Info Citoyen

Visite des ateliers et labos DE VEDECOM

Mai 22, 2021

L’institut du futur de notre mobilité s’appelle VEDECOM, il est situé en limite de Versailles. Près de deux cents personnes y travaillent, la plupart en R & D. A l’occasion des Circuits de l’innovation de Paris-Saclay Spring*, il a ouvert ses portes le 21 mai. Retour sur cette journée. Nous sommes accueillis par la Directrice de la communication, Juliette Duault, et Aline Ségalard, Chargée de la communication événementielle. Visite presque privée puisque dans le premier créneau de la journée, nous étions trois, avec un auto-entrepreneur dans le domaine de l’intelligence artificielle, spécialisée dans la détection de personnes, et un conseil en propriété industrielle, Anthony Berton, du cabinet éponyme. * Un évènement de l’EPA Paris-Saclay

Simulateur, si les diodes sont bleues, tout va bien. Elles passent au rouge pour signaler un potentiel danger. Le conducteur est invité à reprendre la main.

Courte présentation avant la visite proprement dite.

Né en 2014 pour créer du lien entre académiques, industriels et territoires, cet Institut a la forme d’une « fondation partenariale de l’Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines ». Assurance, Automobile, Infrastructures de communication, etc., il rassemble une cinquantaine de partenaires. Depuis 2018 au sein de l’ensemble immobilier mobiLAB dans le quartier de Satory, il occupe une surface de 5 000 m2. Voilà pour la partie corporate. La moitié des projets de VEDECOM sont des projets européens. Illustration avec « Drive to the future ». Ses déclinaisons : Needs, wants and behaviour of « Drivers » and automated vehicle, éclairent sur les enjeux de connaissance : les besoins, le comportement des conducteurs de véhicules automatisés et nous pourrions ajouter la notion d’acceptabilité.

Nicolas observe le comportement de son cobaye (photo ci-dessous) en situation de traversée de route. Avec un véhicule piloté d’aujourd’hui, ces interactions passent par le regard, voire un signe de la main, mais demain, quand le chauffeur n’aura plus en permanence les mains sur le volant ? _ « J’ai la main sur les conditions virtuelles, les véhicules tierces, on peut multiplier les configurations et observer ce qui motive la décision. » Différents états : Je circule, je démarre, je m’arrête, je traverse, sont étudiés dans l’interface de dialogue homme-véhicule. Fin de la première partie de la visite.

En voiture, direction les pistes, accompagnés par Juliette Duault qui nous donne des explications chemin faisant : « Tout au long de l’allée, vous allez voir, on a des poteaux pour porter l’infrastructure connectée, pour aider les navettes [autonomes] à se repérer, à anticiper, par exemple, la sortie d’un camion. Les feux sont également connectés : les navettes anticipent, soit un franchissement plus rapide au feu vert, soit un freinage ». Nous découvrons d’autres ateliers. Celui-ci occupe 300 m2 pour le prototypage du moteur électrique, spécifique à la voiture : un univers mécanique, de tôles, bobineuse et fils de cuivre mais aussi de composants électroniques. Dernier labo, l’électronique de puissance. Faïcal Arabi accélère le vieillissement de la matière à des fins d’analyse. Par exemple, si l’on n’y prend garde, une petite bulle d’air peut se propager. Durant des cycles de 1 h ou 2 h sur des bancs d’essais, il suit plusieurs critères, analyse les défaillances et fiabilise. Les véhicules autonomes existent déjà, comme la Tesla, mais il reste encore « des verrous technologiques à passer» pour que le véhicule se débrouille tout seul… le Saint Graal que l’on cherche à atteindre.

Christophe Baillat

Invité le 19 juin au Printemps des Écrivains du Cercle Littéraire et Artistique Jovacien – 78350 – Musée de la Toile de Jouy 11h – 18 h

Art, Info Citoyen

Clap ! On tourne !! Un réalisateur à Saclay…

Mai 14, 2021

Par une autrice Saclaysienne

Coup de cœur !

Fabrice Chaboissier, artiste Saclaysien touche à tout, à la fois auteur, compositeur et réalisateur, prépare un court métrage intitulé « retour aux sources » dont le tournage va commencer de façon imminente dans les Vosges.

Avec toute la sensibilité qui le caractérise, cet artiste « propose un film poétique, qui oscille entre le film contemplatif, le drame et le road movie ».

L’action se déroule au milieu des splendides paysages vosgiens du Grand Est, dont les scènes sont autant de prétextes pour valoriser le patrimoine naturel mais aussi le savoir-faire.

Un retour aux sources donc pour ce Saclaysien originaire de la région Grand Est, qui pose, en filigrane, à travers le récit de Charlie, les questions éternelles sur la vie, les choix, les directions que chacun d’entre nous prenons à certains moments clés de la vie, les rencontres, les décisions et les impacts de chacune d’elles sur nos vies que nous construisons…

De ses deux passions, la musique et l’image, Fabrice peut se targuer d’un très beau CV ! 

Côté image, après une expérience de graphiste sur une chaine dédiée aux voyages, il réalise aujourd’hui quotidiennement les émissions d’une chaîne de la TNT, très suivie par certains passionnés de sport ! Il « réalise également des clips vidéos, captations de concerts (Thérapie taxi, Cats on trees…), captations de spectacles (La chimère du temps), clips institutionnels…

Côté notes, son talent l’a conduit à écrire depuis très longtemps de très belles mélodies. Il a ainsi réalisé les musiques de « plus d’une vingtaine de documentaires : Le code da Vinci, 4X8000 retraçant l’aventure himalayenne de Mike Horn, À l’école des primaires… pour France 3, France 4, France 5, TF1, LCP, KTO… de plusieurs courts-métrages, des jingles pour émission télé, pour des programmes courts, signé 2 albums chez musique & music »…

C’est donc entouré de ses fidèles amis et de ses proches, qu’il s’est lancé dans ce nouveau défi.

Et pour se faire, il peut s’appuyer aussi sur de très solides soutiens !

Vincent Garenq, scénariste et réalisateur des longs-métrages dont certains nommés plusieurs fois aux césars, qui lui apporté soutien et précieux conseils, et pour la musique, Mathieu Vilbert qui a signé la musique de plusieurs longs métrages.

Coté financement et promotion, des professionnels aussi : un producteur, une spécialiste de la promotion et des soutiens financiers divers :

Stéphane CHAMPREUX, producteur, avec notamment la coproduction exécutive et la réalisation de nombreux magazines pour France 3 Grand Est, d’autres canaux de diffusion web. 

Sandrine Frantz, experte dans la vente internationale de programmes et la recherche de financement d’’oeuvres audiovisuelles, jouera un rôle clé dans la stratégie de distribution du film, et complémentera le réseau de recherche de financement déjà mis en place.

