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violence à saclay aussi

Info Citoyen

Une société de la violence. A Saclay aussi ?

Nov 9, 2015

141026 Renoncule Rémi

Il y a à peine plus d’un an, à Sivens, Rémi Fraisse mourait à 21 ans. Ce n’était pas un « anarcho-libertaire » mais un jeune botaniste. Certains ne se sont pas privés de dire (en termes moins choisis) : mais qu’allait-il donc faire dans cette galère ? Simplement, Il participait à une manifestation contre la dévastation d’un espace naturel par un Grand Projet qu’il jugeait inutile. La violence ne venait pas de son fait, mais de forces « de l’ordre » qui concluaient ainsi dramatiquement un mois de brutalités envers les squatters de la ZAD du Testet (leur zone à défendre).

A la suite du sociologue et philosophe Edgar Morin, nous devons prendre conscience que notre civilisation est en conflit ouvert. Conflit entre les valeurs productivistes du siècle dernier, et celles qui tentent d’émerger pour répondre aux crises prévisibles : changement climatique, danger énergétique, pénurie alimentaire.

Je ne me lancerai pas dans une diatribe contre le capitalisme, il y des sources plus talentueuses que moi pour se renseigner. Mais on peut comprendre que des « élites » qui sont pour la plupart nées pendant les trente glorieuses, et dont les plus jeunes ont été éduquées par la doctrine néo-libérale, tendent à pérenniser le système qui les a promues.

Luttes pour la vie

Nous vivons désormais dans une société qui n’a retenu du darwinisme que le « struggle for life ». Ce type de combat de sélection pour la vie n’engendre-t-il pas une violence subie par les perdants (chômeurs, jeunes, nouveaux pauvres) ? Violence aussi d’ailleurs pour beaucoup de ceux qui sont encore préservés (insécurité de l’emploi, course à la rentabilité, mal être).

Devant l’injonction paradoxale entre exhortation à la consommation et paupérisation accrue, comment s’étonner de la recrudescence des atteintes à la propriété, et des révoltes passées dans les « quartiers » de nos banlieues ? Mon propos n’est pas d’excuser les délinquants par nature, mais la répression ne résout pas le problème de fond et fait enfler l’abcès en entretenant l’antagonisme. Reste qu’en maintenant temporairement l’ordre établi, elle tranquillise l’électorat (ce qu’il en reste).

D’ailleurs plus personne ne s’étonne, la violence est aujourd’hui banalisée : par la presse, par les séries télévisées, par le jeu vidéo … Tout le monde veut voir du sang, à condition qu’il soit virtuel. Le monde entier est un bain de sang, mais pas virtuel pour les victimes : idéologies, avidité, petits chefs, opprimés, migrants … Guerres et conflits n’arrêtent pas. N’est-ce pas le signe que la domination d’un système occidental malade n’est pas supportable pour les pays du « sud » ?

Dans notre bulle européenne, on se croit à l’abri en renforçant nos outils sécuritaires, dont la floraison prend pour alibi cette violence généralisée. Doit-on continuer d’accepter une dérive devenant franchement liberticide, qu’elle soit rose, bleu, ou bleu-marine ? Benjamin Franklin aurait dit : « ceux qui sont prêts à abandonner une liberté fondamentale, pour obtenir temporairement un peu de sécurité, ne méritent ni la liberté ni la sécurité ».

Luttes pour la liberté

C’est donc un autre paradoxe que les lois et directives visent au formatage du comportement des individus alors que l’individualisme est exalté dans le cycle production/consommation, avec du pain (un peu, dur à gagner), et des jeux (beaucoup, pour oublier). C’est une autre source de conflit car tout le monde n’est pas enclin à cette docilité, ni contaminé par le virus du « chacun pour soi ». En particulier chez les « vieux », qui savent encore ce qu’était le Programme du Conseil National de la Résistance, et chez les « jeunes » en quête d’espoir pour les années qu’ils vont vivre. Alors ils protestent contre le désengagement de l’Ėtat, la capitalisation du système social, les énergies fossiles, l’agro-business. Ils réfutent la stratégie de survivance des acteurs politiques et économiques qui prétendent maîtriser les crises par un green-washing qui bat son plein pour la COP21.

