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L’enseignement du français à l’École polytechnique labellisé Qualité français langue étrangère

Nov 5, 2014

Source: Communiqué de presse, 5 /11/2014

École polytechniqueLa commission interministérielle de labellisation a décerné à l’École polytechnique le label Qualité français langue étrangère le 17 juillet 2014. Ce label qualité FLE permet d’identifier et de promouvoir les lieux de formation avec une offre linguistique et des services de grande qualité. À travers son Département des Langues et Cultures et sa Direction des Relations internationales, l’École polytechnique mène une politique visant à renforcer le niveau des élèves en langues. Cette labellisation confirme les garanties d’excellence de son enseignement de français.

L’École polytechnique fait partie des 4 centres français labellisés Qualité FLE 3 étoiles cette année après avoir obtenu la note maximale sur l’ensemble des critères retenus : Formation et enseignement, Enseignants, Accueil, Locaux et Gestion.
Consolider le niveau des élèves en langue étrangère
Depuis plusieurs années, l’X mène une politique dont l’objectif est de consolider le niveau des élèves en langue étrangère. Un élève non francophone doit justifier d’un niveau de français situé entre B1 et B2 (selon le CECR) pour intégrer définitivement le cycle polytechnicien et d’un niveau C1 pour obtenir le diplôme d’ingénieur.

Le Département des Langues et Cultures de l’X dispense des cours de français aux étudiants non francophones du cycle polytechnicien ainsi qu’aux étudiants des programmes Masters et des programmes internationaux (soit entre 350 et 400 élèves par année académique). Les élèves polytechniciens bénéficient d’une formation intensive en français langue étrangère au début du cursus et de cours réguliers tout au long des 2e et 3e années.
Une équipe de 15 enseignants (4 maîtres de conférences et 11 chargés de cours) dispense les enseignements linguistiques mais aussi culturels dont les élèves internationaux ont besoin pour suivre leur cursus à l’École et pour mieux comprendre la vie culturelle, économique, politique et sociale de la France. Cette bonne intégration des élèves étrangers passe également par l’organisation chaque année de conférences (dans le cadre de la semaine des langues et celle de la Francophonie), de visites de musées, d’excursions et de sorties culturelles.

Le label Qualité français langue étrangère
Créé en 2007, le label Qualité français langue étrangère est le résultat d’une démarche d’assurance qualité engagée par trois ministères français : le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, le ministère de la culture et de la communication et le ministère des affaires étrangères et du développement international, membres de la commission interministérielle qui délivre le label.

Ce label permet de donner confiance aux publics et de les aider à mieux identifier et distinguer les centres d’apprentissage du français qui garantit des cours et des services de qualité. Le label Qualité FLE aide les établissements labellisés, les postes diplomatiques et le réseau français des instituts et des alliances françaises à prescrire une offre fiable de cours de français en fonction de la demande, des besoins du public et du profil des étudiants. Il propose également un accompagnement des centres dans le développement d’une démarche progressive d’amélioration de la qualité des services.

En savoir plus sur le label qualité FLE

Paris-Saclay, Université

L’École polytechnique, Keyrus, Orange et Thales créent une chaire pour former des Data Scientists.

Oct 15, 2014

La Secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Mme Geneviève Fioraso, a parrainé ce matin la signature de la chaire « Data Scientist » créée par l’École polytechnique, Keyrus, Orange et Thales, et portée par la Fondation de l’X. L’objectif de cette chaire est de soutenir des formations en sciences des données appliquées au Big Data pour répondre aux besoins croissants des entreprises.

Avec l’explosion du volume des données, le Big Data est devenu un enjeu technologique, économique et organisationnel pour les entreprises. Selon le cabinet Transparency Market Research, le chiffre d’affaires du marché du Big Data devrait connaître une croissance annuelle proche des 40% et passer de 8,9 milliards de dollars en 2014 à 24,6 milliards de dollars en 2016. En France, le marché du Big Data représentera près de 9 milliards d’euros en 2020 et plus de 130 000 emplois*. Alors que les entreprises sont confrontées à une pénurie de spécialistes en Big Data, la chaire Data Scientist soutiendra activement le développement de cette filière d’enseignement et de recherche au sein de l’École polytechnique.

Former la prochaine génération de « Data Scientists »
L’objectif de la chaire est de soutenir des formations en sciences des données appliquées au « Big Data » à travers une formation d’ingénieur, co-habilitée entre l’École polytechnique et Télécom ParisTech, afin de créer un nouveau vivier de recrutement pour les entreprises. La chaire soutiendra également des actions de formation continue, à destination de professionnels en activité. Le corps enseignant de cette chaire comprendra un professeur chercheur et un ingénieur système s’occupant de l’infrastructure informatique nécessaire à ce type de formation. Les partenaires mécènes Keyrus, Thales et Orange proposeront des stages et interviendront dans le cadre des formations, ils pourront également attribuer des bourses et participer aux remises de prix.

Une approche pluridisciplinaire
L’objectif de la chaire est aussi d’encourager des recherches innovantes et originales en sciences des données appliquées au Big Data. Les travaux associés à la chaire bénéficieront d’une collaboration forte entre informaticiens, mathématiciens appliqués et acteurs du monde économique. Les activités de recherche encouragées par la chaire porteront sur le développement d’algorithmes efficaces dans une approche pluridisciplinaire. Les travaux de la Chaire «Data Scientist» s’appuieront à l’École polytechnique sur le Centre de Mathématiques Appliquées (CMAP) et le Laboratoire d’informatique de l’X (LIX).

Eric Cohen, Président-Directeur Général de Keyrus : « Nous sommes très fiers d’avoir porté et soutenu cette grande initiative qui a éclos au sein du groupe Keyrus. Notre expertise du traitement et de la valorisation de la donnée, associée à notre connaissance de l’écosystème des technologies Big Data, nous a permis de détecter très tôt la nécessité de recruter de nouveaux profils à la fois scientifiques et techniques capables de répondre au défi des « Mégadonnées ». Pour ce faire, nous allons désormais soutenir la formation d’excellence à l’X, de futurs « Data Scientists » pour notre compte et celui de nos clients dans 15 pays. »

Selon Marko Erman, Directeur technique de Thales : « Thales est un acteur majeur de l’informatique décisionnelle, de la protection des données et du traitement en toute sécurité des données massives (Big Data) pour ses clients défense, sécurité, aéronautique, espace et transport. Pour Thales, cet accord permet de créer une nouvelle filière d’ingénieurs spécialisés et capables de faire le lien entre cette technologie nouvelle et les besoins du marché. C’est un profil qui n’existe pas aujourd’hui et qui répond parfaitement à la demande des entreprises. Cette chaire est une belle illustration de collaboration entre le monde académique et celui de l’industrie, profitant à la recherche, à l’innovation et à l’emploi. »

Commentant la création de cette chaire, Bruno Mettling, Directeur Général Adjoint en charge des Ressources Humaines d’Orange, a déclaré : « Nous sommes fiers d’être partenaire de cette chaire et de participer ainsi à la formation de la future génération de data scientists qui permettra aux entreprises technologiques et innovantes comme Orange de répondre à l’enjeu fort de développement des réseaux de données, au cœur de la nouvelle économie numérique.

* Point d’étape sur les 34 plans de la nouvelle France industrielle – juillet 2014

Info Citoyen, Paris-Saclay, Université

Linfluence déclinante de Polytechnique

Oct 2, 2014

Source: Le Monde, 01.10.2014

Défilé d'élèves de l'école polytechnique, le 14 juillet 2012, à Paris.

A quoi doit servir l’Ecole polytechnique dans la France du XXIe siècle ? Pour le député et rapporteur du budget de la défense, François Cornut-Gentille (UMP, Haute-Marne), il est urgent que l’Etat réponde à cette question et fixe une mission claire à la prestigieuse école d’ingénieurs.

