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Le 22 juin, mobilisation des cyclistes de Paris-Saclay pour réclamer des aménagements cyclables ambitieux

Juin 19, 2021

 Le 22 juin, mobilisation des cyclistes de Paris-Saclay pour réclamer des aménagements cyclables ambitieux.

 La Communauté d’agglomération Paris Saclay affiche sa volonté « d’augmenter significativement la part modale du vélo en créant les conditions favorables pour attirer de nouveaux usagers ». Mais les réalisations ne sont pas à la hauteur des promesses. Les associations de cyclistes réunis au sein du Collectif Vélo Plateau de Saclay sont scandalisées par la dégradation des conditions de déplacement à vélo sur le plateau : destruction de pistes récentes, nouveaux tracés faits en dépits du bons sens, absence de liaison vallée-plateau sécurisée, giratoires infranchissables. Les cyclistes sont ainsi condamnés à rouler sur les trottoirs ou à se mettre en danger au milieu des voitures

 Quelques exemples de ce mépris pour les cyclistes :

  • liaisons vallée-plateau : aucune liaison cyclable réalisée depuis le lancement des études en 2014
  •  interruption de la piste cyclable le long de la N118 avec une longue déviation, une plus courte est en réflexion depuis…
  • 6 mois – discontinuités des pistes cyclables dans la ZAC du Moulon, et installation de potelets et chasse-roues dangereux pour les cyclistes et les piétons

C’est aujourd’hui que le vélo doit se president dans l’agglomération de Saclay. L’urgence climatique et sociale l’exige. Les gens sont prêts, à condition de ne pas se mettre en danger. Nous avons besoin d’aménagements sûrs, continus et entretenus. Il n’est pas acceptable que les besoins des cyclistes passent systématiquement en dernière priorité face aux autres usagers. Résultat : les retards pris sur les aménagements continuent de s’accumuler.

 Nous manifesterons le 22 juin à 13h devant le presi de la communauté Paris-Saclay (1 rue Jean Rostand à ORSAY) pour demander à nos élus de proximité de débloquer les projets pour les cyclistes, et de suivre, pour les aménagements, les recommandations officielles du CEREMA. Nous demandons à presidentren urgence son president.

Contacts :

 MIEUX se DEPLACER à BICYCLETTE antenne PARIS-SACLAY

 06 30 15 63 84 [email protected]

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Zaclay, un nouveau collectif de lutte contre la bétonisation des terres agricoles du plateau de Saclay

Juin 17, 2021

Depuis la fin mai, un campement dénommé Zaclay, contraction de l’acronyme « ZAD » (« Zone A Défendre » lui-même issu de « Zone d’Aménagement Différé ») et de « Saclay », s’est installé au bord de la RD36 sur la commune de Villiers-le-Bâcle. Ici, entre tentes, barnums, et installations, un groupe de citoyens, pour la plupart issus de collectifs ou d’associations des environs, organise une présence constante, des rencontres et des mobilisations. Leurs objectifs : lutter contre la bétonisation des terres agricoles du plateau de Saclay et contre une ligne 18 qui serait le cheval de Troie d’une urbanisation massive de ces terres. Leurs propositions : préserver une agriculture en circuits courts et préférer des investissements de modernisation dans les RER B, C et des bus en sites propres plutôt que dans la ligne 18 du Grand Paris Express, pour un territoire qui se prépare et s’adapte au changement climatique.

Installation Zaclay au bord de la RD36 sur la commune de Villiers-le-Bâcle

Rencontre avec « Camille », membre de ce collectif.

La ligne 18 semble déjà bien engagée. Croyez-vous pouvoir arrêter ou faire infléchir ce grand projet ?

Pour le moment, les travaux réalisés par la Société du Grand Paris sont des travaux préparatoires. Bien que cette phase soit spectaculaire et que des destructions irréversibles ont eu lieu, il est encore possible de sauver beaucoup d’espaces naturels ou agricoles. Dans le contexte actuel de crises climatique, sanitaire et financière, abandonner ce projet serait du bon sens. En ce qui concerne notre action, elle vise à transmettre un message d’espoir à la population. Il faut augmenter la pression sur les décideurs politiques pour obtenir la mise à l’arrêt de ce grand projet inutile et imposé, et un moratoire sur l’ensemble des travaux.

Que dites-vous aux usagers du plateau qui réclament une meilleure offre de transports collectifs ?

Qu’on les a trompés depuis le début, car la ligne 18 n’est en rien une réponse à leurs besoins. Au contraire, la ligne 18 masque l’abandon des vraies solutions. Les études de fréquentation l’ont montré de façon répétée : même après la réalisation de tous les programmes de l’opération dite « d’Intérêt National », de Massy à Versailles, la ligne 18 à l’heure de pointe ne fonctionnera qu’à 10% de sa capacité maximum. Pourquoi ? Parce qu’elle ne suit pas la direction de la majorité des trajets domicile-travail sur le plateau, qui se font essentiellement en direction des vallées.

Quelle serait selon vous une meilleure approche pour prendre des décisions plus démocratique sur ce type de grand projet ?

Les territoires doivent être aménagés en écoutant celles et ceux qui y vivent, et non par une vision d’ingénieur depuis les open-spaces des tours de la Défense ou d’ailleurs. Il aurait fallu organiser très tôt des débats publics informés et transparents pour la définition des objectifs. Nous avons aujourd’hui tous les outils pour permettre cette réflexion collective. Les récentes expériences citoyennes (Grand Débat, Vrai Débat, Convention Citoyenne pour le Climat) ont montré qu’on peut ainsi converger vers des propositions ambitieuses, techniquement solides et respectueuses de l’intérêt général. Ce qui manque toujours aujourd’hui, c’est clairement la volonté politique d’écouter la parole des gens. Il y a en France un mépris profond de l’expertise citoyenne par les technocrates.

Êtes-vous en relation avec des agriculteurs de plateaux de Saclay ? Que vous disent-ils ?

Ils sont entre révolte et résignation, car le rouleau compresseur avance inexorablement et la Société du Grand Paris ne connaît toujours aucun contre-pouvoir. Le campement de Zaclay, c’est aussi l’antidote à cette résignation. Tant qu’il reste des terres agricoles, des gens se lèveront et les défendront. Et ce n’est pas qu’une affaire d’agriculteurs, qui ont leurs contraintes et leurs difficultés, mais celle de tous ceux et celles qui s’inquiètent de construire un avenir meilleur.

Quelle serait votre vision idéale de développement du plateau de Saclay à l’horizon 2050 ?

Des villes et des villages équilibrés, accueillants, des transports publics de desserte fine qui nous fassent oublier la voiture et réduisent vraiment les trafics routiers, des liaisons douces faciles et sûres pour les vélos et les piétons, et enfin et toujours une agriculture de proximité, soutenue par la population et qui nous approvisionne en produits frais et sains. Nous avons encore un territoire riche en espaces nourriciers et naturels, nous avons un grand potentiel pour des emplois de proximité, pour nous adapter au changement climatique. Il reste cependant à trouver un équilibre et à stopper la fuite en avant actuelle. Apprenons à prendre soin du plateau de Saclay, pour nous-mêmes et surtout pour les générations jeunes ou à venir.

Pour en savoir plus sur Zaclay : https://nonalaligne18.fr/zaclay-occupons-les-champs

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Devenez rédacteur pour le site d’information MonSaclay.fr

Avr 13, 2021
Devenez Redacteur pour MonSaclay
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Alors que le Plateau de Saclay continue son essor et que l’hebdomadaire Le Point titre « Paris-Saclay, la renaissance de l’université française » le blog MonSaclay.fr continue d’attirer des centaines de lecteurs chaque semaine.

Malgré mon départ aux Etats-Unis il y a bientôt cinq ans, plusieurs rédacteurs, dont Christophe Baillat et Michel Meunier, ont continués à faire vivre ce site d’information local. Bravo et chapeau à eux !

Il se passe tant de choses sur le Plateau. Il y a tant d’histoires à raconter, tant de projets à relater, mais aussi tant de luttes à mener.

Rejoignez l’équipe de rédaction de MonSaclay et, tant que vous respectez la charte du site et que vous traitez d’information se rapportant au Plateau, vous serez publié. Pour devenir rédacteur suivez ce lien.

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Au revoir Saclay

Juil 24, 2016

Stan BertelootChers lecteurs,

Je mets le blog MonSaclay.fr en sommeil.
En effet, nous partons, cette fois c’est pour de bon, vivre à Princeton, N.J., USA.

