La situation restait bloquée ce vendredi, après dix jours de grève aux Cars d’Orsay. Contacté par téléphone ce midi, M. Grégory Depière Directeur de Transdev Les Cars d’Orsay déclare : « Nous avons tenté plusieurs sorties de cars pendant la semaine et à chaque fois, les grévistes ont fait barrage avec leurs corps. Ils ont menacé et intimidé les chauffeurs non-grévistes. »
Le conflit étant maintenant porté devant le Tribunal de Grande Instance d’Evry ces tentatives de sortie sont à chaque fois effectuées devant un huissier et en présence de vigiles et de la gendarmerie.
« Nous tenterons à nouveau de sortir vendredi après-midi », dit M. Depière. « Nous voulons à tout prix pouvoir assurer le service minimum dès lundi, au moins sur les lignes transportant les scolaires ».
« Les grévistes perdent 0,33% par jour donc en 10 jours de grève ils ont déjà perdu plus que ce qu’ils réclament en augmentation (Les grévistes demandent entre 2 et 3%).
Est-ce vraiment la seule raison de cette grève » ? demande M. Depière.
Il ajoute : « Il ne faut pas oublier qu’en fin d’année auront lieu les élections professionnelles ».
M. Depière n’est pas disposé à céder aux revendications d’augmentation de plus de 1,5%.
Il rappelle que la proposition initiale qu’il a faite aux partenaires sociaux (1,5% d’augmentation, une prime exceptionnelle de 100 € et la mise en place d’un plan d’intéressement) est l’une des plus importantes du groupe Transdev qui compte 80 000 employés.