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Vidéo – Marie Gervais auteur et fondatrice d’une école dynamique sur le plateau de Saclay

Nov 17, 2015

Questions à Marie Gervais co-fondatrice de l’Ecole Dynamique

Qu’est-ce que l’Ecole Dynamique ?

L’Ecole Dynamique, qui a ouvert ses portes en septembre 2015 dans le 13è arrondissement à Paris, se définit comme une école démocratique, un modèle qui existe depuis un certain temps mais qui est encore très peu connu et développé en France. Les écoles démocratiques rassemblent les écoles dites “libres”, comme l’école Summerhill, créée par Neill dans les années 20 en Angleterre et toujours ouverte, et les écoles Sudbury, qui connaissent un succès grandissant depuis les années 70 partout dans le monde. En Europe, il existe aujourd’hui une quarantaine d’écoles démocratiques, dont une qui a ouvert à Dijon en mai 2014 et fonctionne selon le principe de la sociocratie (l’Ecole de la Croisée des Chemins). En France, Bernard Collot, ancien instituteur de classe unique, a développé et théorisé une approche très similaire à Sudbury depuis les années 60 : l’école du 3ème type (le 1er étant l’école traditionnelle et son approche verticale de l’enseignement et le 2nd type les pédagogies alternatives comme Montessori, Freinet, Steiner…). Il existe une école du 3ème type à Paris 12ème depuis 2010 : la Maison des Enfants.

Concernant le modèle “Sudbury” en particulier : c’est en 1968 que Daniel et Hanna Greenberg ont fondé dans le Massachussets la Sudbury Valley School, qui existe toujours aujourd’hui, 45 ans plus tard, avec plus de 200 élèves de 4 à 19 ans, et qui représente toujours un modèle pour une cinquantaine d’écoles similaires dans le monde. Bien que toutes uniques, elles vivent selon les mêmes principes (le multi-âge, l’élève seul auteur de ses apprentissages et l’égalité adulte-enfant) et les 2 organes propres au modèle, le Conseil d’école et la Commission de Justice.

L’Ecole Dynamique est un cadre dans lequel les enfants sont auteurs et responsables de leur propre éducation, au sein d’un collectif d’âges mélangés, de 3 à 19 ans. Ils y sont libres de déterminer leurs objectifs d’apprentissage. Avec une même légitimité accordée à toutes les entreprises et tous les domaines de la connaissance et sans contrainte de programme ni de temps, ils peuvent ainsi décider de jouer, explorer et pratiquer leurs passions librement. Les parents et les membres du personnel leur font confiance pour s’autoréguler et s’autoévaluer dans leurs apprentissages. Avec la responsabilité de soi comme « compétence pilier » servant de terreau pour développer toutes les autres compétences utiles à la vie, les enfants des écoles Sudbury bénéficient d’une éducation personnalisée à 100% qui leur permet d’entrer dans la vie adulte pleinement outillés pour contribuer à une société en pleine révolution à l’ère du numérique.

Comment, sans structures ni règles, faire passer un savoir ?

Nous sommes une école, une vraie : voilà une première structure. Il n’y a pas d’enseignants, mais un groupe d’adultes responsables et avancés sur le chemin de la connaissance de soi. Le reste de la structure, ce sont les élèves eux-mêmes et le rôle du multi-âge, couplé à une responsabilisation totale de chacun via notre fonctionnement démocratique.

Nous sommes une structure extrêmement cadrée ! Nous ne sommes pas une “école libre”, et la première chose que nos élèves apprennent, c’est qu’on ne peut pas, qu’on ne doit pas confondre “liberté” et “permission”. Lorsque nous disons que, dans notre école, les élèves font ce qu’ils veulent, c’est uniquement dans le cadre très strict des règles de l’école, toutes discutées puis votées en collectif. Et nous sommes cernés de règles ! Celles-ci sont divisées en 2 grandes catégories : d’une part le respect absolu des membres et du climat de l’école (respect de chacun, sécurité affective, physique et morale, protection de la vie privée et commune, relations avec l’extérieur) et d’autre part les devoirs pour assurer le fonctionnement du collectif (assiduité, respect des organes de l’école, règles d’ordre et d’hygiène, service d’élu et de membre actif). Chaque transgression de règle conduit à un passage devant le Conseil de Justice, composé de 5 personnes (1 membre de l’équipe et 4 élèves de tous les âges) qui décident d’une sanction appropriée (les ¾ du temps, la sanction consiste en un simple rappel de la règle, mais il peut y avoir d’autres décisions, comme des interdictions temporaires d’exercer une activité, un chaperonage, voire – bien plus rare – une exclusion temporaire pour faute grave). Certains élèves, méfiants au départ, ont vite compris que le Conseil de Justice était un organe essentiel et protecteur, créé pour faire respecter la règle numéro 1 de l’école : la liberté et le respect de chacun au sein du collectif.