Dans un projet de rapport présenté mardi 30 septembre devant la commission des finances de l’Assemblée nationale, le député déplore « l’inertie » et « la désinvolture » de l’Etat, qui n’a mené « aucune réflexion globale sur le rôle de l’école depuis plus de quarante ans ». « La difficulté de l’Etat à définir une stratégie et une ambition dans les domaines scientifiques, techniques et industriels depuis plusieurs décennies est source d’affaiblissement pour Polytechnique », prévient-il d’emblée.

Abandonnée, l’école dériverait vers un double écueil : « une banalisation » dans un contexte de mondialisation de l’enseignement supérieur qui pousse à la standardisation ; une « privatisation » par l’importance grandissante du financement privé.

PROBLÈME D’IDENTITÉ

Certes, l’établissement militaire de Palaiseau (Essonne) dispense un enseignement de haut niveau : « Avec la formation polytechnicienne pluridisciplinaire, écrit le député, la France dispose d’un atout majeur pour affronter ces défis du XXIe siècle. La capacité des élèves de l’X à appréhender un sujet sous plusieurs angles scientifiques leur donne une force d’analyse et de compréhension singulière. »

Pour autant, « la place et l’identité de l’école ne vont plus de soi ». L’Etat, en effet, n’est plus un acteur du développement du pays, et il n’a donc plus besoin d’ingénieurs de haut niveau. Seuls 17,5 % des 400 polytechniciens diplômés par an rejoignent aujourd’hui un grand corps de l’Etat. C’est donc vers le privé qu’ils se tournent.

Alors que les enjeux scientifiques sont omniprésents, « on assiste à la poursuite, voire à l’accélération de la perte d’influence de Polytechnique au sein de la haute fonction publique et de la sphère politique », observe M. Cornut-Gentille.

Lire la suite sur le site du Monde

Entreprise, Info Citoyen, Paris-Saclay, Université

La Silicon Valley en direct de Paris ! Stanford Ignite – Polytechnique choisit la visioconférence pour sa formation d’excellence

Juin 4, 2014

Ce programme de formation professionnelle de format court offert aux scientifiques et ingénieurs européens de haut niveau bénéficiera des technologies de collaboration vidéo haute définition de Cisco pour la tenue de sa 2e session.

Ce programme, offert conjointement par l’École polytechnique et Stanford Graduate School of Business, l’un des meilleurs programmes de MBA au monde, se tiendra dans la région parisienne au cours de plusieurs week-ends étendus à partir du 25 septembre prochain. Les cours auront lieu dans les locaux de Cisco, le leader mondial des technologies de l’information, situés au cœur du quartier des affaires d’Issy-les-Moulineaux, à proximité immédiate de Paris et aisément accessibles en transports en commun.

La technologie au service d’une expérience d’apprentissage de première qualité

En plus des enseignements de haut niveau dispensés par l’École polytechnique et l’Université de Stanford autour des fondamentaux de la création d’entreprise, les participants auront à leur disposition des équipements technologiques de pointe. Ils pourront ainsi interagir en TelePresence avec des enseignants et des intervenants basés dans la Silicon Valley ou ailleurs dans le monde. Cette solution de vidéo conférence Cisco permet de recréer les conditions d’un échange en face à face depuis des sites distants dans des conditions optimales de son et de définition d’image. Les participants du programme Stanford Ignite – Polytechnique disposeront d’un étage entier au siège de Cisco comprenant plusieurs salles de réunion connectées et un auditorium de 100 places.

Un programme d’excellence qui encourage l’innovation

Depuis le lancement du programme en 2006 au cœur de la Silicon Valley, ce sont plus de 100 entreprises qui ont vu le jour, dont plusieurs à l’issue de la première édition française du programme en 2013.

Stanford Ignite – Polytechnique offre aux étudiants diplômés, aux entrepreneurs, aux scientifiques ou aux ingénieurs qui y participent les outils et connaissances nécessaires à la création d’entreprises performantes et au lancement d’initiatives innovantes. Son ambition première est de dispenser un enseignement de haut niveau, au travers de conférences, d’accompagnements et de mises en situation. À cet effet, les cours feront notamment intervenir le corps professoral de Stanford – Graduate School of Business et de Polytechnique, deux établissements de renom reconnus pour l’excellence de leur formation. Par ailleurs, des chefs d’entreprises de renom, des business angels et des venture capitalists interviendront au cours de cette formation afin de faire bénéficier les Igniters 2014 de leur expérience et de les conseiller sur leurs projets d’équipe.

Candidater au programme Stanford Ignite – Polytechnique

Cette nouvelle édition débutera le 25 septembre 2014 et s’organise en sept sessions réparties jusqu’en décembre 2014 et se déroulant du jeudi soir au samedi. Elle s’adresse à des étudiants de master, doctorat ou post-doctorat, ainsi qu’aux ingénieurs déjà en poste avec un fort niveau scientifique et diplômés d’une institution reconnue, désireux de participer, comme les participants de la précédente édition, à la croissance économique par l’entrepreneuriat, et l’innovation.
Les scientifiques et ingénieurs souhaitant postuler au programme peuvent envoyer leur dossier de candidature jusqu’au lundi 30 juin.

Ce dossier devra comprendre les éléments suivants : le formulaire en ligne rempli, un curriculum vitae et deux lettres de recommandation. Les frais d’inscription s’élèvent à 7 000€ et comprennent les documents pédagogiques, les repas et la participation aux événements se déroulant dans le cadre du programme.

Cliquer ici pour les inscriptions :
http://www.gsb.stanford.edu/programs/stanford-ignite/global-locations/paris

Le programme Stanford Ignite est également disponible à Bangalore (Inde), Santiago (Chili) et Pékin (Chine).

Association, Environnement, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Création du Collectif Stop TAFTA « CAPS et communes avoisinantes »

Juin 3, 2014

Source : Communiqué de Presse  02/06/2014

Le 26 mai 2014, le collectif local Stop TAFTA « Communauté d’agglomération du plateau de Saclay et des communes avoisinantes » a été créé à l’initiative d’associations, de partis politiques et de citoyens afin de se mobiliser contre la poursuite des négociations du grand marché transatlantique.

En effet, depuis l’été 2013, se sont ouvertes dans le plus grand secret des négociations entre les États-Unis et l’Union européenne en vue d’un accord sur le commerce et l’investissement. Ce projet de traité est connu sous le nom de TAFTA (Transatlantic free trade agreement) ou PTCI ou TTIP ou encore Grand Marché Transatlantique (GMT). Le TAFTA est un des nombreux accords bilatéraux en préparation suite au blocage des négociations multilatérales au sein de l’OMC.

Cet accord vise à abattre davantage encore les protections commerciales entre les USA et l’Union européenne et à défendre les intérêts des investisseurs, au besoin en passant par dessus les réglementations environnementales, sanitaires ou sociales des pays impliqués. L’accord prévoit également de renforcer les droits de propriété intellectuelle au détriment du libre accès aux connaissances et de libéraliser plus encore les marchés financiers.

Il est également prévu d’introduire une justice privée à travers les tribunaux d’arbitrage qui se substitueraient aux institutions judiciaires publiques pour le règlement des différends entre une entreprise et un État ou l’une de ses composantes, l’initiative de la saisine du tribunal d’arbitrage n’étant ouverte qu’aux entreprises. Il s’agit donc d’une attaque contre la démocratie.

La conclusion d’un tel accord aurait des conséquences dans de très nombreux domaines, toujours au profit des multinationales et au détriment des peuples et de l’environnement. S’il était adopté, cet Accord s’appliquerait non seulement aux états de l’Union européenne, mais également à toutes les composantes de ces états : les régions, les départements, les communes.

Par exemple, en visant à accroître l’accès aux marchés publics, l’Accord aboutirait à interdire à une commune de préférer des produits locaux pour les cantines scolaires si les intérêts d’une entreprise qui exporte vers la France des produits similaires sont menacés par cette politique d’achat local.