Neuf années d’existence, 1373 articles, plus de 620 commentaires, près de 600 abonnés…

MonSaclay.fr m’a permis de rencontrer des Saclaysiens passionnés et engagés aux côtés de leur ville et de leur région.
J’ai crée MonSaclay.fr au tout début du développement du pôle Paris-Saclay et j’ai ainsi pu être le témoin d’une métamorphose progressive de ce lieu.

Que sera Saclay dans quelques années quand nous rentrerons en France ? J’espère que comme le prévoit la sanctuarisation du Plateau, les agriculteurs continueront d’exploiter leurs terres aux côtés des chercheurs et des universitaires.

MonSaclay.fr est une expérience réussie de site d’information micro-locale et collaboratif. Il a bousculé les acteurs locaux et les ont amenés à revoir leurs propres communications. Il a donné de la visibilité à des initiatives qui n’auraient peut être jamais vu le jour sans lui.

Depuis 9 ans beaucoup de choses ont changé : le plateau de Saclay a changé, la municipalité a changé, de nouveaux moyens de communications sont apparus. Vous êtes nombreux à utiliser Twitter par exemple pour vous informer. Des lieux comme le Proto 204 ont vus le jour et permettent à tous de se rencontrer et d’échanger.
Assya Van Gysel et son Tedx Saclay rassemblera pour la deuxième année des acteurs locaux en novembre prochain…

Bonne route à tous. Notre plateau vit un développement incroyable et vous en êtes tous les acteurs.

Pour plus d’information sur mes nouvelles activités :

www.altilead.com

Twitter: @berteloot

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Manifestation contre le futur métro aérien du Plateau de Saclay

Nov 2, 2015

Source : Le Parisien

Photo: MonSaclay.fr


métro aérien du Plateau de Saclay

Un ras-le-bol. «Nous ne sommes pas écoutés», peste Olivier Boucharlat, du collectif «enterrez le métro». Alors pour se faire voir, les habitants et les élus des communes de Villiers-le-Bâcle, Saint-Aubin, Saclay, mais aussi de Magny-les-Hameaux, Voisins-le-Bretonneux et Châteaufort (Yvelines), ont décidé ce samedi, d’empiler sur plus de 6m de haut des bottes de pailles, pour y accrocher des pancartes contre le futur métro aérien attendu sur le plateau de Saclay, théoriquement à partir de 2024.

Devant le rond point d’entrée de ville de Villiers-le-Bâcle, des dessins et des slogans évocateurs ont été installés sur trois des quatre façades de paille.

«C’est symbolique car c’est à cet endroit ou presque, que nous aurons des pylônes de 12m de haut pour soutenir le métro aérien qui est prévu», reprend Olivier Boucharlat. Comme tous les élus et habitants du secteur, il n’est pas contre ce projet de ligne 18 du métro. Il veut seulement que son tracé soit entièrement souterrain. «C’est ce qui a été recommandé dans tous les rapports effectués par la société du Grand Paris, lance Patrice Gilbon, le maire (DVG) de Villiers-le-Bâcle. C’est ce qui était prévu à l’origine. Mais des villes ont demandé des arrêts supplémentaires, faisant passer ce tracé de 3 à 11 gares.»

métro aérien du Plateau de SaclayDerrière le mouvement de riverains, les élus des communes sont aussi mobilisés. A l’image (de gauche à droite) de Patrice Gilbon, le maire (DVG) de Villiers-le-Bâcle, Patrice Pannetier, maire (SE) de Chateaufort, Jean-Jacques Debras, 1er adjoint de Saclay et Pierre-Alexandre Mouret, maire (SE) de Saint-Aubin qui s’opposent à ce métro aérien.

«Donc ils ont décidé de passer à un métro aérien (sur une portion de 13 km entre Palaiseau et Magny-les-Hameaux, NDLR) pour faire des économies», résument les membres du collectif. Selon les études de la société du Grand Paris, un métro situé sous ces terrains agricoles de l’Essonne et des Yvelines coûterait entre 250 et 600 M€ en plus. «C’est rien, à peine 1% dans le projet global qui est de 67 Mds€», reprend le maire de Villiers-le-Bâcle. «Pour moi, le problème est politique, les décideurs veulent que leur métro se voit, pour montrer leur oeuvre», soupire Olivier Boucharlat.

Le collectif de riverains contre ce projet aérien ainsi que les maires des communes de Villiers-le-Bâcle, Saint-Aubin, Saclay, Magny-les-Hameaux, Voisins-le-Bretonneux et Châteaufort, ont engagé un cabinet d’avocat. «Nous avons relevé des incohérences dans les enquêtes et les réponses qu’on nous a données», argumente Olivier Boucharlat. «Et nous envisageons d’attaquer si besoin», annonce Patrice Gilbon.

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Samedi 31 octobre : un totem de paille pour dénoncer le projet de métro aérien sur le Plateau de Saclay

Oct 30, 2015

 

Source : Communiqué du Collectif Enterrez le Metro

Saclay Collectif Enterrez MetroVenez samedi 31 octobre, nous reconstruirons ensemble un totem de paille pour dénoncer le projet de métro aérien sur le Plateau de Saclay

Retrouvez-nous à la sortie de Villiers-le-Bâcle au rond-point de la RD36
Ce samedi à 10h00 – Plusieurs journalistes seront présents
 

Vu dans la presse ce mois-ci :

27 octobre 2015 : Châteaufort pourrait attaquer la future ligne 18 du métro en justice
Cette initiative forte attendue rejoint les démarches juridiques entreprises par la commune de Villiers-le-Bâcle depuis quelques semaines déjà.

21 octobre 2015 : Université Paris-Saclay … tout ne va pas franchement comme sur des roulettes
Désaccords, retards, rivalités … les critiques sont nombreuses sur ce mastodonte qui d’après les spécialistes serait trop grand pour être bon. En effet avec ses 60 000 étudiants l’Université Paris-Saclay serait d’avance ingérable pour rivaliser avec le top 20 des universités les plus brillantes du globe :

1) Harvard : 20 000 étudiants
2) Stanford : 14 900
3) MIT : 10 900
4) Berkeley : 35 000
5) Cambridge : 22000
6) Princeton : 6 600
7) California Institute of Technology : 2 100
8) Columbia : 28 000
9) Chicago : 14 700
9 ex-aequo) Oxford : 19 000
11) Yale : 11 250
12) Californie Los Angeles : 41 000
13) Cornell : 20 300
14) Californie San Diego : 29 000
15) Washington : 43 000
16) Pennsylvania : 21 800
17) Johns-Hopkins : 18 700
18) Californie San Francisco : 2 600
19) Ecole Polytechnique Zurich : 15 100
20) University college of London : 21 600

13 octobre 2015 : Remise des trophées du bétonneur 2015 : le Plateau de Saclay à l’honneur

12 octobre 2015 : L’interview « toquée » : Le métro aérien c’est bien, il ne faut pas priver les voyageurs du beau paysage qu’est le Plateau de Saclay …. Non mais on aura tout entendu ! On voit bien que ce fabuleux métro ne passera pas sous ses fenêtres ! Et un métro sur rails, perché sur des piles de béton de 10 mètres et bardées de tags, vous trouvez ça beau ?

8 octobre 2015 : Exposition universelle de 2025 : Saclay en première ligne … On atteint des sommets…Malheureusement, ils ont l’air très sérieux… Après le métro aérien, l’autoroute RD36, l’inquiétant « challenge » de l’aéroport de Toussus, voici une « tour Eiffel » sur le plateau de Saclay !

7 octobre 2015 : Délibération n°2015/514 du STIF sur la Ligne 18 du Grand Paris Express (PDF, 1.9 Mo) … en bas de la page 3, on peu lire « Le STIF souligne la faiblesse de la rentabilité économique de la ligne 18 comparée aux autres projets du Grand Paris déjà étudiés ».
Bravo … et merci de dire tout haut ce que la SGP tente de dissimuler via des calculs bancals depuis des années !

Merci de relayer cette newsletter au plus nombreux et rendez-vous samedi matin juste à la sortie de notre village.

Très cordialement,

Le Collectif Enterrez le Metro
[email protected]
www.enterrezlemetro.fr

 

Environnement, Grand Paris, Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Université

Un réseau de chaleur pour Paris-Saclay

Sep 23, 2015

SourceObjectif Grand Paris Magazine» le 23/09/2015
Le campus urbain de Paris-Saclay recevra un nouveau réseau de chaleur et de froid d’ici fin 2016. Son point fort : la redistribution de l’énergie entre les différents bâtiments.

