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Video de la communication entre l’ecole Joliot-Curie et la station spatiale

Juin 23, 2021

Par Viviane Giniaux, Maire-adjoint à la communication & à la culture

La classe de CM1-CM2 de M.Teysseire (Joliot-Curie – Saclay) a posé une question à Thomas Pesquet qui leur a répondu en direct de l’ISS le 1er juin 2021. La question concerne la future utilisation du régolithe pour la construction d’une base lunaire dans les prochaines années.
Les élèves de CM2 avaient en effet participé au Moon Camp Challenge proposé par l’ESA (ESERO-France).

Présentation du Moon Camp Challenge (ESA et Airbus Fondation) réalisé par les élèves de CM2 de Lionel Teysseire auprès de l’ESERO-France en direct à la Cité de l’Espace de Toulouse le 01/06/21

Bourg, Ecoles, Enfance, Info Citoyen

Thomas Pesquet, en visio avec une classe de CM2 de Saclay !

Juin 4, 2021

Par Viviane Giniaux, Maire-adjoint à la communication & à la culture, Mairie de Saclay

Un évènement exceptionnel à Saclay !

La base lunaire 3D des CM2 de M.Teysseire de l’école Joliot-Curie à Saclay, a été présentée à la Cité de l’Espace de Toulouse lors de l’IFC (In-Flight Call) avec l’astronaute français Thomas Pesquet le 1er juin 2021 !

Portrait officiel de Thomas Pesquet (2020).
Thomas Pesquet

La classe a été l’une des seules écoles primaires en France à avoir participé parmi un ensemble de collèges et de lycées !

Petits et grands, tout le monde était enchanté !

En effet, les élèves ont participé au Moon Camp Challenge proposé par l’ESA (European Space Agency) en réalisant un projet avec l’aide de deux PC et d’un plan de travail mis à disposition dans l’atelier de la classe par la municipalité. 

La qualité de la réalisation, l’engagement des élèves et la mise en valeur de leur travail dans un musée virtuel réalisé par le Groupe Numérique 91 a permis d’établir une relation privilégiée avec le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) et l’ESERO (European Space Educative Resource Office ) et d’être ainsi la classe française à représenter le premier degré dans cet événement. 

M.Teysseire a présenté le matin les outils mis en œuvre ainsi que la conduite du projet, et l’après-midi une question de la classe a été choisie et posée en anglais depuis Toulouse à Thomas Pesquet actuellement dans l’Espace sur l’ISS (International Space Station).

Enfin, une astronaute présente à la Cité de l’Espace de Toulouse avec de membres de l’ESA et du CNES a répondu aux nombreuses questions des élèves.

Cet événement a été filmé et vous sera retransmis prochainement. 

Le Moon Camp Challenge est un projet éducatif piloté par L’ESA, la Fondation Airbus et Autodesk. Il est proposé au niveau mondial et consiste en la conception en 3D à l’aide du logiciel Tinkercad, d’une base lunaire innovante et futuriste destinée aux futurs explorateurs de l’espace. 

Trois niveaux sont proposés en fonction de l’âge des participants (Discovery, Explorers et Pioneers), les CM2 ayant rendu leur projet dans les catégories Discovery et Explorers. 

Le musée virtuel 

La présentation vidéo du musée

A l’issue de la journée, l’équipe du CNES a laissé entendre que la classe pourrait être choisie l’année prochaine pour conduire l’expérience du BLOB en même temps que Thomas Pesquet à la rentrée.

Quarte classes participeraient à ce défi scientifique à Joliot Curie et nous attendons la décision du jury pour une confirmation et une éventuelle attribution de matériel. La décision est imminente.

Pour les photos et vidéos, l’équipe encadrante travaille dessus et nous attendons également des retours de l’ESA.

Félicitations aux élèves et aux équipes enseignantes !

Ecoles, Info Citoyen

Ferrandi : du plateau pédagogique à l’assiette.

Fév 2, 2019

Les premières JPO de l’année se tenaient à l’Ecole Ferrandi de Jouy-en-Josas. _ On enlève les places tant qu’il y en a !

« Les cours ont lieu de 8 h 30 à 18 h. Les parents sont contents, on ramène des produits chez nous. »

Julien, 2e année de BTS option B Arts culinaires, Arts de la table et du service

 

Pour bien faire, il faudrait suivre la chaîne de production de bout en bout, un découpage pédagogique des JPO en quelque sorte. Chambre froide, décartonnage,  zone de stockage préliminaire, habillage, cuisson jusqu’à l’envoi en salle, sur assiette ou plat. Mais voilà, il y a toujours du monde pour ces Journées Portes Ouvertes et on a l’impression que tout le monde court dans tous les sens. De temps en temps, un Chef (formateur) appelle ses élèves au calme, _ « On se détend. »

Il a participé à la préparation des crêpes – Chandeleur oblige – à partir de 8 h – 8 h ½ : poêlon, réchaud, différents alcools dont un rhum blanc et jus de fruits (ananas, orange, mirabelle) ont été « envoyés » ainsi que le sucrier. Julien Mendrilil, élève en BTS option B (Arts culinaires, Arts de la table et du service) se retrouve pourtant à la découpe d’un saumon en tranches fines qu’il propose à la dégustation. Un tartare de bœuf suivra. Julien est originaire de Seine-et-Marne, il a fait un Bac pro en restauration à Savigny-le-Temple.

A l’accueil de l’Orme-rond, le restaurant d’application, un groupe de visiteurs venus pour les JPO se familiarise avec le vocabulaire. _ « Avant le Bac, on parle de restauration et des arts de la table. Après, on parle d’hôtellerie, notamment pour le management ; c’est l’ancienne filière Sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration ».

Retour dans les cuisines. Armoires aux épices, alcools, frigos dédiés : BOF, viande ou légumes. Tout y est filmé et daté.

Antoine Dathy est en 2e année de Bac pro cuisine. Il vient du sud des Yvelines, attiré par sa passion du métier et la réputation de l’école. Comment se déroulent les cours ? « On a un menu à réaliser à partir de fiches techniques. Avant de commencer, il y a une évaluation pour voir si on les connaît. Toujours en binôme, pour s’entraider. Un seul binôme va en pâtisserie dans le labo. »  Entre Técomah et Ferrandi, la différence ? Pour le chef Jean-Baptiste Bayoni, un ancien du CFA Charles Péguy d’Orléans « Il y a plus d’investissement en matériel technique et pédagogique chez Ferrandi. Pour le reste il n’y a pas de différence ». 

Atelier viandes

 Mettez-moi de la glace pilée sur les poissons. » « Et, les jeunes, allo ! Ils sont où les carrés d’agneau ?

Banc de poissons

L’atelier de viande est l’équivalent du banc de poisson.

Ce matin, pigeons, canards, d’un côté et de l’autre, bulots, une roussette et un thon entiers. Des élèves en prélèvent pour les « habiller », c’est l’équivalent de l’épluchage des légumes (il y en a peu, l’hiver n’offre pas de diversité; pas de gibier non plus en dehors de la saison de la chasse). Par exemple, on vide les intestins du canard avant de le mettre à cuire, ou bien on lève des filets…

Je cherchais le Chef Lecoq, j’étais devant lui. Seul Vianney, son prénom, était visible sur sa tenue. Comment le responsable pédagogique est arrivé ici ? Il y était déjà du temps de Técomah et est revenu là en 2009 pour remplacer un Chef qui partait en retraite. M. Lecocq a obtenu successivement : CAP (Pâtisserie, chocolaterie, confiserie, glacerie), BEP, Bac pro, puis BTS assaisonné d’une Licence en pédagogie de l’alternance. Pour l’heure, il prépare les élèves (seulement quatorze par classe) aux examens blancs (CAP, BTS).

L’École élève des poules de Houdan, « Une variété dont on dit qu’elles sont trop petites pour (les manger à) quatre et trop grosses pour deux. »). Tant qu’elles mangent les épluchures, elles ne finiront pas dans l’assiette.