Pour ces contestataires, la croissance n’est plus une panacée soutenable à l’infini, inventer véritablement le « moderne », c’est se tourner vers un modèle civilisationnel différent (souvenons nous que l’ile de Pâques est morte de son obstination). L’objet n’est pas un retour vers un passé arriéré, mais d’aller vers « une alternative humaine d’avenir ». Darwin avait parlé aussi de mutations et de symbioses.

Et faute de vrai débat public, la situation devient violente entre des entreprises qui tiennent à « lifter » par la technique leur modèle productiviste, et des activistes militants qui défendent une autre conception de la société et de l’aménagement du territoire (faucheurs volontaires, Confédération Paysanne, GreenPeace …). Et l’Ėtat n’est pas en reste pour poursuivre en justice les assimilés « casseurs », mais aussi les désobéissants civiques.

Luttes pour le territoire

Car une autre forme de violence est l’imposition aux citoyens de Grands Projets présentés comme d’intérêt public. Dans notre pays qui est endetté jusqu’aux yeux (une année de PIB !) il y a une cinquantaine de ces GPII (grand Projet Inutile et Imposé). Partout sur ces projets sont artificialisés des centaines d’hectares précieux pour leur captation de carbone : espaces naturels, forêts, et terres agricoles. A l’occasion donc de la COP21, pour manifester à Paris contre ces actes qui contredisent la parole officielle, des convois viendront de certains territoires en lutte : Roybon, Bure, Notre Dame des Landes

Et là ça nous concerne directement : une étape de regroupement des convois est prévue sur le Plateau de Saclay. Ils auraient pu choisir Europa City à Gonesse, mais Saclay est sur la route venant de l’ouest. Il faut dire aussi que la démesure du Grand Projet Paris-Saclay et son empreinte écologique, ça n’est pas mal non plus comme valeur symbolique.

Le tocsin

Alors les Renseignements Généraux paniquent et la presse rameute l’opinion : des Black Blocs pour saccager le centre de recherche et d’enseignement scientifique de visibilité mondiale !

Des « anarcho-libertaires », il y en aura certainement dans les convois, mais aussi de ces « écolos » qui prônent le «  vouloir vivre ensemble », et des membres d’organisations contestataires mais respectables. Il serait étonnant que si près du but, ces derniers laissent dégénérer des velléités de débordement.

Quant aux Black Blocs, ne fantasmons pas. Que viendraient-ils se perdre à Saclay quand leur cible est certainement Paris. Et que la France rétablit le contrôle aux frontières à partir du 13 novembre !

En m’interdisant de penser à un plan machiavélique (qui consisterait à susciter la violence pour discréditer les mouvements de lutte), je crois que le risque peut venir aussi des autorités :

  • interdire le parcours ou en imposer un inacceptable,
  • blocage ou fragmentation du convoi par les forces de l’ordre,
  • et il n’y a pas que certains manifestants qui rêvent d’en découdre.

Que craignent Thalès, Areva, Danone, et autres centres de recherche ? Rien en fermant la RD128 y accédant et en disposant un cordon de garde aux entrées du CEA.

Le mieux serait donc de ne pas interférer maladroitement sur un parcours où quand même quatre maires ont une cause à défendre : l’enterrement du métro !

Association, Environnement, Info Citoyen, Plateau de Saclay, Transport

Saclay : Le métro aérien est passé sous silence – L’état d’urgence un risque pour les libertés

Déc 13, 2015

Sur le plateau de Saclay les opposants au métro aérien souhaitaient profiter de la Cop21 pour attirer l’attention des médias.

Un groupe de manifestants venus de Notre Dame des Landes devait s’arrêter sur le plateau de Saclay avant d’arriver à Paris et être hébergés dans la ferme d’Emmanuel Vandame à Villiers-Le-Bâcle.

« Nous avions prévenu les autorités », déclare Emmanuel lors d’un entretien téléphonique avec MonSaclay.fr. « Nous leurs avions communiqués les noms des participants, leur l’itinéraire et la date d’arrivée ».

La réaction du gouvernement n’a pas tardé : le plateau de Saclay a été placé en zone de sécurité. Lire l’article de MonSaclay.fr.

