 

Le NON de l’incrédule :

  • Dépôt 609 du 29 mars : La ligne 18 fait gagner du temps aux voyageurs ?

Sans doute mais pas autant que les chiffres biaisés de la SGP, qui ignorent les évolutions des moyens de surface présents (T7) ou à venir prochainement (TTME), et qui omettent totalement les temps d’accès. Ce gain n’est utile qu’à ceux qui habitent ou travaillent plus près des gares de la ligne 18 que des stations du réseau existant. Ce n’est pas le cas de tout le monde, loin s’en faut.

  • Dépôt 698 du 30 mars : les arguments pour justifier le viaduc sont peu sincères :

Ce serait une exigence des laboratoires sensibles aux perturbations ? Si cette solution était efficace, elle ne conduirait pas à écarter les options de tracé les plus directes, aussi bien à Moulon qu’à Polytechnique, ni à faire déplacer certaines installations de THALES et du SIRTA

Le réseau hydrologique empêcherait le passage en souterrain ? Si le tracé à la gare CEA était déjà souterrain, il n’y aurait plus aucun problème de déclivité  pour passer sous les drains des champs et sous l’« aqueduc des mineurs ».

 

Le NON de l’indigné :

  • Dépôt 680 du 30 mars : à l’ouest de Saclay , les villages sont coupés de la ZPNAF par une bande  de plus de 70 m  de large.  Cette emprise pour la mise en parallèle de la ligne 18 avec 6 voies routières (2 pour TCSP et  4 pour RD36, et une piste cyclable réglementaire) illustre l’effet pervers du morcèlement des enquêtes publiques : la surabondance inutile de modes de transport sur cet axe et le gâchis de terres agricoles expropriées.
  • Dépôt 2149 du 14 avril : après  « réflexion globale » avec la SGP, le Conseil Départemental de l’Essonne  a décidé, lors de sa dernière délibération, de différer on ne sait à quand le TCSP après le CEA, mais de conserver l’élargissement de la RD36 à 2×2 voies. C’est stupéfiant de voir ainsi supprimer l’alternative raisonnable concurrente du métro, au détriment des habitants de ces villages sans gare, et de maintenir une quasi-autoroute antagoniste du report modal de l’automobile vers les transports en commun !
  • Dépôt 689 du 30 mars : les colonisateurs prendraient ils les indigènes pour des attardés ? Entendu en réunion publique pour promouvoir le tracé aérien, et fort apprécié par les riverains :

-le bruit ne sera pas plus dérangeant que celui d’un aspirateur,

-c’est agréable pour les voyageurs de contempler le paysage de la région,

-le viaduc est un ouvrage emblématique de la modernité de l’opération Paris-Saclay.

  • Dépôt 2174 du 14 avril : Le projet est un puzzle auquel il manque deux pièces maîtresses :

la gare de Saclay, dite « CEA St Aubin » et la gare terminale « Aéroport d’Orly ».

Et il reste d’autres incertitudes comme :

Qui va payer la modification du laboratoire Thalès à Polytechnique ? Il s’accommode mal des perturbations générées par le métro aérien, pourtant plébiscité par POLVI.

Qui va payer la modification du site ERDF, en face du CEA ? Ses pylônes Haute Tension ne devraient pas faire bon ménage avec le viaduc.

  • Dépôt 2199 du 15 avril: quand le métro éjecte ce nucléaire utile à la santé publique …

La SGP a découvert lors de la concertation « renforcée » de 2015 que le CEA avait un périmètre de sécurité. Elle est contrainte aujourd’hui de différer l’achèvement de la gare « CEA –St Aubin », mais est soutenue par l’Etat et la direction du CEA qui ont fait arrêter le réacteur OSIRIS. Or il ne suffit pas d’arrêter un réacteur, il faut décharger le combustible, le conditionner, le conduire en déposante de stockage … La procédure est très longue à établir et à mettre en œuvre (des années).

Comme le réacteur de Cadarache qui devait remplacer OSIRIS a 4 ans de retard, la conséquence sera une pénurie européenne du radioélément servant au diagnostic des cancers du sein. Autre unité à risque et fournisseur de la médecine nucléaire : CIS Bio. Gênée désormais dans ses activités, la société canadienne se sentira sans doute poussée vers la sortie pour faire place au métro.