Le restaurant d’application

En parlant d’assiette, L’Orme rond est ouvert le midi : les mardi, jeudi et vendredi et le mercredi soir. Réservation entre deux et trois semaines à l’avance sur www.ferrandi-paris.fr

Une bonne occasion de voir si les élèves sont prêts pour leurs examens.

Christophe Baillat

https://christophebaillat.jimdo.com/

Ecoles

JPO des écoles, l’heure des choix

Mai 17, 2018

D’expérience de candidat, ce n’est pas parce qu’à un moment, les membres du jury estiment que « ce sera peut-être compliqué » que la cause est perdue. La candidate qui s’exprime ainsi a une certaine pratique puisqu’elle multiplie les JPO et les candidatures.

Confiance dans l’avenir

Élève en filière technologique à St-Quentin-en-Yvelines, Maëlle W. (photo) poursuivra sa formation en cuisine après le Bac. Sa famille habite à Maurepas et lui offre différents points de chute, d’où des candidatures en Haute-Savoie, à Nantes, Bordeaux, Strasbourg, en plus de Jouy-en-Josas.

Sur l’agenda de Maëlle, participation aux Journées Portes Ouvertes des écoles, entretien en face à face ou par Skype avec les recruteurs des établissements. En parallèle, puisqu’elle opte pour la voie de l’apprentissage, journées d’essai chez des employeurs.

Ferrandi l’intéresse pour sa réputation

Si le 7 avril, Maëlle vient accompagnée de sa mère, Laurence, c’est une nouvelle visite. Elle a participé aux JPO de Ferrandi en 2017. Elle a de bons échos de l’école par deux de ses amies qui y sont entrées. Le choix de Maëlle se porte sur le BTS Management en Hôtellerie Restauration, option B Art culinaire. Ferrandi Jouy est l’un des dix vœux qu’elle a formés. Après le 12 avril, elle poursuit sa recherche tout en ayant eu l’assurance d’être prise dans une des écoles. Elle tient compte non seulement de la réputation de l’établissement mais aussi de l’environnement et de l’implantation de la famille.

D’autres critères entrent en ligne de compte 

Reprenons l’agenda de la candidate. Le 23 avril, Maëlle est à Thonon les Bains (Haute-Savoie) pour postuler en BTS avec option Sciences culinaires. Le 10 mai, Maëlle reçoit sa lettre d’admission au Lycée de Thonon. L’employeur la logera le mois où elle sera en apprentissage. « Tout est bien qui finit bien. Nous n’avons plus qu’à lui trouver une colocation à Thonon pour le mois où elle sera à l’école. » Laurence W.

Le 26 mai, pour les nouvelles Journées Portes Ouvertes à Ferrandi, d’autres candidats se présenteront aux portes avec, en tête, d’autres stratégies. Au cours de son entretien, Maëlle a eu à exposer ses goûts culinaires, le jury lui présentait des menus _ Sont-ils équilibrés ? et la candidate devait réagir. Attention aux pièges, les menus qui sont en apparence bien équilibrés. Le jury se penche sur le parcours passé, le type de filière convoitée et essaie de jauger la capacité de l’élève à la suivre.

                                                            Christophe Baillat

                                                                                          Dernier livre : L’Abécédaire Arland

 

Ecoles, Entreprise

Handicap & social business stories à HEC

Déc 10, 2016

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« Il y a plein de projets possibles sur le handicap, c’est un océan bleu. » Gabrielle Portnoi

Amphi Bellon, 2 modérateurs, 3 traducteurs, 2 cadreurs et réalisateurs attendent 6 conférenciers. Route barrée pour cause de canalisation cassée à Jouy-en-Josas, embouteillage à Paris, la navette conduisant les speakers sur le campus d’HEC le 7 décembre 2016 a bien du mal à arriver.

La conférence intitulée : « Au-delà de nous-mêmes… Agir sur notre puissance d’agir » s’inscrit dans la lignée du social impact movement lancé par Muhammad Yunus en novembre avec Emmanuel FABER.

Gabrielle Portnoi a des parents déficients auditifs qui ont été « une grande source d’inspiration ». Sa mère et son père parlaient la langue des signes, il fallait les aider à répondre aux administrations… (Comme ses parents, il y a 500 000 sourds profonds en France). Mais les enfants quittent un jour le foyer familial. Quand Gabrielle entre à HEC entrepreneur, elle a déjà pu observer que les personnes sourdes, vivant dans un monde visuel, sont très douées dans les arts visuels puisqu’elles s’expriment par la peinture, le graphisme, l’audio-visuel. Certes, « ce sont d’excellents réalisateurs-monteurs… mais ils ne réussissent pas à se vendre.» Elle voulait travailler avec eux.

Gabrielle Portnoi a fondé La Manufacture Digitale, agence de communication et Entreprise Adaptée (Paris) mêlant des sourds et des entendants.

Franck Pruvost est né très malvoyant, mais il a pu se représenter « une banque d’images » dans son enfance. Deux sentiments lui sont vite apparus, un sentiment de protection et le fait que pour réussir, il devrait être meilleur que les autres car le marché du travail fait peu de place aux personnes handicapées. Dans le monde des autres, celui des voyants, Franck est comme un voyageur à l’étranger, il n’a pas les codes. S’il veut inter-agir, il doit capter des signaux qu’il ne voit pas. Il est parvenu à décrypter son environnement et a compris comment il y était parvenu. C’est grâce à la « sensibilité » qu’il a développée.

Son cabinet : Sensitive Ways intervient dans la communication, le management, la GRH… Il propose « une sensibilité à développer comme un outil pour développer la performance, un outil de compréhension de son environnement pour construire de la richesse humaine ».

Après la conférence, Franck a dit son envie de partager avec Louis Debouzy, fondateur d’Amabilis, société de services aux personnes, avec Anne-Laure Baudrillart, fondatrice de Handimagine.

Louis, lui-même en situation de handicap, voit comment les intervenantes à domicile travaillent chez lui. Il a été client de services d’assistance à personnes à New-York et Paris. Amabilis s’inspire du modèle anglais et américain où l’aidant, gouvernante ou major d’homme, est un partenaire pour les personnes en grande dépendance. Après avoir travaillé 10 ans en PME, Anne-Laure s’est « lancée dans l’aventure » cette année, comme consultante RH, pour développer dans les PME qu’elle connaît bien, leur mission handicap.

Anne-Laure Baudrillart a très envie d’intervenir dans les écoles et Franck Pruvost a challengé HEC pour qu’elle développe des axes de recherche sur « le handicap et les compétences inattendues, l’impact de la différence sur la performance et développe l’emploi des travailleurs handicapés dans les grandes entreprises ». Et de conclure _ « HEC pourrait faciliter les rencontres sur le marché du travail en trouvant des stratégies innovantes ».

Christophe Baillat

[email protected]

La soirée était animée par Camille de Monredon (Master HEC Sustainability and Social Innovation 2016 -2017) et Corentin Voiseux (HEC 2014 et co-fondateur de Hypra) sous l’œil de Lise Penillard, Directrice exécutive du Master Sustainability and Social Innovation et dans le cadre de la chaire SnO : Society and Organization. Un événement co-financé par : NET IMPACT, le Centre « Société et Organisations » et le Centre d’Entrepreneuriat

Lien vers la conférence sur Youtube. https://www.youtube.com/watch?v=Zu8hSlZ-x_Y

Le fil d’actualité de la conférence sur twitter:

Ecoles, Enfance, Val d'Albian

Anglais Ludique à Saclay – Ouverture des inscriptions pour les nouveaux arrivants

Juin 19, 2016

« SPEAK WITH MARTHA »

Pour les CP, CE1, CE2, CM1, CM2, 6ème et 5ème

 

INSCRIPTIONS OUVERTES AUX NOUVEAUX ARRIVANTS…

 

Inscrivez votre enfant à des séances d’anglais très ludiques,

pour pratiquer l’anglais en jouant, chantant et en s’amusant.