La mobilisation contre ce projet grandit dans tous les pays concernés. En France un collectif national s’est créé (https://www.collectifstoptafta.org ) et plus de 50 collectifs locaux sont déjà actifs.

Notre collectif local organisera des actions d’information des habitants et de mobilisation contre le traité. Il relaiera ces mobilisations auprès des élus nationaux et locaux, afin de les inviter à se prononcer contre le projet. Six régions françaises se sont déjà déclarées « zone hors TAFTA » ou opposées au TAFTA.

Liste des premiers membres de ce collectif: Attac Nord Essonne, Buressois unis et solidaires, Citoyens actifs et solidaires d’Orsay, Solidaires 91, Ensemble, EELV-3 Vallées 2 Plateaux, PCF section de l’Yvette, PG, et des militants à titre individuel. Nous invitons les associations, partis, syndicats et citoyens qui le désirent à rejoindre le collectif, dont l’élargissement à d’autres organisations est déjà en cours.

Contact : [email protected]

Entreprise, Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Vidéo: Sur le plateau les entrepreneurs se mobilisent pour survivre

Mai 11, 2014

Jean-Marie Verdun“Je crois au potentiel du plateau de Saclay», dit Jean-Marie Verdun (@vejmarie), Président de Splitted Desktop Systems une entreprise informatique basée à Saint-Aubin, Essonne. « Il y a ici énormément de cerveaux, donc un incroyable potentiel ».

Aujourd’hui, l’entrepreneur lance Buyparissaclay, une place de marché locale pour mettre en relation acheteurs et fournisseurs présents sur le plateau de Saclay. « Si on veut développer le secteur économique du plateau il faut que les entreprises se mobilisent pour montrer qu’elles existent. Nous devons prouver qu’il y a une économie locale qui fonctionne. Il faut que les entreprises travaillent ensemble au sein d’un écosystème local », dit-il.

Ne lui parlez pas de Silicon Valley à la française. N’évoquez pas non plus la promotion de l’entreprenariat sur le plateau de Saclay. M. Verdun se bat depuis sept ans pour faire vivre son entreprise informatique. Aujourd’hui il tire la sonnette d’alarme : « Nous sommes en train de reproduire ici un nouveau Sophia Antipolis », dit-il en référence au centre de recherche des Alpes Maritimes. « Il ne faut pas que le plateau se limite à un centre de recherche ».

Pour réussir, Paris-Saclay doit créer un environnement permettant aux étudiants et aux chercheurs de rencontrer des entrepreneurs et des investisseurs. Si le pari semble gagné pour les grandes universités qui s’installent sur le plateau aux côtés d’HEC et de Polytechnique et pour certaines grandes entreprises (Danone, Kraft Foods, EDG, Air Liquide…) qui construisent leurs centres de R&D.

Mais, M. Verdun regrette que l’urbanisation du plateau se fasse sans vision d’ensemble. Chaque bâtiment, chaque école étant autonome et sans lien avec les organismes voisins.

« Le plateau de Saclay est constitué de populations qui se croisent sans se rencontrer, » explique M. Verdun qui milite pour la création d’un lieu de vie. « Il faut construire des crèches, des restaurants et des services de restauration rapide, des lieux où les gens qui vivent et qui travaillent ici puissent se rencontrer ».

Ancien étudiant de l’Université d’Orsay, M. Verdun a vécu à travaillé plus de 15 ans dans des grands groupes informatiques nord américain en France et aux USA.

En 2006, il se lance et décide de créer sa première entreprise de fabrication d’ordinateur. La réussite est là et son chiffre d’affaires passe de 32 à 550 mille euros en deux ans avant d’atteindre 3 millions la troisième année, la plaçant parmi les trois seules entreprises française à connaitre une telle croissance. Splitted Desktop qui travaille en partenariat avec de grands groupes américains est spécialiste des solutions fanless (ordinateurs hyper silencieux dont le refroidissement se fait sans ventilateur).
En 2008, la société est frappée de plein fouet par la crise. « Nous avons réussi à survivre sans licencier personne », dit-il fièrement. « Nous avons dû nous réinventer en société d’étude et d’assemblage à bas coût travaillant entre autres pour Grosbill Auchan ».

Splitted Desktop Systems Un assembleur à bas coût en France, ça surprend. Pourtant M. Verdun assure que les atouts de sa société sont nombreux : « Nous fournissons un service de très bonne qualité avec beaucoup de souplesse et une réactivité incomparable. Nous pouvons livrer en moins de 48h »

Pourtant, l’année dernière Splitted Desktop a risqué la faillite. « Malgré de nombreuses commandes personne ne voulait prêter de l’argent à une petite société comme la nôtre » dit-il.

Malgré tout M. Verdun le dit : « Je suis français et suis fier d’avoir une société ici. Notre projet vivra ou mourra en France. Mais si nous mourons, la question se posera alors de savoir où nous nous installerons pour recréer notre prochaine entreprise, car si, les investisseurs nous encouragent à nous développer, c’est aux Etats-Unis ou en Asie qu’ils nous disent d’aller… pas en France. »

Sans lieu de vie, sans véritable activité économique, le plateau reste un lieu très académique très : « métro-boulot-dodo » et la tâche est rude pour les entrepreneurs du plateau de Saclay. « Les PME du plateau n’arrivent pas à vendre aux institutions du plateau car la plupart sont trop petites pour pouvoir répondre aux appels d’offres », dit-il. Les seuls qui jouent le jeu sont Thales et Danone qui acceptent d’acheter aux PME innovantes ».

Pour mettre en relation entrepreneurs et acheteurs, M. Verdun a créé le site web Buyparissaclay pour les entrepreneurs du plateau de Saclay et pour le bénéfice de la communauté des utilisateurs. Elle a pour objectif de simplifier les achats et la création de partenariats sur le plateau.

Pour l’instant la plateforme regroupe :

Coté acheteurs référencés, seul Thales et Normale Sup sont présents…

« C’est difficilement à croire, mais il y a 15 millions d’achats de matériel informatique par an sur le plateau et jamais nous n’avons eu de demande de prix ! C’est symptomatique du manque de dynamisme de cette zone. Si nous n’arrivons pas à créer d’économie locale nous n’attirerons pas d’investisseurs et les entreprises ne viendront pas s’installer ici ».

Rares sont les PME qui ont pour client le CEA, ajoute-t-il. « Nous n’avons même pas été sollicités pour savoir si nous étions compétitifs ».

M. Verdun appelle à une prise de conscience collective. Il y a un potentiel unique de compétences, de ressources et une volonté du gouvernement de développer cette région. « Nous, entrepreneurs, devons également nous atteler à la tâche pour travailler ensemble et créer localement l’écosystème qui nous permettra de réussir et de faire de Paris-Saclay non pas uniquement un pôle de recherche mais un véritable pôle économique ».

Agenda, Art, Bon plans, Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Université, Val d'Albian, Vallée de la Bièvre, Velizy

15 ans d’art contemporain à HEC

Mai 9, 2014

15 ans d'art à HECNous vous invitons à célébrer les 15 ans de l’Espace d’art contemporain HEC.

A cette occasion, nous inaugurerons

The Altar of Sacrifice

Les Frères Chapuisat

&

les réalisations 2014 de Vestiges Ephémères

parcours d’art contemporain

avec Laurence De Leersnyder, Sambre, Ludovic Sauvage et Kouka

Dimanche 18 mai 2014, à partir de 15h30 et jusqu’à 19h

Entrée libre

Campus HEC

1, rue de la Libération

78 350 Jouy-en-Josas

01 39 67 94 55

plus d’informations : [email protected]

www.hec.fr/espaceart

Environnement, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Urbanisation du plateau : Enquête publique

Mai 9, 2014

Source : Paris-Saclay

Enquête publique préalable à l’autorisation de réaliser les travaux, au titre de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques, de la Zone d’Aménagement Concerté du projet urbain du Moulon sur les communes de Gif-sur-Yvette, Orsay et Saint-Aubin.