 

Le NON de l’écologiste :

  • Dépôt 702 du 31 mars : les arguments déclinés pour la promotion du tracé aérien allèguent à tort de la protection de l’agriculture.

Les contraintes de réalisation souterraine ne sont pas compatibles avec l’intégrité de la ZPNAF ? Pourquoi alors ne pas initier des  échanges de parcelles ? Par exemple,  50 ha de terres fertiles sur le secteur de Corbeville mériteraient bien d’être intégrées dans la ZPNAF.

Le viaduc limiterait donc la consommation de terres agricoles ? Il est pourtant évident que la multitude de fondations de ses piles  (tous les 25 m) a plus d’emprise au sol que les puits de service réglementaires (tous les 800 m) d’une ligne souterraine. Et le trajet serait moins long avec un tunnel plus direct.

  • Dépôt 2202 du 15 avril : la faune sauvage n’est pas conviée à s’exprimer lors de l’enquête publique.

Elle le fera peut-être plus tard : l’aménagement du Quartier Polytechnique a déjà repoussé sangliers et chevreuils vers les jardins d’Igny et de Vauhallan (article du Parisien Essonne du 2 février).

Et les oiseaux nichant à la réserve ornithologique de l’étang vieux, à 1250 m du viaduc ? S’accommoderont il mieux du passage du métro toutes les 3 minutes (dans chaque sens) que les habitants voisins du Christ, ou ceux de Villiers-le-Bâcle?

  • Dépôt 2204 du 15 avril : La ligne 18 entre Palaiseau et Saint-Quentin-en-Yvelines c’est le coin que le secrétaire d’Etat Christian Blanc a voulu enfoncer en 2009, pensant déjà urbaniser la moitié du plateau.

La lutte pour la ZPNAF a stoppé bétonnage et goudronnage au-delà de la frange sud, mais qui peut croire que ce rempart est éternel ? Il n’est pas d’exemple de moyen de transport lourd qui n’ait pas amené d’urbanisation adjacente. Ce qu’une loi a fait, une autre pourra le défaire, à la poursuite d’un modèle de croissance obsolète et contraire aux déclarations de la COP21.

Il n’y a qu’à regarder la carte : même en souterrain total, le métro, c’est le ver dans le fruit de la vocation agricole du plateau. Alors a fortiori, avec un tronçon aérien qui pourrira le travail des champs et où il sera facile d’ajouter des gares, y offrant à la SGP la préemption pour urbaniser sur 50 ha autour (loi 2010-597) …

 

D’accord ? Pas d’accord ? Si vous avez lu, c’est que vous accédez à internet :

Pour consulter les avis du registre :
http://www.enquetes-publiques.com/Enquetes2?RLIRE=EP16029
Pour déposer les vôtres :
http://www.enquetes-publiques.com/Enquetes2?RDEPOT=EP16029

Et pour faciliter le dépouillement et éviter une globalisation réductrice, il est préférable de séparer les points d’intérêt. Autant de fois que nécessaire, c’est permis. Et ce sera facile de prononcer chaque fois un avis clair sur ce point : favorable/défavorable. Les commissaires-enquêteurs feront le tri pour juger de l’utilité publique du projet, avec ou sans réserves.

Nous sommes tous concernés.
Si vous partez en vacances,  usez de votre smartphone ou d’un terminal local, la limite c’est mardi 26.

Bon courage

Info Citoyen

Faut-il annuler la DUP Corbeville ?

Fév 5, 2016

Je rebondis sur l’article d’hier d’Olivier Delouya, « 10 € pour la bataille juridique … » pour en préciser la problématique.

Suite à l’enquête publique du printemps dernier, l’aménagement du secteur de Corbeville a fait l’objet fin juillet d’une Déclaration d’Utilité Publique (DUP) par le Préfet de l’Essonne.

Qui ne connait pas à Saclay la ferme de la Martinière ? Son histoire est relatée dans le livre de Martine Debiesse, «  Terres précieuses ». Eh bien après les 20 ha de champs que son GFA « Petit Saclay » a perdus pour une « lisière » frontière avec la ZAC de Polytechnique, c’est maintenant 50 nouveaux hectares au nord de la D128 qui sont soumis à expropriation pour relier par un « cluster urbain » cette ZAC et celle de Moulon.