Il est d’ores et déjà prévu que le film soit diffusé sur les chaînes du Grand Est.

Le Conseil Départemental des Vosges s’est d’ores et déjà engagé dans le soutien de ce projet ainsi que le CNC, Centre National du Cinéma et de l’image animée, qui à travers ce soutien, exprime sa confiance et témoigne de la qualité du projet.

(« Dans le secteur du cinéma, le CNC apporte des aides à la création, à la production, à la distribution de films, au court métrage, à l’exploitation, aux industries techniques, aux cinématographies en développement, à l’exportation du film français ». Plus d’info : https://www.cnc.fr )

De très nombreux soutiens d’enseignes diverses, qui lui ont également déjà fait confiance…

« Antoinette Production à Epinal, Lukarn productions à Paris, Ahlstrom-Munksjö Arches SAS à Arches,  Le cabinet curieux à Fontenoy-le-Château, Mémé à Gerardmer, Les Authentics à La Bresse, Le grand rondin à la Bresse, Nonno à Epinal, La confiserie des hautes-Vosges CDHV à Plainfaing, Le Jacquard Français à Gerardmer, la maison des soeurs macarons à Nancy,  Bol d’air à La Bresse, le chalet hôtel Le ColletLa Gerbe d’Or en Mosellela charcuterie Pierrat au Tholy, La fromagerie Gérard au Tholy,  Opel France, La maison Martin-Pouret à Orléans, JFA Conseil »

Côté artiste, une belle palette d’actrices et acteurs aux CV déjà bien remplis !

Virgilia Giambruno, actrice, scénariste, réalisatrice française, d’origine italienne qui a tenu le 1er rôle dans le film « LE CARILLON DU TEMPS » de Richard Mégane ainsi que dans le dernier film de Enzo Ysah « A LA FOLIE ».

Laurence Roustandjee, présentatrice, animatrice télé et radio (M6, Teva, RMC Story, France 3, radio FG), qui a fait ses débuts comme actrice dans des téléfilms à forte audience (Joséphine, ange gardien).

Karine Lima, présentatrice télé et journaliste, scénariste, réalisatrice et productrice et comédienne, qui peut se targuer de nombreux prix qui sont venus récompenser ses multiples talents !

Florian Hessique, acteur aux multiples facettes, acteur, réalisateur, interprète, qui a à son actif lui aussi déjà de belles récompenses !

Aurore Sellier comédienne dans des séries TV comme notamment la série « Scènes de ménage », ou récemment, un rôle dans la série « En quête de vérité » pour France 2.

–  Tara-Louise, jeune fille de 10 ans, à la vivacité d’esprit et au talent déjà très prometteur ! Elle a ainsi été « choisie pour incarner Jade, le personnage principal du film de Louise Groult « Bien mignonne » prochainement en diffusion sur France2 ».  Quel talent !

Un retour aux Sources donc avant un retour à Saclay très attendu où il ne fait aucun doute que les Saclaysiens seraient heureux de venir découvrir cet artiste et avoir la chance de peut-être visionner ce beau projet cinématographique !

Un fauteuil à Saclay ?

Bonne chance en tous les cas à l’artiste et à toute l’équipe !

Une chose est sûre même si les soutiens financiers sont là, d’autres soutiens financiers sont et seront encore nécessaires !

Alors si vous le souhaitez, n’hésitez pas à encourager ce Saclaysien et lui permettre ainsi qu’à toute l’équipe, d’atteindre l’objectif fixé !

Merci par avance,

Plus d’information en suivant ce lien :

https://www.helloasso.com/associations/polychromes%20productions/collectes/retour-aux-sources

f : https://www.facebook.com/pg/filmretourauxsources/about/

Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Un peu de « Comm » environnementale à Saclay

Mai 14, 2021

Dérèglements climatique, sociétal et sanitaire …  Engagés dans un sombre tunnel nous nous devons d’infléchir la trajectoire du « monde d’avant » si nous voulons en sortir.

C’est ce qui motive la jeune association « Saclay Environnement ». 

L’association « Saclay Bourg » fût une pépinière pour le renouvellement du Conseil municipal et l’heure est venue de sa mutation pour agir en faveur d’un cadre de vie de qualité, respectueux de l’environnement dans et autour de la commune.

Dans le prolongement de ce qui est déjà engagé (ou pas) par la municipalité elle se propose de mener des actions au niveau citoyen :

  • Promouvoir les bonnes pratiques écologiques dans la ville et à domicile.
  • Mettre en place des ateliers de jardinage, de potagers, compostage, recyclage
  • S’informer par le biais des conférences et partages d’information et de savoir-faire
  • Apprendre à connaître la faune et la flore des espaces verts, parcs ou jardins.
  • Préserver, voire étendre les habitats naturels ou semi-naturels de biodiversité.
  • Participer aux activités et évènements environnementaux conduits sur le plateau et ses abords
  • Collaborer avec les associations environnementales voisines,

Vous êtes sensible à ces différentes causes ? Alors « Saclay Environnement » a besoin de vous, de votre action, de votre savoir-faire …

Pour soutenir l’association et participer à une ou plusieurs missions, n’hésitez pas à contacter [email protected]

A une échelle plus étendue, l’association des « Amis de la Vallée de la Bièvre » n’est plus à présenter.

 Agréée pour la protection de l’environnement à titre régional, son journal « Le Castor » est distribué dans les boîtes aux lettres de Saclay et de neuf autres communes de la haute vallée de la rivière.

Et les adhérents sont abonnés d’office à la diffusion par courriel de « la lettre du Castor ».

En avril cette lettre d’information numérique introduisait les sujets suivants :

  • Les coupes ONF font réagir
  • Bièvres, nouveau champ de tir !
  • La Bièvre renaît à Jouy-en-Josas
  • Zones humides en Haute Vallée de la Bièvre
  • Vente du domaine de l’INRAE à Grignon
  • Conflit sur un permis d’aménagement à Guyancourt
  • La Rivière qui…Ateliers à Jouy-en-Josas, 5 et 6 juin

Et Toussus, son aérodrome et ses nuisances sonores , un relayage du collectif « Alliance »

Vous trouverez la lettre d’avril ici, ou bien directement les articles sur le site internet de l’association : https://www.bievre.org/

Site sur lequel tout le monde peut s’y abonner !

Et pour ne pas oublier l’action municipale :

Les AVB et l’ASE vous invitent à les rejoindre

pour participer nombreux à ces deux évènements organisés par la municipalité de Saclay.