Les séances se dérouleront sous forme de jeux, théâtre, sketches,

mîmes, reportages, interviews, défilés de mode,

théâtre de marionnettes, jeux de société en anglais, etc.

 

Lundi, mardi, jeudi et vendredi à 16h10

Mercredi 15h15 et 17h30

Lundi et vendredi 17h20

 

Les séances de 16h10, je récupère votre enfant

à 15h45 à la sortie de l’école (Saclay Val).

 

POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS :

Martha Boitard tel. 06 63 18 99 18

91400 Saclay Val d’Albian

[email protected]

Association, Ecoles, Enfance, Sport

L’école Thomas Gobert du Val d’Albian a participé à la course d’Action Contre la Faim en faveur d’Haiti

Mai 21, 2016

Action Contre la Faim

Mme Dutruel et elles enfants au départ de la course

Les deux classes de CM1 et CM2, sous l’impulsion de la directrice Mme Dutruel, ont couru hier, vendredi 20 mai, lors la 19ème édition de la Course contre la Faim. Plus de 1 300 établissements se sont mobilisés autour de ce projet pédagogique et solidaire. A travers la France, 286 000 élèves se sont engagés avec un objectif commun : parcourir le plus de kilomètres possibles afin de collecter un maximum de fonds pour soutenir les programmes de l’association et faire reculer la faim dans le monde.

Bravo aux enseignants pour cette initiative qui a réunis enfants et parents autour de ce projet fédérateur ! La très grande majorité des enfants ont réussi à courir 9km et certains même 10km !

En 2015, plus de 3,6 millions d’euros ont été collectés grâce à la détermination des 277.000 élèves participant à la course contre la faim. Un record ! Ces fonds ont permis de soutenir les programmes de l’association Action contre la faim, au Burkina Faso et dans des missions impactées par la crise syrienne, mais aussi en Ethiopie, en Haïti, ou en République Centrafricaine. Cette année, les bénévoles, les enseignants et les salariés d’Action contre la Faim, sont de nouveau mobilisés pour encourager ces centaines de milliers de jeunes à se dépasser et à apporter une aide toujours plus importante aux victimes de la faim. Les fonds collectés seront notamment reversés aux programmes d’aide d’Action contre la Faim en Haïti.

Courir pour Haïti

Action Contre la Faim

Clementine, Hermeline et Lisa ont couru 9km et gagné 218€

 

Action Contre la Faim

Hermeline et Emma

Cette année, les élèves vont courir pour Haïti, pays où plus de 2,6 millions de personnes vivent en état d’insécurité alimentaire et 23,40 % des enfants de moins de cinq ans, souffrent de malnutrition chronique. En amont de la course, les participants ont été sensibilisés et informés par des intervenants d’Action contre la faim, sur le contexte de ce pays, ainsi que sur les actions menées auprès des populations touchées par la malnutrition.

Si vous avez des jeunes de CM1 ou CM2 dans votre entourage, ils vous ont peut–être sollicités pour que vous les sponsorisiez. En effet, le principe est le suivant : chaque jeune cherche des parrains dans son entourage qui s’engagent à lui verser une petite somme par kilomètre parcouru le jour de la course.

Agenda, Ecoles, Enfance

Des nouvelles de l’Ecole Démocratique Paris-Saclay

Mai 15, 2016

Marie Gervais sera l’une des intervenantes de la conférence Optimiste Numérique le 23 juin au Proto 204 à Bures-sur-Yvette. En attendant elle nous informe sur les avancées de son projet.

C’est l’heure d’agir !

Le temps passe… Septembre s’approche à grands pas et, malgré l’enthousiasme suscité par la création d’une école démocratique sur le plateau de Saclay, nous n’avons toujours pas trouvé de local…

Vous êtes nombreux à vouloir agir et à proposer vos compétences depuis le début 2016: le moment est venu pour vous de nous aider concrètement !

Vous avez des savoir-faire ?
Vous connaissez des maires, des élus, des entreprises, des associations qui peuvent nous ouvrir des portes, nous aider concrètement ou financièrement ?
Vous désirez vous investir dans une mission précise ?

Nous avons besoin de vous, de vos compétences, de vos idées et de vos réseaux !

Pour cela, venez nous rejoindre lors de notre prochaine réunion publique !

Elle aura lieu le lundi 23 mai
de 19h à 21h30
à la MJC Cyrano de Gif-sur-Yvette

Notre format de réunion sera désormais un peu différent :

Après un état des lieux de l’avancement du projet (15/20 minutes – qui vous présentera de façon transparente les 2 pistes de locaux à l’heure actuelle -),
nous vous proposons de travailler à nos côtés autour de thématiques pratiques, liées à l’actualité du projet !

Les ateliers prévus :

  • le local (réfléchir aux pistes en cours, trouver de nouveaux contacts, récupérer des fournitures…)
  • levée de fonds (plateformes de prêts, campagne de crowdfunding, appel à mécène, candidatures pour fondations…)
  • création de réseaux de compétences et savoir-faire (partenariats avec associations, entreprises, grandes écoles…)

Toutes vos idées, liées à l’actualité du projet, sont également les bienvenues !
Chaque atelier sera ouvert à tous, dans un climat d’écoute et de liberté (possibilité de passer d’un atelier à un autre) et sera animé par un distributeur de parole et un « secrétaire ».
Un compte-rendu global sera ensuite partagé sur nos réseaux sociaux.
La compréhension profonde de notre philosophie demande beaucoup de lecture, d’échanges et de cheminement personnel.
Mais devant le besoin d’oeuvrer désormais concrètement pour la création de l’école et afin de vous permettre de participer activement aux échanges, nous avons décidé de ne pas organiser de temps de « question-réponse » autour de la philosophie du modèle lors de cette réunion publique.

Nous vous invitons donc très fortement à en apprendre en amont le plus possible via les différentes ressources proposées sur notre site internet et à lire les derniers articles écrits par Marie sur le blog de l’Ecole Dynamique.

Pour que nous puissions organiser la salle au mieux, merci de nous prévenir de votre présence !

MJC Cyrano
160 Avenue du Général Leclerc, 91190 Gif-sur-Yvette, France
Quand
lundi, 23 mai 2016
19:00 — 21:30 CEST
Contactez-nous
Ecole Démocratique Paris-Saclay
[email protected]

L’Ecole Démocratique Paris-Saclay à commencer à développer des liens avec CentraleSupelec !

Marie et Ramin sont allés échanger le mois dernier avec l’équipe de Centrale chargée de l’innovation pédagogique pour parler de leur expérience concrète à l’Ecole Dynamique.

Du côté du projet de l’école Paris-Saclay, nous avons à coeur de créer des partenariats auprès des élèves et des professeurs désireux de changer de paradigme. Plusieurs personnes au sein de Centrale sont motivées pour nous aider à créer l’école et son tiers-lieu.

Un partenariat qui s’annonce plein de promesses !

Un modèle qui prend toujours plus d’ampleur !

– le réseau EUDEC France compte désormais près de 30 projets de création d’école démocratique (de type « Ecole Dynamique » ou non)

– le modèle déteint sur des écoles déjà expérimentées, comme La ferme des enfants de Sophie Rabhi, qui a accueilli en avril l’équipe de l’Ecole Dynamique pour l’aider à transiter vers un modèle d’école démocratique

– à ce sujet, Ramin fera un 2nd TED talk lors du TEDxIHE Paris le 21 mai (en anglais) : « transforming schools into democratic communities »

Découvrez enfin le rapport d’activités 2015 de l’Ecole Dynamique, très encourageant pour la création et la pérennité d’un projet identique sur le plateau de Saclay !