L’Etablissement public Paris-Saclay a saisi le Préfet de l’Essonne d’une demande d’autorisation loi sur l’eau. Elle vise à obtenir les autorisations nécessaires à la réalisation ou à l’exploitation d’installations soumises à autorisation au titre de la loi sur l’eau.

L’enquête publique aura lieu du lundi 2 juin 2014 au samedi 5 juillet 2014. Monsieur Jean-Pierre Redon, commissaire enquêteur titulaire, assurera les permanences suivantes :

En mairie de Gif-sur-Yvette :
le vendredi 13 juin 2014 de 15h à 18h,
le samedi 21 juin 2014 de 9h à 12h,
le samedi 5 juillet 2014 de 9h à 12h.

En mairie d’Orsay :
le mardi 3 juin 2014 de 15h à 18h,
le samedi 28 juin 2014 de 9h à 12h

En mairie de Saint-Aubin :
le mardi 17 juin 2014 de 14h30 à 17h30,
le mercredi 2 juillet 2014 de 14h30 à 17h30.

Les observations, propositions et contre-propositions du public pourront être également adressées par correspondance au commissaire enquêteur à la mairie de Gif-sur-Yvette, siège de l’enquête.

Conformément aux dispositions des articles R.214-1 à R.214-56 du code de l’environnement, à l’issue de la procédure, le Préfet de l’Essonne prendra par arrêté préfectoral une décision autorisant ou refusant les travaux.

Merci au site Moulon2020 pour l’info

Paris-Saclay

L’université Paris-Saclay ne fait pas l’unanimité

Mar 12, 2014

Voici le lien vers la déclaration commune de plusieurs syndicats qui « entendent exprimer une position  commune de rejet de cette mise en place de l’université Paris-Saclay. »

Ces syndicats  disent n’avoir « cessé de dénoncer, depuis la  création de la FCS, le gâchis scientifique, humain et financier que représentait cette opération, avant tout  politique et immobilière, fleuron de la politique de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement mais que le  gouvernement Hollande prétend mener à son terme.  Cette opération « Paris-Saclay » vise à une restructuration complète de la recherche et de l’enseignement  supérieur dans le sud de l’Ile de France, avec la généralisation des mutualisations et des délégations de  compétences au profit de cette nouvelle université. Cette construction est menée sur fond d’austérité exacerbée,  avec 68 milliards d’euros de coupes supplémentaires prévues dans les budgets publics dans le cadre du « pacte de  responsabilité ».

Lire le texte de cette déclaration signé par les organisations syndicales de l’INRA (CGT-INRA, SUD-recherche-EPST), du  CNRS (SGEN-CFDT, SNIRS-CGC, SNTRS-CGT, SUD-recherche-EPST), de l’INRIA (SNCS-FSU, SNTRS-CGT),  de l’Université Paris-Sud (SES-CGT, SNPREES-FO, SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SUD Education),  de l’Université de Versailles Saint Quentin (SNPREES-FO), d’AgroParisTech (SYAC-CGT, SNESUP-FSU, SNETAP-FSU, SUD Rural Equipement), de l’Ecole Polytechnique (SNTRS-CGT), du CEA (FO) et de l’ENS Cachan (SNESUP-FSU).

 

 

 

Agenda, Association, Bon plans, Paris-Saclay

Exposition Vauhallan – commune de Paris-Saclay

Mar 4, 2014

VauhallanA ne pas manquer: l’association Vivre à Vauhallan (VIVA) – en coopération avec le Syndicat d’Initiative de Vauhallan et l’association des Étangs et Rigoles du plateau de Saclay (ADER) – organise une exposition « Vauhallan – commune de Paris-Saclay », les samedi 8 et dimanche 9 mars 2014 à l’abbaye de Limon à Vauhallan.

Cette exposition dresse un panorama du passé, du présent et surtout de l’avenir de Vauhallan dans le contexte du projet d’aménagement Paris-Saclay, accompagné du point de vue des candidats à l’élection municipale, et propose une découverte inédite de Vauhallan à travers des vues aériennes du célèbre photographe Francis TACK.

L’exposition est ouverte au public samedi jusqu’à 17h30, ainsi que le dimanche 9 mars de 10h à 17h30 et  le dimanche 9 mars :

  • 11h : visite commentée par le SI des deux musées de l’abbaye (historique et Mère Geneviève)
  • 15h : petit circuit de découverte d’une rigole par ADER

 

Entreprise, Environnement, Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Transport, Université, Vallée de la Bièvre

7 prédictions pour le Plateau de Saclay en 2014

Jan 3, 2014

Trafic, agriculture, lieux privilégiés, sécurité, urbanisation, enseignement, prix de l’immobilier… Voici mes 7 prédictions pour le Plateau de Saclay en 2014.

Trafic

Avec l’urbanisation du Plateau et le développement du pôle d’emplois Vélizy, Inovel Parc, les problèmes de circulation et la saturation de la N118 vont empirer. Le tramway ne sera pas en place avant la toute fin d’année. En 2014, il faudra passer le nœud de Vélizy avant 6:20.

Agriculture

Protégée, au moins pour le moment, l’agriculture devrait bien se porter sur le plateau en 2014. Le défi restera cette année de protéger la communication entre les parcelles protégées et de préserver l’écosystème de l’agriculture. Attendez-vous à voir de plus en plus de produits bios cultivés dans les riches terres du plateau.

Lieux Privilégiés

Certains villages tirent mieux leurs cartes du jeu et Bièvres en est un bon exemple. Commerces de qualité (Cave d’O,  la boucherie Fillion…) et entrepreneurs innovants tels Véronique et sa librairie-restaurant le Mille Feuilles, Bièvres est un oasis aux portes de Paris. L’Abbaye de Saint-Louis du Temple – Limon à Vauhallan, sur le Plateau de Saclay va connaitre faire parler d’elle avec ses projets d’accueils.

Sécurité

Citoyens vigilants, mise en place de systèmes de sécurités, accords entre la police et les mairies, je m’attends à voir le nombre des cambriolages décroitre sur le plateau en 2014.

Urbanisation

De nombreux nouveaux bâtiments vont entrer en exploitation en 2014, entrainant circulation et consommation de proximité. De nouveaux restaurants et commerces vont voir le jour.

Enseignement

Le pari de Paris-Saclay est gagné et, de Polytechnique à HEC, les écoles du Plateau rayonnent internationalement. Un microcosme cosmopolite se crée sur le Plateau en 2014.

Prix de l’immobilier

Propriétaires réjouissez-vous le prix de votre bien ne chutera plus en 2014. Investir sur le Plateau de Saclay est une valeur sûre en 2014.

Environnement, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Création de la zone de protection naturelle,agricole et forestière du plateau de Saclay

Jan 3, 2014

Source : Ministère de l’Ecologie, 31/12/2013

Le décret n°2013-1298 du 27 décembre 2013, instituant la zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay a été publié au Journal officiel du 31 décembre 2013.

En préservant de toute urbanisation un territoire de plus de 2 400 hectares, soit près de 90 % de la surface du plateau, ce dispositif juridique constitue une garantie que le projet d’aménagement du plateau de Saclay ne se fera pas au détriment des terres agricoles qui constituent une exceptionnelle richesse paysagère, environnementale et nourricière.

Il revient à présent à l’établissement public d’aménagement du plateau de Saclay, en charge du projet de campus scientifique, d’élaborer un programme d’action favorisant l’exploitation agricole, la gestion forestière, la préservation et la valorisation des espaces naturels et des paysages du plateau. Ce programme d’action devra être le fruit d’une concertation avec les collectivités locales et l’ensemble des parties prenantes, afin de concrétiser l’ambition d’exemplarité de ce projet, par exemple en favorisant les circuits courts agricoles et les cultures biologiques dans un intérêt à la fois environnemental et de santé des populations.