 

Par ailleurs, nous ne faisons pas “passer” de savoir pour la bonne raison que le savoir n’a besoin de personne pour passer ! Bien souvent les gens confondent enseignement et transmission : la transmission du savoir est naturelle et inhérente à la nature humaine : c’est en observant qu’on apprend. Les savoirs se transmettent et s’acquièrent par contact direct. Les apprentissages les plus profonds se font dans la curiosité et l’intérêt et uniquement au moment où l’élève est prêt à les recevoir…

Le meilleur exemple que je puisse donner, c’est celui des apprentissages premiers et fondamentaux de la langue maternelle et de la marche chez le jeune enfant. Que se passerait-il si l’on décidait subitement d’enseigner la marche, comme on enseigne l’écriture, la lecture ou les maths ? Et que, en plus, l’école décidait tout à coup d’avoir le monopole de cet apprentissage, que tous les parents se mettaient donc à croire que leurs enfants ont besoin d’un enseignant pour apprendre à marcher et que chaque enfant devrait apprendre de la même manière, au même moment ? “Non, ne mets pas ton pied ici”, “Non, ce n’est pas comme ça que tu y arriveras”, “Ne commence pas tout de suite, je vais d’abord t’apprendre la “grammaire” de la marche !”… Nul doute qu’on verrait fleurir de nouvelles étiquettes de “troubles” de la marche, de l’équilibre…

Nous sommes encore un peu en retard en France sur ce sujet, mais les apprentissages autonomes ont été depuis longtemps dépoussiérés aux Etats-Unis, notamment par des auteurs comme John Holt (“Les apprentissages autonomes” parus chez L’Instant Présent) ou Peter Gray (“Free to learn”). Les enfants apprennent très bien (et souvent mieux) seuls, lorsqu’ils sont motivés, dans un environnement riche et bienveillant.

Concrètement, parlez-nous d’une journée type

C’est un peu difficile encore, car l’Ecole Dynamique, que j’ai co-fondé avec 6 collègues à Paris, n’a que 2 mois d’existence… Nous sommes encore dans les travaux, dans un local provisoire, et il y a encore tellement à créer ! L’environnement n’est encore qu’une ébauche de ce qu’il sera.

Les élèves arrivent progressivement (l’école ouvre à 9h30 mais ils ont jusqu’à 10h45 pour arriver), s’installent devant leur ordinateur, devant un jeu de société ou dans le canapé pour discuter.

A 11h a lieu tous les jours notre Conseil de Justice, pendant 1h30. A l’Ecole Dynamique chacun est libre de manger quand il a faim, il n’y a donc plus de temps officiel pour le repas de midi, qui s’étend généralement de 10h30 à 14h passées ! Les plus petits jouent, dessinent, font des cabanes, échangent avec les ado. Certains vont faire un foot pendant que d’autres sortent le matériel créatif. 1 fois par semaine se tient notre Conseil d’Ecole : la participation y est libre mais c’est ici que se joue et se discute tout ce qui concerne l’école : règles, budgets, propositions de sorties et d’activités, demandes de visite de l’école, etc. Tout est sujet à débat, chacun a droit à la parole, dans le calme et le respect de chacun, et chacun a le même pouvoir : 1 voix = 1 vote. Les autres jours se tiennent des réunions d’équipe, les réunions de clubs créés par les élèves et/ou les réunions des diverses commissions (relations publiques, institution, local…).

Les inscriptions étant ouvertes toute l’année, nous recevons 1 à 2 nouvelles familles par semaine, pour des entretiens d’échange : à l’issue de ceux-ci commencent parfois la période d’essai de 2 semaines que nous proposons à tout nouvel élève !

C’est dans cet environnement riche et souple que les élèves peuvent vaquer tant qu’ils veulent aux occupations qui les intéressent.

Vous n’avez pas encore de retour d’expérience en France, ne jouez-vous pas avec le feu ?

Oui, c’est vrai : nous n’avons pas de recul. Le modèle Sudbury est américain, et il a largement fait ses preuves depuis presque 50 ans maintenant, dans la culture américaine, là où les grandes écoles (Harvard en tête) ont ouvert des filières d’entrée pour les élèves issus du unschooling (de l’Instruction En Famille) depuis les années 80 !

Nous sommes des pionniers en France car nous devons appliquer ce modèle à la culture française, et notamment pour la question de l’accès aux études. Dans notre pays, les processus d’admission des universités et grandes écoles restent encore quasi exclusivement tournés vers les dossiers et les notes…

De nombreux parents (pour être même plus précise : de nombreux papas !) s’inquiètent du futur de leurs enfants à travers le prisme du BAC (j’ai écrit un article du blog à ce sujet : https://ecoledynamiqueparis.wordpress.com/2015/10/28/question-de-papa/).