Ecoles, Enfance

Le projet d’Ecole Démocratique Paris-Saclay en très bonne voie

Mar 8, 2016

Marie Gervais

Marie Gervais

Les lecteurs de monSaclay.fr se souviennent de la rencontre avec Marie Gervais lors du premier Tedx Saclay.

Voir l’interview vidéo de Marie.

Aujourd’hui elle partage avec nous le compte rendu de la seconde réunion publique de l’Ecole Démocratique Paris-Saclay.

Le projet de L’Ecole Démocratique Paris-Saclay se construit avec vous !

Le 26 janvier dernier à la MJC de Gif-sur-Yvette avait lieu la deuxième réunion publique du projet de création de l’Ecole Démocratique Paris-Saclay.

21 personnes étaient présentes, dont les 5 membres d’équipe de la future école, dans une ambiance conviviale : un petit verre de jus de fruit et quelques ravitaillements faits-maison apportés par certains parents et visiteurs.

Le temps de quelques échanges à bâtons rompus, le groupe s’installe en cercle et l’écoute devient très fine lors des présentations : membres de l’équipe, parents ou futurs parents, enseignants du primaire ou du supérieur, professeurs en retraite passionnés d’éducation, chercheurs, habitants de Gif et alentours, de Limours jusqu’à Antony, et simples curieux.

Tous réunis autour d’un même centre d’intérêt : l’enfant.

L’enfant et sa place en tant que personne dans une société où, s’il a gagné dans l’histoire ce statut d’enfant qu’il n’a pas toujours eu, il n’a en revanche toujours pas gagné dans les écoles celui de personne à part entière, investie du droit le plus fondamental après celui du droit à la vie : celui d’être maître de son esprit et de ses pensées et de décider lui-même comment il va explorer le monde, d’évaluer lui-même ses propres expériences et celles des autres. En bref, de construire les bases d’un personnalité autonome, confiante et intégrée.

Cette philosophie de l’enfant ne se résume certes pas à ces quelques lignes qui n’en montrent qu’un des aspects. Elle pose question, séduit, intrigue.

D’où l’importance et la nécessité de ces réunions publiques où la parole s’organise librement dans des temps non chronométrés mais selon un ordre rigoureux et organisé (comme il en va dans les écoles démocratiques de type Sudbury comme l’Ecole Dynamique, et servant de modèle à la future école du plateau de Saclay).

D’où l’importance de ces moments d’écoute intense où l’effort de pensée se fait jour dans des questions fondamentales, très concrètes ou plus spécialisées : “Qu’est-ce qu’apprendre ?”; “Que faites-vous dans votre école quand un enfant demande un cours ?” ; “Y-a-t-il des notes, un programme ?”; “Qu’est-ce que le Conseil de Justice dans le modèle Sudbury ?”; “En quoi le modèle Sudbury diffère-t-il de celui de Summerhill ?”, etc.

Cet effort de pensée et de clarification du modèle proposé s’enrichit aussi des témoignages des participants. Plusieurs parents ont essayé différents modèles alternatifs mais continuent de s’interroger. Mathilde, mère d’un enfant de 2 ans et passionnée par les questions d’éducation depuis sa grossesse, s’enthousiasme : “ce que je trouve extraordinaire dans l’école de type Sudbury, c’est une richesse d’option que je ne pense pas pouvoir offrir seule à ma fille”.

Les heures défilent mais les questions ne tarissent pas malgré un début de fatigue : “Êtes-vous inspectés et que faites-vous pour préparer ces éventuelles inspections?”; “Comment se règle la question de l’obéissance ? Il n’y a pas d’obéissance ?”; “Quelle place accordez-vous à la nature ? L’école donnera-t-elle accès à des espaces naturels ?”; “Et les jeux vidéos ? Laissez-vous l’enfant jouer tout son temps aux jeux vidéos ?”

Après 3 heures d’échanges non stop, la réunion touche à sa fin avec l’évocation des nouvelles toutes chaudes pour le projet :

la prochaine mise en ligne du site internet de l’Ecole Démocratique Paris-Saclay, le dépôt des statuts de l’association, un souhait très fort d’être prêts à ouvrir en septembre 2016, des pistes de lieux d’accueil intéressantes, en particulier un partenariat que l’équipe souhaite fortement développer avec l’université d’Orsay déjà très intéressée.

Alexandre, Céline, Katharina, Marie & Priscillia

Depuis cette réunion nous avons reçu 5 propositions pour de futures inscriptions et continuons de recevoir chaque semaine des messages de personnes très fortement motivées pour inscrire leurs enfants ou en savoir plus sur le projet.

Prochaines réunions

RDV pour la prochaine réunion le mardi 15 mars à 19h à la MJC de Gif-Sur-Yvette qui a la gentillesse de nous accueillir dans ses locaux pour toutes nos futures réunions !

Pour que nous puissions vous accueillir au mieux et adapter la salle au nombre de participants, merci de nous informer de votre présence et de celle d’un accompagnateur éventuel.
Pour cela, écrivez-nous à [email protected]

– A titre informatif, les prochaines réunions auront lieu les lundis soir suivants : 11 avril, 23 mai & 20 juin

Ecoles, Enfance, Plateau de Saclay

Nouvelles du projet de création d’une école démocratique de type Sudbury, sur le plateau de Saclay !

Jan 13, 2016

Nous relayons ici la newsletter de l’école démocratique.

Les lecteurs se souviendront de l’interview de Marie Gervais en novembre dernier.

Le projet avance :

Concernant la recherche d’un local pour l’école, nous avons pris contact dernièrement avec l’EPPS (Etablissement Public Paris-Saclay) ainsi qu’avec l’Université d’Orsay. Nul doute que cela va nous ouvrir des pistes intéressantes !

La création de notre site internet est en cours. Vous pourrez y retrouver toutes les informations pratiques, une présentation détaillée de notre philosophie ainsi qu’un portrait des membres de notre équipe.

Nous déposerons également ce mois-ci les statuts de notre association.

Pour finir, nous sommes heureux de vous annoncer que le TED Talk de Ramin Farhangi au TEDxSaclay en novembre dernier, « Pourquoi j’ai créé une école où les enfants font ce qu’ils veulent », sera très bientôt disponible en ligne !

Notre prochaine réunion publique

Elle aura lieu le mardi 26 janvier, à partir de 19h.

Nous sommes toujours à la recherche d’une salle facilement accessible, sur les villes de Gif, Bures, Orsay… Si vous connaissez un lieu disponible gratuitement, n’hésitez pas à nous en parler !
Vous recevrez l’indication du lieu via cette mailing list dès que nous l’aurons trouvé.

Vous pouvez vous inscrire dès maintenant par email (en indiquant le nombre de participants) via [email protected].

Si vous venez par le RER nous organiserons un service de covoiturage pour rejoindre la salle. Merci donc de nous le préciser également dans votre message.

Quelques liens…

La présentation du projet de Saclay sur le blog MonSaclay

– Pour continuer à approfondir notre philosophie, retrouvez les derniers articles de Marie et d’autres membres de l’Ecole Dynamique sur le blog de l’école :
https://ecoledynamiqueparis.wordpress.com/

– Découvrez le témoignage vidéo d’un élève de 15 ans à l’Ecole Dynamique, Laélien. Le 1er d’une belle série !

A bientôt !

Céline, Katharina, Finn, Marie & Priscillia

Ecoles, Enfance, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Vidéo – Marie Gervais auteur et fondatrice d’une école dynamique sur le plateau de Saclay

Nov 17, 2015

Questions à Marie Gervais co-fondatrice de l’Ecole Dynamique

Qu’est-ce que l’Ecole Dynamique ?