À l’occasion de la publication de ce décret, Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, en charge du Grand Paris, Philippe Martin, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, et Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, tiennent à saluer la mobilisation et la persévérance de tous ceux – associations, particuliers, entreprises, sentinelles du développement durable – qui militent depuis des décennies pour préserver le plateau de Saclay, cet exceptionnel poumon vert à quelques kilomètres du cœur de la métropole du Grand Paris.

Pour Cécile Duflot,

« la parution du décret préservant les terres agricoles du plateau de Saclay est la preuve que, dans une métropole telle que le Grand Paris, il est possible de concilier ville et nature. En cohérence avec les objectifs du nouveau schéma directeur de la région Île-de-France, la construction des logements, l’implantation des entreprises, des équipements et des infrastructures dont a besoin la population ne doit plus s’opérer par l’artificialisation de terres agricoles mais par le recyclage des tissus existants, la densification des territoires déjà urbanisés et la reconversion des anciennes friches industrielles ».

Philippe Martin a précisé : « la création de cette zone de protection concrétise l’engagement du Gouvernement de préserver et restaurer la biodiversité, en agissant sur la principale pression qu’elle subit : l’artificialisation des sols et la dégradation des habitats ».

Stéphane Le Foll a indiqué : « ce décret est en parfaite adéquation avec les dispositions que j’ai souhaité intégrer à la loi d’Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, afin de lutter contre l’artificialisation des sols et protéger les terres agricoles, en particulier en Île-de-France ».

Environnement, Paris-Saclay, Transport, Université

Enquête sur la mobilité sur le campus Paris-Saclay

Déc 18, 2013

Les étudiants en deuxième année de l’école Polytechnique, mènent une étude sur la mobilité au sein du campus Paris-Saclay.

Il s’agit d’étudier la viabilité d’un système de mobilité partagée (type autolib, velib, site de covoiturage …) sur le campus de l’université Paris-Saclay qui va voir le jour en 2014.

Paris-Saclay s’inscrit dans le projet du grand Paris qui vise à mettre en relation les différents acteurs implantés dans cette zone géographique : entreprises, centres de recherche, établissements de l’enseignement supérieur.
Participez à cette étude en remplissant un très court questionnaire. Cela aidera les étudiant dans l’avancée de leur projet.
Lien menant au questionnaire

Ce projet est mené en collaboration avec Romain Beaume, Directeur de l’Institut de la Mobilité Durable à l’école Polytechnique, et le CRG (centre de recherche en gestion) de l’ENSTA.

Environnement, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Paris-Saclay communique sur la protection de la biodiversité

Déc 18, 2013

 Alors que l’urbanisation du Plateau de Saclay fait débat l’Etablissement public Paris-Saclay (EPPS) choisi de communiquer sur la protection de la biodiversité.

Voici le communiqué de presse daté du 17/12/13 :

La Zone d’aménagement concerté du quartier de l’Ecole polytechnique, sur la commune de Palaiseau, prévoit la réalisation d’équipements sur des sites de reproduction de plusieurs espèces d’amphibiens protégées. Pour perpétuer leur présence sur le plateau de Saclay, l’Etablissement public Paris-Saclay (EPPS) a reconstitué sur le territoire leur milieu naturel. Cette mesure de protection qui concerne plus particulièrement le Triton crêté, le Triton ponctué et le Crapaud accoucheur sera effectuée avant le début des travaux, à l’été 2014.

 L’EPPS, aménageur du quartier, a donc lancé la réalisation anticipée de trois mares destinées à les recevoir. La maîtrise d’œuvre de conception et d’exécution est assurée par Ingérop Conseil & Ingénierie, Confluences Ing. Conseil, Sol & Paysage.

Pour maximiser l’efficacité des captures, les amphibiens seront prélevés et déplacés au printemps 2014, lorsqu’ils se réunissent pour se reproduire. Les mares, qui recevront ces animaux, doivent être en mesure de les accueillir dès le printemps 2014. C’est la raison pour laquelle elles sont creusées dès maintenant, laissant ainsi le temps à la végétation de reprendre et aux plans d’eau de s’équilibrer.

A plus long terme, ces mares feront parties d’un réseau de zones humides favorables à la propagation des amphibiens. Plusieurs autres mares seront en effet réalisées dans les phases ultérieures du projet, et les différents bassins de régulations seront aménagés de manière à les accueillir favorablement. Les mares réalisées participeront donc à terme à la mise en place de la trame verte et bleue. bio-diversite_saclay

Un projet respectueux des procédures réglementaires environnementales préalables

Compte tenu de son importance et de sa localisation, le projet de ZAC du quartier de l’Ecole polytechnique fait l’objet de plusieurs procédures réglementaires environnementales préalables, et notamment de l’arrêté préfectoral 2012/DRIEE/132 du 21 décembre 2012 qui impose au maître d’ouvrage de minimiser les incidences du projet sur son environnement naturel.

Un exemple récent de l’attention portée à la faune et à la flore reste la transplantation de l’Etoile d’eau (Damasonium alisma) et sa floraison, au début de l’été 2013, sur les mouillères nouvellement créées à Palaiseau, dans le quartier de l’Ecole Polytechnique et sur le plateau de  Saclay. Une première mondiale.

Environnement, Grand Paris, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Intérogation sur le Grand Paris et la disparition des terres agricoles de Saclay

Déc 16, 2013

Source : Slate.fr par Antoine Hasday (16/12/2013)

L’Ile-de-France pèse déjà de façon démesurée dans l’économie française. Concentrer encore plus d’entreprises et de populations au détriment des terres agricoles est-il vraiment pertinent?

Le Plateau de Saclay, ce sont des terres agricoles parmi les plus fertiles d’Ile-de-France. Mais la puissance publique, qui rêve d’en faire une Silicon Valley française, l’a déjà amputé de 1.000 hectares, et s’apprête à en bétonner 470 dans le cadre d’un des projets phares du Grand Paris, le campus Paris-Saclay. Au milieu des champs, des grues et des bulldozers s’activent. L’installation d’un métro automatique («ligne verte» ou ligne 18) est également prévue.

Le Grand Paris n’est pas un plan d’amélioration des transports en Ile-de-France. C’est un projet élaboré par Christian Blanc, pour qui le salut de l’Ile-de-France passe par la création de «clusters» (aussi appelés «campus» ou «pôles») associant entreprises, établissements d’enseignement supérieur et chercheurs.
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Pour être attractifs, ils se doivent d’être reliés entre eux par des lignes dédiées de transport en commun (le fameux métro automatique). Selon Harm Smit, coordinateur de COLOS (Collectif Oin Saclay):

 «Pour Christian Blanc, la création de ces clusters doit faire jaillir les start-up par centaines. Pour moi, ce projet, c’est avant tout du marketing.»

Si des débats ont bien eu lieu sur le tracé des lignes et l’ampleur du projet, la logique originelle n’a pas été discutée. Il s’agit d’urbaniser davantage l’Ile-de-France à travers la constitution de grands pôles économiques (comprenant «clusters», logements et zones commerciales) et de relier ceux-ci entre eux par des lignes de transport dédiées (le Grand Paris Express). Avec pour objectif central de rendre la région parisienne plus attractive, afin d’attirer les entreprises et les travailleurs qualifiés du monde entier.

Le noyau du projet, ce sont donc les pôles économiques: plateau de Saclay (pôle haute technologie), Villejuif (Campus Cancer), La Défense (extension de 450.000m2 de bureaux), aéroports de Roissy, Orly et du Bourget (agrandissement et développement), Achères (création d’un port d’envergure internationale)… Des projets portés par le secteur privé sont également associés au Grand Paris, tels que le centre commercial Europa City à Gonesse, porté par Auchan, qui sera desservi par une gare du Grand Paris Express, ou les Villages Nature en Seine-et-Marne (The Walt Disney Company).
Les terres agricoles sacrifiées… dans quel but?