Je n’ai pas de réponse, car nous n’avons encore rien de concret… Je ne peux pas prédire l’avenir, je ne peux pas rassurer les parents sur cette question. Tout ce que je peux dire, c’est que le seul temps que nous pouvons vivre, c’est le présent. Le futur n’est que projection et supposition. Je comprends parfaitement cette crispation et cette inquiétude, je suis moi-même maman (de deux enfants de 8 et 10 ans). Qui nous dit que dans 5 ans, 10 ans, 15 ans, les choses n’auront pas évolué ? Il y a une vraie révolution en marche, beaucoup de voix s’élèvent et parlent de cette nécessité aujourd’hui de dépasser les vieux modèles et de proposer autre chose.

De plus, comment le système pourrait évoluer si personne ne vient jamais proposer cet “autre chose” ? Si personne ne tente d’ouvrir une dimension nouvelle ? Je refuse de croire qu’on ne peut rien faire, et que rien ne changera jamais !

Ce côté pionnier fait très peur à certains parents, nous ne cherchons pas à le cacher, au contraire. Mais l’expérience a montré que les élèves qui sortent d’une école démocratique de type Sudbury ont pu aller très loin dans leur passion : ce sont des ados qui savent ce qu’ils veulent, qui sont motivés, qui ont eu le temps et le loisir de faire des choix réfléchis, qui se connaissent suffisamment pour entreprendre. Nous serons là pour les aider à monter un dossier pouvant remplacer notes et évaluations. Certains jeunes pourront également décider de réintégrer le lycée s’il leur faut passer par là. Une fois qu’on a la motivation et la passion, aucun obstacle ne semble insurmontable.

Et je me prends à rêver que, si nous nous installons au coeur du plateau de Saclay, nous saurons faire bouger les choses de l’intérieur, en développant des liens et des réseaux avec toute cette richesse de savoirs-faire qui nous entoure !

Quel est votre rôle au sein de cette école ?

Le rôle d’adulte au sein d’une école démocratique est d’un modèle totalement nouveau. Il a été explicité par Daniel Greenberg, le fondateur de la 1ère école Sudbury dans le monde, comme “l’art de ne rien faire”. J’ai écrit 2 articles pour approfondir cette idée qui est vraiment, de prime abord, difficile à appréhender, surtout en quelques lignes… Je vous invite donc à lire ces articles :

https://ecoledynamiqueparis.wordpress.com/2015/09/16/lart-de-ne-rien-faire/

et https://ecoledynamiqueparis.wordpress.com/2015/10/31/lart-de-ne-rien-faire-2/

Ce rôle va à l’encontre de tout ce que l’on a construit comme représentation de la position de l’adulte vis à vis de l’enfant dans le cadre de l’apprentissage. Comprendre en profondeur et intégrer cette vision demande beaucoup de lectures et d’échanges, de discussions. Et en ce qui concerne sa pratique, Daniel Greenberg a écrit qu’il fallait des années pour réussir l’art “de ne rien faire” !

Pourquoi vouloir ouvrir une école sur le plateau de Saclay ?

C’est d’abord parti d’une raison très pratique et personnelle : j’ai co-fondé l’Ecole Dynamique sur Paris mais j’habite Gif, et pour mes enfants qui ont rejoint les rangs de l’Ecole depuis peu, le temps de trajet est vraiment contraignant… Plusieurs de mes voisins sont intéressés par la philosophie mais dans l’impossibilité d’envoyer leurs enfants sur Paris, l’idée a commencé à germer de créer une école par ici… Enfin, avant de rencontrer Ramin Farhangi, initiateur de l’Ecole Dynamique, j’étais en train de créer mon propre projet d’école dans mon coin ! La boucle est bouclée : me voici désormais porteuse d’un projet qui peut s’appuyer sur une expérience récente mais sur une équipe forte !

La localisation de l’école n’est pour le moment pas encore définie. Nous commençons tout juste à prospecter du côté des locaux (qui doivent être si possible déjà aux normes ERP). Ce qui est sur, c’est que l’environnement du plateau de Saclay est d’une grande richesse pour la philosophie de notre école qui se veut un centre éducatif ouvert, totalement décloisonné et en interaction avec son environnement culturel et social et les institutions qui l’entourent ! Chercheurs, Fablab, grandes écoles : le plateau de Saclay, avec son ambition de devenir une plaque tournante de la création et de l’innovation, regroupe savoirs-faire et expertises dans le creux de la main et met en avant des étudiants porteurs de projets plein d’avenir.