Info Citoyen

Saclay : plaidoyer pour la démocratie directe

Mai 6, 2021

La commune de Saclay compte un peu plus de quatre mille habitants, environ trois mille électeurs. Son territoire est très contrasté : des fermes agricoles à seulement vingt kilomètres de Paris, des institutions stratégiques (commissariat à l’énergie atomique à cheval sur Saint-Aubin, Centre des essais des propulseurs réacteurs de la Délégation général à l’armement) et une grande école (HEC dont l’essentiel se trouve cependant sur Jouy-en-Josas). Sa population est séparée en deux, par un mur « invisible » de plusieurs kilomètres qu’incarne le CEPR et aussi par de fortes disparités : un petit village flanqué de quelques immeubles d’habitation collective, d’une part, ce vieux bourg qui pour ses habitants est réellement Saclay et un quartier pavillonnaire au Val d’Albian, partagé entre les communes de Saclay et Jouy-en-Josas, un val à cheval sur une frontière intercommunale (Paris-Saclay et Versailles-Grand Parc), départementale (Essonne / Yvelines) et diocésaine (la chapelle du Val relève du diocèse de Versailles, quand l’église Saint Germain relève de celui d’Evry). Saclay semble ainsi sise sur une faille où deux plaques tectoniques se rencontrent ou se heurtent. Elle est aussi liée d’une part à un passé agricole qui demeure bien présent et une évolution un peu contrainte vers la modernité. A ce titre, l’Opération d’intérêt national créée en 2005 et qui a abouti à la création de l’Etablissement public du Plateau de Saclay a pu être perçue comme une forme d’intrusion du pouvoir central dans les affaires locales, une forme de confiscation aux habitants du Plateau de pouvoir décider de leur destin commun.

Cette situation très particulière se superpose à la poursuite d’une manière de gérer les affaires locales « à l’ancienne », présupposant une forme de hiérarchie entre les habitants fondée sur l’ancienneté. Saclay n’est ici pas une exception de ce syndrome si commun à de nombreuses communes encore. Mais cet atavisme est cautionné par l’idée que la démocratie représentative confère aux élus issus d’un scrutin municipal une prérogative souveraine à prendre les décisions à la place des habitants. Or, les bouleversements importants issus de la création d’un hub multimodal, autour de la future de station de métro de la ligne 18 au Christ de Saclay, et l’urbanisation annoncée pour partie du Christ, des « 13 hectares » à urbaniser du Bourg ou du bout de la rue Arthur Rimbaud au Val d’Albian, appellent à une réflexion sur la légitimité des décisions prises tant par l’Etat que par les élus municipaux.

Parallèlement, le modèle de la démocratie libérale de nos pays occidentaux est en crise. Certains auteurs ont pu parler de malaise. En Europe orientale, le régime des « démocraties illibérales » incarne cette contestation du paradigme élaboré au cours du XIXe siècle. Le mouvement de la « démocratie radicale » renouvelle la pensée politique. La pratique du tirage au sort, issue de la démocratie athénienne des origines, a cours pour des instances citoyennes sur les grands dossiers de la transition écologique ou énergétique notamment et depuis plusieurs décennies. L’exercice de la démocratie directe, à l’exemple de la Suisse et à la suite de l’Athènes ancienne, suscite un intérêt renouvelé.

Or, l’Athènes de Périclès, qui représente à nos yeux les origines mêmes de notre démocratie, comptait environ 150 000 citoyens et tous pouvaient venir siéger à l’Assemblée. Certes, ils ne le faisaient probablement pas tous. Mais nous savons que pour certains votes, un quorum de 6000 personnes était nécessaires. Et à cette époque, nous ne disposions pas des moyens numériques d’aujourd’hui. A l’échelle d’une commune de 3000 citoyens, qui plus est confrontée à des choix d’avenir importants comme son développement et son aménagement urbain, la protection de ses terres agricoles et de son patrimoine naturel, ne serait-il pas nécessaire de multiplier consultations et votes électroniques ? Notre Constitution permet même de soumettre à un referendum local les actes relevant du Conseil municipal ou du maire. C’est un outil qui permet aux élus municipaux de rendre au corps électoral, à la faveur d’importants enjeux, son légitime pouvoir de décision !

A l’époque de Périclès, les dix stratèges étaient élus pour un mandat annuel et soumis à un vote de confiance tous les mois. Ne peut-on à l’échelle d’une commune comme Saclay rendre aux citoyens leur pouvoir de contrôle sur leurs élus ? N’est-il pas temps de remettre en cause les excès de ce système, certes républicain, qui ne convoque les électeurs que tous les six ans, en les priant poliment (ou non) de s’abstenir de prendre part à la décision voire à la parole jusqu’à la prochaine campagne électorale ?

Dans l’Athènes du Ve siècle avant J.-C., la plupart des magistrats étaient tirés au sort parmi les citoyens et exerçaient leur mandat collégialement et durant de courts mandats (souvent annuels), devant présenter leurs comptes à leur sortie de charge et pouvant être poursuivis s’ils avaient porté atteinte au bien public ou même à des intérêts privés. Ce contrôle démocratique visait à faire obstacle à de nouvelles tyrannies que la cité avait connues au siècle précédent. Notre démocratie moderne ne devrait-elle pas se faire au moins aussi exigeante ? L’intérêt général ne devrait pas être l’apanage de quelques notables ni même de ceux qui le veulent, c’est une responsabilité collective. Et, à ce titre, le tirage au sort, a minima pour des instances consultatives ou citoyennes, à défaut de pouvoir le faire légalement pour des conseils municipaux, serait sans doute une bonne formule pour à la fois éviter que ne se manifeste ce qu’il y a de plus détestable dans l’âme humaine à l’occasion des campagnes électorales, et aussi dévoiler des talents cachés dans la gestion publique, car il est peut-être temps que l’orgueil et l’ambition laissent la place à l’humilité et à l’abnégation dans le champ politique.

Sise tout en haut de son plateau, Saclay pourrait ainsi voir éclore une démocratie rénovée et réellement à l’image des aspirations de ses habitants face aux bouleversements qui sont en marche.

Environnement, Plateau de Saclay

Confirmation des volontés, richesse, diversité et compétences

Mai 4, 2021

Après 12 ans de monSaclay.fr et plus de 1 400 contributions sur l’internet, sur initiative du créateur du lien entre habitants de Saclay, depuis 5 ans aux USA, une réunion video s’est tenue entre blogueurs le 29 avril.

Initiative opportune, pour un point quand la «Silicon Valley à la française» sort de terre, et fédérer volontés diverses, pour atteindre la cible:

Faire évoluer l’OIN vers une réalisation exemplaire et harmonieuse. Et non, dire d’un site aménagé au gré d’opportunités et de hasards, après commercialisation forcée, « on pensait que cela aurait été autre chose, mieux, mais il faut bien s’y adapter« …

Un aménagement réussi, comme en gastronomie, c’est un savant assemblage de la culture du lieu, nature des implantations, et ressources existantes héritées du passé. Que chaque élément du site évolue en qualité, en HARMONIE avec les autres composants.