«Le problème, c’est que dans tous ces projets, on reste dans une vision de l’urbanisme issue des années 1970, où les terres agricoles sont vues comme au service de l’urbanisation»,

explique Claudine Parayre, membre de la COSTIF (Coordination pour la Solidarité des Territoires d’Île-de-France) qui fédère des opposants aux différents projets d’aménagement du Grand Paris.

«En ce qui concerne le Plateau de Saclay, il a perdu 980 hectares depuis les années 1980. Le projet prévoit d’en urbaniser 480. 2.600 hectares sont théoriquement protégés, mais pour combien de temps? On sait que les lois se font et se défont. Le SDRIF [Schéma directeur de la région Ile-de-France, NDLR] prévoit que dans les 20 prochaines années, la région Île-de-France va consommer 1.850 hectares de terres agricoles par an. On est passé à l’équivalent d’un département consommé tous les 7 ans, alors qu’auparavant c’était tous les dix ans.»

Lire la suite de l’article d’Antoine Hasday sur Slate.fr

Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Université

Pierre Veltz : l’avenir du Grand Paris

Déc 10, 2013
 Source : L’Express.fr Par Michel Feltin-Palas, publié le Président directeur général de Paris Saclay, Pierre Veltz est l’un des meilleurs observateurs du territoire français. A l’heure où le Parlement se penche sur l’avenir du Grand Paris, ce Mosellan enraciné le rappelle avec force : l’avenir du pays passe par celui de la capitale. Et tant pis si cela ne plaît pas à tout le monde.

"L'Etat s'est toujours méfié de Paris"

« Il existe en France une méfiance générale à l’égard des villes, qui trouve son paroxysme avec Paris, souligne Pierre Veltz. Ce n’est pas un hasard si la capitale n’a un maire que depuis 1977 et si ce maire ne dispose toujours pas des pouvoirs de police. »

Selon vous, les relations de Paris avec la France ont toujours été ambiguës…

Oui. Paris incarne l’Etat mais, en même temps, l’Etat s’est toujours méfié de sa capitale.

Cela paraît curieux…

Pas si l’on se souvient que toutes les révolutions sont parties de Paris : 1789, 1830, 1848… Sous la Seconde République, le suffrage universel a même été instauré dans le but de noyer le vote révolutionnaire des ouvriers parisiens dans la grande masse des électeurs de la France rurale ! Et cela a fonctionné : Louis-Napoléon Bonaparte a été élu et le Parti de l’Ordre a triomphé en 1849. Après la Commune de 1871, la IIIè République fera mieux encore en nouant une alliance avec les agriculteurs contre les villes. De ce point de vue, l’exaltation par Vichy de  » la terre qui ne ment pas  » n’est pas un accident de l’histoire, mais le résumé chimiquement pur de l’anti parisianisme français. Ce n’est pas un hasard si la capitale n’a un maire que depuis 1977 et si ce maire ne dispose toujours pas des pouvoirs de police, que l’Etat préfère garder sous son contrôle.
L’Etat se méfie-t-il seulement de Paris ?

Non. En France, il existe une méfiance générale à l’égard des villes. Sous l’Ancien Régime, déjà, le pouvoir crée ce que l’on a appelé à juste titre des  » villes d’Etat  » pour mieux contrôler les grandes cités commerçantes dont il redoute la puissance. Le Parlement de Bretagne est établi à Rennes, et non à Nantes ; le Parlement de Provence est installé à Aix et non à Marseille, etc. Cette détestation de la grande ville va s’amplifier après la Révolution, et pas seulement pour des raisons politiques. La droite française considère alors qu’elle fait peser un risque moral sur la société, en menaçant la famille et en isolant l’individu. S’y ajoutent des considérations hygiénistes : jusqu’à l’invention des égouts, on pensait sincèrement que la grande ville était ingérable. De fait, la France cultive une  » urbaphobie  » générale, qui trouve évidemment son paroxysme à l’égard de Paris, la ville des villes.

Et qu’en pensent les Français eux-mêmes ?

Eux aussi entretiennent une relation très ambiguë avec la capitale. Pour les Provinciaux, Paris est à la fois une source de fascination et de fierté _ la Ville Lumière _ et une cité que l’on déteste, parce qu’on croit qu’elle vit aux crochets du reste du pays. Il faut dire que, réciproquement, les Parisiens ont longtemps méprisé les Provinciaux .

Pourtant, nombre d’entre eux sont issus des autres régions…

Précisément. Ce sont souvent ceux-là qui faisaient preuve du plus grand dédain à l’égard des Provinciaux car ils voulaient faire oublier d’où ils venaient, montrer qu’ils étaient devenus de  » vrais  » Parisiens. Un peu comme ces Méridionaux  » montés à la capitale  » qui s’efforcent de parler pointu et se moquent de ceux qui ont gardé l’accent.

Est-ce ainsi que s’explique le succès de la formule  » Paris et le désert français  » ?

Oui. Ce titre d’un livre paru en 1947, sous la plume de Jean-François Gravier _ un Vichyste exalté _ va rencontrer un succès considérable, jusqu’à devenir le mythe fondateur de l’aménagement du territoire. L’idée selon laquelle il faut limiter la croissance de l’ogre parisien pour sauver le reste de la Nation est alors largement partagée.

Seulement pour des raisons idéologiques ?

Non. Cette conviction, à l’époque, s’appuie aussi sur des raisons objectives. Pendant l’entre-deux-guerres, le décalage entre Paris et les autres villes françaises s’est creusé. Par ailleurs, le patronat de l’époque souhaite quitter Paris, où se concentrent alors les industries, pour éloigner la menace du Parti Communiste, jugée trop forte dans la banlieue rouge. Cela tombe bien : après-guerre, la révolution agricole libère une main d’oeuvre très nombreuse et Pour les jeunes du monde rural, l’usine est alors synonyme d’ascenseur social, d’indépendance par rapport aux parents, d’accès à la modernité… C’est ainsi, par exemple, que la Normandie va accueillir des usines automobiles le long de la vallée de la Seine. Cette industrialisation rurale est à la base de la croissance des Trente glorieuses. Au fond, les seuls perdants de ce compromis social ont été le monde ouvrier parisien et les communes de banlieue, qui vont devenir aussi pauvres que leurs habitants.

En perdant son industrie, Paris ne perd-elle pas aussi de sa puissance?

Au contraire, car la capitale conserve toutes les fonctions de conception et de commandement, comme la recherche, les sièges sociaux, le marketing, etc.. Paris est plus que jamais la capitale industrielle du pays, sans les usines.

Selon vous, cette logique de  » Paris et le désert français  » ne serait plus opérante…

Non car elle repose sur une erreur fondamentale consistant à voir l’économie comme un jeu à somme nulle : ce qui est gagné par les uns serait perdu par les autres. C’est évidemment faux quand l’économie devient très internationale, comme c’est le cas après 1980 : les entreprises parisiennes ne délocalisent plus en province, mais… à l’étranger ! Par ailleurs, ce raisonnement méconnaît le phénomène de  » métropolisation « , qui va de pair avec la mondialisation.

En clair ?

Dans une économie de la connaissance, les grandes villes disposent d’un avantage considérable car c’est là que se concentrent les universités, les laboratoires de recherche, les centres d’ingénierie les sièges sociaux, les industries culturelles, etc. Dès lors, Paris n’est pas en concurrence avec Marseille ou Nantes, mais avec New-York, Tokyo, Londres ou Shanghai. Quand on a compris cela, on comprend qu’il ne faut surtout pas handicaper notre capitale. Car affaiblir Paris, ce n’est pas renforcer la Province, c’est affaiblir la France !