« Des gendarmes ont été déployés devant la ferme », dit-il. « Nous ne pouvons aller dans nos champs sans que nos identités soit systématiquement contrôlées ».

« Résultats : personne n’a parlé du métro aérien », regrette Emmanuel Vandame.

« Le gouvernement cherche à étouffer toutes contestations », ajoute Emmanuel, « tout comme lors de la réunion publique d’Orsay sur le Contrat de Développement Territorial Paris-Saclay Territoire Sud ».

Dans son article de Michel Meunier écrit : « Imaginez aussi la colère de cet agriculteur de Villiers-le-Bâcle quand on l’a empêché de parler du métro en interrompant brutalement sept fois sa question ! Alors que la ligne 18 est élément du CDT, fiche 2, qui parle même de son « intégration paysagère » (page 47) ».

Ce difficile équilibre démocratique ne risque-t-il pas d’être mis à mal par l’Etat d’Urgence ? De Saclay à Notre Dame des Landes c’est ce que craignent les militants.

 

Je reprend ici une communication de la zad de NDDL du 11/12/2015

Etat d’urgence : ne nous laissons pas bâillonner !

Appel du mouvement anti-aéroport

Face aux attentats meurtriers du 13 novembre, la réponse immédiate de l’État français a été la proclamation de l’état d’urgence, d’abord pour douze jours, puis pour trois mois (vote à la quasi unanimité du Congrès). Censé faciliter ou permettre, par des mesures d’exception, l’arrêt des attentats et la mise hors d’état de nuire de leurs auteurs, cet état d’urgence multiplie les mesures liberticides et, dans la lutte contre l’aéroport de NDDL, nous nous confrontons à certaines de ses conséquences

Violences PolicièresLes fichages réalisés par la police dans les mouvements de luttes servent désormais à des mesures répressives sans contrôle d’un juge ou sans procès. Des personnes ont été perquisitionnées à leur domicile et assignées à résidence pour avoir participé à une manifestation, distribué des tracts liés à la lutte de Notre Dame des Landes, ou  participé à l’accueil du convoi CAP sur la Cop à Paris. D’autres se voient bloquées aux frontières ou reçoivent des obligations de quitter le territoire. Au-delà, c’est l’ensemble des manifestations de rue prévues lors de la COP 21 qui a été interdit et de nombreuses autres assignations à résidence  ont été délivrées à des personnes ayant bravé l’interdiction.

Sous prétexte de protéger la population, l’État cherche à juguler et à dissuader toute contestation (interdiction des rassemblements et manifestations, liberté de s’exprimer)… mais n’annule pas les marchés de Noël ou les rencontres sportives dans de grands stades. On nous somme d’adhérer à l’union sacrée de gré ou de force : les « bons français » tous unis avec leurs politiques, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition.

Cette volonté d’enterrer des libertés fondamentales au nom de la sécurité ne concerne pas que les personnes en lutte mais touche de plein fouet les populations les plus discriminées, comme les personnes de confession musulmane ou les migrants qui fuient les fondamentalismes religieux et les conséquences de l’exploitation des pays du sud par les États occidentaux.

Violences Policières

Ce régime pourrait bien ne pas être que passager. Tout comme nous avons dû nous « habituer » à Vigipirate, ou à la généralisation du  fichage ADN , il est maintenant quasi certain que nous allons voir les mesures soi disant exceptionnelles de l’état d’urgence  se pérenniser et s’inscrire dans la Constitution.

Note de MonSaclay.fr : Il est intéressant de noter ce que déclarait dans Le Monde le Professeur de droit public à l’université Jean-Moulin Lyon III, Marie-Laure Basilien-Gainche,

« Il ne faut pas mélanger les genres et troubler ainsi la hiérarchie des normes. Il y a une loi qui est destinée à durer et une prorogation qui ne l’est pas. Il est à craindre que certains éléments ne finissent pas entrer dans le droit commun.
Par ailleurs, l’article sur la dissolution des associations qui est introduit me paraît inquiétant : quasiment toutes peuvent rentrer dans son champ d’application et se voir dissoutes avec pour seul recours le juge administratif.

De la même manière, la terminologie de l’article sur les perquisitions administratives est trop floue. Une marge de manœuvre bien trop large est offerte aux autorités. Le contrôle du juge administratif semble peu à même de sanctionner les atteintes démesurées aux libertés.