L’harmonie repose sur des données mathématiques en tous domaines, de la musique à l’Économie. La réunion a dégagé par des échanges très denses, une forte volonté de recherche d’excellence. Or depuis plus de dix ans, j’entends des propos issus de références « administratives » conditionnant à l’opposé les populations.

Un héritage monumental tel Versailles (château, parc, hydraulique), ne se découpe pas en trois parties actuelles: Château et parc//hydraulique de Saclay ruinée et aucun usage pour Versailles/ /hydraulique de Trappes reconvertie en Réserve naturelle nationale des étangs et rigoles des Yvelines (au lieu de rigoles du Roi Soleil,). Et, sur plateau de Saclay, classement de l’étang Vieux en Réserve ornithologique. Paradoxe: Toujours justifier en termes acceptables, pour qui ne peut appréhender ce qu’ils dissimulent.

Citer les rigoles du plateau de Saclay sauvées, c’est sur le papier au plus. J’ai cru cela un temps. Ayant pour règle absolue l’indépendance et l’éthique, à mes dépens, j’ai constaté une réalité très différente.

Les étangs de Saclay – Photo Jean-Maurice Sattonnay

Si rien ne s’impose par une autorité reconnue, comme l’a très bien exprimé Renée Delattre, ne resteront sur le terrain pour Versailles que château et petit parc, avec l’eau du Grand-canal en circuit fermé. On citera oralement l’hydraulique passée, dissociée du château dont elle fît partie intégrante. Malheureusement ce que j’expose est (de source bien informée) la triste réalité.

Ce soir, une intervention a conforté totalement les conclusions de mes travaux. Depuis la nuit des temps, l’eau fascine les pouvoirs, les états en ont toujours contrôlé ses usages. Mais la cour de Versailles (plus grand château du monde) a porté ses ambitions parmi les plus élevées au monde, en a fait un instrument de pouvoir. Se référer, comme évoqué ce soir, non seulement à Versailles, mais aussi à tous les domaines royaux alentours: Marly, St Cloud, Meudon, pour les plus proches. Si les châteaux sont détruits, Marly et St Cloud ont conservé leur hydraulique, classée, et Meudon, par des bénévoles, fait renaître les 50 km de son hydraulique. Quant l’État, propriétaire, décideur des travaux, bénéficiaire des revenus, hérite d’un tel ensemble (200 km), sans même l’inscrire ou le classer, le scinder en parcelles séparées au gré des strates verticales des pouvoirs et des divisions horizontale administratives, est incompréhensible pour un monument des plus visités au monde.

Ces volontés doivent construire ensemble cet avenir territorial. Où divisions administratives sont pratiques pour gérer les éléments constitutifs de plus en plus complexes, mais où éléments transversaux, tels que eaux, énergies, circulations, atmosphère, ne soient plus objet de contradiction et de discorde, mais occasion de relations cordiales rapprochant les humains œuvrant ensemble en harmonie, vers des objectifs d’excellence qui traversent le temps, comme ceux dont nous avons hérité. Tel devrait se concrétiser la Directive européenne sur l’eau, qui devrait réunir vers un objectif de valorisation d’excellence ce Bien commun de l’humanité. Telle l’expression de de Malraux: »Les hommes unis à la fois par l’espoir et par l’action, accèdent comme les hommes unis par l’amour, à des domaines auxquels ils n’accèderaient pas seuls »

C’est cette occasion offerte ce soir, pour poursuive ensemble le lien créé . Au plaisir d’œuvrer ensemble, et que se réalise le souhait de l’ADER pour lequel Renée et Gérard Delattre ont tant milité depuis plus de 20 ans: Une maîtrise d’ouvrage effective pour tous les aspects de la gestion des eaux, dont le patrimoine imprescriptible du domaine national de Versailles.

Que chaque contribution, façonne l’aménagement de manière HARMONIEUSE, comme le burin du sculpteur, façonne l’œuvre dans la pierre.

Pierre Masselin

Info Citoyen, Plateau de Saclay, Vauhallan

Vauhallan capitale du chou-chinois

Mai 3, 2021
Chou-chinois jardin de cocagne

En cette « Année Internationale des fruits et légumes », à l’initiative de l’Organisation des Nations Unies, le Syndicat d’initiative de Vauhallan- http://sivauhallan.com  en collaboration avec Jardin de Cocagne de Limon – jardindelimon.reseaucocagne.asso.fr , vous présenteront, au cours des saisons, des légumes poussant sur le Plateau de Saclay, et des fruits locaux.
En ce mois de janvier, voici une histoire du Chou chinois, présent dans le panier hebdomadaire du Jardin de Cocagne.

Savez-vous que Vauhallan fut, jusque dans les années 1980, la capitale du chou-chinois, après avoir été celle du chou de Bruxelles.
Voici comment.
M. Gaston Bélier épicier-agriculteur situé sur la place du Général Leclerc de Vauhallan, était aussi chauffeur à l’Ambassade de Chine*.
Un jour, en discutant avec une personne qu’il transportait, il lui parla de son potager situé à Limon, sur la Plaine comme disaient les Anciens, appelée aujourd’hui Plateau de Saclay.
Ce Chinois lui donna alors des graines de chou-chinois qu’il avait dans sa poche.
Gaston Bélier les sema et la récolte fut si bonne qu’il se mit à vendre ses choux-chinois bien au-delà de Vauhallan. Sa renommée fut telle, qu’il alimenta pratiquement tous les restaurants asiatiques de Paris.
Aujourd’hui le terrain Bélier, proche de Cocagne, n’est plus cultivé par les successeurs et la nature reprend ses droits. L’épicerie est transformée en « Vauhallan Immobilier ».
Quant au chou-chinois, digeste, riche en vitamines A, B, C ainsi qu’en minéraux et oligo-éléments, il retrouve ses lettres de noblesse au Jardin de Cocagne de Limon.

*Un clin d’œil de l’histoire :  aujourd’hui la chancellerie de l’Ambassade de Chine se situe dans l’ancien domaine de l’Abbaye Saint-Louis du Temple rue Monsieur à Paris, et les Bénédictines sont installées à Limon.

Gaston Bélier 1975
Agenda, Art, Bon plans, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Pierre Cardin et le costume de la maire

Avr 30, 2021

Pierre Cardin (1922-2020), l’ambassadeur de la haute couture française vient de nous quitter. Voici comment Pierre Cardin s’est intéressé à Vauhallan.

 Lors de l’inauguration de l’exposition célébrant le Centenaire de la mairie-école de Vauhallan le 10 no- vembre 1986, la maire* avait revêtu le costume du maire* défini par le décret du 1er mars 1852, tou- jours en vigueur, mais tombé en désuétude.

 Ce costume n’était bien sûr, pas adapté à une femme puisqu’au Second Empire cette fonction était uni- quement masculine.