Plan Secteur Corbeville

Ce nouveau quartier, sans programmation précise arrêtée, n’a trouvé à ce jour pour financement qu’une provision de la Région pour constitution de la réserve foncière. Ceci à un prix que la DUP veut geler à l’estimation de 2009, en atteinte aux droits de la propriété privée. Pure spéculation dont auront à profiter les promoteurs (pour les logements), et à pâtir les collectivités territoriales (qui devront supporter les équipements que fait miroiter le CDT : pôle sportif, CHU, lycée …).

Il suffit de regarder la vue perspective de l’endroit pour voir que Polytechnique et Moulon peuvent être parfaitement reliés au sud de la D128 sur la propriété du fonds Al Esraa (25 ha partiellement en déshérence) pour créer ce lien charnière entre les deux ZAC tant réclamé par l’Etablissement Public aménageur.

150225 PdS Perspective EPPS

A condition bien sûr que certains abandonnent les rêves qu’ils nourrissent pour une cité des cerveaux, « entre soi » élitiste, voire pour l’Exposition Universelle de 2025, et même aussi, pourquoi pas, pour les Jeux Olympiques de 2024 !

L’existence de la zône protégée (ZPNAF) n’est pas un alibi pour sacrifier toutes les terres agricoles autour. Et quelle considération est déjà accordée à cette protection quand on sait que le Préfet des Yvelines a autorisé des travaux en ZPNAF à Châteaufort, pour les besoins du Golf National mitoyen ?

Ayant épuisé, sans se faire entendre, toutes les possibilités démocratiques de contestations et de propositions alternatives, les associations se portent en justice pour des recours contentieux. La DUP Corbeville n’est pas une fatalité, des irrégularités permettent de l’attaquer.

Certes David n’a pas les moyens de Goliath, mais le soutien participatif permettra aux associations de poursuivre leur action, jusqu’en Conseil d’Etat s’il le faut !

Donner peu, mais donner quand même, anonymement ou pas, c’est ajouter sa voix au concert de ces acteurs solidaires.

Info Citoyen

Le métro électoral

Déc 4, 2015

Peu d’entre vous sans doute ont pu assister mardi dernier à la réunion-débat de Bures-sur-Yvette :

« Les transports franciliens à travers le prisme des élections régionales »

Pds Agri VLB. Métro

Etaient présents, au moins partiellement :

–          Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France),

–          Marie-Pierre Digard (Ecologistes)

–          Alban Mosnier (Front de gauche)

 

 

Vous en trouverez les échos dans l’article d’Essonne Info :
http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/85611/le-grand-paris-express-a-t-il-sa-place-dans-le-paysage-francilien/

pour les plus studieux, commentaires de la réunion et de l’article dans :
http://www.colos.info/actualites/grand-paris/116-le-grand-paris-express-a-t-il-sa-place-dans-le-paysage-francilien

En bref résumé, le réseau de métro Grand Paris Express n’est soutenu que par les partis dits « de gouvernement » (PS et LR/Centristes).
Normal puisque le GPE est le fruit de leurs désamours coupables. Devant l’inflation de coût prévisible et l’incapacité de financement actuelle, ils comptent bien sur les collectivités territoriales pour mettre la main à la poche.

Les principaux autres partis stigmatisent une gabegie de prestige :

–          certains tronçons en zones peu denses sont d’utilité contestable,

–          l’amélioration du réseau existant est sacrifiée,

–          la cavalerie financière veut dire augmentation d’impôt et emprunt (donc dette).

Dans leur collimateur, la ligne 18 qui nous concerne, emblème du déséquilibre coût/service :

–          DLF et le FN en demandent l’abandon pur et simple,

–          EELV la veut plus courte (s’arrêtant à Massy, compte tenu des TCSP prévus jusqu’à St Quentin en Yvelines),

–          le FG aussi, mais jusqu’à Orsay, tout en pensant à une dérivation vers le RER B, à Villeneuve-St-Georges.

C’est donc le métro de la discorde qui préside ces élections, mais attention de ne pas se laisser prendre ni à la démagogie ni aux discours incantatoires.

Et ne pas oublier le reste des programmes, qu’on aimerait bien d’ailleurs mieux connaître, tant les évènements ont étouffé la campagne.

Alors quitte? ou le double ?

à vos bulletins dimanche

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