Si la lutte contre ces derniers révèle ses limites, ce n’est pas faute de textes mais faute de moyens, tout particulièrement humains. Il n’est nul besoin de révision constitutionnelle. »

En savoir plus sur le site du Monde 

Malgré l’état d’urgence, le convoi Tracto-vélo du mouvement anti-aéroport s’est rendu jusqu’en Île de France, faisant jour à après jour reculer les frontières de l’interdiction qui lui était faite.

Il nous semble crucial de continuer à faire vivre et partager l’espoir politique qui se construit depuis NDDL : celui qu’il soit possible d’arrêter ici et maintenant les projets nuisibles et imposés, celui qu’il soit possible d’inventer ici et maintenant d’autres manières de vivre, d’habiter, de produire ou de cultiver.

En ces temps sombres, il nous semble plus nécessaire que jamais de partager notre force collective. Ne nous laissons pas bâillonner, continuons à manifester et à contester dans l’espace public.

Des occupant.es de la zad de NDDL

La communication de NDDL était accompagnée d’une vidéo sur les violences policières

Info Citoyen, Plateau de Saclay

COP21 : des anarcho-libertaire à Saclay ?

Nov 6, 2015

Source : Le point

 

black blocsSelon RTL, la direction du renseignement territorial craint des débordements de la part de la mouvance d’ultra-gauche ou des Black Blocs.

À l’approche de la COP21, les forces de l’ordre sont inquiètes. À en croire un document que s’est procuré RTL, la police craint des violences en marge de la Conférence climat, organisée à Paris à la fin de l’année. L’inquiétude est d’autant plus grande que 80 chefs d’État et 160 délégations étrangères fouleront le sol français pour l’occasion.

Parmi les menaces évoquées par la direction du renseignement territorial ? La mouvance d’ultra-gauche qui « pourrait tenter de se fondre dans la masse des manifestations qui sont prévues afin de s’en prendre aux forces de l’ordre ou à certains symboles de l’État », relaye le site de RTL.

Présence des Black Blocs

Mais ce n’est pas tout. L’installation de campements près du Bourget, où se tiendra le fameux sommet, figure aussi parmi les inquiétudes des forces de l’ordre. À plusieurs kilomètres de là, la police craint aussi la présence de membres de la mouvance anarcho-libertaire à Saclay, où elle aurait prévu de se rassembler.

Ces derniers pourraient manifester contre un projet de métro souterrain et s’approcher de certains sièges sociaux de grandes entreprises comme Areva, Thalès ou Danone. (RTL)

Autre menace prise au sérieux : la présence de militants Black Blocs, un mouvement anarchiste né en Allemagne, ou celle de groupes anglais. Dans le document, la direction du renseignement territorial parle de débordements lors de manifestations ou de mouvements de foule. Il va même jusqu’à juger « certaine » la volonté de déstabilisation de ces groupes.

De possibles incidents qui ne faciliteront pas le travail des policiers, alors que la menace terroriste est maximale. Conséquence ? La mobilisation des forces de l’ordre devrait être exceptionnelle. Quelque 5 000 policiers seront chargés de la sécurité de ce grand rendez-vous international, précise Le Figaro.

Info Citoyen, Paris-Saclay

Le sénateur (Les Verts) Jean-Vincent Placé candidat au poste de maire de Saclay

Oct 24, 2013
Jean-Vincent Placé

Jean-Vincent Placé (c) Le Parisien

Bonjour à tous les « accros » de monSaclay,

Habitant et contribuable de Saclay depuis 41 ans, je souhaite réagir aux propos du sénateur Jean-Vincent Placé (Les Verts) qui invite, ce mardi 22 octobre, les lycéens à descendre dans la rue pour exiger le retour de la jeune Léonarda.

Pourquoi cette chronique sur monSacaly ? Tout simplement parce que M. Placé envisage (très sérieusement, selon mes informations recueillies au Sénat) d’être candidat au poste de maire de Saclay ! Alors là, chers amis, vous conviendrez que ceci nous intéresse…

Oui, aujourd’hui, en tenant des propos aussi « déplacés » (pardonnez-moi ce jeu de mots), M. Placé s’est totalement discrédité. Je ne suis pas un électeur de François Hollande et je suis consterné par l’amateurisme du chef de l’Etat et de son gouvernement, mais (gaulliste), je suis avant tout un démocrate et un républicain, et je dis à M. Placé, dont le parti (EELV) participe au gouvernement, que son attitude est irresponsable, dangereuse et déloyale.