 Suite à cette manifestation qui avait défrayé la chronique, Pierre Cardin, visionnaire de la mode, qui déclarait « Les vêtements que je préfère sont ceux que j’invente pour le monde de demain », reçut à Pa- ris le 27 novembre 1986, la maire de Vauhallan pour lui présenter son étude du costume pour une femme maire.

Pierre Cardin devait officialisé son modèle à Vauhallan le 6 mars 1987, mais suite à un imprévu, la cérémonie fut remise à une date ultérieure.

 En fait, dans le contexte de l’époque où on ne comptait que 4% de femmes maires, ce modèle de costu- me de la maire, n’a jamais vu le jour, et le texte de 1852 n’a jamais été abrogé !

 Quelques maires en France portent le costume officiel à l’occasion de manifestations publiques.

 Le costume de maire avait été prêté gracieusement par la Société française de production (SFP) des Buttes- Chaumont à Paris, bâtiment aujourd’hui démoli, sur l’initiative de Anne-Marie Peysson (1935-2015), dans son émission à RTL « Les auditeurs ont la parole »

 *Dossiers consultables au SI :

 – féminisation des noms de métier, grade ou fonction 16-03-1986

 – le costume du maire

Agenda, Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Réunion éditoriale du blog Monsaclay: ouverte à tous

Avr 23, 2021
Paris-Saclay Monsaclay
Paris-Saclay

J’ai lancé MonSaclay il y a 12 ans en mars 2009 dans le but de rassembler et informer les habitants du Val d’Albian et du Bourg de Saclay. Très vite je me suis mis à couvrir le Plateau de Saclay dans son ensemble et la création du Pôle Paris-Saclay, l’environnent, la recherche et l’histoire ont fait partie des sujets régulièrement traités dans ce blog.
Le site compte 1450 articles et plusieurs contributeurs.

Avec mon départ aux Etats-Unis en 2016 le site était en sommeil, réveillé de temps et temps par de fidèles contributeurs dont Christophe Baillat et Michel Meunier.

Christophe et moi relançons MonSaclay.fr et pour ce faire nous invitons tous ceux qui souhaitent y publier des billets d’information traitant de l’actualité du plateau à participer à une réunion jeudi 29 avril à 18:30 à l’adresse suivante :

jeudi 29 avril à 18:30

Google Meet https://meet.google.com/ovt-xdmb-vdx
Ou par télephone: 01 73 08 31 91 PIN: 140 577 176 0070#

Bon plans, Info Citoyen, Vallée de la Bièvre

Notre cave à Jouy est pleine

Avr 17, 2021

C’est l’heure calme, il est 13 h 30, entre un livreur de la brasserie parisienne Kraft (La Parisienne…) avec quelques cartons. « On reçoit aujourd’hui une de leurs bières, l’Intra-muros qui sera classée bio l’année prochaine ». Céline Beaugrand dos Santos explique qu’on cultive du houblon dans Paris, sur les toits ou sur des surfaces qui remplacent d’anciennes friches. Il fait bon vivre à Jouy-en-Josas, apprécie Nelson, « l’accueil des habitants a été magique, clients ou non, ils sont venus en curieux, attentifs au changement d’enseigne sur leur territoire ».

L’installation remonte à fin 2020 et tient ses promesses au-delà des espérances des époux associés.

Le Casier, la cave de la vallée de la Bièvre, 11 rue Oberkampf 78350 Jouy-en-Josas

Nous pourrions parler longtemps de la bière que Céline a défendue dès le début (elle a de qui tenir, son père a aidé la brasserie rennaise Skumenn via le crowdfunding pour le lancement). En général, les brasseurs ne savent pas quoi faire des résidus : moût et drèches, L’Atelier Second Life a eu l’idée d’utiliser ces dernières (des céréales compressées) pour en faire des gâteaux apéritifs, les Crackers.

Goûter le vin est comparable à une pratique sportive

Il fallait faire entrer 300 références dans 23 m2.

Nous avons fait appel à un ami architecte, Serge Attalah, qui outre un restaurant que nous possédons à Paris, a également conçu le Club Med de Marrakech. Il nous a donné un coup de main ». La vaisselle utilisée dans le restaurant parisien est d’ailleurs exposée. Elle témoigne de la double activité des associés qui forment également un couple dans la vie. L’un et l’autre ont une formation en œnologie reçue à l’École du vin française (de 12 à 30 vins goûtés par jour). Nelson se souvient de son premier verre, bu en 1985, un vin de Beaune chez le vigneron Claude Maréchal. Depuis, l’un et l’autre ont beaucoup appris, par les dégustations, les rencontres et leur restaurant parisien.

Êtes-vous expérimenté ou en construction ?

Le meilleur moment pour goûter un vin est entre 10 h et 11 h ½ pour être en forme. En forme ? Céline et Nelson expliquent : « On doit être concentré pour mobiliser son cerveau. Plus on est expérimenté plus on va droit au but car la bibliothèque est déjà constituée. Par exemple, il y a une case “boisé”.  Mais si on est en cours de construction, ça prend plus de temps ». La mémoire sensorielle sollicitée et entraînée sur tous les terrains, le commentaire vient spontanément pour parler de tel ou tel flacon. « Il faut prendre du temps sur un vin, le décortiquer, c’est un long travail d’archives. C’est à la portée de tout le monde si on s’y intéresse un peu ». Ce meuble est la perle que l’on repère tout de suite, pratique pour l’interview (le micro est posé dessus), il est surtout prévu pour des dégustations. Y trônent en majesté des Porto rares, comme ces cuvées de 1970, 2003 et des Champagne rosés. De part et d’autre de cet îlot central, les rayons avec les bouteilles. Un alignement seulement interrompu par la vaisselle déjà mentionnée qui « casse le rythme et aère un peu » :  un grand plat et des bols très colorés (idéal pour des verrines ou des porte-carottes). Elle est proposée à la vente. Parmi les bouteilles, il y en a une, un vin italien, le Capo di Stato (photo), si connue que son nom est seulement au dos, sur la contre-étiquette. Le nom de la cuvée a été donné en hommage à une visite au domaine du Général de Gaulle. Indépendants, Céline & Nelson choisissent leurs vins et sont à l’écoute de leurs clients pour rechercher leurs vins préférés.

Christophe Baillat


Auteur de « Itinéraire d’un fils d’enseignants – Un amour soudain pour l’entreprise », paru en mars 2021 aux Editions Les Impliqués

Grand Paris, Info Citoyen, Paris-Saclay, Plateau de Saclay

Devenez rédacteur pour le site d’information MonSaclay.fr

Avr 13, 2021
Devenez Redacteur pour MonSaclay
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Alors que le Plateau de Saclay continue son essor et que l’hebdomadaire Le Point titre « Paris-Saclay, la renaissance de l’université française » le blog MonSaclay.fr continue d’attirer des centaines de lecteurs chaque semaine.