Vous osez même dire que Paris finance la Province…

Je reprends les conclusions de l’économiste Laurent Davezies, qui a calculé que l’Ile-de-France assure 30 % de la production française, mais capte seulement 20% des revenus . Ce qui signifie que Paris subventionne la Province, de deux manières. Par le biais des dépenses publiques et des transfert sociaux, d’une part. Par les retraites, les RTT, les vacances et la redistribution privée, d’autre part. Je nuancerais toutefois ses propos en ajoutant que Paris prélève les ressources humaines de la Province en attirant une partie de ses meilleurs étudiants.

Admettons que Paris tire le reste du pays. Comment faire en sorte que la richesse créée en Ile-de-France profite bien aux autres régions ?

De fait, la France fonctionne déjà comme une  » métropole en réseau « , une  » métropole distribuée  » où certaines grandes villes régionales connaissent d’ailleurs un dynamisme supérieur à celui de la capitale. ll faut que ce dynamisme métropolitain se diffuse, de proche en proche, dans les villes moyennes, les petites villes et les campagnes. On n’en est pas si loin. L’effet TGV, notamment, amplifie ce que l’on a observé au XIXè siècle avec le chemin de fer. Le réseau en étoile que l’on a constitué alors a certes renforcé Paris, mais il a aussi permis à la Province de bénéficier plus rapidement des innovations techniques et de s’ouvrir de nouveaux marchés.

En est-il de même aujourd’hui ?

Oui. Prenez la région Rhône-Alpes. Lyon et Paris fonctionnent en synergie. L’avenir de Saint-Etienne ou de Roanne est lié à celui de Lyon, et celui du Roannais à la bonne santé de Roanne . Tout est lié. Comme le dit le philosophe Michel Serres,  » la France est une ville dont le TGV est le métro  » . Il est vrai que certains territoires périphériques sont en grande difficulté, mais les espaces ruraux n’iront pas mieux si les villes sont affaiblies !

Si tous les Français ont intérêt à ce que Paris aille bien, que faut-il faire pour aider Paris ?

Il faut commencer par renforcer ses atouts, qui sont considérables. Songez à sa puissance: par son PIB, le Grand Paris serait à lui seul la 18è nation du monde, devant les Pays Bas ou la Suisse ! Paris possède aussi une économie hyper-productive : le PIB par actif y est supérieur de 50 % à la moyenne nationale ! Enfin, et peut-être surtout, Paris dispose d’un potentiel intellectuel formidable, avec environ 80 000 enseignants chercheurs. C’est autant que la Silicon Valley et bien plus que Londres ! Paris est la première ville universitaire du monde. Hélas, personne ne le dit…

Pourquoi?

Sans doute à cause de nos divisions . Tocqueville disait déjà :  » dès qu’il y a trois Français, ils créent trois groupes « . Et bien l’Ile-de-France, c’est le championnat du monde de la fragmentation municipale. Bertrand Delanoë s’oppose au transfert de l’école d’agronomie du centre de Paris à Saclay alors que, vu de Londres ou de Pékin, il s’agit du même site ! Des communes riches, n’appartiennent à aucune intercommunalité parce qu’elles veulent garder l’argent pour elles. On ne peut pas continuer comme cela car le Grand Paris est un tout. Et si c’est un tout, il n’y a pas de raison que le tas d’or sur lequel les Hauts-de-Seine sont assis grâce à La Défense ne profite pas à la Seine-Saint-Denis.

Cette division est-elle le seul handicap de Paris?

Hélas, non. J’en vois au moins quatre autres. Le premier, c’est la coupure avec la banlieue, symbolisé par le boulevard périphérique. A l’intérieur se concentrent les hauts lieux du pouvoir, de la science, de la culture. A l’extérieur, on a longtemps trouvé les industries polluantes, les usines d’incinération des déchets, le cimetière des indigents de Thiais et même la guillotine quand elle était en usage ! Cette coupure physique se double d’une coupure mentale. Comme l’écrit François Maspero,  » il y a plus perdu qu’un Provincial à Paris, c’est un Parisien en banlieue !  » Le résultat, c’est que les six millions de banlieusards sont encore plus ou moins des Parisiens de seconde classe.

Le second problème, ce sont les transports. Nous avons arrêté d’investir et nous avons mis trop longtemps à créer des liaisons de banlieue à banlieue, là où les déplacements explosent. C’est pourquoi le projet du Grand Paris Express est absolument indispensable.

Le troisième, c’est le manque de logements à des prix accessibles. Cette situation a des causes multiples, mais la principale est la suivante : de nombreux maires, qui contrôlent le foncier via le plan local d’urbanisme refusent de construire, sous la pression de leurs électeurs. Les Franciliens sont bien heureux que l’on ait bâti la maison ou l’appartement qu’ils occupent, mais ils ne veulent pas qu’on en crée pour les autres !

Le dernier problème, c’est la gouvernance…

Evidemment. Non seulement l’Ile-de-France connaît le même mille-feuille administratif que toutes les régions françaises, mais elle souffre d’une difficulté supplémentaire : l’absence d’un acteur fédérateur. Il n’y a pas ici l’équivalent du Grand Lyon ou du Grand Nantes, capables de définir une vision d’avenir et de gérer les problèmes à la bonne échelle. Reprenons l’exemple du logement. On compte 1300 communes en Ile-de-France : comment voulez-vous mettre tout le monde autour d’une table? Dans ce domaine, la seule solution consiste à retirer le pouvoir exclusif d’urbanisme aux maires pour le confier à l’échelon intercommunal.

C’est précisément l’objet de la métropole. Le dispositif examiné au Parlement vous convient-il ?

La formule proposée au départ par le gouvernement était intéressante. Pour simplifier, on obligeait toutes les communes à entrer dans des intercommunalités dignes de ce nom, comme Plaine Commune ou Grand Paris Sud Ouest aujourd’hui,et on créait une métropole fédérant ces intercommunalités.

Mais ce projet a été refusé par le Sénat

Oui, par une étrange alliance entre communistes et UMP. Les députés ont ensuite adopté un autre système, celui d’une intercommunalité unique regroupant les communes de la petite couronne. Ce projet est ambitieux et il a le mérite de mettre un coup de pied dans la fourmilière, mais il a trois énormes défauts.

Lire la suite et en savoir plus sur http://www.lexpress.fr/region/l-etat-s-est-toujours-mefie-de-paris_1306392.html#V68Aj6wTjkUmJjsK.99

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Agenda, Art, Bon plans, Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Spectacle

ArtScienceFactory Days du 14 au 21 novembre à Saint-Aubin

Nov 7, 2013

ArtScience-13En 2013, les ArtScienceFactory Days reprennent, après la Fête de la science, le thème des ondes et en proposent une interprétation sensible, grâce à des travaux de recherches artistiques et scientifiques, regards singuliers et complémentaires sur des phénomènes aux formes multiples, qui ne finiront jamais de nous fasciner et de nous interroger.

Comme chaque année, artistes et scientifiques croiseront leur regard et leurs travaux de recherche. Avec eux, et au travers de divers ateliers, les ArtScienceFactory Days proposent de se laisser émerveiller tout en cherchant le pourquoi du comment – ou le comment du pourquoi.

Pour cette édition, les ArtScienceFactory Days investissent un nouveau lieu du plateau de Saclay, encore une fois au carrefour des particularités du territoire, la Ferme de la Commanderie.

 PROGRAMME

Jeudi 14 novembre à 18h45

Rencontre conférencée

Sculpter les fluides en art et en science. Par Jean-Marc Chomaz.

 Samedi 16 novembre à 14h

Atelier enfants

Après l’observation de l’esthétique des vagues, les enfants seront amenés à composer une création musicale et chorégraphique sur le thème des ondes. Par Thomasine Giesecke, artiste plasticienne. De 6 à 12 ans.

Dimanche 17 novembre de 14h à 19h

Rencontre avec les artistes

Jeudi 21 novembre à 20h30

Concert conférencée

« Croisements d’ondes… merveille / émerveille ». Avec Philippe Arrieus,

Pascale Rousse-Lacordaire et Augustin Viard, ondistes.