L’Ecole Dynamique, qui a ouvert ses portes en septembre 2015 dans le 13è arrondissement à Paris, se définit comme une école démocratique, un modèle qui existe depuis un certain temps mais qui est encore très peu connu et développé en France. Les écoles démocratiques rassemblent les écoles dites “libres”, comme l’école Summerhill, créée par Neill dans les années 20 en Angleterre et toujours ouverte, et les écoles Sudbury, qui connaissent un succès grandissant depuis les années 70 partout dans le monde. En Europe, il existe aujourd’hui une quarantaine d’écoles démocratiques, dont une qui a ouvert à Dijon en mai 2014 et fonctionne selon le principe de la sociocratie (l’Ecole de la Croisée des Chemins). En France, Bernard Collot, ancien instituteur de classe unique, a développé et théorisé une approche très similaire à Sudbury depuis les années 60 : l’école du 3ème type (le 1er étant l’école traditionnelle et son approche verticale de l’enseignement et le 2nd type les pédagogies alternatives comme Montessori, Freinet, Steiner…). Il existe une école du 3ème type à Paris 12ème depuis 2010 : la Maison des Enfants.

Concernant le modèle “Sudbury” en particulier : c’est en 1968 que Daniel et Hanna Greenberg ont fondé dans le Massachussets la Sudbury Valley School, qui existe toujours aujourd’hui, 45 ans plus tard, avec plus de 200 élèves de 4 à 19 ans, et qui représente toujours un modèle pour une cinquantaine d’écoles similaires dans le monde. Bien que toutes uniques, elles vivent selon les mêmes principes (le multi-âge, l’élève seul auteur de ses apprentissages et l’égalité adulte-enfant) et les 2 organes propres au modèle, le Conseil d’école et la Commission de Justice.

L’Ecole Dynamique est un cadre dans lequel les enfants sont auteurs et responsables de leur propre éducation, au sein d’un collectif d’âges mélangés, de 3 à 19 ans. Ils y sont libres de déterminer leurs objectifs d’apprentissage. Avec une même légitimité accordée à toutes les entreprises et tous les domaines de la connaissance et sans contrainte de programme ni de temps, ils peuvent ainsi décider de jouer, explorer et pratiquer leurs passions librement. Les parents et les membres du personnel leur font confiance pour s’autoréguler et s’autoévaluer dans leurs apprentissages. Avec la responsabilité de soi comme « compétence pilier » servant de terreau pour développer toutes les autres compétences utiles à la vie, les enfants des écoles Sudbury bénéficient d’une éducation personnalisée à 100% qui leur permet d’entrer dans la vie adulte pleinement outillés pour contribuer à une société en pleine révolution à l’ère du numérique.

Comment, sans structures ni règles, faire passer un savoir ?

Nous sommes une école, une vraie : voilà une première structure. Il n’y a pas d’enseignants, mais un groupe d’adultes responsables et avancés sur le chemin de la connaissance de soi. Le reste de la structure, ce sont les élèves eux-mêmes et le rôle du multi-âge, couplé à une responsabilisation totale de chacun via notre fonctionnement démocratique.

Nous sommes une structure extrêmement cadrée ! Nous ne sommes pas une “école libre”, et la première chose que nos élèves apprennent, c’est qu’on ne peut pas, qu’on ne doit pas confondre “liberté” et “permission”. Lorsque nous disons que, dans notre école, les élèves font ce qu’ils veulent, c’est uniquement dans le cadre très strict des règles de l’école, toutes discutées puis votées en collectif. Et nous sommes cernés de règles ! Celles-ci sont divisées en 2 grandes catégories : d’une part le respect absolu des membres et du climat de l’école (respect de chacun, sécurité affective, physique et morale, protection de la vie privée et commune, relations avec l’extérieur) et d’autre part les devoirs pour assurer le fonctionnement du collectif (assiduité, respect des organes de l’école, règles d’ordre et d’hygiène, service d’élu et de membre actif). Chaque transgression de règle conduit à un passage devant le Conseil de Justice, composé de 5 personnes (1 membre de l’équipe et 4 élèves de tous les âges) qui décident d’une sanction appropriée (les ¾ du temps, la sanction consiste en un simple rappel de la règle, mais il peut y avoir d’autres décisions, comme des interdictions temporaires d’exercer une activité, un chaperonage, voire – bien plus rare – une exclusion temporaire pour faute grave). Certains élèves, méfiants au départ, ont vite compris que le Conseil de Justice était un organe essentiel et protecteur, créé pour faire respecter la règle numéro 1 de l’école : la liberté et le respect de chacun au sein du collectif.

 

Par ailleurs, nous ne faisons pas “passer” de savoir pour la bonne raison que le savoir n’a besoin de personne pour passer ! Bien souvent les gens confondent enseignement et transmission : la transmission du savoir est naturelle et inhérente à la nature humaine : c’est en observant qu’on apprend. Les savoirs se transmettent et s’acquièrent par contact direct. Les apprentissages les plus profonds se font dans la curiosité et l’intérêt et uniquement au moment où l’élève est prêt à les recevoir…

Le meilleur exemple que je puisse donner, c’est celui des apprentissages premiers et fondamentaux de la langue maternelle et de la marche chez le jeune enfant. Que se passerait-il si l’on décidait subitement d’enseigner la marche, comme on enseigne l’écriture, la lecture ou les maths ? Et que, en plus, l’école décidait tout à coup d’avoir le monopole de cet apprentissage, que tous les parents se mettaient donc à croire que leurs enfants ont besoin d’un enseignant pour apprendre à marcher et que chaque enfant devrait apprendre de la même manière, au même moment ? “Non, ne mets pas ton pied ici”, “Non, ce n’est pas comme ça que tu y arriveras”, “Ne commence pas tout de suite, je vais d’abord t’apprendre la “grammaire” de la marche !”… Nul doute qu’on verrait fleurir de nouvelles étiquettes de “troubles” de la marche, de l’équilibre…

Nous sommes encore un peu en retard en France sur ce sujet, mais les apprentissages autonomes ont été depuis longtemps dépoussiérés aux Etats-Unis, notamment par des auteurs comme John Holt (“Les apprentissages autonomes” parus chez L’Instant Présent) ou Peter Gray (“Free to learn”). Les enfants apprennent très bien (et souvent mieux) seuls, lorsqu’ils sont motivés, dans un environnement riche et bienveillant.

Concrètement, parlez-nous d’une journée type

C’est un peu difficile encore, car l’Ecole Dynamique, que j’ai co-fondé avec 6 collègues à Paris, n’a que 2 mois d’existence… Nous sommes encore dans les travaux, dans un local provisoire, et il y a encore tellement à créer ! L’environnement n’est encore qu’une ébauche de ce qu’il sera.

Les élèves arrivent progressivement (l’école ouvre à 9h30 mais ils ont jusqu’à 10h45 pour arriver), s’installent devant leur ordinateur, devant un jeu de société ou dans le canapé pour discuter.

A 11h a lieu tous les jours notre Conseil de Justice, pendant 1h30. A l’Ecole Dynamique chacun est libre de manger quand il a faim, il n’y a donc plus de temps officiel pour le repas de midi, qui s’étend généralement de 10h30 à 14h passées ! Les plus petits jouent, dessinent, font des cabanes, échangent avec les ado. Certains vont faire un foot pendant que d’autres sortent le matériel créatif. 1 fois par semaine se tient notre Conseil d’Ecole : la participation y est libre mais c’est ici que se joue et se discute tout ce qui concerne l’école : règles, budgets, propositions de sorties et d’activités, demandes de visite de l’école, etc. Tout est sujet à débat, chacun a droit à la parole, dans le calme et le respect de chacun, et chacun a le même pouvoir : 1 voix = 1 vote. Les autres jours se tiennent des réunions d’équipe, les réunions de clubs créés par les élèves et/ou les réunions des diverses commissions (relations publiques, institution, local…).

Les inscriptions étant ouvertes toute l’année, nous recevons 1 à 2 nouvelles familles par semaine, pour des entretiens d’échange : à l’issue de ceux-ci commencent parfois la période d’essai de 2 semaines que nous proposons à tout nouvel élève !

C’est dans cet environnement riche et souple que les élèves peuvent vaquer tant qu’ils veulent aux occupations qui les intéressent.