Malgré mon départ aux Etats-Unis il y a bientôt cinq ans, plusieurs rédacteurs, dont Christophe Baillat et Michel Meunier, ont continués à faire vivre ce site d’information local. Bravo et chapeau à eux !

Il se passe tant de choses sur le Plateau. Il y a tant d’histoires à raconter, tant de projets à relater, mais aussi tant de luttes à mener.

Rejoignez l’équipe de rédaction de MonSaclay et, tant que vous respectez la charte du site et que vous traitez d’information se rapportant au Plateau, vous serez publié. Pour devenir rédacteur suivez ce lien.

MonSaclay c’est également une newsletter alors si vous n’êtes pas encore abonné voici le formulaire d’inscription.

Info Citoyen

Appel à candidatures Paris-Saclay SPRING

Mar 10, 2021

Communiqué

Paris-Saclay SPRING revient les 20 et 21 mai 2021 !

NOUVEAUTÉ CETTE ANNÉE : LANCEMENT DU SPRING 50

Votre start-up est une pépite de Paris-Saclay et vous avez un projet dans un des 5 secteurs stratégiques : FoodTech, Mobilités, Technologies Numériques, GreenTech et Santé-Biotech ? vous pouvez candidater jusqu’au 26 mars.

Chaque promotion sera parrainée par un entrepreneur emblématique du territoire. Gary Anssens, fondateur de Alltricks et membre du board de la French Tech Paris-Saclay sera le parrain de cette promotion 2021 du SPRING 50.

A l’issue de l’appel à candidatures, les 50 start-ups sélectionnées bénéficieront : d’un stand physique et virtuel , de l’accès à l’ensemble des rendez-vous d’affaires et à un événement exclusif avec le Parrain 2021.

Parmi les lauréats du SPRING 50, 10 start-ups seront retenues pour pitcher 4 minutes en direct le 20 mai, et présenter leurs activités sur le plateau TV.

Deux prix seront attribués à l’occasion de Paris-Saclay SPRING : l’un par le jury constitué d’industriels et d’investisseurs partenaires de l’événement, et l’autre par le public via un vote en ligne.

Plus d’informations : https://paris-saclay-spring.com/appel-candidatures/

Programme Paris-Saclay SPRING :

Jeudi 20 mai :

–    Débats, interviews croisées, conférences inédites autour d’un grand plateau télévisé, diffusés en live toute la journée au sein de l’ENS Paris-Saclay et via la plateforme en ligne.

–    Démonstrations en présentiel et en digital sur la richesse des offres locales : showroom des entreprises innovantes, stands des Grandes Ecoles, laboratoires, universités et grandes entreprises…

–    Pitch contest de start-ups et présentation de leurs innovations.

Vendredi 21 mai :

–      Les Circuits de l’innovation : journée portes ouvertes dans des laboratoires ou centres de R&D privés du territoire de Paris-Saclay qui ouvrent exceptionnellement leurs portes pour l’occasion. Uniquement sur inscription.

–     Conférences de la veille disponibles en replay sur la plateforme digitale.

–     Stands des partenaires exclusivement sur le salon virtuel avec possibilité d’échanges.

Pendant les deux jours 

–     Rendez-vous BtoB et BtoFi en digital : rencontres ciblées en termes de financement ou de collaboration destinées aux start-ups, investisseurs, directeurs R&D.

Info Citoyen

Un camp climat sur le Plateau de Saclay.

Oct 26, 2020

La semaine dernière s’est tenu à Villiers-le-Bâcle l’équivalent d’un mini Camp Action Climat pour la défense de l’agriculture et contre le dérèglement climatique.

Cet évènement a été coordonné par « Extinction Rebellion » avec le soutien d’associations locales comme l’AMAP « Les Jardins de Cérès », le collectif « Urgence Saclay » et AES (Assemblée écologique et sociale).

Près du lieu de distribution de l’AMAP des tentes ont été installées dans un champ prêté par la ferme Vandame.

Le lundi, les protestataires ont effectué une marche-randonnée vers l’endroit de Palaiseau où est prévue la sortie du tronçon aérien de la ligne 18.

Malgré la présence de forces de l’ordre, « Extinction Rebellion » avait pu pénétrer la nuit sur le chantier de la SGP.

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Une fois dans la place ils ont conduit des opérations de désobéissance civile en déployant leurs banderoles et en « customisant» les engins.

Du mardi au vendredi des ateliers et conférences se sont tenus au campement. Echanges de points de vue, concertation sur les moyens d’action pour se faire entendre.

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A la suite de sa visite et conférence Hervé Kempf a fait paraître un article à la une de « Reporterre », journal en ligne de l’écologie, dont il est le rédacteur en chef.

Le samedi, malgré la pluie qui a malheureusement contrarié buffet, bar, et ambiance festive, s’est tenue l’Assemblée finale dans une grange de la ferme. Parmi la centaine de participants, présence de beaucoup d’Amapiens (de diverses AMAP) et de pas mal d’étudiants (grandes écoles du Plateau), tous malades, pas du COVID, mais du maintien de « l’anormal ». En particulier du déraisonnable métro surdimensionné qui préfigure une urbanisation à venir au détriment de la vocation agricole du Plateau.

Cela devrait aussi interpeller des saclaysiens qui ne voudraient pas d’une ZAC à la gare du Bourg, pour un troisième quartier de Saclay encastré au Christ, forcément très dense. Et qui sont interloqués, entre la sévère et juste motion réquisitoire du Conseil municipal de juillet (suite logique du recours débouté par le Conseil d’Etat) et le malencontreux « Info Saclay » de septembre qui a ouvert ses colonnes à une propagande de la SGP (pour une gare dite « CEA-St Aubin » ne servant pas à la moitié des saclaysiens car l’existant RER C a une station Vauboyen, très proche du Val d’Albian) . 

Dans le peu d’avenir qui reste à un « boomer » comme moi, je comprends les inquiétudes et revendications des plus jeunes (et pas seulement pour soigner une mauvaise conscience). Dérèglement climatique, crise alimentaire, inadaptation des moyens de mobilité : ceux qui reçoivent le « Castor » ont pu y lire que toutes ces préoccupations sont partagées par l’association où je m’active.

Alors ces jeunes rencontrés sur le terrain ont besoin de soutien dans leur action, ils en appellent à la constitution d’un collectif citoyen contre la ligne 18.

Michel Meunier

Info Citoyen, Vallée de la Bièvre

👽 Dimanche, pas de confinement COVID-19 !

Mar 13, 2020

😨  Dans les 35000 communes françaises, ce sera la grande procession sex-annuelle.

Rien à voir avec une quelconque orgie dionysiaque, c’est un évènement que le gouvernement n’annulera pas : l’élection des Conseils Municipaux.