Le campus urbain de Paris-Saclay vient de prendre un nouveau tournant dans sa course à l’excellence. Si ce territoire de 570 hectares ambitionne de devenir l’un des pôles mondiaux de la recherche et de l’enseignement supérieur, il tente aussi de relever le défi de l’excellence énergétique à travers la création d’un réseau de chaleur et de froid pour les besoins en chauffage, eau chaude sanitaire, climatisation et rafraichissement.

Cette volonté s’est concrétisée le 22 septembre 2015 par la signature d’un contrat de Conception-Réalisation-Exploitation-Maintenance (CREM) entre l’Établissement public Paris-Saclay (EPPS) et les entreprises Idex Énergies et Egis. Ce groupement a remporté un marché s’étalant sur 7 ans, pour un montant de 51,7 millions d’euros. « Ce nouveau réseau s’intègre pleinement dans la stratégie de faire de Paris-Saclay un éco-territoire », explique Pierre Veltz, president-directeur général de l’EPPS. Le système alimentera tous les bâtiments du campus construits entre 2016 et 2022.

Une chaleur puisée à 700 mètres de profondeur
L’innovation de ce réseau réside dans la possibilité pour chaque bâtiment de donner la chaleur qu’il produit à d’autres immeubles mais aussi d’en recevoir. La principale source d’énergie proviendra de la nappe d’Albien, située à 700 mètres de profondeur et produisant de l’eau à 28 degrés. Au total, 60 % d’énergies renouvelables seront sollicitées via à cette boucle d’échange et de partage. « Nous mobilisons ainsi les énergies disponibles sur le territoire tout en développant un circuit de redistribution », affirme Thierry Franck de Préaumont, président du groupe Idex.Selon l’EPPS, cette solution aurait un impact carbone trois fois inférieur à un chauffage classique au gaz. Par ailleurs, les économies pour les abonnés avoisineraient un « coût global de l’ordre de 20 % ».

Un système de pilotage intelligent viendra en renfort du réseau de chaleur et de froid, qui devrait être mis en fonctionnement à la fin de l’année 2016. Les bâtiments livrés avant cette date disposeront d’une solution de chauffage alternative le temps de sa réalisation.Pour rappel, plus d’un million de mètres carrés de constructions sont attendus sur le secteur de Paris-Saclay, répartis sur le quartier de l’École polytechnique et sur celui de Moulon. En plus de l’implantation d’une vingtaine d’établissements d’enseignement supérieur dans les prochaines années, plus de 2 000 logements étudiants seront livrés d’ici 2018.

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Manifestation contre le métro Ligne 18 du Grand Paris Express le jeudi 9 avril 2015 devant les locaux de la CAPS

Avr 7, 2015

Le futur campus urbain imaginé par l’Établissement Public Paris -Saclay (EPPS) sur la frange sud d u plateau de Saclay avance à marche forcée. Il prévoit une programmation de plusieurs millions de m² répartie entre établissements d’enseignement supérieur et de recherche, activités économiques et logements.

À l’horizon 2025, une « ville nouvelle » de quelque 35 000 habitants devrait voir le jour sur les 7 k m entre Saint-Aubin et Palaiseau, desservie par un transport lourd sous forme de la Ligne 18 du Grand Paris Express (GPE). Lors du débat public de la CNDP sur le réseau de transport du Grand Paris (« Grand Huit ») d’octobre 2010 à janvier 2011, différents experts réputés avaient sévèrement critiqué le projet. Ces avis très pertinents ont été superbement ignorés tant dans le compte rendu du débat public que dans « l’acte motivé » de la Société du Grand Paris, pourtant supposé indiquer comment les avis exprimés au cours du débat étaient pris en compte. De nombreuses objections exprimées dans ces avis d’expert se retrouvent dans une étude solidement étayée, publiée récemment par le Cercle des transports. Il en va de l’intérêt national que cette fois-ci l’avis des experts soit entendu : nous n’avons pas les moyens de mener de front la modernisation du réseau existant et le Grand Paris Express, dont le coût d’investissement est colossal et qui majore de 50% les coûts d’exploitation, lesquels sont déjà à la dérive.

Pour le Grand Huit, on pariait que la crise économique allait être très éphémère ; cinq ans plus tard, il est grand temps de se rendre à l’évidence de la croissance molle durable au lieu de continuer comme si de rien n’était. Le rapport montre qu’on peut faire beaucoup mieux, à un coût très nettement inférieur, dans des délais bien plus rapprochés. L’attractivité du Grand Paris n’a rien à y perdre !

La Ligne 18 du GPE s’inscrit dans la même trajectoire: on veut y engager une somme faramineuse pour construire un métro qui ne servira au mieux qu’à 5 000 voyageurs à l’heure de pointe. En organisant le rabattement sur les gares de RER B et C, avec des téléphériques et des navettes, on résoudrait le problème de la desserte du plateau de Saclay depuis Paris, économisant ainsi 6 à 9 milliards d’euros en investissement (en comptant les habituels dépassements) et des dizaines de millions d’euros de frais de fonctionnement annuels.

On éviterait aussi un décalage d’une bonne décennie entre l’arrivée des établissements et de ce métro. Enfin, on ouvrirait une réelle perspective de report modal pour les usagers du plateau habitant les vallées limitrophes – beaucoup plus nombreux que les usagers parisiens – qui encombrent les routes d’accès au plateau et pour qui la Ligne 18 ne serait d’aucune utilité.

En effet, le vrai problème de la desserte du plateau va être d’affronter le formidable accroissement du trafic routier induit par la démesure du projet Paris-Saclay. Or, personne n’a de solution à ce problème !

Qui sommes-nous ?

L’UASPS, association créée en 1988, regroupe 19 associations de défense de l’environnement et du cadre de vie, implantées sur le plateau de Saclay et dans les vallées limitrophes. Membre de l’union régionale Ile-de-France Environnement (IDFE) et membre fondateur du Collectif OIN Saclay (COLOS), elle est agréée sur le plan régional.

 

Manifestation « NON au métro, OUI aux solutions alternatives »

Date et heure : 9 avril 2015 à partir de 18h15

Lieu : devant les locaux de la CAPS, 1 rue Jean Rostand, Park Club Orsay Université

Accès par la route :

  • Sortie 9 de la RN 118 (« Centre universitaire, Grandes écoles »)
  • Au rond-point de Corbeville, 3ème sortie : rue Noetzlin, continuer sur 360 m
  • Au rond-point Noetzlin, 3ème sortie : rue d’Arsonval, continuer sur 380 m
  • Au rond-point Chemin du Petit Saclay, 1ère sortie : rue Jean Rostand, continuer sur 150 m
  • Locaux de la CAPS : premier bâtiment à gauche après entrée dans le Park Club

Pour en savoir plusUASPS – Non au métro gouffre financier

Grand Paris, Info Citoyen, Plateau de Saclay, Transport

GrandParis: le métro et les voyageurs peuvent attendre..

Juin 8, 2014

entrefilet Canard Enchaîné, 14/05

entrefilet Canard Enchaîné, 14/05

Un entrefilet inquiétant du généralement bien informée Canard Enchaîné du 14/5 nous apprend que l’état puise dans le budget des lignes nouvelles du Grand Paris pour maintenir les RER à bout de souffle..
En ces temps de disette budgétaire extrême, ou l’état est comme chacun sait à la recherche de liquidités, il parait de plus en plus probable que le métro ne passe jamais à Saclay..
Tandis que la RD 36 serait doublée, faisant ressurgir les vieux fantômes de la B12..
Ainsi, on cumulerait les handicaps avec la gentrification de la frange sud du plateau et les désagréments liés à l’augmentation du trafic routier dans une zone peu ou mal desservie par les transports en commun..

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Intérogation sur le Grand Paris et la disparition des terres agricoles de Saclay

Déc 16, 2013

Source : Slate.fr par Antoine Hasday (16/12/2013)

L’Ile-de-France pèse déjà de façon démesurée dans l’économie française. Concentrer encore plus d’entreprises et de populations au détriment des terres agricoles est-il vraiment pertinent?