Ferme de la Commanderie, rue de la commanderie 91190 Saint-Aubin

Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 19h, le midi et le matin sur RDV.

Renseignements et réservation 01 69 35 35 44.

Entrée libre, événements gratuits sur réservation.

 Venir à La Ferme de la Commanderie

Par le bus :

  • Bus ligne 10 (gare de Gif RER / Buc) arrêt rond-point de Saint-Aubin
  • Bus ligne 9 (gare de Jouy-en-josas RER / centre commercial des Ulis) arrêt rond-point de Saint-Aubin
  • Bus lignes 91-06 et 91-10 (gare de Saint-Quentin RER / Aéroport d’Orly) arrêt Rond-point

Télécharger le programme en PDF (2200Kb)

de Saint-Aubin

Par la route :

À partir du rond-point du Christ à Saclay, prendre la direction de Gif-sur-Yvette. Au 2e rond-point, prendre la 2e sortie route de Belle Image puis prendre la première rue à droite, rue de la Commanderie.

Info Citoyen, Paris-Saclay

Le sénateur (Les Verts) Jean-Vincent Placé candidat au poste de maire de Saclay

Oct 24, 2013
Jean-Vincent Placé

Jean-Vincent Placé (c) Le Parisien

Bonjour à tous les « accros » de monSaclay,

Habitant et contribuable de Saclay depuis 41 ans, je souhaite réagir aux propos du sénateur Jean-Vincent Placé (Les Verts) qui invite, ce mardi 22 octobre, les lycéens à descendre dans la rue pour exiger le retour de la jeune Léonarda.

Pourquoi cette chronique sur monSacaly ? Tout simplement parce que M. Placé envisage (très sérieusement, selon mes informations recueillies au Sénat) d’être candidat au poste de maire de Saclay ! Alors là, chers amis, vous conviendrez que ceci nous intéresse…

Oui, aujourd’hui, en tenant des propos aussi « déplacés » (pardonnez-moi ce jeu de mots), M. Placé s’est totalement discrédité. Je ne suis pas un électeur de François Hollande et je suis consterné par l’amateurisme du chef de l’Etat et de son gouvernement, mais (gaulliste), je suis avant tout un démocrate et un républicain, et je dis à M. Placé, dont le parti (EELV) participe au gouvernement, que son attitude est irresponsable, dangereuse et déloyale.

  • Irresponsable et dangereuse: car jeter des lycéens dans la rue, sans autorisation parentale, c’est risquer l’escalade de la violence et des incidents graves. Ne pas dire la vérité sur le vrai visage de la famille de Léonarda (absences scolaires record, fugues, moyens de vivre très douteux, père oisif et violent, etc…), c’est mentir aux jeunes, les manipuler, les exposer à de graves débordements…
  • Déloyale: car les Verts (plutôt rouges) sont au gouvernement où Mme Duflot, assoiffée de reconnaissance et ivre des ors de la République, se complet avec une dérangeante jouissance. Alors, dans ce cas, leur devoir est de soutenir le gouvernement ou d’avoir le courage (et surtout l’honnêteté) d’en sortir.

Moi, M. Placé, je ne suis ni socialiste ni Vert, mais en bon républicain, je suis respectueux du chef de l’Etat et, quoi que je puisse en penser, je respecte sa position.

Alors, M. Placé, ayez la dignité de démissionner de votre siège (si confortable) de sénateur, de dire aux Ecolos de quitter le gouvernement… mais surtout M. Placé, ne venez pas briguer la mairie de Saclay. Vous n’êtes pas digne de cette commune !

Gérard Bardy journaliste et écrivain

(et j’accepte par avance un débat dans la commune avec M. Placé…)

Info Citoyen, Paris-Saclay

Vincent PLACE : grand manitou de l’OIN du plateau de Saclay ?

Oct 11, 2013

Hervé HOCQUARD interpelle Jean-Vincent PLACE : voulez-vous être le grand manitou de l’OIN du plateau de Saclay?

Jean-Vincent PLACE vient d’annoncer sa candidature aux élections municipales dans l’une des communes du plateau… « ou alentour », c’est-à-dire, en clair dans l’une des 29 communes essonniennes de l’OIN.

Il faut rapprocher cette déclaration de deux projets de lois actuellement en discussion au Parlement :

1/La nouvelle loi sur la décentralisation et les métropoles, qui, à la faveur d’un amendement sénatorial déposé par le même Jean-Vincent PLACE, transforme l’Etablissement Public du Plateau de Saclay en Etablissement Public national d’Aménagement présidé un élu.

2/Celle sur le cumul des mandats qui curieusement interdit celui de parlementaire avec toutes sortes de fonction… mais pas avec celles de Président d’un Etablissement Public de caractère national.

Le rapprochement est troublant.
Jean-Vincent PLACE est une personnalité très estimable, qui le serait encore davantage en dévoilant ses intentions exactes

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Info Citoyen, Paris-Saclay

Jean-Marc Ayrault veut accélérer la mise en place de Paris-Saclay

Oct 11, 2013

Source : L’Etudiant, Sophie de Tarlé | Publié le 11.10.2013 à 11H04

En déplacement sur le plateau de Saclay le 10 octobre 2013, Jean-Marc Ayrault a confirmé l’engagement de l’État sur le projet de l’université Paris-Saclay, annonçant des moyens supplémentaires, débloqués dans le cadre des Investissements d’avenir.

« Nous sommes au moment du basculement du rêve à la réalité pour le projet Paris-Saclay », a annoncé Jean-Marc Ayrault, venu le 10 octobre au matin sur le campus de l’Essonne. Le Premier ministre a voulu se montrer rassurant en annonçant que les freins financiers concernant la future installation sur le plateau de Saclay des trois écoles d’ingénieurs, l’Ecole centrale, l’Institut Mines-Télécom et AgroParisTech allaient être levés.

« Un effort exceptionnel qui se justifie par le caractère décisif de ces implantations pour la future université Paris-Saclay », a expliqué le Premier ministre qui a décidé d’orienter une part du Programme d’investissements d’avenir vers Saclay. Et d’insister : « c’est toute la France qui doit comprendre qu’une partie de l’avenir du pays se joue ici ».

Jean-Marc Ayrault était accompagné de Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de François Lamy, ancien maire de Palaiseau, et actuel ministre chargé de la ville, mais aussi de Henri Proglio, PDG d’EDF. Cette visite officielle a en effet été l’occasion de poser la première pierre du chantier d’EDF Lab, un centre de recherche et de formation d’EDF ; regroupant un millier de chercheurs, celui-ci doit ouvrir en 2015 et former, à partir de 2016, 15.000 personnes par an. Coût de l’investissement : 400 millions d’euros.

Jean-Marc Ayrault
Jean-Marc Ayrault  C’est toute la France qui doit comprendre qu’une partie de l’avenir du pays se joue ici (J.-M. Ayrault) 

Le Premier ministre a par ailleurs annoncé le lancement d’un nouvel Institut de recherche partenariale dans le domaine des énergies décarbonées (nucléaire, hydraulique, solaire, éolien…) soutenu par le Programme d’investissements d’avenir à hauteur de 19 millions d’euros.

D’autre part, 66 millions vont être consacrés à la construction d’une SATT (Société d’accélération du transfert de technologies), en lien avec l’incubateur IncubAlliance, « outil majeur permettant de jeter les ponts nécessaires entre la recherche et le monde économique ».

Jean-Marc Ayrault a aussi évoqué la cruciale question de la liaison du plateau aux transports en commun. Le plateau de Saclay devrait en effet être relié à Versailles et à l’Aéroport d’Orly dans le cadre du projet du Grand Paris.

MonSaclay.fr -- site communautaire et citoyen contribuant a faciliter la mise en relation des habitants
de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]