Saluons tous ces volontaires qui se présentent à notre suffrage pour prendre en charge la gestion de notre intérêt public, qu’il soit local ou communautaire. Mais c’est sur leur profession de foi que nous les retiendrons.

Les AVB ont soumis dans 8 communes de la haute vallée une charte d’engagement sur les orientations des candidats en matière d’environnement et de cadre de vie.

Cinq engagements communs portant sur :

  1. Préserver les espaces naturels de la vallée de la Bièvre
  2. Maitriser l’urbanisation
  3. Diminuer le trafic routier en favorisant des moyens de transport altenatifs
  4. Garantir la qualité des eaux de la Bièvre et préserver ses abords
  5. Faire de la concertation un atout pour mieux décider

Plus des engagements spécifiques à chaque commune.

Toutes les listes (sauf une qui boude à Buc) ont répondu dans les délais et vous trouverez les questions et les réponses sur le site internet  http://www.bievre.org/

Saclay est une commune du plateau ? Mais le plateau, avec ses rigoles et ses étangs, est un élément majeur du bassin versant de la rivière. Saclay n’est pas un isolat et la position des voisins peut intéresser les saclaysiens.

Au premier chef, voir les réponses des candidats en lice dans la commune :

Saclay Avenir et Vivre Saclay

Cela vous aide à choisir ? Pas de chance, les deux listes s’engagent pleinement et en détail sur les préconisations des AVB. Ou plutôt de la chance car elles sont conscientes des enjeux qui nous préoccupent.

Alors quel que soit votre choix, nous sommes satisfaits d’avoir été entendus.

😁👋 Mais allez voter !

Michel Meunier

Agenda, Association, Spectacle

Le Campus d’Orsay accueille le printemps en musique.

Fév 20, 2020

L’association Science et Musique fêtera en musique l’arrivée du printemps.

Le vendredi 20 mars à 20 h 30, dans l’amphithéâtre Henri Cartan sur le campus d’Orsay.

Vous aurez le plaisir d’applaudir à nouveau César Birschner (piano) et  Grégoire Girard(violon) qui nous avaient enchantés l’an dernier dans un programme de musique française du XXème siècle. Ils seront rejoints cette année par Lucie Girard, violoncelliste du Quatuor Girard  pour l’interprétation du 2ème trio pour piano et cordes de Schubert. Un must du genre !

Grégoire Girard et César Birschner, tous deux étudiants au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et lauréats de nombreux prix internationaux, se sont rencontrés en 2014 et ne cessent de se produire ensemble depuis. Les nombreuses et fructueuses expériences en concours et en concerts leur permettent de rechercher chaque fois plus une identité propre au duo. Le Duo Birschner-Girard attache une importance capitale à l’accès pour le plus grand nombre à la musique classique, et vise à élaborer des programmes et des concerts axés tout autant sur la pédagogie que sur la qualité offerte à leur public. La double appartenance franco-brésilienne du duo les engage tout naturellement sur la voie du dialogue entre les cultures musicales. Ils se sont produits à l’Espace Bernanos à Paris, à l’Auditorium du CRR de Paris, à l’Opéra d’Avignon, à l’Auditorium Ravel à Saint-Jean-de-Luz, et dans des concerts privés en Suisse et en Belgique. Ils sont engagés lors de la saison 2018 pour se produire au Mans, à Charleville-Mézières, ou encore sur les ondes de France Musique pour l’émission  » Génération jeunes interprètes  » présentée par Gaëlle Le Gallic. Le duo Birschner-Girard a obtenu en mai 2018 le 2ème prix du North International Music Competition. César Birschner est également l’accompagnateur du Choeur du Campus Paris-Saclay.

Programme

Franz LISZT : Paraphrase sur la valse de Faust de Gounod (S.407) -piano-

Johannes BRAHMS : Danses hongroises (sélection)  – piano, violon-

Franz SCHUBERT : Trio n°2 (opus 100, D929) -piano, violon, violoncelle-  

A l’issue du concert le public sera invité à rencontrer les artistes autour d’un verre de l’amitié.

Nous vous attendons, nombreux, pour partager avec nous une agréable soirée musicale.

Gérard Adamczewski

Président de Science et Musique

Art, Spectacle

Triomphe pour le film-évènement.

Jan 29, 2020

Présentation du film Je ne rêve que de vous à Jouy-en-Josas.

Elsa Zylberstein (au micro) de retour à la Salle du Vieux Marché

Quand elle préparait son rôle, l’actrice a bien senti qu’il lui faudrait inoculer un « grain de folie » au personnage de Jeanne (Reichenbach), capable de suivre Léon (Blum) en captivité. Au moment de la présentation du film, Elsa Zylberstein prend la parole la première : « Je dansais sur ces mêmes planches, il y a vingt-cinq ans. On me disait déjà que j’avais une présence sur scène ». L’actrice est émue.

L’équipe réunie autour de ce biopic a révélé au public la genèse du film : recherche de financement, contraintes fixées par la costumière…

« Il a fallu quatre ans pour l’écriture et la recherche de financement. Laisser décanter pour réduire les références historiques au minimum, au risque d’éloigner le personnage de Léon Blum ». Et vingt-cinq jours pour la réalisation. Résultat : quasiment pas une scène sans Elsa Zylberstein. Elle incarne le courage des femmes de cette époque. Les péripéties ne manquent pas : internements successifs de Léon Blum avec les « politicards » que le régime de Vichy écarte, invasion de la zone libre fin 1942… Quoi qu’il se passe autour d’eux, la détermination de Jeanne force l’admiration. Pierre Laval finit par signer son laissez-passer pour rejoindre Léon Blum. Il ne lui cache pas que « c’est aller en enfer. » Jeanne ne dévie pas de sa trajectoire. Le couple se marie à Buchenwald.

La Maison Léon Blum « déplacée » dans le Nord pour les besoins du film.

Ce film tire le meilleur parti des moyens qui lui ont été alloués. Le réalisateur n’a pas caché qu’ils étaient limités : « le tournage s’est concentré dans la région d’Arras » où une maison a été préférée à celle de Jouy-en-Josas, où vécurent Jeanne (jusqu’en 1982) et Léon Blum (jusqu’en 1950).