Le Plateau de Saclay, ce sont des terres agricoles parmi les plus fertiles d’Ile-de-France. Mais la puissance publique, qui rêve d’en faire une Silicon Valley française, l’a déjà amputé de 1.000 hectares, et s’apprête à en bétonner 470 dans le cadre d’un des projets phares du Grand Paris, le campus Paris-Saclay. Au milieu des champs, des grues et des bulldozers s’activent. L’installation d’un métro automatique («ligne verte» ou ligne 18) est également prévue.

Le Grand Paris n’est pas un plan d’amélioration des transports en Ile-de-France. C’est un projet élaboré par Christian Blanc, pour qui le salut de l’Ile-de-France passe par la création de «clusters» (aussi appelés «campus» ou «pôles») associant entreprises, établissements d’enseignement supérieur et chercheurs.
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Pour être attractifs, ils se doivent d’être reliés entre eux par des lignes dédiées de transport en commun (le fameux métro automatique). Selon Harm Smit, coordinateur de COLOS (Collectif Oin Saclay):

 «Pour Christian Blanc, la création de ces clusters doit faire jaillir les start-up par centaines. Pour moi, ce projet, c’est avant tout du marketing.»

Si des débats ont bien eu lieu sur le tracé des lignes et l’ampleur du projet, la logique originelle n’a pas été discutée. Il s’agit d’urbaniser davantage l’Ile-de-France à travers la constitution de grands pôles économiques (comprenant «clusters», logements et zones commerciales) et de relier ceux-ci entre eux par des lignes de transport dédiées (le Grand Paris Express). Avec pour objectif central de rendre la région parisienne plus attractive, afin d’attirer les entreprises et les travailleurs qualifiés du monde entier.

Le noyau du projet, ce sont donc les pôles économiques: plateau de Saclay (pôle haute technologie), Villejuif (Campus Cancer), La Défense (extension de 450.000m2 de bureaux), aéroports de Roissy, Orly et du Bourget (agrandissement et développement), Achères (création d’un port d’envergure internationale)… Des projets portés par le secteur privé sont également associés au Grand Paris, tels que le centre commercial Europa City à Gonesse, porté par Auchan, qui sera desservi par une gare du Grand Paris Express, ou les Villages Nature en Seine-et-Marne (The Walt Disney Company).
Les terres agricoles sacrifiées… dans quel but?

«Le problème, c’est que dans tous ces projets, on reste dans une vision de l’urbanisme issue des années 1970, où les terres agricoles sont vues comme au service de l’urbanisation»,

explique Claudine Parayre, membre de la COSTIF (Coordination pour la Solidarité des Territoires d’Île-de-France) qui fédère des opposants aux différents projets d’aménagement du Grand Paris.

«En ce qui concerne le Plateau de Saclay, il a perdu 980 hectares depuis les années 1980. Le projet prévoit d’en urbaniser 480. 2.600 hectares sont théoriquement protégés, mais pour combien de temps? On sait que les lois se font et se défont. Le SDRIF [Schéma directeur de la région Ile-de-France, NDLR] prévoit que dans les 20 prochaines années, la région Île-de-France va consommer 1.850 hectares de terres agricoles par an. On est passé à l’équivalent d’un département consommé tous les 7 ans, alors qu’auparavant c’était tous les dix ans.»

Lire la suite de l’article d’Antoine Hasday sur Slate.fr

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Les JO d’été à Saclay en … 2024 ?

Déc 2, 2013
Source : AFP 29 novembre 2014
Grandes manoeuvres autour de François Hollande pour des JO d’été français
Recalée pour les JO-2012, la France a relancé son appareil diplomatico-sportif et les grandes manoeuvres ont commencé autour du président François Hollande avec en toile de fond la question d'une nouvelle candidature parisienne pour 2024 voire 2028.Les derniers jeux Olympiques d'été français remontent maintenant à 1924, soit il y a près de 90 ans

Recalée pour les JO-2012, la France a relancé son appareil diplomatico-sportif et les grandes manoeuvres ont commencé autour du président François Hollande avec en toile de fond la question d’une nouvelle candidature parisienne pour 2024 voire 2028.Les derniers jeux Olympiques d’été français remontent maintenant à 1924, soit il y a près de 90 ans

AFP – Recalée pour les JO-2012, la France a relancé son appareil diplomatico-sportif et les grandes manoeuvres ont commencé autour du président François Hollande avec en toile de fond la question d’une nouvelle candidature parisienne pour 2024 voire 2028.

Les derniers jeux Olympiques d’été français remontent maintenant à 1924, soit il y a près de 90 ans, une éternité. En 2024, ce serait donc le centenaire des derniers JO parisiens.

La session intensive a débuté mi-novembre, avec un déjeuner du chef de l’Etat en compagnie des trois membres français du Comité international olympique (CIO), Jean-Claude Killy, Guy Drut et Tony Estanguet.

Elle s’est poursuivie lundi avec la réception à l’Elysée de la ministre des Sports Valérie Fourneyron, accompagnée des présidents du comité national olympique (CNOSF) Denis Masseglia et du comité français du sport international (CFSI) Bernard Lapasset. Elle se conclura samedi avec la visite à Paris du président du CIO fraîchement élu, Thomas Bach.

« Les grandes manoeuvres ont commencé », assure un président de fédération olympique partisan, comme nombre de ses collègues, « d’y aller pour 2024 ».

« Même si officiellement il faut attendre l’après-municipales pour se déclarer et l’adhésion du (ou de la) nouveau maire de Paris, il est évident que le soutien de l’Etat est un prérequis à toute candidature », ajoute-t-il.

Echecs de Paris puis Annecy

Officiellement toujours, les consultations du président, comme celle que devait tenir jeudi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avec Denis Masseglia et Valérie Fourneyron, n’ont pour seul objet, pour le duo de l’exécutif, que de valider la stratégie diplomatico-sportive mise sur pied depuis son arrivée aux affaires en 2012.

Pilotée par le CFSI de Lapasset, elle inclut en prime aujourd’hui un ambassadeur du sport, Jean Levy, nommé par le Quai d’Orsay, et un délégué interministériel aux grands événements sportifs (Diges), pour conjurer la supposée mauvaise image de la France.

Mais la France accueille déjà nombre de grands événements sportifs. En quoi cette stratégie apporte-t-elle de la plus value si ce n’est pour préparer une candidature olympique », notait Guy Drut, partisan lui aussi « d’y aller », après sa rencontre avec le président de la République, il y a deux semaines.

Les échecs cuisants de Paris-2012 puis d’Annecy-2018 pour les JO d’hiver ont compliqué les choses. Il faut digérer et analyser les échecs et surtout étudier la faisabilité d’un projet pour 2024 ou 2028. Un rôle qui revient à Bernard Lapasset, parfois irrité par l’impatience de ses collègues.

Le Grand Paris plutôt que Paris ?

De fait, ils sont nombreux au CNOSF à vouloir se déclarer sans attendre, à l’image de son vice-président, Jean-Luc Rougé, patron de la fédération française de judo: « Il ne faut pas être otage des politiques dans le cadre des municipales », croit-il. « Il faut lancer un projet, choisir un site, acheter des terrains avant que tous les endroits libres à proximité de Paris aient disparu. Il faut arrêter de dire qu’une candidature ça coûte. Ca rapporte aussi ».

Les aspects techniques d’un dossier parisien ne sont pas le moindre des détails que les porteurs d’un projet Paris 2024, ou 2028, devront résoudre. La configuration de la candidature 2012 étant obsolète, il faudra tout repenser, du stade olympique à la piscine en passant par le village.

« Ce ne peut être aujourd’hui que dans le cadre du Grand Paris », reprend Jean-Luc Rougé. « Marne-la-Vallée, Evry, Roissy, le Plateau de Saclay… »

Une fois que l’Etat et le (ou la) nouvel(le) élu(e) parisien(ne) auront donné leur feu vert, une ébauche du dossier devra être rapidement ficelée: le CIO attend les déclarations d’intention pour septembre 2015.

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

La mort du Grand Paris – mais pas pour Saclay

Déc 14, 2012

Source: Le Monde.fr | 14.12.2012  / Par François de Mazières, député-maire de Versailles 

La publication du rapport Auzannet (lire le rapport), consacré au calendrier pluriannuel de réalisation et de financement du projet de Grand Paris Express signe la mort d’une grande ambition. 