  • Irresponsable et dangereuse: car jeter des lycéens dans la rue, sans autorisation parentale, c’est risquer l’escalade de la violence et des incidents graves. Ne pas dire la vérité sur le vrai visage de la famille de Léonarda (absences scolaires record, fugues, moyens de vivre très douteux, père oisif et violent, etc…), c’est mentir aux jeunes, les manipuler, les exposer à de graves débordements…
  • Déloyale: car les Verts (plutôt rouges) sont au gouvernement où Mme Duflot, assoiffée de reconnaissance et ivre des ors de la République, se complet avec une dérangeante jouissance. Alors, dans ce cas, leur devoir est de soutenir le gouvernement ou d’avoir le courage (et surtout l’honnêteté) d’en sortir.

Moi, M. Placé, je ne suis ni socialiste ni Vert, mais en bon républicain, je suis respectueux du chef de l’Etat et, quoi que je puisse en penser, je respecte sa position.

Alors, M. Placé, ayez la dignité de démissionner de votre siège (si confortable) de sénateur, de dire aux Ecolos de quitter le gouvernement… mais surtout M. Placé, ne venez pas briguer la mairie de Saclay. Vous n’êtes pas digne de cette commune !

Gérard Bardy journaliste et écrivain

(et j’accepte par avance un débat dans la commune avec M. Placé…)

Info Citoyen

Conte à voix haute – Fable stellaire – 3/3

Déc 10, 2014

Les Vigis ne cédaient pas facilement à la modernité, car ils savaient que mesurée à l’aune de leurs valeurs, toute nouveauté n’est pas progrès..

Une révolution chez les Cradoks ? Drôle de drame pas possible ! Ils étaient en majorité d’un naturel insouciant et beaucoup de C0, qui jouissaient à profusion de jeux et d’encore suffisamment de miettes de riches, ne pouvaient pas envisager la  révolte. Et les Think Tanks, appointés par les C+, avaient inculqué aux ce slogan : « There Is No Alternative ! ».
En abrégé nommé TINA, petit nom de potions amères, administrées du bout des doigts, à part peut être madame Thatcher …
Confiants et optimistes, les C* prédisaient la relance du cycle vertueux doctrinal, en glorifiant la magie des très ingénieux C% et la consommation de luxe de l’élite des prospères émergents. Attractivité et Compétitivité sont les deux mamelles de la croissance des territoires !

Mais comme tout doit avoir une fin, le soleil commun des deux planètes s’est mis à faiblir et menaçait de s’effondrer. Pourtant, les deux peuples avaient pensé à l’évasion bien avant que cette issue fatale ne se précise.

Les Cradoks se préparaient à émigrer depuis longtemps, depuis que leur planète s’avérait de moins en moins vivable. Ils avaient sans doute offensé la main invisible, car elle les harcelait en déversant à seaux des pluies de moins en moins acides et de plus en plus diluviennes. La main soufflait aussi un chaud global et un froid local qui ruinaient leurs récoltes et leurs entreprises, malgré tous les efforts des toujours très ingénieux C%. Et par-dessus tout, les robocops des n’arrivaient plus à canaliser les hordes de C0 réfugiés qui, fuyant les territoires dévastés, occupaient illégalement les aires de Grands Projets devenus inutiles. Alors les C+ s’étaient barricadés dans des forteresses simili-paradisiaques protégées par des vigiles armés. La société Cradok, qui n’avait pourtant jamais beaucoup craché sur la violence faite aux plus faibles, était devenue encore plus dangereuse, même pour les plus forts. Car, c’était atavique, ils luttaient tous désespérément, les uns pour conserver leur niveau de vie, d’autres pour imposer leur croyance intégriste, et tous tout simplement pour leur vie elle-même.
Les 1% avaient placé leur espoir dans l’espace : conquérir la planète Vigi qu’ils avaient détectée et observée par de multiples sondes orbitales. Mais leurs fusées, stations, et navettes étaient encore insuffisantes en capacité et en performance. Elles pourraient peut-être emmener les C+ en sursis, mais certainement pas leurs troupes de colonisation. Et puis maintenant il était trop tard, c’était un autre système solaire qu’il leur fallait trouver.