Il ne reste plus à Elsa Zylberstein – et à tous ceux que le film rendra curieux – qu’à découvrir leur vraie maison : au 4 rue Léon Blum 78350 Jouy-en-Josas. Plus d’information : https://www.maisonleonblum.fr/

Christophe Baillat

En conférence à Paris le 19 février

Agenda, Art

Journée Léon Blum pour la sortie du film

Jan 10, 2020

La sortie du film : « Je ne rêve que de vous », est très attendue à Jouy-en-Josas, où se trouve la Maison Léon Blum (ce blog lui a consacré plusieurs articles*). A cette occasion, le 28 janvier, celle-ci ouvrira ses portes de 15 h à 19 h. Le point d’orgue de cette journée autour de Léon Blum sera la projection du film** réalisé par Laurent Heynemann. Une histoire d’amour exceptionnelle : celle d’une femme (Jeanne Reichenbach jouée par Elsa Zylberstein) qui quitte tout pour un homme qui a 30 ans de plus (Léon Blum joué par Hippolyte Girardot) et va devenir Jeanne Blum. « Janot » n’a pas attendu que Léon vienne pour lui donner son nom, elle a été le rejoindre au camp de Buchenwald où l’homme politique était détenu. Le film sera suivi d’échanges.

Christophe Baillat

* le 18 mars 2018 : Le printemps avait promis de revenir à la Maison Léon Blum; le 28 janv. 2018 : Maison Léon Blum : les ressources humaines en point de mire

** Séance : mardi 28 janvier 2020 à 20 h à la Salle du Vieux Marché, place de la Marne.

Réservation sur la billetterie en ligne de la ville de Jouy-en-Josas. Prix : 10 € (Gratuit pour les moins de 12 ans), donnant droit à la visite de la MLB

Université

Création d’une chaire Achat Public au sein de la Fondation de l’Université Paris-Saclay

Jan 8, 2020

Jean-Marc Peyrical, Président chez Association pour l’achat dans les services publics, annonce la création d’une chaire Achat Public au sein de la Fondation de l’Université Paris-Saclay.

« Cette chaire, dont j’ai l’honneur d’assurer la direction, va abriter des activités de recherche, de formation initiale et continue mais aussi d’information dans un domaine particulièrement riche et en constante évolution, elle sera la marque d’une excellence dans la réflexion et l’apprentissage, via un mécanisme de financement participatif à la fois novateur et porteur dans un milieu, celui de l’Université, où les solutions alternatives au financement classique sont une nécessité ».

Entreprise, Info Citoyen, Plateau de Saclay

Un restaurant au goût du jour : Les Belles Lettres

Nov 22, 2019

« Quand ça marche bien, il faut continuer ». Natacha Poncet, General Manager du Best Western Plus Paris Saclay, fait référence au lancement du concept Résonance au printemps, dont le blog monsaclay.fr s’est fait l’écho*. Sept mois plus tard, nous revoici dans cet hôtel, pour l’inauguration du restaurant Les Belles Lettres.

Petite revue des invités. Certains sont un peu chez eux ici, tels Hervé & Hervé, anciens de Dassault Aviation : « Nous y tenons notre Assemblée Générale et nous déjeunons sur place » ou Emmanuel et Thibaut qui vendent des programmes de formation HEC sur mesure, dont les bureaux sont « à 50 mètres d’ici ».  Ce n’est pas le cas de tout le monde. Floriane C. (Executive Education en charge du MBA d’HEC) qui travaille à l’annexe HEC de Champerret découvre les lieux. Julie Pompon, Responsable communication et marketing de la société Egis (groupe d’ingénierie, conseil, exploitation, à SQY) est accompagnée de Sophie Fayaud, l’ancienne titulaire du poste, qui a tenu à lui faire connaître l’hôtel.

Le Responsable restauration, Ali Ailas, aime que l’on profite des agapes servies dans l’espace Rêverie : un buffet salé, comme ce Bourguignon végétal – sans matière animale, avec épeautre et oignon confit – et sucré, comme ce pain perdu avec crème anglaise. Et c’est le jour – 21 novembre – du Beaujolais nouveau !

D’où viennent ces notes et cet air ?

Cette fois, nous y sommes. Des femmes écrivains qui ont su faire bouger les lignes (ainsi Mary Frances Fisher) sont à l’honneur sur les murs du restaurant Les Belles Lettres. Veronica Antonelli, chanteuse lyrique et Parisienne, ne laisse rien paraître des quatre changements qui lui ont été nécessaires pour venir jusqu’ici en train et en bus. La harpiste Maelle Rochut l’accompagne. Professeure au conservatoire de Palaiseau, la musicienne est arrivée avec son instrument (Salvi, une marque italienne) à 11 h, une heure avant le début de l’inauguration. Qu’il est doux d’entendre L’Elixir d’amour de Donizetti.

Labellisé Less Save the planet, le restaurant applique la philosophie : Apprenons maintenant à bien manger en sauvant l’environnement. — Une carte à découvrir !

Christophe Baillat – Auteur et conférencier

Contact : [email protected]

* Lire l’article précédent : Avec Résonance, l’Hôtel Best Western Bièvre entend …

Plateau de Saclay

Le plateau de Saclay a un projet d’église

Sep 25, 2019

Monseigneur Michel Pansard, évêque du diocèse de Corbeil-Evry, initiateur du projet il y a 10 ans, annonce la signature de la promesse d’achat du terrain. Pour répondre au défi éthique, à la recherche du sens de la science – proche de la préoccupation de responsabilité sociale et environnementale dont les étudiants sont friands -, une maison d’église est prévue près de la future-future ligne 18 du métro.

Rapprochement église et science grâce à un lieu de rassemblement

Ce centre prendra le nom de Teilhard de Chardin, jésuite et scientifique (paléontologue), ancien aumônier d’étudiants dans des grandes écoles.

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » Rabelais.

Ce lieu, le plateau scientifique [20 000 bientôt 30 000 étudiants et 60 000 habitants dans quelques années] proposera « quelque chose d’original » pour ouvrir certains à la question du sens et de la foi, chapelle, lieu de co-working, de formation, de séminaires, pastorale des familles…

L’ouverture dans le quartier du Moulon, prévue en septembre 2021, a été repoussée à 2022.

CB

Projet porté par les diocèses d’Ile de France : Paris, Versailles, Nanterre, Corbeil & Evry, et La Compagnie de Jésus.

Architecte : Jean-Marie Duthilleul

Le Père Cariou-Charton est en charge du chantier.

Pour aller plus loin :

Site : la-croix.com édition du 24 sept. et Radio Notre-Dame émissions des 11 juin 2018 et 24 septembre 2019. Etablissement Public d’Aménagement : https://www.epaps.fr/projets/tous-les-projets/centre-teilhard-de-chardin/

MonSaclay.fr -- site communautaire et citoyen contribuant a faciliter la mise en relation des habitants
de Saclay au bourg et au Val d'Albian et de l'ensemble des habitants du Plateau de Saclay. MonSaclay.fr est un blog d'entre-aide; un blog d'information citoyenne sur les
associations, les ecoles, la vie de quartier... Saclay est une
commune de l'Ile de France sur le Plateau de Saclay en Essonne, 91 au sud de Paris. Les communes voisines
sont Bievres, Jouy en Josas, Orsay, Vauhallan.

Contact : Stanislas Berteloot [email protected]