Dès la première page du rapport, le ton est donné. Rien n’existe avant la loi de juin 2010. D’un trait de plume, sont rayées les millions d’heures de travail produites entre le 17 septembre 2007, date de l’annonce par le président de la République, Nicolas Sarkozy, d’une vaste consultation internationale associant les meilleures équipes d’urbanisme et d’architectes du monde. Pas une seule fois n’est citée, dans cette introduction, l’existence d’un ministère en charge du Grand Paris qui pendant trois ans a coordonné, sous l’impulsion et la vision de Christian Blanc puis de Maurice Leroy, un gigantesque travail.

L’auteur du rapport, M. Auzannet, assume : il est là pour répondre à une commande politique du nouveau pouvoir socialiste, et à une directive claire : le rééquilibrage Est-Ouest. Les conclusions sont donc sans appel : toute la boucle de l’Ouest passe à la trappe. Avec toutefois une exception : le ministre de la ville (PS) François Lamy, président de la Communauté d’agglomération du plateau de Saclay, bénéficie d’un traitement de faveur spécifique grâce à une ligne en cul de sac entre Massy et Saclay. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. 

C’est-à-dire que le fondement même du projet du Grand Paris, le bouclage de l’Ile-de-France par des anneaux concentriques, disparaît. Ainsi la disproportion entre la fine analyse des potentiels de développement des pôles du Nord (Plaine Commune, Pleyel, Le Bourget, Gonesse, le parc des expositions, Roissy), et l’absence totale d’analyse des pôles de la ville nouvelle de Saint-Quentin, du Mantois, de La Défense (qui fait seulement l’objet d’un surprenant catalogue des lignes déjà existantes) est sidérante. Des omissions qui frisent la mauvaise foi, quand par exemple à propos du cluster Paris-Saclay, il est totalement fait l’impasse sur le plateau de Satory, qui n’est même pas cité une fois de tout le rapport, alors que celui-ci est le deuxième pôle de développement de l’opération d’intérêt national. L’Ouest semble condamné à payer et à se taire.

Le rapport ne dit pas un seul mot non plus sur l’origine des financements de ce qui reste du métro du Grand Paris. Le minimum eût été pourtant, dans les pages consacrées au financement du Grand Paris Express, de s’interroger sur l’origine des fonds et d’étudier les effets du zonage de l’imposition qui s’abat sur les entreprises. Une carte saisissante où l’on voit que la très large majorité des communes et entreprises bénéficiant de ce nouveau transport n’en subiront aucune charge, étant exemptée du paiement de ces taxes.

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Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay, Transport

Vélizy-Villacoublay active le plan neige

Déc 6, 2012

Suite au dernier bulletin météorologique communiqué par Météo France, la ville de Vélizy-Villacoublay a activé son plan neige.

Un pré-salage à 22 heures sera réalisé, suivi d’un salage à 4h.

Par ailleurs, la préfecture de police de Paris a annoncé jeudi avoir déclenché à 16 heures le niveau 2 (veille renforcée) du Plan neige ou verglas en Ile-de-France (PNVIF), qui passera vendredi à 1 heure au niveau 3, soit le plus haut de l’échelle. « Des mauvaises conditions météorologiques sont prévues en Ile-de-France pour la nuit du jeudi 6 décembre 2012 au vendredi 7 décembre 2012 en début de matinée. La circulation routière en Ile-de-France peut devenir très difficile », dit le préfet de police, secrétaire de la zone de défense et de sécurité de Paris dans un communiqué.

À compter de 18 heures, la vitesse pour les poids lourds est limitée à 80 km/h et le dépassement leur est interdit. À compter de 21 heures, l’accès à la N118 est interdite aux poids lourds dans les deux sens. Vendredi marquera le passage en niveau 3, « avec activation du PC de circulation zonale (gestionnaires de voirie) et du PC de circulation de crise (forces de l’ordre) ». La préfecture en profite pour appeler les automobilistes à la vigilance et leur conseiller de ne se déplacer « que si c’est absolument nécessaire », le cas échéant si possible en pneus neige.

Vous trouverez ci-dessous le message d’alerte de Météo France :

Département des Yvelines et du Val d’Oise

VALIDITÉ : Du jeudi 6 décembre à 23 h au vendredi 7 décembre à 14 h légales

TEXTE :

Des chutes de neige débutent en milieu de nuit par le Vexin et le Mantois, sous des températures proches de 1°C. D’abord faibles et parfois mêlées d’un peu de pluie au tout début, elles se généralisent à l’ensemble des 2 départements, se renforcent et finissent par tenir au sol, donnant une couche de l’ordre de 5 cm de neige lourde et humide en fin de nuit, voire localement un peu plus, notamment en raison des accumulations formées par le vent (rafales 60 km/h). Il fait environ 0°C sous ces chutes de neige. Demain matin, la tendance est à l’amélioration avec un arrêt des chutes de neige entre début et milieu de matinée d’ouest en est, éventuellement suivies de petites pluies. La neige fond ensuite lentement, les phénomènes glissants ne devraient donc plus être d’actualité demain après-midi avec des températures proches de 4 degrés.

Agenda, Association, Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Réunion-débat : L’avenir du plateau de Saclay dans le contexte du Grand Paris – samedi 1er décembre

Nov 19, 2012

COLOS – fédération de plus de 100 associations de défense de l’environnement et du cadre de vie – www.colos.info

organise une réunion-débat publique :

samedi 1er décembre 2012 à 16 h 30

IUT d’Orsay – amphithéâtre Essonne

 Plateau de Moulon, Orsay

Le projet du Grand Paris et ses conséquences sur le plateau de Saclay vous interpellent, voire vous laissent perplexes ? Vous n’êtes pas seul ! Les questions sont nombreuses. Ces projets sont-ils utiles et nécessaires ? A-t-on les moyens de les financer ? Quels sont les rôles des différents acteurs ? Quelle est la pertinence du pôle de développement du plateau de Saclay ? A-t-il besoin d’un métro ? Nous ferons le point de la situation.

Programme :

  • Résumé de nos actions
  • L’évolution du projet du Grand Paris
  • Le nouveau schéma directeur de la région Ile-de-France (SDRIF)
  • La zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF) du plateau de Saclay
  • Les projets d’aménagement sur la frange sud du plateau (Polytechnique, Moulon)
  • Les transports vers et sur le plateau de Saclay
  • La gestion de l’eau sur le plateau de Saclay
  • Les modalités de la concertation

présenté par :

  • Lionel Champetier, président de l’ASEOR, président de l’UASPS
  • Gérard Delattre, président d’ADER, chargé de mission « Paris-Saclay » à IDFE
  • Catherine Giobellina, présidente de l’UAPNR, membre de bureau d’IDFE∫
  • Jacques de Givry, vice-président d’AGPV et d’ADER, porte-parole de COLOS au CC de l’EPPS
  • André Lelièvre, président de Gif Environnement*
  • Jacques Manesse, secrétaire de VAB, chargé de mission juridique à IDFE
  • Marie-Claire Méry, présidente du GRAAL, vice-présidente de l’UASPS
  • Harm Smit, président de VIVA, vice-président de l’UASPS, coordinateur de COLOS

avec le témoignage de: Lucien Chabason, garant de la concertation

suivi d’un débat avec le public

Accès

Adresse : IUT d’Orsay, plateau de Moulon, 91400 Orsay

Voir aussi sur le site de l’IUT : http://www.iut-orsay.u-psud.fr/fr/informations_pratiques.html.

Grand Paris, Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Université

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, s’exprime sur Paris-Saclay

Oct 30, 2012

Source : communiqué de presse

Le 30 octobre 2012

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, s’exprime sur le projet
Paris-Saclay, « projet scientifique et économique exceptionnel… exemple
national du redressement de notre compétitivité et de notre appareil
industriel »

Clôturant le 7e Forum de la Recherche et de l’Innovation organisé par Paris
– Ile de France Capitale Economique, le Premier ministre a affirmé le
caractère « exceptionnel » du projet scientifique, économique et
urbanistique de Paris-Saclay.

« Regroupement remarquable par sa quantité et sa qualité » avec « plus de 10
000 chercheurs et enseignants-chercheurs, près de 50 000 étudiants dont 30
000 en master et en doctorat », Paris-Saclay ambitionne de devenir « une
grande université d’un type nouveau » reconnue et attractive « au plus haut
niveau mondial. »

A cette occasion, le Premier ministre a confirmé les financements prévus
pour son développement :

– un milliard d’euros destiné aux opérations immobilières afin de
rapprocher les universités, les 11 grandes écoles et les 6 organismes de
recherche ;
– une dotation de 850 millions d’euros pour le plan Campus ;
– un milliard d’euros supplémentaire au titre des investissements
d’avenir (Idex)

Au-delà des synergies entre acteurs de l’enseignement et de la recherche, le
Premier ministre a rappelé que cette nouvelle université « doit aussi se
tourner vers les acteurs économiques». Avec 13% de la recherche française
concentrée sur ce territoire stratégique, l’objectif est de mobiliser ce
potentiel considérable au bénéfice des entreprises, petites ou grandes, pour
leur permettre de se développer et créer 4000 à 6 000 emplois chaque année
au sein de Paris-Saclay.