Les Vigis avaient bien compris les intentions impérialistes  de ces tentatives Cradoks, et avaient préparé leur défense en s’orientant vers une autre solution : la téléportation d’information. Les V% aidés des V*, avaient déjà réussi à subvertir insidieusement certains Cradocks en leur implantant des idées morbides dans le crâne. Du genre :  «  la croissance dérégulée, c’est ce qui développe les tumeurs » ou « le plus durable dans les développements, ce sont les dégâts collatéraux ». Et  des injonctions dissociatives de la pensée TINA unique  :  « Il n’y a pas d’alternative : pour que nos enfants survivent, respectons l’écosystème ! », ou « Si, si, un autre monde est possible ! », injonctions paradoxales dévastatrices pour le psychisme Cradok.
Les Vigis étaient déjà sur le point de pouvoir téléguider des génomes ADN pour se reproduire synthétiquement à distance, ou investir d’autres organismes, et les V+ du conseil suprême d’éthique avaient dû intervenir pour faire respecter le principe de précaution.
Mais l’heure était grave et n’était plus à s’amuser de ces facéties. Les   déclenchèrent une visioconférence avec les , à la grande surprise de ceux-ci. Surpris par l’évènement lui-même, et par son esprit constructif, eux qui n’avaient connus jusqu’alors que leurs innombrables sommets à grand spectacle et à faibles résultats.

Il fût décidé de coopérer en partageant sans réserve moyens et compétences :
– à tout hasard, des équipages mixtes des deux planètes seraient envoyés à l’aventure hors du système solaire dans des vaisseaux Cradoks,
– les populations contraintes de rester résolurent d’attendre la fin dans un respect mutuel. Libre aux uns de continuer à suicider leur planète, libre aux autres de la faire durer. Les Cradoks avaient bien tenté d’instaurer un « libre échange » biaisé, avec des clauses léonines de réglement privé des différends étatiques, mais les Vigis voulurent rester maîtres chez eux et ne conclurent qu’un traité de non-agression, ni militaire, ni commerciale. Seule la circulation des dissidents fut libéralisée dans les deux sens.
– les Vigis émirent vers l’horizon sidéral des ondes rouges porteuses des génomes des créatures des deux planètes,
– les enregistrements des pensées philosophiques des deux cultures furent implantés dans des arches quasi indestructibles, que l’on expédia en tous sens par les fusées les plus puissantes, pour les larguer dans l’espace.

Un de ces monolithes s’est planté un jour sur une exo-planète où des primates interloqués n’arrêtèrent pas de tourner autour. Cette planète fût bien plus tard surnommée Gaïa. Et TINA écologique, elle est désormais la seule à pouvoir abriter la Vie, à des parsecs à la ronde.

Mais ceci est l’espace d’une autre odyssée

Info Citoyen

Collectif IDF de soutien à la lutte de Nddl contre l’aéroport et son monde

Fév 26, 2014

COMMUNIQUE DE PRESSE / Mardi 26 février 2014

saclay nddlLes opposants au projet d’aéroport de NDDL et de son monde ne sont pas dupes du changement de tactique de la part des défenseurs du projet : leur volonté de l’imposer en force est passée d’une logique frontale d’expulsions et d’occupation policière de la zone à défendre, à une logique moins spectaculaire mais tout aussi obstinée, aussi bien par le biais d’arguments pseudo-écologiques (déplacements des espèces, mesures dites « de compensation » etc) qu’à l’aide d’arsenal juridique et politique (arrêtés préfectoraux, arbitrage européen en faveur du Partenariat Public Privé etc).

La manifestation du 22 février 2014 avait pour but de signifier au gouvernement, à Vinci et aux pro-aéroports que le projet ne saurait passer en force sans rencontrer une fois de plus une résistance déterminée des opposants; l’importance de la mobilisation de samedi l’a démontré : les différentes formes qu’a pu prendre cette manifestation, malgré les tentatives de division relayées par les médias, ont participé de sa force.