Vous n’avez pas encore de retour d’expérience en France, ne jouez-vous pas avec le feu ?

Oui, c’est vrai : nous n’avons pas de recul. Le modèle Sudbury est américain, et il a largement fait ses preuves depuis presque 50 ans maintenant, dans la culture américaine, là où les grandes écoles (Harvard en tête) ont ouvert des filières d’entrée pour les élèves issus du unschooling (de l’Instruction En Famille) depuis les années 80 !

Nous sommes des pionniers en France car nous devons appliquer ce modèle à la culture française, et notamment pour la question de l’accès aux études. Dans notre pays, les processus d’admission des universités et grandes écoles restent encore quasi exclusivement tournés vers les dossiers et les notes…

De nombreux parents (pour être même plus précise : de nombreux papas !) s’inquiètent du futur de leurs enfants à travers le prisme du BAC (j’ai écrit un article du blog à ce sujet : https://ecoledynamiqueparis.wordpress.com/2015/10/28/question-de-papa/).

Je n’ai pas de réponse, car nous n’avons encore rien de concret… Je ne peux pas prédire l’avenir, je ne peux pas rassurer les parents sur cette question. Tout ce que je peux dire, c’est que le seul temps que nous pouvons vivre, c’est le présent. Le futur n’est que projection et supposition. Je comprends parfaitement cette crispation et cette inquiétude, je suis moi-même maman (de deux enfants de 8 et 10 ans). Qui nous dit que dans 5 ans, 10 ans, 15 ans, les choses n’auront pas évolué ? Il y a une vraie révolution en marche, beaucoup de voix s’élèvent et parlent de cette nécessité aujourd’hui de dépasser les vieux modèles et de proposer autre chose.

De plus, comment le système pourrait évoluer si personne ne vient jamais proposer cet “autre chose” ? Si personne ne tente d’ouvrir une dimension nouvelle ? Je refuse de croire qu’on ne peut rien faire, et que rien ne changera jamais !

Ce côté pionnier fait très peur à certains parents, nous ne cherchons pas à le cacher, au contraire. Mais l’expérience a montré que les élèves qui sortent d’une école démocratique de type Sudbury ont pu aller très loin dans leur passion : ce sont des ados qui savent ce qu’ils veulent, qui sont motivés, qui ont eu le temps et le loisir de faire des choix réfléchis, qui se connaissent suffisamment pour entreprendre. Nous serons là pour les aider à monter un dossier pouvant remplacer notes et évaluations. Certains jeunes pourront également décider de réintégrer le lycée s’il leur faut passer par là. Une fois qu’on a la motivation et la passion, aucun obstacle ne semble insurmontable.

Et je me prends à rêver que, si nous nous installons au coeur du plateau de Saclay, nous saurons faire bouger les choses de l’intérieur, en développant des liens et des réseaux avec toute cette richesse de savoirs-faire qui nous entoure !

Quel est votre rôle au sein de cette école ?

Le rôle d’adulte au sein d’une école démocratique est d’un modèle totalement nouveau. Il a été explicité par Daniel Greenberg, le fondateur de la 1ère école Sudbury dans le monde, comme “l’art de ne rien faire”. J’ai écrit 2 articles pour approfondir cette idée qui est vraiment, de prime abord, difficile à appréhender, surtout en quelques lignes… Je vous invite donc à lire ces articles :

https://ecoledynamiqueparis.wordpress.com/2015/09/16/lart-de-ne-rien-faire/

et https://ecoledynamiqueparis.wordpress.com/2015/10/31/lart-de-ne-rien-faire-2/

Ce rôle va à l’encontre de tout ce que l’on a construit comme représentation de la position de l’adulte vis à vis de l’enfant dans le cadre de l’apprentissage. Comprendre en profondeur et intégrer cette vision demande beaucoup de lectures et d’échanges, de discussions. Et en ce qui concerne sa pratique, Daniel Greenberg a écrit qu’il fallait des années pour réussir l’art “de ne rien faire” !

Pourquoi vouloir ouvrir une école sur le plateau de Saclay ?

C’est d’abord parti d’une raison très pratique et personnelle : j’ai co-fondé l’Ecole Dynamique sur Paris mais j’habite Gif, et pour mes enfants qui ont rejoint les rangs de l’Ecole depuis peu, le temps de trajet est vraiment contraignant… Plusieurs de mes voisins sont intéressés par la philosophie mais dans l’impossibilité d’envoyer leurs enfants sur Paris, l’idée a commencé à germer de créer une école par ici… Enfin, avant de rencontrer Ramin Farhangi, initiateur de l’Ecole Dynamique, j’étais en train de créer mon propre projet d’école dans mon coin ! La boucle est bouclée : me voici désormais porteuse d’un projet qui peut s’appuyer sur une expérience récente mais sur une équipe forte !

La localisation de l’école n’est pour le moment pas encore définie. Nous commençons tout juste à prospecter du côté des locaux (qui doivent être si possible déjà aux normes ERP). Ce qui est sur, c’est que l’environnement du plateau de Saclay est d’une grande richesse pour la philosophie de notre école qui se veut un centre éducatif ouvert, totalement décloisonné et en interaction avec son environnement culturel et social et les institutions qui l’entourent ! Chercheurs, Fablab, grandes écoles : le plateau de Saclay, avec son ambition de devenir une plaque tournante de la création et de l’innovation, regroupe savoirs-faire et expertises dans le creux de la main et met en avant des étudiants porteurs de projets plein d’avenir.

Je pense qu’il est devenu primordial de commencer dès en amont, c’est-à-dire dès l’enfance, avec une école qui ouvre l’enfant à tous ses potentiels et lui permet de devenir un étudiant puis un adulte confiant, agissant dans la coopération depuis son plus jeune âge et qui a su donner du sens à ses apprentissages. Les enfants ayant grandi dans une éducation centrée sur leurs talents et leurs projets (qu’il s’agisse du modèle des écoles démocratiques comme Sudbury ou du unschooling) sont des jeunes adultes plein de dynamisme et de projets, autonomes et plein de confiance en eux, qui ont également une vision juste de leurs potentiels et de leur rôle de citoyen.

Je pense donc que le plateau de Saclay aurait beaucoup à gagner à voir s’installer (et à financer ;)) une école de ce type, une école qui, dès le plus jeune âge, ouvre l’enfant à tous ses potentiels pour en faire des adultes épanouis et solidaires, autonomes et dynamiques.

Il pourrait ainsi devenir un centre d’innovation pédagogique, en attendant que l’Etat accepte, au nom de la liberté de pédagogie, de financer les créations d’école…

J’espère que la diffusion prochaine du TED Talk de Ramin au TEDx Saclay aura des répercussions positives sur notre projet !

Pensez-vous que les parents vont vous suivre ?

Oui, je n’en doute pas ! Il y a de plus en plus de parents qui se questionnent par rapport au modèle de l’instruction classique. Des parents qui voient leurs enfants en souffrance, d’autres qui s’inquiètent de ne pas voir leurs enfants s’épanouir comme ils le devraient… J’ai utilisé dans un de mes articles du blog de l’école l’image du tapis roulant, sur lequel nous déposons nos enfants tous les matins : sont-ils heureux d’aller à l’école ? De découvrir le monde, d’explorer l’éventail de leurs possibles ? Cela nous semble tellement normal, tellement obligatoire, comme s’il n’y avait pas le choix. Et dans les faits, c’est souvent le cas. Mais au nom de quoi ne pourrions-nous pas, parents, choisir le mode d’instruction qui convient le mieux à nos enfants ?

Pour sauter le pas, certains parents ont simplement besoin de savoir qu’ils ne sont pas seuls. Ce genre d’école fait souvent effet boule de neige : à plusieurs, on est plus forts ! Au sein de l’école mais également en France : depuis l’ouverture de l’Ecole Dynamique et grâce au développement de nos réseaux sociaux ainsi que nos portes ouvertes mensuelles, 12 projets similaires sont en train de naître aux 4 coins de la France !