Je pense qu’il est devenu primordial de commencer dès en amont, c’est-à-dire dès l’enfance, avec une école qui ouvre l’enfant à tous ses potentiels et lui permet de devenir un étudiant puis un adulte confiant, agissant dans la coopération depuis son plus jeune âge et qui a su donner du sens à ses apprentissages. Les enfants ayant grandi dans une éducation centrée sur leurs talents et leurs projets (qu’il s’agisse du modèle des écoles démocratiques comme Sudbury ou du unschooling) sont des jeunes adultes plein de dynamisme et de projets, autonomes et plein de confiance en eux, qui ont également une vision juste de leurs potentiels et de leur rôle de citoyen.

Je pense donc que le plateau de Saclay aurait beaucoup à gagner à voir s’installer (et à financer ;)) une école de ce type, une école qui, dès le plus jeune âge, ouvre l’enfant à tous ses potentiels pour en faire des adultes épanouis et solidaires, autonomes et dynamiques.

Il pourrait ainsi devenir un centre d’innovation pédagogique, en attendant que l’Etat accepte, au nom de la liberté de pédagogie, de financer les créations d’école…

J’espère que la diffusion prochaine du TED Talk de Ramin au TEDx Saclay aura des répercussions positives sur notre projet !

Pensez-vous que les parents vont vous suivre ?

Oui, je n’en doute pas ! Il y a de plus en plus de parents qui se questionnent par rapport au modèle de l’instruction classique. Des parents qui voient leurs enfants en souffrance, d’autres qui s’inquiètent de ne pas voir leurs enfants s’épanouir comme ils le devraient… J’ai utilisé dans un de mes articles du blog de l’école l’image du tapis roulant, sur lequel nous déposons nos enfants tous les matins : sont-ils heureux d’aller à l’école ? De découvrir le monde, d’explorer l’éventail de leurs possibles ? Cela nous semble tellement normal, tellement obligatoire, comme s’il n’y avait pas le choix. Et dans les faits, c’est souvent le cas. Mais au nom de quoi ne pourrions-nous pas, parents, choisir le mode d’instruction qui convient le mieux à nos enfants ?

Pour sauter le pas, certains parents ont simplement besoin de savoir qu’ils ne sont pas seuls. Ce genre d’école fait souvent effet boule de neige : à plusieurs, on est plus forts ! Au sein de l’école mais également en France : depuis l’ouverture de l’Ecole Dynamique et grâce au développement de nos réseaux sociaux ainsi que nos portes ouvertes mensuelles, 12 projets similaires sont en train de naître aux 4 coins de la France !

De plus en plus de parents ont soif d’autre chose, d’un modèle plus épanouissant et surtout plus personnalisé pour leurs enfants. Je ne dis pas que notre école est la solution : je crois au contraire profondément à l’ouverture du paysage éducatif, au besoin et au droit de chacun de choisir. Comme le disait Ramin dans son TED talk, au lieu d’une instruction obligatoire, proposons une liberté d’instruction !

Si les lecteurs veulent s’agencer à vos côtés, que doivent-ils faire ?

Ils peuvent déjà approfondir la philosophie de notre modèle en plongeant dans le site internet de l’Ecole Dynamique Paris (http://www.ecole-dynamique.org/) et ses réseaux sociaux dont je suis la responsable, et notamment dans le blog sur lequel j’écris 1 à 2 articles par semaine (https://ecoledynamiqueparis.wordpress.com/)

Cette étape est primordiale, tant notre modèle est nouveau et demande une déconstruction et un désapprentissage préalables.

Ils peuvent ensuite nous contacter via cet email : [email protected]. Nous sommes pour le moment 3 membres d’équipe (Katharina et Céline m’ont rejoint dès qu’elles ont eu vent du projet), et nous allons organiser des réunions d’informations et d’échanges, car c’est la seconde et tout aussi cruciale étape ! J’en profite pour glisser une petite annonce : nous sommes à la recherche d’une salle gratuite pour organiser ces réunions d’échange, sur Gif et ses environs, 1 à 2 soirs par mois 🙂

Les réunions seront ouvertes à toute personne intéressée par notre projet : parents, curieux désirant apporter un savoir-faire, une compétence…

C’est en créant des ponts et en favorisant les collaborations que ces projets peuvent se développer et voir le jour. Créer des réseaux, favoriser des rencontres, partager les savoirs-faire : c’est de tout cela dont notre philosophie se nourrit !

 

Marie Gervais

[email protected]

 

 

Page Auteur de Marie Gervais

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2 Comments

  • Reply Nouvelles du projet de création d’une école démocratique de type Sudbury, sur le plateau de Saclay ! | monSaclay.fr Jan 13, 2016 at 13 janvier 2016 15:26

    […] lecteurs se souviendront de l’interview de Marie Gervais en novembre […]

  • Reply Le Projet D’Ecole Démocratique Paris-Saclay En Très Bonne Voie | MonSaclay.fr Mar 8, 2016 at 8 mars 2016 22:13

    […] Voir l’interview vidéo de Marie. […]

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