Des tritons crêtés, des salamandres de feu et des masques à gaz, des clowns, des lunettes de ski, des enfants-arbres, des encapuchées, des maquillages aux couleurs partisanes: différents masques marchaient côte à côte contre la même mascarade du Capital et de l’Etat.

Après deux mois de préparatifs, la manifestation n’a pu emprunter le parcours initialement prévu et a été accueillie par un vaste dispositif policier verrouillant tous les abords du centre-ville et donnant à celle-ci les apparences d’un « état de siège », tout en feignant de préserver la normalité d’un samedi après-midi commerçant à Nantes.

Au niveau du Cours des 50 Otages, passage incontournable des manifestations nantaises, une large barrière anti-émeute était dressée face aux manifestants, avec des camions lances à eau et de nombreuses unités de gardes mobiles disposées derrière ainsi que sur les rues latérales. La préfecture aurait voulu aménager le lieu de l’affrontement qu’elle n’aurait pas agi autrement. Personne ne s’y est trompé : les tracteurs disposés en tampon au long de la barrière ont fini par la quitter sous les tirs de lacrymo et les jets délibérés de lances à eau à leur encontre. Des affrontements ont continué sur le cours Roosevelt et près du CHU, les manifestant.es essuyant des pluies de lacrymo et de grenades assourdissantes, pour certaines en tirs tendus. L' »État de droit » doit-il s’affirmer au travers d’un usage disproportionné de la violence, dont il prétend avoir le monopole?

Les images des violences et surtout leur instrumentalisation politique et médiatique cherchent à impressionner et à noyer dans le sensationnalisme les enjeux réels de la lutte contre le projet d’aéroport de NDDL. Les tentatives de décrédibilisation du mouvement par la stigmatisation des actes de violence évacuent leur contenu politique. Elles masquent également la question des pratiques de lutte et de leur répression dès lors que celles-ci sortent du cadre de la contestation autorisée.

Quand on récolte la tempête, interrogeons-nous sur qui sème le vent.

Nous ne nous laisserons pas classer ni enfermer dans des catégories dans lesquelles nous refusons de nous reconnaître. Nous sommes tou.te.s des casseur.es- d’œuf, de pieds, de pipes, de briques, de dialectique, et de boutiques. Nous ne nous laisserons pas diviser par les polémiques qui tentent d’éclipser les raisons qui nous rassemblent : nous nous battons contre l’aéroport et son monde, contre la parodie de concertation et ses flics, contre l’enfumage politicien et médiatique, contre la violence capitaliste – pour le choix de nos formes de vie et le respect de l’environnement dans lequel elles s’inscrivent.

http://www.nddl-idf.org/ / [email protected] /

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Oct 11, 2010

MonSaclay.fr, le réseau du plateau de Saclay.

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Stanislas Berteloot saclay

Stanislas Berteloot

MonSaclay.fr est un réseau social et un blog d’information communautaire sur Saclay et son plateau. Ce site, apolitique et libre, a été créé en 2009 par Stanislas Berteloot directeur de la publication, un ancien journaliste, pour contribuer à faciliter l’échange et la communication entre saclaysiens et informer sur l’actualité du Plateau. MonSaclay.fr cherche à créer des liens entre les habitants de Saclay, une commune divisée géographiquement entre deux villages (le Bourg et le Val d’Albian). MonSaclay est hébergé chez NameCheap. Stanislas vit aujourd’hui au Etats-Unis où il est consultant marketing, animateur du podcast Back in America, et co-fondateur de l’organisation à but non lucratif Share My Meals.

A Propos de monSaclay.fr

MonSaclay.fr est également une riche source d’information sur le plateau de Saclay, zone traditionnellement agricole et aujourd’hui au cœur des projets de développement du Grand Paris et de l’Université Paris-Saclay.

Ce site reçoit les contributions de centaines de personnes.

Information

berteloot France 3MonSaclay.fr à fait l’objet de deux articles dans le journal Le Parisien.

Je vous invite à en lire un en format pdf ici

Stanislas Berteloot à également été interviewé par FR3 sur le développement du plateau de Saclay

Ce  réseau local participatif et citoyen est ouvert à tous.

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