De plus en plus de parents ont soif d’autre chose, d’un modèle plus épanouissant et surtout plus personnalisé pour leurs enfants. Je ne dis pas que notre école est la solution : je crois au contraire profondément à l’ouverture du paysage éducatif, au besoin et au droit de chacun de choisir. Comme le disait Ramin dans son TED talk, au lieu d’une instruction obligatoire, proposons une liberté d’instruction !

Si les lecteurs veulent s’agencer à vos côtés, que doivent-ils faire ?

Ils peuvent déjà approfondir la philosophie de notre modèle en plongeant dans le site internet de l’Ecole Dynamique Paris (http://www.ecole-dynamique.org/) et ses réseaux sociaux dont je suis la responsable, et notamment dans le blog sur lequel j’écris 1 à 2 articles par semaine (https://ecoledynamiqueparis.wordpress.com/)

Cette étape est primordiale, tant notre modèle est nouveau et demande une déconstruction et un désapprentissage préalables.

Ils peuvent ensuite nous contacter via cet email : [email protected]. Nous sommes pour le moment 3 membres d’équipe (Katharina et Céline m’ont rejoint dès qu’elles ont eu vent du projet), et nous allons organiser des réunions d’informations et d’échanges, car c’est la seconde et tout aussi cruciale étape ! J’en profite pour glisser une petite annonce : nous sommes à la recherche d’une salle gratuite pour organiser ces réunions d’échange, sur Gif et ses environs, 1 à 2 soirs par mois 🙂

Les réunions seront ouvertes à toute personne intéressée par notre projet : parents, curieux désirant apporter un savoir-faire, une compétence…

C’est en créant des ponts et en favorisant les collaborations que ces projets peuvent se développer et voir le jour. Créer des réseaux, favoriser des rencontres, partager les savoirs-faire : c’est de tout cela dont notre philosophie se nourrit !

 

Marie Gervais

[email protected]

 

 

Page Auteur de Marie Gervais

Association, Ecoles, Enfance, Info Citoyen, Val d'Albian

Réunion de rentrée FCPE Val D’Albian Jeudi 17 Septembre

Sep 11, 2015

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Le Forum des associations de samedi dernier nous a permis de rencontrer beaucoup d’entre vous, et nous vous remercions chaleureusement !
Tout au long de l’année, la FCPE s’engage et s’investit auprès des équipes enseignantes et de la mairie pour améliorer le cadre de vie à l’école et assurer l’épanouissement de nos enfants. Au sein de l’association, chacun peut s’impliquer en fonction de ses préoccupations et centre d’intérêts : l’enseignement, les activités périscolaires, la qualité de la restauration, différentes manifestations (défi lecture, fête de l’école…), les sujets ne manquent pas ! Cette année verra aussi des aménagements sur les nouveaux rythmes scolaires. Après s’être fortement mobilisé l’année dernière sur les réflexions et échanges sur le projet avec la municipalité, nous suivrons attentivement leur mise en place et seront force de proposition sur des ajustements si cela s’avère nécessaire.
Nos réunions sont avant tout un lieu d’échange et de convivialité, chacun participe et partage ses idées. Si vous souhaitez vous investir et agir avec nous dans notre vie associative ou bien simplement s’informer et échanger, vous êtes bienvenus ! Et c’est avec plaisir que nous vous accueillerons lors de notre prochaine réunion de rentrée le Jeudi 17 septembre, 20h30, salle Gouebaud du centre Loisir et Culture.

A très bientôt !

Votre association FCPE

Association, Ecoles, Enfance, Val d'Albian

Ecole Pauline Kergomard du val : la cinquième classe est ouverte !

Sep 3, 2015

Mercredi en fin de journée, nous avons appris que l’inspection d’académie officialisait la réouverture de la cinquième classe à l’école maternelle Pauline Kergomard. Le comptage réalisé par l’inspectrice le jour de la rentrée était établi à 123 élèves, soit entre le seuil de fermeture (120) et le seuil de blocage (125).
Nous nous réjouissons donc de cette décision, qui évite aux enfants et aux enseignants de se retrouver avec des classes à plus de 30 élèves.
L’implication des parents, des enseignants et de la mairie, qui se sont mobilisés depuis plusieurs mois sur ce sujet, a été récompensée : notons que les élèves étaient bien tous présents au comptage, ou bien les justificatifs d’absence avaient été fournis. Cette cinquième classe permettra de diminuer le nombre d’enfants par classe, et donc de permettre aux enfants de mieux s’épanouir en réalisant leurs activités, et aux enseignants de consacrer plus de temps à chaque enfant.

Vos associations de parents d’élèves AILEVS et FCPE

Association, Ecoles, Enfance, Val d'Albian

Ecole maternelle VAL – Risque de fermeture de classe

Août 29, 2015

Nous sommes toujours sous le coup d’une potentielle fermeture de classe dans notre école Maternelle Pauline Kergomard au Val.

Actuellement 123 élèves sont inscrits (+1 en attente de décision). Le seuil pour fermer la 5e classe est de 120 élèves, celui pour la maintenir est de 125 élèves.

Un comptage des élèves présents aura lieu le jour de la rentrée par l’inspection académique. C’est sur la base de ce comptage que la décision du maintien ou de la fermeture de la classe sera prise.

Aussi la présence de tous les enfants est indispensable mardi 1er septembre 2015.

Si votre enfant ne pouvait être présent le jour de la rentrée, merci de contacter la directrice de l’école Mme Gagnière (01 69 41 85 64 – [email protected] ) afin de lui remettre un justificatif d’absence.

Sans ce justificatif d’absence, votre enfant ne sera pas comptabilisé dans les effectifs.

Merci à tous de votre implication.

Vos associations de parents d’élèves,

AILEVS et FCPE

Bourg, Comité de Quartier du Val, Ecoles, Info Citoyen, Val d'Albian

La cigarette électronique pour les Ados

Avr 13, 2015

La cigarette électronique à la Fraise connaît un franc succès auprès de nos ados au Collège Alain Fournier d’Orsay !

A la sortie du Collège aujourd’hui, je ne cache pas ma surprise en observant le nombre d’élèves de 4ème et de 3ème se mettre à vapoter avec fierté à peine ont-ils franchi la grille. Au hasard, j’interroge quelques uns d’entre eux, qui me répondent avec aplomb que c’est de la vapeur d’eau, et je dois dire que l’odeur de fraise qui s’en dégage n’est pas désagréable…

Ils se sont procurés ces cigarettes électroniques auprès d’un copain qui connaît un copain qui connaît une dame à l’extérieur de l’Etablissement… Outre le fait que la vente aux mineurs est interdite, nous n’avons aucune idée de la provenance de ces modèles. Sont-ils conformes aux règles sanitaires en vigueur ou bien des copies douteuses telles que celles qui commencent à inonder le marché ? Cette question les indiffère …

 

J’observe que certains vapotent même ostensiblement dans le bus qui s’apprête à les acheminer vers Saclay à la sortie des cours.