Affirmant que la question des transports est centrale pour le développement
du territoire, le Premier ministre a demandé aux « collectivités, notamment
à travers le STIF, de déterminer avec l’Etat et les opérateurs les travaux
qui doivent être accélérés ou lancés » pour améliorer en urgence l’existant,
en particulier sur le RER B. Il a également confirmé que « la réalisation du
métro automatique Grand Paris Express sera nécessaire » : « le développement
urbain, universitaire et économique de Paris-Saclay ne peut se concevoir
sans qu’un moyen de transport adapté ne desserve le plateau et l’accompagne
dans sa montée en puissance ».

Enfin, le Premier ministre a mis « l’accent sur la qualité urbanistique et
la qualité de vie sur le plateau » dans le cadre du projet d’aménagement. Il
a souligné « l’importance de la mixité des fonctions » et a souhaité une
action déterminée en faveur du logement afin de construire 6000 à 8000
logements par an sur le territoire de Paris-Saclay. Il a souhaité que « les
collectivités locales soient pleinement impliquées dans ce projet
d’aménagement majeur » et il a précisé que « l’Etat veillera aussi à ce que
l’Etablissement Public Paris Saclay, qui pilote le projet d’aménagement
urbain, respecte la feuille de route fixée. »

Le Premier ministre a conclu son intervention en exprimant « (sa) volonté,
que Paris-Saclay ait un rôle structurant dans le cadre de la Métropole
Capitale qu’il appelle de ses vœux.»

Environnement, Grand Paris, Paris-Saclay

Livre – Pierre Veltz repense le territoire

Oct 28, 2012

Par: Julien Damon, Professeur associé, Sciences Po 

Pierre Veltz, ancien directeur de l’Ecole des Ponts, aujourd’hui à la tête du projet d’aménagement du plateau de Saclay, propose un retour aux réalités et aux actualités géographiques. Analysant l’encastrement contemporain des dynamiques économiques et territoriales, il insiste, à rebours des déclinistes patentés, sur la force agissante de l’édifice territorial à la française. Sa perspective tient dans un constat qu’il partage avec Michel Serre : la France est une métropole dont le TGV est le RER. « Métropole distribuée », elle est constituée de territoires de front-office ou de back-office, de plaisir ou de relégation, de résidence ou de production. Cette configuration urbaine, avec ses lourdeurs (une gouvernance d’un autre âge) et ses difficultés (permanence voire amplification des clivages), est unique au monde.

Alors que l’aménagement du territoire s’est appuyé sur une certaine urbaphobie et un souci de lutter contre le désert français, il faut aujourd’hui soutenir la puissance parisienne et le concert français.

Un monde très concurrentiel 

Toutes les agglomérations, en France, partagent un destin lié, ce qui est une force dans un monde hyperindustriel et postnational, qui s’appuie sur un archipel de grandes métropoles. C’est un monde très concurrentiel, où le capital va désormais au travail (qualifié), quand l’inverse a très longtemps prévalu. La France, dans ce contexte, a son unité, autorisée notamment par le système national de redistribution. Le Grand Paris (première ville universitaire mondiale) a des atouts : sa diversité de filières, sa qualité de vie, sa symbiose avec le reste du pays.

Mais tout n’est pas rose.Paris court le risque d’une patrimonialisation luxueuse (à la Venise). L’équation francilienne d’allègement des coûts du logement et d’amélioration des conditions de transport est difficile à résoudre. La trop grande fragmentation communale pèse. D’où la nécessité de simplifier, de renforcer politiquement l’intercommunalité, et, concrètement, de faire absorber Montreuil ou Boulogne par Paris. Bien des propositions et observations pour une analyse particulièrement roborative. A relire dans quelques années, pour voir ce qui se sera passé.

La France (re)configurée : L’exceptionnelle configuration urbaine française fait du pays, dans sa globalité, une métropole. Avec de puissants atouts, mais aussi bien des défis à relever. Chronique du livre « Paris, France, Monde. Repenser l’économie par le territoire » (par Pierre Veltz, Editions de l’Aube, 2012, 238 pages, 15 euros).

Environnement, Grand Paris, Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Université

Le projet de l’Ecole Centrale Paris à Paris-Saclay

Oct 3, 2012

L’agence OMA a remporté une consultation mixte d’architecture et d’urbanisme pour la conception du premier des deux bâtiments de l’Ecole Centrale sur le plateau de Saclay et l’aménagement du quartier environnant. D’une superficie de70000 m2et d’un coût de 220 millions d’euros, les nouveaux locaux de l’établissement d’enseignement supérieur ouvriront leurs portes en septembre 2016.

l’Ecole Centrale sur le plateau de Saclay

Le hall de l’Ecole Centrale Paris – lumineux et ouvert

Installée depuis 1969 à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), l’Ecole Centrale Paris (ECP) s’installera à Gif-sur-Yvette (Essonne), sur le plateau de Saclay, en 2016. Le 3 octobre, son directeur, Hervé Biausser, a dévoilé le projet du premier des deux bâtiments (70000 m2au total) à construire sur le site. « Nous voulons édifier à Saclay l’école du XXIe siècle pour être en cohérence avec notre ambition. Ce projet affirmera notre identité et notre volonté d’ouverture », a-t-il déclaré.

« En décidant de s’implanter sur le Plateau de Saclay, l’Ecole Centrale Paris franchit une étape nouvelle et essentielle dans la réalisation de la grande ambition qui l’anime depuis 2003 : être avec ses alliés une référence mondiale pour la formation des leaders de culture scientifique et technique dont le Monde à besoin. » Hervé Biausser, directeur de l’Ecole Centrale Paris.

Le projet de transfert de l’Ecole Centrale Paris sur le plateau du Moulon à Gif-sur-Yvette (Essonne), prévoit la conception et la réalisation d’infrastructures, pour héberger l’ensemble des activités de l’Ecole Centrale Paris en garantissant une première rentrée scolaire, pleinement opérationnelle, dès le mois de septembre 2016.

L’implantation envisagée se fera exclusivement sur des terrains appartenant à l’Etat : l’École Centrale doit s’installer à proximité immédiate de ses partenaires, en densifiant le quartier existant. Cette localisation permettra également un rapprochement physique avec Supélec. L’objectif fondamental est le renforcement de l’alliance stratégique signée par les deux Ecoles.

« L’objectif n’est pas de faire un campus strictement universitaire, mais de l’immerger dans la ville, précisément parce que la ville est propice à l’échange et à la sérendipité. A Saclay, la ville existe dans la vallée, mais pas sur le plateau. Sur le Plateau, nous voulons donc créer, dans le même mouvement, un ensemble universitaire et un quartier urbain attractif, vivant, confortable, pour les étudiants, les chercheurs, mais aussi pour des familles, de nouveaux habitants de Gif. Quand je dis « ville », je ne préjuge pas des formes urbaines, qui devront être innovantes. Avec le Maire de Gif, nous ne voulons pas faire la « cité des étoiles » de l’ex-URSS, réservée aux académiciens, mais un territoire où vivent des familles avec enfants, des écoles, des crèches, des commerces, des équipements culturels et sportifs, » Pierre Veltz, Président-Directeur Général de l’Etablissement Public Paris-Saclay. 

Le bâti favorisera les croisements et les rencontres propices aux échanges, à la connaissance réciproque et à la reconnaissance des différentes populations. Il traduira une forte volonté d’hybridation des différentes fonctions de l’Ecole Centrale Paris et de multifonctionnalité. Il favorisera également les jonctions et les liaisons avec les institutions voisines, avec les parties mutualisées (learning centre, restaurants, lieux de pratique sportive) et les lieux de vie (résidences universitaires). Avec l’arrivée de l’Ecole Centrale Paris, le Plateau de Saclay accueillera le développement d’un projet scientifique et technologique d’une ampleur inédite en France et en Europe, matérialisé par l’Opération Campus porté parla Fondationde Coopération Scientifique de Paris-Saclay (FCS).