A mon retour à la maison, je réalise que je ne connais pas grand chose sur la réalité des risques du vapotage. Alors je recherche sur Internet sur mon moteur de recherche favoris : « cigarette electronique pour les ados » :

  • https://www.tabac-info-service.fr/Vos-questions-Nos-reponses/04_Questions-mises-en-ligne/Cigarette-electronique-ado
  • http://www.liberation.fr/monde/2014/08/26/les-cigarettes-electroniques-de-graves-menaces-pour-les-adolescents_1087194
    •  « La cigarette électronique, avec ou sans nicotine, n’est pas un produit de consommation anodin, car – même si elle en comprend moins que la cigarette traditionnelle- elle contient aussi des produits toxiques. Dans l’état actuel des connaissances, il n’est pas démontré que la cigarette électronique soit sans danger. »
    •  « Profondément préoccupant ». « Si des adolescents qui n’ont jamais fumé de tabac se mettent à utiliser des cigarettes électroniques, cela est profondément préoccupant car ils s’exposent délibérément à la nicotine, une substance provoquant une puissante accoutumance », estime Roy Harrison, professeur de santé environnementale à l’Université de Birmingham.
    • «Les preuves existantes montrent» que les cigarettes électroniques «ne sont pas de la simple ‘vapeur d’eau’» comme le disent souvent leurs fabricants, a affirmé l’OMS. Aussin,leur usage «pose de graves menaces pour les adolescents et foetus», poursuivent les experts.
    • De plus en plus courant. L’été dernier, un rapport des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) indiquait que l’usage de la cigarette électronique chez les jeunes non-fumeurs a triplé de 2011 à 2013. « Non seulement la nicotine est très addictive, mais elle peut toucher le développement du cerveau chez l’adolescent », mettait alors en garde les CDC.

Fort heureusement, 20 Minutes est là pour me rassurer:

Et Norman pour me présenter sa synthèse implacable sur le sujet :

 

Il serait peut-être temps d’engager une campagne de sensibilisation au sein du Collège afin que nos jeunes fassent leur choix en connaissance de cause… Et vous, comment abordez-vous ce sujet avec votre ado ?

Gildas

 

Ecoles, Enfance, Info Citoyen

Ecole maternelle au Val: inscrivez-vous dès que possible pour la rentrée 2015

Mar 17, 2015

Comme vous le savez, l’inspection d’académie demande très tôt une évaluation des effectifs pour la rentrée prochaine. A ce jour, nous nous dirigeons vers la fermeture d’une classe.
Actuellement 5 classes sont ouvertes à l’école maternelle Pauline Kergomard du Val.

Pour les futurs « petite section », nous vous invitons donc à vous inscrire très rapidement en mairie pour assurer la prise en compte des effectifs réels dans le comptage, et éviter des classes potentiellement surchargées à la rentrée 2015.

Nous vous remercions

Vos associations AILEVS et FCPE

Association, Ecoles

Ecole maternelle Pauline Kergomard au Val: inscrivez vous pour la rentrée 2015 !

Déc 30, 2014

Bonjour à toutes et tous,
Actuellement 5 classes sont ouvertes à l’ école maternelle Pauline Kergomard du Val, le nombre d’enfants est de 129, dont 42 en grande section qui passeront en CP l’an prochain.
Nous souhaitons attirer votre attention sur le fait qu’une fermeture d’une classe peut être envisagée si le nombre de nouvelles inscriptions est inférieur à 30.
Et le risque de fermeture est bien réel, car le comptage pris en compte peut avoir lieu en début d’année par l’académie, alors que tout le monde n’a pas pensé à s’inscrire si tôt!
Pour les futurs « petite section », nous vous invitons donc à vous inscrire dès à présent en mairie pour éviter cette fermeture potentielle et des classes surchargées à la rentrée 2015.

Nous vous remercions

vos associations AILEVS et FCPE

Agenda, Ecoles

Orsay – le 19 novembre 2014 : Un modèle alimentaire territorial durable

Nov 18, 2014

Restau’co, en partenariat avec la mairie d’Orsay et  Terre et Cité, dans le cadre de la semaine de la solidarité internationale organise une journée d’information le 19 novembre 2014 : « Un modèle alimentaire territorial durable ».  L’intérêt de ce dispositif sera présenté à l’ensemble des élus du territoire. 

Restau’co dont le président monsieur Lepêcheur, est aussi le directeur des restaurants de l’université d’Orsay, est un réseau qui anime la restauration collective en gestion directe en valorisant ses métiers et en s’engageant pour l’amélioration des pratiques culinaires.  

Au cours  de ce moment, élus, gestionnaires, cuisiniers, agriculteurs, formateurs, engagés dans une dynamique de circuits courts de proximité viendront apporter leurs expertises sur les leviers possibles pour co-construire un modèle alimentaire local répondant aux valeurs du développement durable et au bien être des convives tout en respectant la réglementation européenne. 

Il est conseillé de s’inscrire dés maintenant en cliquant ICI. Vous y trouverez le programme et toutes les indications pratiques pour accéder à la MJC Jacques TATI, Orsay. 

Cette journée se terminera par un spectacle de la compagnie ETOSHA, très réjouissant sur l’agriculture de proximité et qui se veut être un véritable outil pédagogique dans une démarche de sensibilisation à une alimentation locale pour les écoles.

 

Un modèle alimentaire territorial durable

Programme de la journée du 19 NOVEMBRE 2014

Accueil 8H30 – Ville d’Orsay – RER B – Salle de spectacle Jacques TATI

Maison des Associations – Parc Charles Boucher 7, avenue Foch 91400 Orsay

Conférences

Accueil 9H15 – Monsieur David Ros Maire d’Orsay

– Monsieur Jean-Jacques Girerd Vice-président Université Paris sud

1ere Rencontre 9H30 – 10H30 :

Pourquoi acheter des produits locaux en circuits courts ?

2ème Rencontre 10H30 – 11H30 :

Le gaspillage et les déchets sont-ils liés à des produits de mauvaise qualité ?

3ème Rencontre 11H30 – 12H30 :

Quelles compétences et quels recrutements pour nos cuisiniers en restauration collective ?

4éme Rencontre 12H30 – 13H30

Quelles démarches participatives pour promouvoir les enjeux durables en restauration collective ?

 

Dégustation de produit locaux : 13H30 – 14H30

et pièce de théâtre gratuite à l’issue pour présenter une démarche éducative de la fourche à la fourchette

 

Ecoles, Enfance, Info Citoyen

Saclay – Les enfants au centre de la célébration du 11 novembre

Nov 11, 2014

Une quarantaine d’enfants a participé ce mardi 11 novembre aux commémorations de la fin de la 1ère Guerre Mondiale à Saclay.

Cette année marque le centenaire de la guerre de 14 – 18. A Saclay, les classes de primaire ont travaillé sur la Grande Guerre en préparation des commémorations.

Pour Mme Fanny De La Barre, enseignante en classe de CM1 à l’école Thomas-Gobert,

«le travail réalisé ces dernières semaines en classe a permis aux enfants de comprendre que si ils vivent aujourd’hui en paix et en liberté, c’est grâce aux sacrifices de tous ces soldats qui ont donné leur vie ».

Mme De La Barre explique que les enfants ont été très intéressés par les récits sur cette guerre. Ils ont posé beaucoup de questions. Même si, pour eux, c’est une période lointaine, la 1ère Guerre Mondiale reste un évènement concret : nombre d’entre eux ont, dans leur famille, un arrière-grand-père qui s’est battu dans les tranchées.
« Nous n’avons jamais vu une telle participation à la cérémonie du 11 novembre », a déclaré Christian Page, Maire de Saclay. «Fabienne Guerin, l’animatrice du Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) a réussi à mobiliser beaucoup de jeunes. Quant à Mme De La Barre, elle a réuni un tiers de sa classe. Cette forte participation illustre le sentiment de respect de la mémoire des anciens. Les enseignants et animateurs ont eu un rôle déterminant pour faire passer ce message aux enfants ».

Ecoles, Info Citoyen, Transport

Nouveau bus à 9h57 à l’arrêt HEC

Oct 21, 2014
Bonne nouvelle !
Le bus desservant le collège Fournier pour la rentrée de 10h35 avait jusqu’ici son départ au CEPR à 10h02, obligeant nos enfants soit à marcher jusqu’au CEPR, soit à prendre le bus précédent et arriver 30mn en avance.
A partir du Lundi 3 Novembre, ce bus desservira le Val, à 9h57 à l’arrêt HEC, puis les autres arrêt du Val.
Merci à Transdev, la Caps et la municipalité pour avoir œuvré dans le sens de cette modification !
MonSaclay.fr -- site communautaire et citoyen contribuant a faciliter la mise en relation des habitants
de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]