Il s’agit de constituer une masse critique avec l’arrivée de sept nouveaux établissements sur la frange Sud du plateau (l’Ecole Centrale Paris, l’ENSTA ParisTech, l’ENS Cachan, l’ENSAE ParisTech, l’Institut Telecom et Agro ParisTech-INRA) et la relocalisation d’une partie de l’université Paris Sud 11. Au-delà de l’approche transversale et pluridisciplinaire partagée avec ses partenaires stratégiques, qui sera renforcée sur le Plateau de Saclay, l’Ecole Centrale Paris apportera des compétences spécifiques dans des domaines clés, tels que la mécanique, l’énergétique, les matériaux, et le génie des procédés, en s’appuyant sur des recherches reconnues en mathématiques appliquées, en informatique, en physique et en science des systèmes qui trouveront, sur le Plateau, l’environnement propice à leur développement.

En outre, l’arrivée de l’Ecole Centrale Paris sur le Plateau permettra :

  • de donner corps au Collège des Sciences de l’Ingénierie et des Systèmes, en particulier en accroissant les synergies par rapprochement de laboratoires et d’équipes de recherche complémentaires, préparant ainsi des regroupements ;
  • d’accroître les synergies entre les sciences des systèmes et les sciences de l’ingénierie en apportant des composantes essentielles en SPI et en STIC ;
  •  de développer une coopération avec le pôle thématique NanoMonde afin de renforcer l’interface avec NanoInnov ;
  • de donner aux étudiants du plateau l’accès aux enseignements de l’Ecole et de construire avec les établissements du plateau de nouveaux enseignements communs.

Par ailleurs, l’Ecole Centrale Paris apportera sur le Plateau son dynamisme et ses compétences en matière :

  • d’insertion professionnelle, y compris à l’International ;
  • de relations avec les entreprises (plus de 100 partenariats en enseignement et en recherche, plus récemment 6 créations de chaires) ;
  • d’ouverture internationale (réseau TIME, plus de 100 universités partenaires) ;
  • de formation à l’entrepreneuriat et d’incubation de start-up (une dizaine en permanence) portées par ses élèves ou ses jeunes diplômés ;
  • de formation professionnalisante au sein de l’Ecole Doctorale.

L’intention de l’École Centrale Paris est de bénéficier, mais aussi de contribuer au mieux de la dynamique de synergies croisées à l’œuvre sur le territoire de Paris-Saclay. L’École Centrale viendra ainsi s’implanter dans un territoire où une réflexion inédite et ambitieuse est menée, qui vise à créer un quartier compact et mixte rassemblant au quotidien étudiants, chercheurs, habitants et salariés.

Le projet urbain

Localisé sur la frange sud du plateau de Saclay, le quartier Joliot-Curie s’inscrit dans le projet urbain du Moulon dont il doit devenir un point d’intensité majeur. S’étendant sur une vingtaine d’hectares sur la commune de Gif-sur-Yvette, il comprend aujourd’hui une partie des sites de Supélec et de l’Université Paris Sud, un programme de 200 logements étudiants en chantier, ainsi que le site actuel du Centre de formation dela Police Nationale(CNEF). Perspective aérienne sur le futur Quartier Joliot-Curie et l’Ecole Centrale Crédit : OMA Il s’agit, à partir de l’existant, de réaliser un quartier compact au sein duquel s’organise une vie urbaine animée autour des espaces publics. La grande attention apportée à la localisation des différents programmes doit permettre aux étudiants, chercheurs, habitants et salariés de se rencontrer et de partager services, commerces, équipements sportifs ou lieux de restauration. Cette organisation doit également répondre au besoin de proximité des établissements d’enseignement qui mutualiseront certains de leurs équipements (salles de cours, équipements sportifs…).

Le projet urbain conçoit l’Ecole Centrale comme un morceau de ville qui, par son système de rues intérieures, offre des liaisons avec le reste du quartier.  Le projet urbain Localisé sur la frange sud du plateau de Saclay, le quartier Joliot-Curie s’inscrit dans le projet urbain du Moulon dont il doit devenir un point d’intensité majeur. S’étendant sur une vingtaine d’hectares sur la commune de Gif-sur-Yvette, il comprend aujourd’hui une partie des sites de Supélec et de l’Université Paris Sud, un programme de 200 logements étudiants en chantier, ainsi que le site actuel du Centre de formation dela Police Nationale(CNEF). Perspective aérienne sur le futur Quartier Joliot-Curie et l’Ecole Centrale Crédit : OMA Il s’agit, à partir de l’existant, de réaliser un quartier compact au sein duquel s’organise une vie urbaine animée autour des espaces publics. La grande attention apportée à la localisation des différents programmes doit permettre aux étudiants, chercheurs, habitants et salariés de se rencontrer et de partager services, commerces, équipements sportifs ou lieux de restauration. Cette organisation doit également répondre au besoin de proximité des établissements d’enseignement qui mutualiseront certains de leurs équipements (salles de cours, équipements sportifs…).

Le projet urbain conçoit l’Ecole Centrale comme un morceau de ville qui, par son système de rues intérieures, offre des liaisons avec le reste du quartier.

  • Dépôt des permis de construire fin 2013
  • Chantiers A partir de début 2014
  • Entrée dans les lieux Rentrée scolaire 2016

Chiffres clés :

Effectifs de l’Ecole Centrale Paris en 2016, lors de son arrivée au sein de Paris-Saclay :

  • 3000 étudiants dont 2000 en cycle ingénieur et 1/3 d’étudiants étrangers ;
  • 300 doctorants ;
  • 250 enseignants-chercheurs.

A l’échelle du quartier Joliot-Curie :

  • Ecole Centrale Paris :80 000 m²;
  • 15 000 m²d’équipements campus mutualisés (salles de cours mutualisées, équipements sportifs, restaurant collectif) ;
  • ENS Cachan :30 000 m²;
  • Activités économiques :8 000 m²;
  •  Logements étudiants et familiaux :50 000 m²;
  • Commerces, services de proximité, équipements :7 000 m².

A l’échelle du projet urbain du Moulon, à l’horizon 2025 : 

  • 5000 habitants ;
  • 9400 étudiants ;
  • 11 000 salariés ;
  • 7000 chercheurs.

Source : Dossier de Presse

 

Grand Paris, Paris-Saclay, Plateau de Saclay, Université

Université : le projet Paris-Saclay s’enlise

Sep 13, 2012

Source : Le Figaro  du 13/09/2012.

Le rapprochement entre grandes écoles et universités accuse un ralentissement.

Le dossier Saclay fait son retour. Nicolas Sarkozy avait fait de ce grand campus, regroupant au sud de Paris écoles, universités et organismes de recherche, un projet emblématique de son quinquennat. Aujourd’hui, alors que la volonté politique sur le sujet s’est infléchie, voire tue, les luttes intestines, sous-tendues par d’impossibles collaborations, semblent reprendre le dessus. Quel est donc l’avenir de notre «Silicon Valley»? Le 10 septembre, le président de l’université de Versailles Saint-Quentin (UVSQ), l’un des 23 acteurs de ce campus, a rompu le silence. Il s’inquiète de voir son université se déliter dans un grand ensemble, sur lequel elle n’aurait plus de prise. Il constate aussi que ce projet ambitieux s’est fait «plus banal».

Retour sur cette ambition scientifique collaborative, qui symbolise tout à la fois l’excellence à la française et les paradoxes d’un système d’enseignement supérieur et de recherche dual confrontant grandes écoles et universités dans un jeu de pouvoir inégal. À l’origine du projet, le plateau de Saclay, devenu le premier pôle scientifique de sciences industrielles après la Seconde Guerre mondiale. Le CNRS et le CEA s’y sont installés, suivis dans les années 1970 de Polytechnique et de Supélec et plus récemment du centre R & D de Danone et des laboratoires de Thales. Ce «cluster», produit 10 % de la recherche en France. Il compte deux prix Nobel et six médailles.

Ce campus que Nicolas Sarkozy souhaitait voir concurrencer Cambridge ou le MIT a bénéficié en 2009 de 850 millions d’euros dans le cadre du plan campus, auxquels s’est ajouté un milliard d’euros, l’année suivante, avec le grand emprunt. Il s’agit du projet le plus doté de l’histoire universitaire. L’histoire de ce projet, chapeauté par une fondation de coopération scientifique crée en 2006, s’est accélérée lorsqu’il a été labellisé «Idex» (initiatives d’excellence) en février 2012. Car le projet Idex, qui prévoit l’avènement, pour 2014, de l’«université Paris-Saclay», invite à un rapprochement étroit de 19 établissements (deux universités, dix grandes écoles, sept organismes de recherche). Constituée sous la forme d’un établissement publique de coopération scientifique (EPCS), elle affiche pour ambition d’accueillir 50.000 étudiants et de se faire une place parmi les 10 premiers du classement de Shanghaï. Ce nouvel ensemble fait rêver. Seulement voilà: tous les acteurs ne semblent pas se retrouver dans cette future université. Les grandes écoles y conserveraient leur statut particulier, là où les deux universités du projet, Paris-Sud et l’UVSQ, sont appelées à se fondre – surtout la seconde, moins prestigieuse…

Au-delà, le projet accuse un ralentissement évident. Les relations avec les entreprises, censées être gérées pour l’ensemble des établissements par la future entité, semblent poser problème. Bref, la mutualisation apparaît n’être aujourd’hui qu’un vain mot. Si le projet Saclay a fortement marqué le quinquennat précédent, c’est parce qu’il incarnait une certaine vision de l’excellence, consistant à faire émerger sur le territoire des pôles sur lesquels devaient se concentrer les moyens. Une vision contestée par nombre de syndicats. Aujourd’hui, alors que les assises de l’enseignement supérieur sont en cours, ces derniers attendent des signes. La ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, choisira-t-elle d’enterrer les Idex?

Environnement, Grand Paris, Plateau de Saclay

Plateau de Saclay : Lancement de la construction du plus grand écoquartier de France

Sep 12, 2012

Saclay écoquartier Camille ClaudelFrançois Lamy, Ministre Délégué Chargé de la Ville a présenté cette semaine son programme d’écoquartier situé à Palaiseau. La construction de 2 000 logements et équipements publics (centre aquatique, groupe scolaire, théâtre…) dans le quartier Camille Claudel se fera en une seule phase de production de 2012 à 2014. Ce projet d’aménagement du Plateau de Saclay initié par la Communauté d’agglomération est l’une des premières opérations du Grand Paris et le premier écoquartier de France par sa superficie (147 000 m² de SHON de logements sur un site de 22 hectares.).

Mixité Sociale

Un tiers de logements sociaux, un tiers de locatif libre et un tiers de logements en accession à la propriété.

Approfondissant la démarche, les logements combineront locatif social, locatif libre ou accession à la propriété, sans aucune différence de qualité.

Situé en territoire d’excellence, aux portes du Grand Paris, il répond aux enjeux de mixité fonctionnelle (équipements, commerces, emplois). Son implantation permettra de faire le lien avec les quartiers alentour et le plateau de Palaiseau.

Environnement

  • L’écoquartier répond aux impératifs de la Haute Qualité Environnementale.
  • Des bâtiments labellisés BBC (Bâtiment Basse Consommation).
  • Une chaufferie bois, alimentée par la création d’une filière d’approvisionnement locale, assurera l’alimentation en chauffage et en eau de l’ensemble du quartier (logements, équipements publics, commerces).
  • Une gestion innovante de l’eau pour remplir l’objectif zéro déchet.
  • Un chantier vert prévu pour limiter l’impact sur l’environnement.

Quelques Chiffres

  • 22 hectares.
  • 2 000 logements permanents
  • et 500 logements pour étudiants (répartis en 4 résidences).
  • 40 % de logements sociaux (dont 10 % d’intermédiaires : PLS) ;
  • 30 % de locatif libre ; 30 % de logements en accession à la propriété.
  • 4 000 M2 de commerces et équipements.
  • 2012 : Dépôt des premiers permis
  • de construire et d’aménager, début
  • de la commercialisation des logements.
  • 2013 : Travaux de voiries, de construction des logements et ouverture du centre aquatique, premier équipement du quartier.

La conciergerie de quartier

Placée au coeur de l’écoquartier, la conciergerie est une offre de services inédite en Europe à cette échelle. Elle gère votre intendance et les petites tâches du quotidien ! L’objectif est de fournir à tous les habitants du quartier (y compris des logements sociaux), et plus largement de Palaiseau, un accès facilité vers un prestataire de services d’assis­tance à la personne.

Accessibilité

Un ensemble de services sera fourni gratuitement aux habitants de l’écoquartier Camille Claudel. Il concernera tous les services de mise en relation comme contacter un jardinier, une baby-sitter ou un électricien, mais aussi les services de réception de colis, de courriers, de commandes. Un accord a été conclu avec la Poste pour que la dépose des paquets, en cas d’absence, se fasse directement à la conciergerie.

Pour les habitants de Palaiseau, il sera possible de faire appel aux compétences de la conciergerie ouverte tous les jours de 7 heures à minuit.

Environnement, Grand Paris

En Ile-de-France, le recul des terres agricoles alarme le monde paysan

Août 31, 2012

Source : AFP Par Valentin BONTEMPS 31/08/2012

Elles perdent du terrain chaque année au profit de la ville et des zones commerciales. En Ile-de-France, la disparition progressive des terres agricoles inquiète le monde paysan, qui s’alarme de la pression foncière liée à l’étalement urbain.

Parcelles coupées en deux par des infrastructures routières, champs dévorés par les lotissements… « L’agglomération parisienne avance comme un rouleau compresseur. Ca fait des années que ça dure mais plus le temps passe, plus c’est inquiétant », soupire Damien Greffin, président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) d’Ile-de-France.

Chaque année, la région perd ainsi entre 1.000 et 2.500 hectares de terres cultivables, au gré de la conjoncture économique. Et la tendance ne devrait pas s’inverser prochainement, à en juger par les projets en cours.

« Chaque commune veut son pôle d’activité, chacun veut son centre commercial », regrette Damien Greffin. « On additionne les projets qui, au final, ne sont pas tous rentables. On ferait mieux de concentrer les efforts sur certains secteurs ».

Les élus ne sont toutefois pas seuls en cause. « Si nous avons des pressions si importantes, c’est aussi de la faute de la profession, qui est la première à vouloir des terres constructibles pour se faire ou se refaire une santé », pointe Jacques Porcher, de la Confédération paysanne.

Quand une terre est constructible, le prix du mètre carré s’envole. Et pour nombre d’agriculteurs, notamment les retraités qui ont de petites pensions, il est tentant de poursuivre une stratégie spéculative… quitte à accroître le recul de la campagne.

Exit les maraîchers

Pour les jeunes agriculteurs, le phénomène n’est pas sans conséquence. « Aujourd’hui, il est impossible de trouver des terres libres. S’installer, quand on a pas de foncier, est devenu très difficile », constate Pierre Bot, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs d’Ile-de-France.

Parmi les principaux concernés: les maraîchers. « En dix ans, l’Ile-de-France a perdu 71% de ses exploitations maraîchères. En proche et moyenne couronne, elles ont quasiment disparu », souligne Julie Ruault, de l’association Terre de liens, qui aide les paysans à s’installer grâce à un réseau d’épargne citoyenne.

Une situation paradoxale, alors que la demande de fruits et légumes de proximité est très élevée. « Les maraîchers qui s’installent n’ont aucun souci de débouchés. Il y a une très forte demande, notamment via les Amap » (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne, qui mettent en lien producteurs et consommateurs), assure la jeune femme.

Conscients du problème, les pouvoirs publics ont posé des premiers jalons pour contenir l’étalement urbain, à l’image de la Région Ile-de-France qui a intégré en 2008 à son schéma directeur la notion de « fronts urbains intangibles ».

« Sur le papier, il y a une légère prise de conscience, mais sur le terrain, rien ne change. Il y a encore beaucoup de gaspillage de terres », regrette Damien Greffin.

Dans le « triangle de Gonesse » (Val-d’Oise), près de 700 hectares sont ainsi menacés par des projets commerciaux, dont le futur complexe Europa City. Et sur le plateau de Saclay (Essonne), de nombreuses exploitations devraient être amputées, avec la création du « cluster scientifique » prévu par le Grand Paris.

« On n’est pas opposés à toute forme d’urbanisation. Mais dans tous ces projets d’aménagement, les terres agricoles sont des variables d’ajustement », estime Pierre Bot. « On crie +au Loup+ mais ça fait soixante ans que ça dure. J’ai peur que demain on se réveille trop tard ».

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de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
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commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
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